Pour Fabrice Cuchet, membre du comité exécutif et responsable de la Gestion Alternative de Dexia Asset Management, le développement des «Newcits» est loin d'être une nouveauté. Une société de gestion comme Dexia AM gère des fonds alternatifs sous le format UCITS depuis plus de 15 ans et comme le confirme une récente étude d’Eurekahedge, on recense plus de 500 fonds UCITS alternatifs sur le marché pour un actif sous gestion de l’ordre de 52 milliards d’euros. Certes, les montants sont modestes comparé aux 1.600 milliards de dollars comptabilisés fin décembre pour les hedge funds (source HFR). Cela dit, plusieurs constats peuvent être dressés, estime Dexia AM. Tout d’abord, les Newcits n’ont pas vocation à remplacer les hedge funds, ni à les répliquer. Par ailleurs, ils n’ont pas non plus vocation à être vendus à l’ensemble des investisseurs – notamment à la clientèle «retail». En outre, contrairement à une idée reçue, les Newcits ne créent pas de la liquidité, souligne la société de gestion. Elle reste fonction de celle des sous-jacents et du calibrage des stratégies mises en oeuvre, expliqant ainsi pourquoi toutes les stratégies ne sont pas déclinables sous la réglementation Ucits - qui impose aux fonds un minimum de liquidité (mensuelle pour les Ucits III de droit français). Ces contraintes en termes de liquidité mais également en matière d’actifs éligibles auxquelles doivent se plier les Newcits ont aussi un coût. Et il est fort probable que, sur la durée, la performance des fonds alternatifs Ucits ressorte en deçà de celle des hedge funds. Différentes études quantitatives menées chez Dexia AM montrent que le niveau moyen de leurs performances serait inférieur de l’ordre de 3% à celles des hedge funds."Les Newcits ne sont donc pas des clones des hedge funds et n’ont pas les mêmes objectifs. Ils ont vocation à apporter une offre complémentaire aux investisseurs qui souhaitent diversifier leur portefeuille tout en conservant une forte liquidité de leurs investissements, et ce dans un cadre réglementé», précise Fabrice Cuchet. Et la liquidité joue un rôle essentiel dans cette nouvelle segmentation du marché. Compte tenu de ce panorama, le responsable de la gestion alternative de Dexia AM table sur une segmentation de la demande. Avec d’un côté des investisseurs institutionnels comme les grands fonds de pension qui vont continuer à privilégier les hedge funds dont les rendements seront selon toute vraisemblance supérieurs à ceux des Newcits. Et d’un autre, des investisseurs professionnels, comme les comptes propres de banques qui doivent également gérer des contraintes de liquidité à court terme, pourraient privilégier un mix entre les hedge funds et les Newcits. Enfin, il faudra aussi compter avec des investisseurs qui souhaitent investir dans la gestion alternative pour apporter d’autres sources de performance à leurs portefeuilles diversifiés, tout en restant dans un cadre réglementé, liquide et transparent.Pour autant, les Newcits ne sont pas à mettre entre toutes les mains… «Ils restent des fonds mettant en oeuvre des stratégies souvent complexes, sur des supports financiers spécifiques comme les dérivés, et avec des mesures de risques sophistiquées comme la VaR ou les Stress», rappelle Fabrice Cuchet, qui milite pour que les gérants alternatifs définissent des niveaux minimums d’investissement appropriés à la stratégie et au type d’investisseur.
Grail Advisors a fait enregistrer lundi par la SEC (form N-1A) un nouvel ETF de sa gamme ETF Trust, le Grail Western Asset Enhanced Liquidity ETF qui sera géré activement en utilisant une stratégie obligataire de court terme mise au point par Western Asset Management (WAM), une filiale de Legg Mason qui gère 478 milliards de dollars. Ce nouveau produit coté sur NYSE Arca affiche une commission de 0,30 % et sera géré par quatre personnes : Kenneth Leech, Stephen Walsh, Martin Hanley et Kevin Kennedy.
Lundi, la Deutsche Börse a annoncé l’admission à la cote du segment XTF de sa plate-forme électronique Xetra de 14 ETF actions de droit luxembourgeois, dont 6 émis par db x-trackers (Deutsche Bank), 5 de ComStage (Commerzbank) et trois de Lyxor Asset Management (Société Générale). Ces produits portent à 669 le nombre d’ETF cotés à Francfort.Dans le détail, il s’agit des produits suivants :db x-trackers- db x-trackers FTSE EPRA/NAREIT Developed Europe Real Estate ETF (LU0489337690, commission de gestion 0,20 %)- db x-trackers FTSE EPRA/NAREIT Eurozone Real Estate ETF (LU0489336965, commission 0,15 %)- db x-trackers MSCI Canada TRN Index ETF (LU0476289540, commission 0,15 %)- db x-trackers MSCI Europe Value TRN Index ETF (LU0486851024, commission 0,20 %)- db x-trackers MSCI Mexico TRN Index ETF (LU0476289466, commission 0,45 %) et- db x-trackers S&P 500 ETF (LU0490618542, commission 0,05 %).ComStage - ComStage ETF Cac 40 (LU0419740799 ; commission de gestion 0,20 %)- ComStage ETF Cac 40 Short TR (LU0419740955 ; commission 0,35 %)- ComStage ETF Cac 40 Leverage (LU0419741094, commission 0,30 %)- ComStage ETF S&P 500 (LU0488316133, commission 0,18 %) et - ComStage ETF NYSE Arca Gold Bugs (LU0488317701, commission 0,65 %)Lyxor Asset Management- Lyxor ETF S&P 500 (LU0496786574, commission de gestion 0,20 %)- Lyxor ETF S&P TSX 60 (LU0496786731, commission 0,30 %) et- Lyxor ETF S&P ASX 200 (LU0496786905, commission 0,30 %)
State Street Global Advisors (SSgA) et Nuveen Asset Management (filiale de Nuveen Investments) ont annoncé le lancement d’un ETF sur les obligations municipales américaines, le SPDR Nuveen Barclays Capital Build America Bond. Les frais de gestion ont été fixés à 0,35% par an.L’ETF cherche à répliquer la performance de l’indice Barclays Capital Build America Bond qui au 30 avril dernier, fournissait une expositions à 85 émissions.Créés dans le cadre du plan de relance de l’an dernier (American Recovery and Reinvestment Act), les Build America Bonds devaient séduire davantage d’investisseurs que les obligations municipales traditionnelles défiscalées dans la mesure où ces obligations sont fiscalisées mais offrent aussi des rendements équivalents à ceux des obligations corporate avec un risque beaucoup moins élevé. Depuis le lancement du programme en avril 2009 et le 31 mars dernier, on a dénombré 1.066 émissions de Build America Bonds pour un montant de plus de 90 milliards de dollars.
Lundi 17 mai, HSBC a lancé un nouveau compartiment de HSBC ETFs plc, le fonds de droit irlandais HSBC S&P 500 ETF, qui réplique l’indice américain S&P 500.Farley Thomas, head of ETFs chez HSBC, a précisé que ce nouveau produit en dollars coté sur le London Stock Exchange répliquera physiquement l’indice des grandes valeurs américaines, afin de minimiser l'écart de suivi. Caractéristiques :Dénomination : HSBC S&P 500 ETFCode ISIN : IE00B5KQNG97Commission de gestion : 0,15 %
AXA WF Global Inflation Bonds est un fonds d’obligations indexées sur l’inflation principalement sur la zone euro, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la Suède, le Canada, le Japon et l’Australie. En étant composé d’instruments financiers à long terme, le fonds affiche une duration relativement longue et se trouve de fait sensible aux variations de taux.Aussi, AXA IM offre désormais la possibilité de choisir entre deux types de parts :- des parts standards avec une duration classique (de l’ordre de 9 années en moyenne) permettant aux investisseurs d'être entièrement exposés aux effets de la variation des taux sur la valeur nette du fonds. - des parts «Redex» à duration réduite qui avec la mise en place d’une stratégie de couvertures permettent d’atténuer l’exposition des investisseurs au risque de taux. Dans ce contexte, les investisseurs ne sont que partiellement exposés aux effets de la variation des taux sur la valeur nette du fonds.Une fois leur investissement réalisé, les investisseurs sont libres de passer d’une part à l’autre en fonction de leurs objectifs et de leur stratégie. Dans un premier temps, les parts Redex sont appliquées au fonds AXA WF Global Inflation Bonds. Elles concerneront par la suite d’autres fonds de la gamme obligataire d’AXA IM. Caractéristiques d’AXA WF Global Inflation BondsCodes ISIN LU0266009793 (A)/ LU0227145629 (C)/LU0227145975 (D) Sicav luxembourgeoise AXA World Funds créée le 13/09/2005Indice de référence Barclays World Government Inflations Linked Bonds All Maturities 3 Droits d’entée maximum (A) : 5,5%Droits de sortie maximum (A) -Frais de gestion (A) 0,6% (+0,05% pour la part Redex)Souscription initiale minimum (A) : -Souscriptions suivantes minimum (A) : -
Axa IM fait enregistrer par la CNMV deux fonds monétaires AXA IM Euro Cash et AXA IM Euro Liquidity ainsi que le fonds obligataire FCP AXA IM Fixed Income Investment Strategies. D’après Funds People, le gestionnaire français répond ainsi à la demande de ses clients assureurs et des distributeurs.
L’indice mondial des hedge funds investissables établi par Lyxor Asset Management, qui est dans le rouge de 1,02 % pour la période du 1er au 11 mai, a affiché pour avril un gain de 0,92 %, contre 2,12 % pour mars (lire notre dépêche du 12 avril), portant ainsi la performance des quatre premiers mois de l’année à 2,96 %.Trois stratégies ont été dans le rouge pour avril, notamment le long/short equity short bias (- 1,64 %) et le LS/ equity statistical arbitrage (- 1,04 %). Sur janvier-avril, le long/short equity short bias est la seule catégorie en perte (- 11,06 %). Toutefois, cette stratégie a regagné 2,56 % entre le 1er et le 11 mai, de sorte que sa perte depuis le début de l’année s’est réduite à 8,78 %.
Les hedge funds ont enregistré un gain de 1,35% au mois d’avril, ce qui porte la performance des quatre premiers mois de l’année à 4,63%, selon l’indice Barclay Hedge Fund calculé par BarclayHedge.Trois stratégies ont terminé dans le rouge en avril : les actions européennes (-0,05%), la santé et les biotechnologies (-0,02%) et l’Equity short bias (-5,46%).
The Dreyfus Corporation, qui fait partie de BNY Mellon Asset Management, vient d’annoncer le lancement du Dreyfus Global Return fund, un fonds de performance absolue piloté par Newton Capital Management, une boutique de BNY Mellon AM, spécialisée dans les obligations et actions régionales et internationales, ainsi que dans les fonds de performance absolue multi-classe d’actifs.Le fonds concentre ses investissements sur les actions internationales, les obligations et le cash, ainsi que dans une moindre proportion l’immobilier, les matières premières, les devises et l’alternatif ou le non-traditionnel.
Selon L’Agefi suisse, Arkos Capital SA, qui est basée à Lugano, lance un nouveau fonds long/short equity qui investit dans le secteur financier au plan global, World Invest Absolute Financial. Ce fonds est une sicav (UCITS III) domiciliée au Luxembourg, avec une liquidité quotidienne. Cet instrument s’ajoute à l’offre existante de sicav (UCITS III) gérées par Arkos Capital, qui comprend trois autres fonds ayant des objectifs de rendement absolu (absolute return) et un fond directionnel.
Avec des souscriptions de 60,7 milliards d’euros entre janvier et mars 2010, les sociétés de gestion européennes ont enregistré leur meilleur premier trimestre en trois ans, selon Lipper FMI. Et ce, malgré des rachats de 19 milliards d’euros sur les fonds monétaires.La collecte a été tirée par les fonds obligataires, qui ont affiché des entrées nettes de 41 milliards d’euros sur les trois mois. En mars seulement, ils ont engrangé 18 milliards d’euros, soit le plus haut niveau en presque cinq ans, selon Lipper FMI. Les investisseurs s’intéressent particulièrement aux fonds obligataires marchés émergents. Les fonds actions ont quant à eux attiré 26,4 milliards d’euros sur le trimestre, principalement dans des fonds actions mondiales. En mars, les fonds actions ont collecté 7,8 milliards d’euros, soit 16 % de plus qu’en février. En mars, les sociétés de gestion ayant affiché les plus fortes collectes sont Franklin Templeton, Allianz et Carmignac avec respectivement 3,7 milliards d’euros, 2 milliards d’euros et 1,9 milliard. Sur les fonds actions, le meilleur gestionnaire est Deutsche/DWS.
Pour janvier-avril 2010, l’encours des ETF européens a atteint 234,3 milliards de dollars fin mars contre 226,9 milliards fin décembre. BlackRock a recensé 932 de ces fonds (cotés 2.748 fois sur 18 Bourses) émis par 36 gestionnaires. 103 ETF ont été lancés durant les quatre premiers mois de l’année. Les souscriptions nettes enregistrées par les ETF et ETP domiciliés en Europe ont porté depuis le début de l’année sur 14,3 milliards de dollars, dont 3,3 milliards pour les produits actions émergentes, 3,1 milliards pour l’obligataire et 2,5 milliards pour les matières premières.iShares (BlackRock), Lyxor Asset Management (Société Générale) et db x-trackers (Deutsche Bank) restent les trois principaux promoteurs d’ETF. Le premier compte 173 ETF pour un encours de 83,6 milliards de dollars (soit 35,7 % de part de marché), tandis que le deuxième aligne 130 produits avec 46,2 milliards de dollars (19,7 % de part de marché). Le troisième arrive avec 127 ETF et 39,1 milliards de dollars à une part de marché de 16,7 %.En ce qui concerne les souscriptions nettes pour les ETF domiciliés en Europe, elles ont atteint 13,4 milliards de dollars. Lyxor en a été le principal bénéficiaire, avec une collecte de 2,9 milliards de dollars, suivi par db x-trackers avec 2,1 milliards et Credit Suisse Asset Management avec 1,6 milliard.
Schroders a annoncé le 13 mai le lancement d’un second fonds sur sa plate-forme dédié aux fonds Ucits Schroder GAIA (Global Alternative Investor Access).Le nouveau fonds, Schroder GAIA Sloan Robinson Emerging Markets, qui sera lancé le 30 juin prochain, sera piloté par Sloane Robinson, une société spécialisée dans la gestion actions long/short notamment sur les pays émergents.Fondée en 1993 par Hugh Sloane et George Robinson, Sloane Robinson est une société de gestion à la tête de quelque 8,2 milliards de dollars placés en actions internationales hors Amérique du nord. Le nouveau fonds sera géré par son équipe spécialisée sur les marchés émergents, dirigée par Richard Chenevix-Trench, le chief investment officer et gérant des portefeuilles marchés émerrgents et asiatiques. Environ les deux tiers des actifs de Sloane Robinson sont exposés aux marchés émergents.
Dans sa nouvelle société, DoubleLine Capital, Jeffrey Gundlach gère 500 millions de dollars dans deux fonds et quelques mandats institutionnels, rapporte le Wall Street Journal. Il supervisait près de 70 milliards de dollars lorsqu’il était CIO de TCW, une filiale de Société Générale. DoubleLine prévoit de lancer son troisième fonds, le Core Fixed Income Fund, le 1er juin. Ce fonds multisectoriel investira dans des bons du Trésor, des MBS, des obligations d’entreprises, des titres des marchés émergents…
BNY Mellon et le spécialiste de la mesure du risque Investors Analytics ont été sélectionnés par ING Funds pour modéliser l’impact des chocs liés aux taux d’intérêt, au risque de crédit et au risque de liquidité sur ses six fonds monétaires.
Selon Citywire, Toscafund vient de lancer une version au format OPCVM III de son fonds offshore des ïles Caïman.Le fonds long/short Tosca Midcap sera piloté par le fondateur de Toscafund, Martin Hughes, ainsi que par Paul Compton, un ancien de Collins Stewart. L’objectif est de repérer des opportunités d’investissement dans la partie du marché des actions britanniques moins suivie par les analystes."Nous investissons dans une partie du marché spectaculairement sous-analysée. Notre univers d’investissement comprend 1.000 sociétés, et lorsqu’on commence à toucher les petites capitalisations, la couveture devient très inégale. Plus d’un tiers de ces sociétés avec une capitalisation de marché inférieure à 400 millions de livres ne sont pas suivies du tout par les analystes. Compte tenu de ce nombre considérable de sociétés inconnues des analystes, nous traitons le Royaume-Uni comme un marché émergent», explique Matthew Siebert, associé dde Toscafund. L’exposition brute au marché ne dépassera pas les 150% et le nombre de lignes sera de 30 positions longues et 30 positions courtes. Compte tenu de la taille des sociétés, l’objectif du fonds se situe entre 300 et 400 millions de livres.Le fonds des îles Caïman à l’origine de cette initiative, lancé en février 2008, affiche des rendements de plus de 100% en 2009.
Au 31 mars 2010, le patrimoine global net des organismes de placement collectif et des fonds d’investissement spécialisés s’est élevé à 1.980,538 milliards d’euros contre 1.897,934 milliards au 28 février 2010, soit une augmentation de 4,35% sur un mois, selon les statistiques communiquées par la Commission de surveillance du secteur financier (CSSF). Considéré sur la période des douze derniers mois écoulés, le volume des actifs nets est en augmentation de 29,74%.L’industrie des OPC luxembourgeois a enregistré au mois de mars une variation positive se chiffrant à 82,604 milliards d’euros. Cette variation positive se répartit en 62,756 milliards d’euros (+3,31%) à cause de l’impact positif des marchés financiers et en 19,848 milliards d’euros (+1,04%) provenant d’émissions nettes positives.Le nombre d’organismes de placement collectif (OPC) et de fonds d’investissement spécialisés (FIS) pris en considération est de 3.516 par rapport à 3.498 le mois précédent. 2.149 entités ont adopté une structure à compartiments multiples ce qui représente 11.146 compartiments. En y ajoutant les 1.367 entités à structure classique, un nombre total de 12.513 entités sont actives sur la place financière.
A fin avril, le secteur des ETF dans le monde comptait 2.189 produits assortis de 4.354 cotations, avec des actifs en progression de 7,4% depuis le début de l’année à 1.113,1 milliards de dollars, à comparer à un gain de 2,6% de l’indice MSCI World en dollars, selon les données communiquées par BlackRockLe nombre d’ETF s’est accru depuis le début de l’année de 12,4% avec le lancement de 253 nouveaux ETF. Le nombre d’ETF cotés en Europe s’est inscrit à 932 contre 839 aux Etats-Unis. Au cours des prochains mois, les projets de lancement d’ETF recensés s'élèvent à 872. Sur les 2.189 ETF proposés au marché, les 100 premiers d’entre eux représentent 64,2% des actifs sous gestion, 423 ETF affichant par ailleurs un montant d’actifs inférieur à 10 millions de dollars. Le premier fournisseur d’ETF au niveau mondial est iShares, tant en nombre de produits (438) qu’en termes d’encours (516 milliards de dollars), soit une part de marché de 46,4%, devant State Street Global Advisors (108 produits pesant 159,9 milliards de dollars) avec une part de marché de 14,4%, et Vanguard (47 produits et des actifs de 110,2 milliards), avec une part ee marché de 9,9%. En Europe, le secteur des ETF comptait fin avril 932 produits, 2.748 cotations et des actifs de 234,3 milliards de dollars distribués par 36 fournisseurs sur 18 bourses. Les actifs se sont ainsi inscrits en hausse de 3,3% alors que l’indice MSCI Europe affiche un recul de 5,4%. Aux Etats-Unis, où le nombre d’ETF est désormais inférieur à celui observé en Europe, les actifs affichent une progression de 8,3% à fin avril à 764 milliards de dollars (contre une hausse de 6,5% pour l’indice MSCI US).
En avril, les fonds commercialisés en Suède ont enregistré des souscriptions nettes de 12,8 milliards de couronnes suédoises (1,33 milliard d’euros), selon les dernières statistiques de l’association suédoise des fonds d’investissement, Fondbolagens Förening. La collecte a été tirée par les fonds diversifiés, qui ont engrangé 9,4 milliards de couronnes. Les fonds actions et obligataires ont aussi affiché un solde positif, de respectivement 2,4 milliards et 3,4 milliards de couronnes. En revanche, les fonds monétaires accusent des rachats nets de 1,8 milliard de couronnes, et les hedge funds voient sortir 0,5 milliard. A fin mars, les encours des fonds suédois sont ressortis à 1.834 milliards de couronnes suédoises (environ 192 milliards d’euros), soit un record absolu. Sur ce total, 1.105 milliards étaient investis en fonds actions.