Sur les douze mois à fin juin les fonds immobiliers offerts au public ont enregistré des souscriptions nettes de 2,1 milliards d’euros, ce qui en fait la troisième catégorie pour les rentrées nettes après les fonds diversifiés et les fonds obligataires.Les quatre principaux gestionnaires de fonds immobiliers sont Union Investment Real Estate (banques populaires) avec 18,4 % du marché, Deka Immobilien (caisses d'épargne) avec 15,6 %, Commerz Real Investmentgesellschaft (CRI, groupe Commerzbank) avec 12,8 % et SEB Investment (8 %).En analysant les chiffres de plus près, toutefois, note l’agence Kommalpha, il s’avère que les souscriptions nettes des quatre premiers acteurs du secteur ont porté sur 4,4 milliards d’euros. L’encours combiné de ces quatre leaders a augmenté durant cette période de 4 milliards d’euros (à 48 milliards d’euros), pour atteindre 54,7 % de l’encours total du secteur contre environ 50 % un an plus tôt. Cela signifie en d’autres termes que les 14 autres acteurs doivent se contenter de 45,3 % du gâteau. Pour le premier semestre 2010, la distorsion s’est accentuée entre les premiers et le peloton : les quatre leaders ont en effet enregistré des souscriptions nettes combinées d’environ 1,7 milliard d’euros, soit environ 80 % du total des rentées nettes. Un résultat d’autant plus significatif que CRI a accusé des sorties nettes.
Depuis début 2010, la moitié des caisses de pension suisses a enregistré des pertes, indique une estimation publiée lundi par l’association faîtière (ASIP), sur la base de 68 institutions de prévoyance et des actifs totaux de 164 milliards de francs suisses. Les caisses souffrent en particulier du recul des marchés actions, qui comptent dans l’ensemble pour 26,5% des encours sous gestion, précise Le Temps. Le rendement «médian au premier semestre 2010 est de 0,0%», selon l’association.
Philippe de Weck, qui gère déjà le fonds Clean Energy de Pictet, sera chargé de gérer le fonds Environmental Megatrend Selection (lire notre dépêche du 29 juillet). Ce produit utilisera la possibilité du pooling offerte par le droit luxembourgeois pour investir dans les quatre fonds «verts» du gestionnaire helvétique, le Water (2,32 milliards d’euros), le Clean Energy (484 millions), le Timber (84 millions) et l’Agriculture (122 millions). Il affichera ainsi entre 200 et 240 lignes.Ces thématiques sont les mêmes que celles du fonds qui sera géré de manière beaucoup plus active (60 lignes) par Arnaud Bisschop (gérant du Pictet Water depuis 19 mois) pour le compte d’Union Financière de France sous le nom d’UFF Capital Planète (lire notre dépêche du 27 juillet).
Vanguard a annoncé le lancement de son douzième fonds à horizon, le Vanguard Target Retirement 2055 Fund, qui s’adresse à la tranche d'âge des 18-22 ans. De ce fait, la commission de gestion est limitée à 0,19 % contre une moyenne de 1,17 % pour le «peer group» relevée par Lipper.Initialement, l’allocation sera de 90 % pour les actions et de 10 % pour les obligations. Ce produit sera investi comme les autres Target Retirement Funds de Vanguard dans des fonds indiciels peu onéreux de cette société de gestion (Vanguard Total Stock Market Index Fund, Vanguard Total Bond market UU Index Fund, Vanguard European Stock Index Fund, Vanguard Pacific Stock index Fund et Vanguard Emerging Markets Stock Index Fund). Au total, les souscripteurs auront accès avec le nouveau fonds à plus de 6.000 actions et obligations américaines ainsi qu'à plus de 2.000 actions étrangères.Au 31 juillet, les onze fonds à horizon de Vanguard affichaient un encours total de 67 milliards de dollars.
TPG est la dernière société de private equity en date à lancer un fonds libellé en renminbi auprès d’investisseurs chinois, rapporte le Financial Times. La firme prévoit de lever 5 milliards de renminibi en fin d’année.
Selon HFM Week, la société de gestion londonienne Key Asset Management, qui fait partie de la banque suédoise SEB, s’apprête à lancer son premier fonds de hedge funds au format Ucits.
La dernière semaine de juillet, le fonds Global Dynamic Equity Fund de Skandia, investi en actions mondiales, a pris une position de 1,5 % dans le DWS Global Agribusiness Fund, un fonds agriculture géré par Global Thematic Partners. Il s’agit du deuxième thème introduit en portefeuille dans le fonds depuis le début de l’année, après un investissement dans le JPM Global Financials Fund au premier trimestre.
Generali Investments annonce que la poche actions du fonds diversifié Generali Ambition est désormais gérée par Eric Biassette, en remplacement d’Yves Mordacq. Si le nouveau venu compte maintenir les fondamentaux de la gestion du FCP, comme la flexibilité de la poche actions, il veut apporter quelques changements. Le portefeuille actions devrait devenir plus concentré au cours des 18 prochains mois, l’objectif étant de revenir d’une centaine de ligne à environ 80. La proportions des petites et moyennes valeurs devrait rester élevée. Mais en plus des secteurs comme l’exploration pétrolière ou les mines, Eric Biassette veut miser plus fortement sur des valeurs de consommation, comme Easyjet ou Ryanair.
Le volume des capitaux prenant la direction des fonds obligataires est sur le point de dépasser le montant des liquidités qui inondèrent les fonds d’actions lors de la bulle Internet.Selon les données compilées par Bloomberg et Investment Company Institute, citées par L’Echo, les investisseurs auraient, au cours des deux dernières années (à fin juin), injecté 480,2 milliards de dollars dans les fonds axés sur la dette. Entre 1999 et 2000, les fonds d’actions avaient récolté 496,9 milliards de USD.L’histoire risque-t-elle de se répéter ? Tobias Levkovitch, le stratégiste actions US de Citigroup, le pense. Si l’affaiblissement de la reprise économique fait le jeu des emprunts publics et privés, les rendements offerts ne couvrent plus le risque encouru.
La Deutsche Börse a indiqué avoir admis le 680ème ETF à la négociation sur le segment XTF de sa plate-forme électronique Xetra. Il s’agit du CS ETF (Lux) on MSCI EMU Mid Cap, un produit de droit luxembourgeois (LU0312694234) chargé à 0,54 %.Parallèlement, deux nouveaux produits de DB ETC (groupe Deutsche Bank), le db Physical Palladium Euro Hedged ETC et le db Physical Platinum Euro Hedged ETC, ont rejoint le segment des ETC, dont la cote comporte désormais 176 références. Les nouveaux ETC, de droit allemand (DE000A1EK3B8 et DE000A1EK0H1) offrent une couverture du risque de change et sont chargés chacun à 0,75 %. Leur benchmark est le prix spot du platine à Londres. Fin juillet, le segment ETC avait accueilli pour la première fois des ETC couverts du risque de change, eux aussi de droit allemand, à savoir le db Physical Silver Euro Hedged ETC (DE000A1EK0J7) dont la référence est le prix spot de l’argent, et le db Physical Gold Euro Hedged ETC (DE000A1EK0G3). Ces produits de DB ETC sont chargés à respectivement 0,75 % et 0,59 %. Les versions non couvertes du risque de change sont assorties de commissions de gestion respectives de 0,45 % et 0,29 %.
Dans toutes ses agences en Espagne, Bankinter va promouvoir les ETF de Lyxor et sera ainsi la première banque du pays à proposer ce type de produits aux particuliers, rapporte Funds People. Jusqu'à présent, seuls des intermédiaires indépendants comme Renta 4 ou Inversis offraient ce genre de fonds au grand public.Jusqu'à présent, seuls le BBVA et Lyxor Asset Management ont fait coter des ETF sur la Bourse espagnole.
L’allemand Deka Immobilien annonce avoir acquis pour environ 75 millions d’euros le complexe de trois immeubles Opéra Gramont (8.000 mètres carrés) à Paris pour le compte de son fonds immobilier offert au public WestInvest ImmoValue destiné aux investisseurs institutionnels. Le vendeur est le groupe REIS qui fait partie du Santander Real Estate Advisory Program. L’unique locataire est Coty Inc.D’autre part, Deka a acheté pour 97,1 millions de livres l’immeuble de bureaux 14 Pier Walk (18.400 mètres carrés), loué en totalité pour 20 ans à Transport for London. Cet actif est également affecté au fonds WestInvest ImmoValue.
Nomura vient d’annoncer le lancement d’un nouveau fonds Ucits III sur sa plate-forme de Dublin Enovara, le HFRq Ucits III Fund. Hedge Fund Research, avec son indice HFRq, est sponsor de l’indice du fonds, tandis que Quantitative Equity Strategies (QES) intervient en tant que conseiller. Hedge Fund Research Asset Management vient compléter le dispositif.En termes de stratégie, le fonds va utiliser une méthodologie algorithmique mise au point par QES pour prendre des positions long/short dans des contrats de futures jusqu’à concurrence de 54 contrats séparés pour générer du rendement absolu, HFR étant responsable de la sélection et de la gestion de ces contrats.
Depuis le début de l’année, le hedge fund PQSR Capital de Paolo Pellegrini a perdu environ 11 %, dont 8 % en juillet, à la suite de paris malheureux sur les Treasuries américains ; la performance avait été de plus de 61 % en 2009. Le directeur général, qui avait fait gagner plus de 15 milliards de dollars sur les subprimes à Paulson & Co, a décidé de rembourser les souscripteurs d’ici au 30 septembre et de ne plus gérer jusqu'à nouvel ordre que son propre argent, rapporte The Wall Street Journal.
Actuellement, note Expansión, les gestionnaires espagnols ne proposent plus que 2.492 fonds, soit marginalement plus qu’au moment de la bulle des «dot.com» et environ 500 unités ou 20 % de moins qu’avant la crise financière de l'été 2007. Ces trois dernières années, les remboursements nets ont presque atteint 105 milliards d’euros par rapport aux 260 milliards d’euros d’encours à l'époque.De ce fait, beaucoup de fonds sont tombés sous le plancher légal des 3 millions d’euros et ont été liquidés. Les deux autres raisons de la diminution du nombre des fonds sont d’une part les pertes accusées par les sociétés de gestion et de l’autre l’intensification de la concurrence émanant des grands gestionnaires étrangers.
En juillet, les encours sous gestion du secteur des hedge funds à l'échelle mondiale ont progressé de 18,1 milliards de dollars, pour s'établir à 1.520 milliards de dollars, indique Eurekahedge. Cela reste inférieur au pic enregistré en 2007 à 1.950 milliards de dollars, mais supérieur au plancher de mars 2009 (1.290 milliards de dollars). La hausse de juillet est notamment due à 10,4 milliards de dollars de souscriptions nettes, tandis que les bonnes performances du secteur en juillet ont représenté 7,7 milliards de dollars. Après deux mois de déclin, les hedge funds ont en effet enregistré un gain de 1,47 % en juillet, d’après Eurekahedge.A noter que les souscriptions aux hedge funds basés aux Etats-Unis ont dépassé les 30 milliards de dollars depuis le début de l’année. Quant aux hedge funds Ucits III, ils ont attiré 5 milliards de dollars, précise Eurokahedge.
La décision de Stanley Druckenmiller de fermer son hedge fund Duquesne Fund Management ne devrait pas avoir un gros impact sur les marchés financiers, en partie parce que l’argent est principalement le sien et qu’il continuera à être géré par ses associés, indique le Financial Times, citant des personnes proches du dossier. 30 à 40 % des 12 milliards de dollars de Duquesne appartiennent à Stanley Druckenmiller.
Ignis Asset Management va lancer un fonds technologies monde qui sera géré par Geoff Paton, rapporte Money Marketing. Il se composera de 40 à 55 actions et aura pour référence l’indice MSCI all countries global IT. Il s’agira du premier fonds techno d’Ignis, precise le site Internet.
Au premier semestre 2010, 167 ETF ont été lancés en Europe, dont 78 au deuxième trimestre, selon Lipper. db x-trackers a été de loin le plus actif avec 48 nouveaux produits. Julius Baer arrive en deuxième position (24) devant Amundi (19).Ces ETF ont drainé à eux seuls 3,06 milliards d’euros. Au total, les encours sous gestion des ETF en Europe ont progressé de 1,79 % sur le deuxième trimestre à 183,24 milliards d’euros, selon Lipper. Il y a un an, les encours ressortaient à 127,82 milliards d’euros.
L’encours de parts émises par les OPCVM non monétaires de la zone euro est ressorti en baisse à 5293 milliards d’euros en juin 2010, contre 5301 milliards en mars, selon les données communiquées par la Banque centrale européenne. Une évolution qui résulte d’une baisse de la valeur moyenne des parts, toutefois compensée en partie par les émissions nettes. Sur la même période, l’encours des parts émises par les OPCVM monétaires de la zone euro a diminué, revenant de 1175 milliards d’euros à 1167 milliards.Les souscriptions nettes de parts d’OPCVM non monétaires de la zone euro sont ressorties à 23 milliards d’euros au deuxième trimestre 2010, contre 133 milliards au premier trimestre, tandis que les OPCVM monétaires ont accusé des rachats nets de 48 milliards. Le rythme de progression annuel des émissions de parts d’OPCVM non monétaires de la zone euro, calculé sur la base des transactions, s’est inscrit à 10% en juin 2010. S’agissant des OPCVM monétaires, ce taux est ressorti à ‑12,3% sur la même période. S’agissant des actifs des OPCVM de la zone euro (autres que les OPCVM monétaires), le taux de croissance annuel des titres autres que les actions s’est inscrit à 10,2% en juin 2010, les transactions ressortant à 3 milliards d’euros au cours du deuxième trimestre. Dans le cas des actions et autres titres de participation, le taux de croissance annuel correspondant s’est établi à 11,7%, et les transactions à ‑36 milliards d’euros, au deuxième trimestre. Pour les parts d’OPCVM, le taux est ressorti à 9,2%, et les transactions à 8 milliards d’euros. En ce qui concerne la ventilation par stratégies de placement, le rythme de progression annuel des parts émises par les fonds «obligations» s’est inscrit à 11,8% en juin 2010. Les souscriptions nettes de parts émises par ces fonds se sont élevées à 17 milliards d’euros au deuxième trimestre 2010. S’agissant des fonds «actions», le taux de croissance annuel est ressorti à 11,9% et les souscriptions nettes se sont inscrites à ‑20 milliards d’euros. Pour les fonds mixtes, le taux de croissance a atteint 7,2% et les souscriptions nettes se sont établies à 17 milliards d’euros.