Avec un produit sur l’Inde et un autre sur la Russie, iShares (BlackRock) ouvre ce lundi sa plate-forme d’ETF à réplication synthétique surcollatéralisés avec contrepartie de swaps multiples et avec une complète transparence des lignes de collatéral sur une base journalière.Il s’agit donc d’une étape supplémentaire par rapport à la rafale de 13 ETF lancé récemment par Credit Suisse à Francfort, Londres et Milan (lire nos articles du 10 et du 16 septembre), pour lesquels la contrepartie du swap est assurée par un seul partenaire, et de surcroît en interne.Pour ses deux nouveaux ETF de droit irlandais cotés sur le London Stock Exchange, iShares s’est assuré le concours de RBS, d’UBS et de Credit Suisse. Cette approche de contreparties multiples doit permettre à la fois de garantir une meilleure exécution et de réduire le coût du swap.A ce sujet, Axel Lomholt, head of product development for EMEA et Martin Bednall, director of product development ont indiqué à Newsmanagers que le nombre de contreparties pour les swaps a vocation à augmenter à l’avenir,Les deux responsables d’iShares ont précisé que la surcollatéralisation, qui élimine pratiquement le risque du défaut de contrepartie, «pourra atteindre 120 % pour le collatéral actions et 103 % pour les produits obligataires».Sur le principe, iShares demeure fidèle à sa ligne de conduite : le gestionnaire préfèrera la réplication physique partout où cela est possible, puisqu’il s’agit du moyen le plus efficace pour accéder à des classes d’actifs coeur. En revanche, il recourra à la réplication synthétique lorsqu’une exposition ne peut être efficacement montée en conformité avec la directive OPCVM III, parce qu’il s’agit de marchés d’accès difficile ou peu liquides."Actuellement, sur les 437 ETF de la gamme, seuls 19 utilisaient jusqu'à présent la réplication synthétique, représentant à peine 1 milliard de dollars d’encours», précisent à ce sujet Axel Lomholt et Martin Bednall.
La banque PKB Privatbank, présente à Lugano depuis 1969, a annoncé le 17 septembre qu’elle avait repris la totalité des actions de la banque Gesfid, spécialisée en gestion patrimoniale. Installée à Lugano depuis 25 ans, Gesfid appartenait à l’assureur italien Fondiaria-SAI qui n’avait pas d’autre implantation sur le sol suisse.Selon PKB, «l’achat de Gesfid constitue pour le groupe une excellente occasion de se développer en Suisse.» PKB Privatbank SA dispose de succursales à Bellinzone, Genève et Zurich. La banque spécialisée en gestion de fortune gère plus de 5 milliards de francs suisses et emploie quelque 180 personnes. Les actifs sous gestion de Gestid, qui emploie une soixantaine de personnes, s'élèvent à environ 1,7 milliard de francs.
Les fonds au format Ucits ont dans leur ensemble enregistré une collecte nette de 5 milliards d’euros au mois de juillet, à comparer à une décollecte nette de 31 milliards d’euros en juin, selon les dernières statistiques communiquées par l’Association européenne de la gestion d’actifs (Efama).Une évolution liée aux résultats des tests de résistance meilleurs que prévu et aussi à un environnement économique plus favorable dans la zone euro. La collecte nette des fonds Ucits à long terme, c’est-à-dire hors fonds monétaires, s’est ainsi élevée à 16 milliards d’euros alors que le mois de juin s'était soldé par une décollecte de 100 millions d’euros. Les fonds obligataires ont drainé 9 milliards d’euros en net après une décollecte de 3,1 milliards en juin et les fonds actions 4,8 milliards d’euros après une décollecte de 1,7 milliard en juin. En revanche, les fonds monétaires ont encore perdu en juillet 10,8 milliards d’euros en net après 31,2 milliards un mois plus tôt.Les fonds dédiés ont continué de drainer des capitaux, avec une collecte nette de 7,3 milliards d’euros contre 11,6 milliards en juin. Même tendance du côté des fonds immobiliers qui affichent sur le mois une collecte de 1 milliard d’euros après 0,5 milliard en juin.
En juillet 2010, l’encours des parts émises par les OPCVM non monétaires de la zone euro a progressé de 47 milliards d’euros par rapport au mois précédent, selon les statistiques communiquées par la Banque centrale européenne (BCE). Cette augmentation résulte à parts quasiment égales d’une hausse de la valeur des parts et des émissions nettes.Les souscriptions de parts d’OPCVM non monétaires de la zone euro sont ressorties à 21 milliards d’euros en juillet 2010, tandis que les OPCVM monétaires ont enregistré des rachats à hauteur de 6 milliards d’euros. En ce qui concerne la ventilation par stratégies de placement, le rythme de progression annuel des parts émises par les fonds « obligations » s’est inscrit à 9,6% en juillet 2010. Les souscriptions nettes de parts émises par ces fonds se sont élevées à 10 milliards d’euros en juillet 2010. S’agissant des fonds «actions», le taux de croissance annuel est ressorti à 4% et les souscriptions nettes se sont inscrites à 4 milliards d’euros. Pour les fonds mixtes, le taux de croissance annuel a atteint 7,9% et les souscriptions nettes se sont établies à 6 milliards d’euros.
Selon des données Lipper pour Funds People, l’encours à fin juin des 22 fonds de hedge funds de droit espagnol ressortait à 287 millions d’euros contre 310 millions d’euros fin 2009. Il avait atteint le milliard d’euros en juillet 2008.Le produit le plus performant a été le Foncaixa Privada Estrategia Hedge (InverCaixa) avec un gain de 11,86 % au premier semestre, avec une volatilité de 7,71 %, suivi du Renta 4 Minerva (6,99 % de performance et 5,71 % de volatilité) et le DWS Topiary Select (5,97 % de performance et 3,29 % de volatilité). Neuf des 22 fonds analysés ont enregistré des gains sur janvier-juin ; le total monte à 13 si l’on prend en compte les douze mois à fin juin.Funds People souligne que 18 des 22 fonds accusent des pertes depuis leur lancement jusqu’au 30 juin 2010, dont 5 qui perdent plus de 15 % et deux qui perdent plus de 20 %
Depuis le 17 septembre, le segment XTF de la plate-forme électronique Xetra de la Deutsche Börse a accueilli son 703ème ETF avec le BofAML Hedge Fund Factor Euro Source ETF de Source. Ce fonds réplique l’indice de hedge funds ML Factor Model (EUR Adjusted) Index qui reflète la performance d’un portefeuille synthétique composé des valeurs les plus connues et les plus liquides du S&P 500, du Russell 2000, du MSCI EAFE et du MSCI Emerging Markets, avec des positions aussi bien longues que courtes, et une actualisation mensuelle. La composition du portefeuille se fonde sur des algorithmes de Merrill Lynch International pour répliquer le Hedge Fund Research Inc. Weighted Composite Index.Ce fonds est un produit de droit irlandais (IE00B3NY0D27) qui est coté depuis le 4 août sur le London Stock Exchange. Il est assorti d’une commission de gestion de 0,70 %.
Paul Costello a a annoncé qu’il va quitter son poste de general manager du Future Fund (87 milliards de dollars australiens) à la fin de l’année, rapporte The Wall Street Journal. Ce fonds de réserve pour les retraites du secteur public australien a été créé en novembre 2006. Le président du Future Fund, David Murray, a indiqué qu’un appel à candidature pour le poste de general manager a été lancé en Australie et à l'étranger.
Pour répondre à la demande émanant des CGPI, Evercore Pan-Asset complète gamme d’OEIC profilés PanDynamic qui comprend déjà les fonds Balanced et Growth. Ces nouveaux produits utilisant une allocation d’actifs dynamique à base d’ETF seront le PanDynamic Defensive et PanDynamic Agressive avec une commission de gestion de 0,9 % pour le retail et de 0,4 % pour les investisseurs institutionnels et les CGPI.Le fonds défensif sera investi à 90 % en actifs obligataires et à 10 % en actifs plus risqués (actions et immobilier) tandis que le produit agressif sera normalement investi à 100 % dans des actifs risqués.La souscription minimale sera de 1.000 livres pour les investisseurs retail.
Liontrust est en train de revoir sa gamme de fonds par le biais de changements de noms, d’une fusion de deux portefeuilles britanniques, ainsi que d’une restructuration de plusieurs fonds au format Ucits.Le First Large Cap fund, géré par Gary West et James Inglis-Jones, devrait fusionner avec le First Growth fund, piloté par Anthony Cross et Julian Fosh. Le nouveau véhicule résultant de la fusion sera renommé UK Growth.Autres modifications envisagées, Intelelctual Capital trust devient UK Smaller Companies, Frist Opportunities devient Special Situations, Continental Europe devient European Growth et le First Income fund devient le Income fund. Le groupe se propose en outre de structurer ses fonds au format Ucits III, ce qui devrait entraîner une augmentation des Total Expense Ratio (TER).L’ensemble de ces changements seront soumis à l’approbation des détenteurs de parts à l’occasion d’assemblées générales extraordinaires qui devraient se tenir en septembre et en octobre.
Selon fundstrategy, Lazard va lancer fin septembre un fonds «croissance» investi sur les marchés émergents, le Lazard Developing Markets fund. Il sera géré par Kevin O’Hare et Peter Gillespie et ciblera les entreprises affichant une croissance supérieure à la moyenne.
Martin Currie envisage de compléter sa gamme de fonds Ucits III de performance absolue avec trois nouveaux véhicules.Les trois fonds, européen, japonais et global resources devraient être lancés le 29 septembre, selon Money Marketing. Les trois ont pour objectif de limiter le risque baissier en réduisant l’exposition au marché.
L’investissement socialement responsable (ISR) a toujours la cote en Belgique, selon L’Echo. En 2009, la part de marché de ce type de placement, a atteint 3,78% du marché des placements proposés dans le pays, indiquent le rapport 2010 du Réseau financement alternatif, association spécialisée dans la finance durable.A la fin de l’année dernière, le volume total de capitaux placés dans cette catégorie d’investissement en Belgique a atteint 11,28 milliards d’euros, soit une progression de plus de 20% par rapport aux 9,38 milliards d’euros recensés en 2008. En Belgique, les principaux promoteurs de fonds d’ISR sont KBC et Dexia, avec des parts de marché respectives de 55,8% et 22% du volume d’encours. BNP Paribas Fortis suit de loin, avec quelque 8,9%. La Banque de la Poste arrive en quatrième position, avec 4,6%, suivie d’Ethias, à 3,4% de parts de marché.
Au 1er octobre, Jupiter Asset Management lancera deux compartiments de sa sicav luxembourgeoise Jupiter Global Fund, l’un de convertibles, l’autre multi-classes d’actifs, qui seront gérés par Miles Geldard et Lee Manzi, deux spécialistes recrutés chez RWC Partners il y a trois mois (lire notre dépêche du 7 juin). Ces deux fonds coordonnés, le Jupiter Global Convertibles fund et le Jupiter Strategic Total Return fund, ont obtenu l’agrément de commercialisation de la CSSF et ont été enregistrés par la FSA.Le fonds de convertibles sera assorti d’une commission de gestion de 1,7 % pour le retail et de 0,9 % pour les investisseurs institutionnels tandis que le Strategic Total Return facturera 1,25 % pour le retail et 0,75 % pour les parts institutionnelles plus une commission de 10 % avec high watermark sur la surperformance par rapport au banchmark (l’euribor 1 mois pour les parts en euros).
Hisayoshi Takahashi, qui a quitté Azayawa Securities, a été nommé executive director et gérant de portefeuille senior chez Morgan Stanley Investment Management (MSIM). Il est chargé aux côtés d’Arthur Pollok de gérer le nouveau fonds luxembourgeois MS INVF Japanese Equity dont le portefeuille d’actions japonaises comportera 50 à 70 valeurs (entre 1 et 5 % par ligne) sur un univers de 950 sociétés jugées sous-évaluées et dont la capitalisation boursière au moment de l’achat est supérieure à 400 millions de dollars. Ce produit est destiné aux investisseurs institutionnels.
Le gestionnaire tchèque Terra Partners a externalisé l’administration des parts A et CEF de son hedge fund sur les marchés frontières Worldwide Opportunity Fund à SS&C Fund Services, rapporte ICFA Online. Le fonds, enregistré aux îles Caïman était jusqu’ici administré en interne. Il a été lancé en 2003, mais n’a pas dépassé les 10 millions de dollars d’encours. Sous-traiter l’administration à une équipe polyglotte devrait permettre de faire décoller les actifs sous gestion, a estimé Howard Golden, co-fondateur et gérant de Terra Partners.
Le 13 septembre, Rydex ETF Trust a fait enregistrer par la SEC une série de 19 nouveaux ETF sans effet de levier répliquant 16 indices Russell et 3 indices MSCI. Tous comportent le suffixe «equal weight» signifiant que les titres des sociétés composant l’indice considéré sont équipondérés. Les commissions de gestion s'échelonnent entre 0,55 % et 0,90 %.
Le 15 septembre, le London Stock Exchange (LSE) a admis à la cotation 45 ETF de Credit Suisse, dont 13 ont également été admis sur le marché ETFPlus de Borsa Italiana à Milan (voir liste ci-dessous).De la sorte, la cote de la Bourse de Londres comporte 327 ETF de onze promoteurs tandis que celle de la Bourse de Milan en aligne 478 de 11 émetteurs également.
Avec le fonds luxembourgeois Emerging Markets Corporate Value Bonds, le danois Sparinvest élargit sa gamme de fonds typiquement value à un produit investi exclusivement en obligations d’entreprises peu endettées des pays émergents, sans adjonction de dette publique, ce qui le différencie d’un certain nombre de produits concurrents. Le fonds est commercialisé également en Allemagne et en France depuis le 15 septembre.Sparinvest a déjà obtenu 45 millions d’euros de souscriptions de la part d’investisseurs institutionnels danois pour ce fonds géré par Sune Jensen et Toke Hjortshøj selon la méthodologie qui a fait le succès du Sparinvest High Yield Value Bonds. CaractéristiquesDénomination : Sparinvest Emerging Markets Corporate Value BondsCode Isin : LU0519053697Commission de gestion : 1,25 %Droit d’entrée : 2 % Montant de la part : 100 euros Le fonds comporte des parts R pour les particuliers et I pour les investisseurs institutionnels.
Premier Asset Management, dont les actifs sous gestion s’élèvent à quelque 2,5 milliards de livres, vient de lancer un portefeuille multi-classes d’actifs, qui comprend cinq fonds - UK Money Market, Conservative Growth, Multi-Asset Distribution, Multi-Asset Growth et Enterprise Funds - qui offrent des possibilités multiples d’investir dans le monétaire, les actions, le fixed income, les produits structurés et l’immobilier.
Jupiter AM a nommé Simon Somerville en tant que vice-gérant du Jupiter Global Managed Fund (275 millions de livres d’encours), géré par John Chatfeild-Roberts. Ce dernier assure l’allocation d’actifs du portefeuille, sachant que la sélection des valeurs est réalisée par huit gérants régionaux de Jupiter.