A fin juin, le nombre de fonds bénéficiant de services fournis en Irlande atteignait 6.116 contre 6.098 l’an dernier, tandis que l’encours correspondant représentait 1.460,3 milliards de dollars ou 1.1292,2 milliards d’euros, soit une hausse de 7,2 % par rapport aux 1.361,7 milliards de 2009, selon les calculs de Lipper (Ireland Fund Encyclopaedia).Le nombre de gestionnaires ayant domicilié des fonds en Irlande est passé à 388 contre 358 en 2009, ce qui représente un gonflement de 31 % sur cinq ans et de 63 % sur les dix dernières années.BNY Mellon (270,4 milliards de dollars), State Street International (228,7 milliards) et J.P. Morgan (175,2 milliards) sont les trois premiers administrateurs de fonds mais également les trois premiers conservateurs, avec des montants respectifs de 250,3 milliards, 237,1 milliards et 184,1 milliards de dollars.Concernant par ailleurs les principaux promoteurs de fonds, l’acquisition de Barclays Global Investors (BGI) a permis à BlackRock de s’installer en première position avec des encours de 187,4 milliards de dollars, devant Goldman Sachs avec 70,3 milliards et Pimco (groupe Allianz Global Investors) avec 48,8 milliards ainsi que HSBC (48,6 milliards).
OPM Fund Management a l’intention de commercialiser début 2011 deux fonds chargés à 1,5 % utilisant des stratégies mises en œuvre pour des mandats internes, rapporte Investment Week.Le EFA OPM Diversified Target Return, un fonds multi-classes d’actifs visera une surperformance de 300 points de base par rapport au taux de base sur un cycle de marché. Il devrait être géré par Ross Henderson, indique Money Marketing, et investira à 70 % dans des fonds de performance absolue long-only, la partie satellite étant allouée à des actions en direct, des ETF, des instruments monétaires, avec des outils de couverture et un recours minime à l’effet de levier.De son côté, l’EFA OPM Worldwide Opportunities, géré par le CIO Tony Yousefian, sera un fonds growth plus agressif habilité à s'écarter largement de l’indice de référence FTSE All-World. Le portefeuille modèle est actuellement investi à 63 % dans dix fonds et le gérant fera un usage modéré des ETF dont il estime qu’ils ne produisent pas de surperformance sur le long terme.
A compter du début 2011, Guy de Blonay deviendra gérant principal du fonds Financial Opportunities (plus d’un milliard de livres d’encours) de Jupiter dont il était le gérant en second depuis le 1er juin (lire notre dépêche du 5 mai), rapporte Fund Strategy. Simultanément, Philip Gibbs, qui était le gérant principal depuis plus de 13 ans, en devient le gérant en second .
Le 1er novembre, RWC Partners a confirmé que Peter Allwright et Stuart Frost, récemment recrutés chez Threadneedle (lire notre dépêche du 1er juillet) ont pris en charge la gestion au jour le jour du RWS Cautious Absolute Rate and Currency (ARC), l’ancien Strategic Reserve Fund, qui affiche un encours de 60 millions de dollars et conserve son objectif de performance de 300 points de base au-dessus du loyer de l’argent sur un cycle de marché.Ce fonds à liquidité journalière est conforme à la directive OPCVM III et dispose d’agréments de commercialisation en Allemagne, en Italie, au Luxembourg, au Royaume-Uni et en Suisse. Il est disponible en parts couvertes du risque de change en euros, francs suisses, livre sterling et dollars.
Legal & General Investment Managers (LGIM) a lancé un tracker sur les marchés émergents, selon Investment Week.Le Global Emerging Markets Index fund, géré par Robert Dowling et qui a fait ses débuts le 29 octobre, réplique le FTSE All-World Emerging index, et offre la possibilité d’investir dans des titres qui vont intégrer l’indice.L’investissement minimum dans le fonds au format Ucits a été fixé à 500 livres. Le total des frais sur encours (TER) est estimé à 0,99%.
La société de gestion alternative Blue Crest Capital Management doit liquider son fonds au format Ucits Blue Trend hébergé par Merrill Lynch Investment Solutions (MLIS).Selon Hedge Week, Blue Crest explique que les contraintes du format Ucits ont entraîné une tracking error cumulée de 3,5% au 30 septembre contre une tracking error attendue de 1 à 2%.Merrill Lynch et Blue Crest ont indiqué qu’ils allaient travailler ensemble pour proposer d’autres options d’investissement aux parties concernées.
A fin septembre, l’encours des sociétés de gestion chinoises ressortait à 2.400 milliards de yuans (358,2 milliards de dollars) contre 2.100 milliards (313,4 milliards de dollars) au 30 juin, selon les calculs de Z-Ben Advisors, qui s’attend à ce que la barre des 3.000 milliards de yuans soit atteinte à la fin de l’année.Les fonds d’actions et diversifiés ont enregistré une hausse de leurs actifs sous gestion supérieure à celle de 14 % enregistrée par l’indice CSI 300, mais cela a paradoxalement généré une augmentation des remboursements, les investisseurs préférant prendre leurs bénéfices. Au total, l’accroissement de l’encours a résulté de l’effet de marché et des 33 lancements de fonds. Si l’on fait abstraction des souscriptions drainées par les nouveaux produits, les fonds d’actions et diversifiés sont ceux qui ont le plus souffert en terme de sorties. Soochow s’est distingué avec une performance moyenne de 22,33 % durant le troisième trimestre pour l’ensemble de ses produits.L’analyse de Z-Ben Advisors montre que pratiquement toutes les sociétés de gestion ont accru leur exposition aux actions, pour arriver à une moyenne de 81 % fin septembre contre 71 % fin juin. Bank of Communications Schroders affiche une allocation particulièrement élevée aux actions, mais KBC Goldstate, Citic Prudential et Morgan Stanley Huaxin ont également augmenté de manière importante leur exposition à cette classe d’actifs.
La quatrième étude annuelle réalisée par PerTrac Financial Solutions sur la performance des hedge funds montre qu’en 2009 les fonds âgés de deux ans et moins ont affiché en moyenne une performance de 19,81 % contre 18,65 % pour les 2-4 ans et 19,80 % pour les plus de quatre ans. La tendance à la surperformance des fonds les plus jeunes persiste, mais l'écart diminue, probablement parce que le nombre de hedge funds lancés en 2008 et début 2009 a nettement diminué.Les «petits» hedge funds (jusqu'à 100 millions de dollars) et les moyens (100-500 millions de dollars) ont enregistré des performances moyennes de 19,78 % et 20,18 % respectivement, contre 17 % pour les plus de 500 millions de dollars. Cela confirme la tendance observée de janvier 1996 à décembre 2007, et infirme celle de 2008 où les grands fonds avaient perdu seulement 14,10 % contre 17,03 % pour les petits.Cependant, Meredith Jones, director, strategic consulting chez Barclays Capital, qui a collaboré pour cette étude avec PerTrac, souligne que le potentiel de performance découle souvent d’une volatilité élevée. Cela pourrait expliquer pourquoi, en 2008, année où toutes les catégories de fonds ont accusé des pertes, les petits fonds ont été davantage dans le rouge que ceux de taille moyenne ou grande.
Le gestionnaire alternatif Cantillon Capital Management, créé en 2003 par William von Mueffling, un ancien de Lazard Asset Management, avait atteint les 10 milliards de dollars d’encours grâce au succès de sa politique qui consistait à vendre à découvert, rapporte The Wall Street Journal. Mais, en juin, Cantillon a fermé ses hedge funds et remboursé 3,5 milliards de dollars aux souscripteurs, ne gardant que 1 milliard de dollars d’actifs long-only.Depuis lors, Cantillon a réussi à attirer grâce à une performance de 21 % depuis le début de l’année les investissements de fonds de pension américains et étrangers ainsi que de fonds souverains, et l’encours dépasse les 5 milliards de dollars. Ces souscripteurs ont été séduits de plus par le fait que Cantillon ne facture qu’une commission de gestion de 1,25 % au maximum, et pas de commission de performance. Mais William von Mueffling a indiqué qu’il songe à plafonner l’encours du Cantillon Global Equity à environ 7,5 milliards de dollars.
La demande pour le nouveau fonds d’Anthony Bolton a été si forte que le conseil d’administration envisage de faire baisser le prix de la part, rapporte le Financial Times. Les actions du Fidelity China Special Situations affichaient lundi une prime de près de 13 % par rapport à la valeur liquidative.
Selon l’Agefi, la société de gestion Pergam Finance lance un fonds de 75 millions de dollars à investir sur l’immobilier américain. Avec déjà 25 millions de dollars levés via des tickets minimum de 1 million, ce fonds visera un taux de rentabilité interne net de 20%, «à condition de respecter quatre points clés indispensables sur ce marché aujourd’hui: le bon endroit, avec le bon secteur, une allocation flexible associée à un levier modéré, et surtout le bon ‘timing’». Les opérateurs américains partenaires de Pergam Properties ont commencé à investir dans des centres commerciaux. Des bureaux, du résidentiel, voire des entrepôts ou équipements industriels figurent également dans le programme d’investissement, note le quotidien.
Le 3 décembre 2010 au plus tard, AdvisorShares Investments compte avoir lancé ce qu’il estime être le tout premier ETF à haut rendement géré activement, le Peritus High Yield ETF (acronyme sur le NYSE : HYLD), géré par Peritus I Asset Management à Santa Barbara (Californie).Le gestionnaire se focalisera sur les titres offrant le meilleur couple rendement-risque mais pourra également utiliser les Treasuries américains pour se prémunir contre des conditions de marché adverses.
Selon Asian Investor, Shinhan BNP Paribas Asset Management a commencé à commercialiser des fonds actions très concentrés sur le marché coréen dans l’attente d’un retour en 2011 des investisseurs locaux, particuliers et haut de gamme (HNWI), sur le marché des actions sud-coréennes.Patrick Mange, co-deputy CEO de la co-entreprise à Séoul, reconnaît que 2010 a été une année plus difficile que prévu, compte tenu des sorties incessantes des investisseurs particuliers sur les actions.Selon les statistiques disponibles, la décollecte nette des fonds actions sud-coréens a dépassé les 9.000 milliards de won depuis le début de l’année, soit quelque 7,9 milliards de dollars.
D’après l’association allemande BVI des sociétés de gestion, on dénombre actuellement 860 fonds à la marque du distributeur, pour un encours de 52 milliards d’euros, rapporte la Börsen-Zeitung. Cette formule s’est développée depuis l’introduction du prélèvement libératoire (en 2006, on ne comptait qu'à peine un peu plus de 400 fonds). Dans les deux tiers des cas, le conseiller du fonds est un gestionnaire de fortune.Le plus gros acteur sur ce segment est Universal-Investment, avec 14,5 milliards d’euros, devant DWS Investment (Deutsche Bank) et Oppenheim Asset Management Services.
Le 1er novembre, l’allemand Aberdeen Immobilien KAG a annoncé avoir vendu pour 157,3 millions d’euros le centre commercial Hürth Park (63.000 mètres carrés) près de Cologne à un consortium international.Cet actif, qui appartenait depuis 1998 au fonds immobilier offert au public DEGI Europa dont la liquidation progressive jusqu'à fin septembre 2013 a été annoncée récemment (lire notre article du 25 octobre), a pu être cédé à un prix légèrement inférieur à la valeur d’expertise la plus récente. Le Hürth Park représentait à lui seul 8 % de la valeur vénale du portefeuille et le produit de la vente, après déduction du remboursement des crédits, augmentera d’environ 3 points de pourcentage le taux de liquidité du fonds.
Le 28 octobre, Credit Suisse a indiqué qu’il n’a absolument pas l’intention de liquider son fonds immobilier offert au public, de droit allemand, le CS Euroreal (6,13 milliards d’euros fin septembre) parce que la situation est très différente pour ce produit de celle qui prévalait pour le KanAm US-grundinvest, le DEGI Europa ou le Morgan Stanley P2 Value. A commencer par le fait que les révisions de routine ne se sont traduites que par une dépréciation de 0,80 % du portefeuille pour l’exercice à fin avril. Le fonds affiche pour sa part une performance de 2,5 % sur les douze mois au 30 septembre.D’autre part, le CS Euroreal a drainé plus de 400 millions d’euros de souscriptions nettes durant l’exercice écoulé. Il a ensuite accusé des sorties nettes de plus de 300 millions en mai, lors de la discussion sur le projet de loi concernant les fonds immobiliers (lire notre article du 21 mai), ce qui a conduit à un nouveau gel des remboursements, qui est en principe légalement valable jusqu'à mai 2012. Depuis lors, le fonds a attiré plus de 100 millions d’euros de souscriptions nettes.Actuellement, Credit Suisse est en négociations pour vendre des actifs. Ces pourparlers sont parvenus à un stade très avancé et permettront de dégager des liquidités. Les ventes devraient s’effectuer d’ici à la fin de l’année à des prix correspondant sensiblement à la valeur vénale.
Le fonds de droit français Lutetia Emerging Opportunities a été créé le 1er novembre 2010 par Lutetia Capital qui en sera le commercialisateur. Ce fonds d’actions internationales est géré par Claude Tiramani, ancien gérant-star de BNP Paribas Asset Management (lire notre article du 2 juin), en combinant de manière active allocation géographique et sélection de valeurs.Le portefeuille de 60-80 lignes sera focalisé exclusivement sur les actions de sociétés susceptibles de profiter de l’accroissement de la demande intérieure des pays émergents (urbanisation, augmentation du pouvoir d’achat, essor d’une économie financiarisée). La part en euro est couverte contre le risque de change (il existe aussi une part en dollars américains).Afin de compléter de corroborer les analyses réalisées en interne, Lutetia Capital a noué des partenariats privilégiés avec des gestionnaires d’actifs reconnus des principales zones émergentes (Amérique latine, Asie, Europe de l’Est/moyen-Orient) ; le gestionnaire français a également constitué un comité d’experts regroupant des spécialistes de la demande intérieure dans chacune de ces régions.Caractéristiques : Dénomination : Lutetia Emerging OpportunitiesCode Isin : FR0010927251Commission de souscription : 3 % maximumFrais de gestion : 1,75 % (part P)/1 % (part I)/2,35 % (part R)Commission de surperformance : 15 % de la surperformance par rapport à l’indice MSCI Emerging Markets Free
Agicam, la filiale de gestion d’actifs d’AG2R La Mondiale, va offrir un fonds de hedge funds multistratégies aux caisses de retraite complémentaires d’AG2R La Mondiale relevant des fédérations de l’Agirc-Arrco, rapporte La Tribune. La société de gestion a lancé un appel d’offres en juillet dernier. Selon le quotidien, dix-huit sociétés de gestion et banques d’investissement françaises et étrangères ont répondu à l’appel d’offres. Quatre acteurs ont été sélectionnés (un anglo-saxon, un canadien, un français et un suisse) et passeront un oral le 4 novembre. Le nom du candidat retenu sera dévoilé vers la mi-novembre, précise la Tribune.
Janus a annoncé le lancement du fonds irlandais Perkins Global Value Fund dans sa gamme Janus Capital Funds domiciliée à Dublin.Le fond investira dans le monde entier dans des actions sous-évaluées en s’appuyant sur un processus d’investissement développé par Perkins Investment Management avec une priorité dans la gestion du risque baissier.L’objectif d’investissement du Perkins Global Value Fund (70-100 lignes) consiste à surperformer l’indice de référence MSCI World sur un cycle de marché complet, tout en limitant les pertes en cas de conditions de marché difficiles et en réalisant de bonnes performances lorsque les conditions de marché sont meilleures.Le compartiment sera géré par Gregory Kolb qui, jusqu’en juillet 2010, gérait le Janus Global Fundamental Equity Fund selon une approche value. Les frais de gestion se montent à 1,25 % pour la classe A (retail) et 1 % pour la classe institutionnelle (I). les distributeurs des fonds Janus sont habilités à prélever des frais de 6,25 % maximum.Caractéristiques ;Part institutionnelle : IE00B45RV888 Part retail : IE00B4K9P323
Les fonds de droit espagnol A&G Multiselection, A&G Bond Managers et A&G Tesorería vont être liquidés par A&G Fondos SGIIC, la société de gestion d’Asesores y Gestores Financieros A&G), filiale d’EFG International, rapporte Funds People. Il sera proposé aux clients étrangers et aux investisseurs institutionnels de transférer leurs parts de ces fonds dans des produits similaires de droit luxembourgeois, DIP Multiselection, DIP Bond Managers y DIP Tesorería (DIP étant l’abbréviation de disciplined investment process).