WestLB Mellon Asset Management KAG, filiale à 50/50 de BNY Mellon Asset management et de la WestLB, a annoncé le 11 janvier que trois fonds du groupe BNY Mellon AM viennent d’obtenir l’agrément de commercialisation en Allemagne pour trois fonds (irlandais) de plus. Il s’agit du BNY Mellon Global Dynamic Fund géré par Paul Brain chez le britannique Newton Investment Management (lire notre article du 30 septembre 2010), du Mellon Global Equity Higher Income Fund, géré par James Harries, également chez Newton (lire nos articles des 4 août et 27 septembre 2010), et du BNY Mellon Latin America Infrastructure Fund géré par la filiale brésilienne BNY Mellon ARX Investimentos (lire notre articles du 11 janvier 2011).Tous ces produits comportent un droit d’entrée de 5 %. La commission de gestion est de 0,75 % pour le Global Dynamic Bond Fund et de 2 % pour chacun des deux autres produits.
L’allemand Universal-Investment a annoncé le lancement le 3 janvier 2011 d’un fonds obligataire de développement durable géré par le suisse Banque Sarasin, le Sarasin-FairInvest-Bond-Universal-Fonds A.Ce produit de droit allemand investit à 80 % en titres libellés en euros et à 20 % en obligations libellées en devises. Les émetteurs, des signatures de premier ordre, sont aux deux tiers originaires des pays de l’OCDE, le reliquat étant composé d’obligations d’institutions internationales et, dans une moindre mesure, d’obligations d’entreprises.CaractéristiquesDénomination : Sarasin-FairInvest-Bond-Universal-Fonds ACode Isin : DE000A1C2XF8Droit d’entrée : 3,50 %Commission de gestion : 0,65 %Commission de conseil : 0,40 %
Dans le cadre de la révision annuelle de sa gamme avec effet au 25 février, Union Investment a annoncé le 11 janvier la disparition par absorption de six de ses fonds. Cela cadre avec la stratégie pratiquée par Union de retirer des marchés qui doublonnent sur le plan des objectifs d’investissement ou qui affichent des encours trop faibles pour permettre une gestion économiquement raisonnable.Pourtant, Union n’a pas acheté de concurrent et n’a donc pas «l’alibi» de gammes parallèles, comme par exemple Allianz Global Investors (AGI) après l’achat de cominvest auprès de la Commerzbank dans le cadre de la cession par Allianz de la Dresdner Bank à la Commerzbank. Il faut donc croire que le gestionnaire central des banques populaires allemandes a succombé au moins un moment à l’effet de mode en lançant des fonds correspondant à l’air du temps et dont la rationalité économique n'était pas forcément assurée.Toutes ces fusions interviendront dans la plus stricte neutralité fiscale, sans frais pour les porteurs et de manière automatique. Nom du fonds Absorbé par : UniSelection: Europa UniEuroAktien UniMoneyMarket: EURO 2 UniMoneyMarket: Euro UniDollarBond UniMoneyMarket: USD UniEuroBond “XL“ UniEuroRenta Governments UniFavorit A UniFavorit: Renten UniFavorit -net- A UniFavorit: Rente
En 2010, deux promoteurs supplémentaires ont lancé des ETF répliquant des indices Nyse Euronext, l’allemand ComStage (Commerzbank) et le portugais Espirito Santo Activos Financeiros (ESAF). Au total, en fin d’année dernière, NYSE Euronext cotait en Europe 561 fois 491 ETF de 16 émetteurs (Francfort arrivait à 761 ETF), ce qui représente en glissement annuel une augmentation de 9,35 %. : 111 ETF ont été lancés pendant que 47 étaient radiés de la cote.Pour l’ensemble de 2010, le volume total de transactions sur les ETF est ressorti à 97,9 milliards d’euros contre 76,9 milliards l’année précédente (+ 27,3 %) tandis que le nombre de transactions s’accroissait de 23,5 % à presque 2,27 millions d’unités.A fin décembre, l’encours total de tous les ETF cotés sur les marchés européens de NYSE Euronext affichait un gonflement de 24,8 % en un an, à 132,7 milliards d’euros.NYSE Euronext indique enfin que le «spread» moyen sur tous les ETF cotés s’est situé à 34,2 points de base l’année dernière.
PineBridge Investments a annoncé le lancement d’un Newcits d’arbitrage de fusions et acquisitions, le PineBridhe Merger Arbitrage, rapporte Citywire. Il est géré par Lan Cai, managing director.
L’indice des hedge funds Hennessee a progressé de 3,04% en décembre et de 10,05% sur l’ensemble de l’année, alors que dans le même temps le S&P 500 s’est inscrit en hausse de 6,53% en décembre et de 12,79% sur douze mois. Les hedge funds ont ainsi enregistré leur plus fort gain mensuel mais ont sous-performé sur l’ensemble de l’année les indices actions traditionnels. Selon Charles Gradante, co-fondateur de Hennessee Group, cette évolution est caractéristique dans un environnement de marchés tirés par le «momentum» plutôt que par les fondamentaux. Depuis mars 2009, l’indice hedge funds Hennessee affiche une progression de 39% contre 71% pour le S&P 500. Mais depuis le début de la crise du crédit en septembre 2008, l’indice a progressé de 16%, à comparer à un reflux de 2% pour l’indice S&P 500. Les stratégies les plus performantes sur l’ensemble de l’année 2010 ont été l'évenementiel, le distresseed, le fixed income et les marchés émergents.
La société suédoise de hedge funds Brummer & Partners a été obligée pour la deuxième fois de son histoire de fermer un hedge fund, selon Dagens Industri. Il s’agit de son fonds Asie, qui a perdu 18,2 % entre son lancement en juillet 2009 et novembre 2010. Parallèlement la société lance deux nouveaux fonds, indique le journal suédois.
Avec le Bankinter Podium Garantizado FI, Bankinter vient de lancer la commercialisation d’un fonds qui garantit 100 % du capital initial (au 15 février 2011) au bout de quatre ans et pour lequel la souscription minimale est fixée à 600 euros, indique Cinco Días.La rémunération équivaudra à l'échelle 1 pour 1 à l’appréciation d’un panier de trois actions équipondérées (Telefónica, Iberdrola et Santander), pour peu qu’elle ne dépasse pas 65 %. Si la revalorisation est supérieure, le souscripteur se verra rembourser à échéance la totalité de la valeur liquidative initiale.Bankinter ne facture pas de droit d’entrée pour ce fonds dont la commission de gestion se situe à 0,15 %.
Pour son fonds immobilier institutionnel Deka S-PropertyFund No. 2, l’allemand Deka Immobilien a acheté moyennant 26 millions d’euros l’immeuble marseillais Le Patio (8.900 mètres carrés) situé dans le quartier du Prado et loué à la Caisse Primaire Centrale d’Assurance-Maladie (CPCAM) ainsi qu'à une filiale d’Electricité de France. C’est le premier investissement institutionnel de Deka dans la cité phocéenne. Le vendeur est le gestionnaire Custom House Capital.
L’Afer a annoncé, mardi 11 janvier, le taux de son fonds en euros Afer pour l’année 2010 qui s'élève à 3,52 % net - en baisse de 0,6 point de pourcentage par rapport au taux pour 2009. Présent lors de la manifestation, Jean-François Boulier, président du directoire d’Aviva Investors France a expliqué que la gestion de sa maison avait fait preuve de prudence en ce qui concerne la dette des pays dits périphériques de la zone euro dont les taux ont flambé à 7 %, 11 %, etc, au cours de l’année. Parallèlement, les taux des pays «sûrs» comme l’Allemagne, la France, etc ont atteint des «planchers» records (2,40 % pour l’OAT 10 ans fin août). Dans ce contexte, la gestion a privilégié les emprunts du secteur privé des pays «core» (53 % du portefeuille) plus rémunérateurs que les titres d’Etat (31 %). A cela s’est ajouté une poche de liquidité (11 % ) maintenue pour profiter de taux plus attractifs, le solde (5 %) étant constitué d’actions. A l’occasion de la conférence organisée pour la circonstance, Gérard Bekerman, le président de l’association a annoncé - outre le lancement d’un contrat dépendance - la création d’une nouvelle unité de compte au sein du contrat d’assurance vie multisupport. Il s’agit d’un support d’investissement socialement responsable (ISR) baptisé ID-Afer (Ndlr : ID pour Investissement Durable) dont la gestion se veut à mi-chemin entre la sécurité du fonds garanti et les performances d’une sicav actions comme Planisfer – une autre unité de compte du contrat multisupport investie à l’international et dont le gain en 2010 a été de 24,40 % . Le fonds ID-Afer de type diversifié sera géré par Aviva Investors France en collaboration avec Aviva Investors Global Services Limited (AIGSL) à qui la gestion de la poche actions a été déléguée. Le choix des titres aura lieu après la prise en compte de critères financiers et extra-financiers (Environnement, Social et Gouvernance) selon la méthologie d’Aviva Investors. A noter également que le benchmark de ID-Afer est composé à 60 % en obligations (indice Barclays Capital Euro Aggregate 5-7 ans) et 40 % en actions (MSCI EMU). Toutefois, en fonction des opportunités, la gestion dispose d’une fourchette d’exposition de +/- 20 % pour les deux classes d’actifs. Par ailleurs, Gérard Beckerman a rappelé quelques chiffres clés concernant le contrat Afer en 2010. Ce dernier qui a accueilli 35 000 nouveaux adhérents et compte au total 732 891 membres fin décembre, a enregistré une collecte de 3 milliards, en hausse de 6 % par rapport à 2009. La collecte nette s’est élevée à 1,06 milliard d’euros, en recul pour sa part de 5,8 %. Au total, l'épargne gérée sur le contrat a atteint 45,9 milliards fin 2010– en hausse de 5,5 % sur l’ année - dont 39,6 milliards d’euros pour le seul fonds garanti en euros. Caractéristiques de ID-Afer Code Isin : FR0010821470Frais de gestion : 0,6 %/an Valeur liquidative : 497,33 euros (05/01/2011)
L’Agefi rapporte que Perceva Capital, une société française indépendante spécialisée dans le soutien et l’accompagnement des entreprises devant faire face à des environnements opérationnels ou financiers complexes, lance un FCPR de 150 millions, baptisé France Special Situations 1 (FSS 1).Parmi la quinzaine d’investisseurs qui apportent 130 millions d’argent frais, un tiers sont français (dont la Caisse des dépôts), 20% viennent du reste de l’Europe, un tiers sont américains (dont le fonds de fonds Adam Street) et 15% asiatiques (dont Nomura). Aucun family office n’a été retenu, précise le quotidien.
Malgré une perte moyenne de 0,9 %, selon Ahorro Corporación, les fonds garantis espagnols ont été avec 2,1 milliards d’euros la seule catégorie, à côté des fonds d’actions (500 millions), à enregistrer des souscriptions nettes en 2010, rapporte Cinco Días. Et, sur les 124 nouveaux fonds lancés en Espagne l’an dernier, 61 ont été des produits garantis (lire notre article du 5 janvier).L’encours des fonds garantis s’est accru de 1,6 milliard d’euros pour ressortir en fin d’année à 48,5 milliards d’euros. Parallèlement, les actifs gérés par les fonds obligataires ont chuté sur l’ensemble de l’année de 27,5 milliards d’euros (dont 20,9 milliards de sorties nettes), pour revenir au 31 décembre à 52,6 milliards d’euros.
La BaFin a octroyé le 4 janvier un agrément de commercialisation en Allemagne pour son fonds de droit britannique Credit Alpha, un compartiment de Henderson Strategic Investment Funds, lancé le 16 avril 2010.Il s’agit d’un fonds investissant en obligations d’entreprises, en ABS, en actions préférentielles, en actions, en crédits collatéralisés en CDS et dans d’autres dérivés. Le fonds est proposé en parts dollars et euros qui sont toutes couvertes du risque de changeCaractéristiques :Dénominations : Henderson Credit Alpha Fund A USD (hedged) Acc. ; Henderson Credit Alpha Fund A EUR (hedged) Acc.Codes Isin : GB00B603K666 (parts en dollars) ; GB00B630QF50 (parts en euros)Droit d’entrée : 5 %Commission de gestion : 1,50Commission de banque dépositaire (RBS) : 0,30 %Commission de performance : 20 % de la surperformance trimestrielle par rapport au Libor GBP 3 mois, avec high watermarkFrais de tenue de dossier : 0,18 %Souscription minmale : 1.500 dollars ou 1.500 euros
Associé depuis plusieurs années avec Vontobel dans la gestion et la distribution des fonds de placement, Raiffeisen Suisse a choisi la banque privée Pictet & Cie pour se lancer dans les fonds indiciels, en raison de l’importance de son portefeuille d’actifs gérés dans ce domaine, soit 22 milliards de francs suisses.C’est le segment des actions suisses qu’ont choisi les deux banques partenaires, précise Le Temps. Leur choix s’est porté sur l’indice SPI et ses 220 titres. Les partenaires envisagent le lancement d’un fonds similaire à la mi-2011. En attendant, Raiffeisen compte lever 100 millions de francs pour son fonds helvétique.
Selon les dernières statistiques de l’association allemande BVI des sociétés de gestion d’actifs, les souscriptions nettes pour les onze premiers mois de l’an dernier ont porté sur près de 80,86 milliards d’euros, contre 43,57 milliards pour la période correspondante de l’an dernier.Cependant, ce bond en avant de 85,5 % dissimule une déformation significative des différentes contributions. Ainsi, les fonds offerts au public ont-ils attiré de janvier à novembre 2010 quelque 22,58 milliards d’euros contre 2,83 milliards pour la période correspondante de 2009, tandis que les rentrées nettes des fonds institutionnels (Spezialfonds) gonflaient à 61,12 milliards d’euros contre 21,87 milliards. Mais les rentrées nettes sur les mandats de 18,87 milliards pour les onze premiers mois de 2009 se sont transformées l’an dernier en sorties nettes de 2,84 milliards d’euros.Huit fonds offerts au public ont drainé plus d’un milliard d’euros durant les onze premiers mois de l’année dernière. Il s’agit du Premium Management Stabilität A EUR d’Allianz Global Investors (1,84 milliard d’euros), du Templeton Global Bond Fund (1,44 milliard), du DWS Top Dividende (1,29 milliard), du Bayerninvest Dynamic Alpha (1,22 milliard), et du db x-trackers MSCI Emerging Markets TRN Index ETF (1,2 milliards). Les db PrivatMandat Fit - Pro Deutschland et Europa Defensiv (DWS) ont collecté 1,17 milliard et 1,08 milliard. Enfin, le iShares Dax de BlackRock a attiré 1,01 milliard d’euros.Au total, l’encours (fonds ouverts, fonds institutionnels et mandats) avait diminué fin novembre à 1.823,5 milliards d’euros contre 1.825,1 milliards un mois plus tôt tout en affichant une hausse par rapport aux 1.689,9 milliards enregistrés au 30 novembre 2009. Toujours à fin novembre 2010, les fonds offerts au public représentaient 701,11 milliards d’euros, les fonds institutionnels, 808,83 milliards et les mandats 313,56 milliards.
Pour janvier-novembre 2010, les fonds allemands offerts au public, hors immobilier, ont attiré des souscriptions nettes de 21,21 milliards d’euros. Ce qui est moins que le total affiché par Pimco Europe, du groupe Allianz Global Investors ou AGI (avec 17,73 milliards d’euros) et db x-trackers, les ETP de Deutsche Bank (5,8 milliards d’euros), selon les statistiques de l’association allemande BVI des sociétés de gestion.Deux groupes ont été sinistrés : Deka (caisses d'épargne), qui a subi des remboursements nets de 5,45 milliards d’euros, et Union Investment (banques populaires), avec des sorties nettes de 2,68 milliards d’euros.Parmi les autres grandes maisons, l’ensemble AGI affiche des souscriptions nettes de 14,36 milliards et l’ensemble DWS/DB Advisors/Deutsche Bank, avec 2,89 milliards d’euros.Concernant les ETF, en dehors de db x-trackers (et de Lyxor, qui ne communique pas ses chiffres), BlackRock, avec ses iShares, a drainé plus de 1,16 milliard d’euros tandis que Commerz Derivative Funds solutions, avec ComStage, a attiré 684,3 millions d’euros. En revanche, ETFlab (Deka) a accusé des sorties nettes de pratiquement 200 millions d’euros.
Selon une enquête du Handelsblatt auprès de Commerz Real, Deka Immobilien, RREEF (Deutsche Bank) et Union Investment Real Estate ou UIRE (au total 52 milliards d’euros d’encours), il ne faut pas s’attendre pour 2011 à une augmentation sensible de la performance par rapport à 2010. Les gains à fin novembre se sont échelonnés entre 1,3 % pour Westinvest (Deka) et 3,3 % pour le hausInvest de Commerz Real, soit nettement moins que les 4 à 5 % habituels. Cela s’explique par le niveau élevé des liquidités, 20 à 34 % pour UIRE, plus de 20 % pour les fonds de RREEF et Deka, ce qui réduit la performance. Le hausInvest n’a que 15 % de cash, ce qui a renforcé le rendement.Certains fonds immobiliers cherchent à réduire leur liquidité en investissant, mais cette concurrence fait monter le prix des immeubles commerciaux de bonne qualité. De ce fait, UIRE n’a pas pu dépenser la totalité de son budget d’investissement de 1,2 milliard d’euros pour 2010 et RREEF ne table pas sur plus de 500 millions d’investissements cette année, contre 800 millions l’an dernier.Les souscriptions nettes auraient porté en 2010 sur plus d’un milliard d’euros chez RREEF et Deka et 1,5 milliard pour UIRE, mais le hausInvest a subi des sorties nettes de 1,4 milliard pour janvier-novembre.
Le groupe agroalimentaire Del Monte Foods a indiqué n’avoir reçu aucune offre de rachat supérieure à celle de 4 milliards de dollars (hors dette) formulée par KKR en novembre, rapporte l’Agefi. Del Monte table sur une opération finalisée d’ici la fin mars.
Lawrence M. Clark Jr a quitté Harbinger Capital Partners où il était analyste senior et associé pour créer sa propre société de hedge funds, rapporte The Wall Street Journal. Ce départ intervient alors que Harbinger est passé d’un statut de société diversifiée de hedge funds à celui de société de private equity. Les actifs ont décliné de 26 milliards de dollars en 2008 à 6,4 milliards en novembre.
Les fonds gérés par les banques et les compagnies d’assurance dégagent en général de plus faibles performances que ceux des sociétés de gestion indépendantes en Europe, selon des données de Lipper compilées pour le Financial Times Fund Management. Mais dans certains pays comme la France, les sociétés de gestion pures sont surreprésentées aux deux extrêmes de l’échelle de performance, ce qui laisse supposer qu’elles prennent plus de risque que leurs concurrentes dans la banque et l’assurance.