La reprise des investissements dans le capital-risque se confirme nettement, selon l’indicateur Chausson Finance, rapporte Les Echos. 532 millions d’euros lui ont été consacrés au second semestre 2010, contre 515 millions de janvier à juin, et 31% de plus qu'à la même période en 2009. Les deuxièmes tours, dits «late stage», ont représenté les trois quarts des montants investis au second semestre 2010, à hauteur de 383 millions d’euros. Les financements d’amorçage en revanche restent, pour le quatrième semestre d’affilée, inférieurs à 40 millions d’euros, soit seulement 7% des sommes dédiées au secteur.
Alors que General Mills a officialisé vendredi le rachat de 50% de Yoplait à PAI Partners, les ministres français de l’Economie et de l’Agriculture ont indiqué que le Fonds stratégique d’investissement envisage d’"accompagner ce projet d’investissement», rapporte l’Agefi.
Au 1er avril, CBT Gestion (34 millions d’euros d’encours au total), la structure montée par Christian Bito, Vladimir Danesi et Jean-Luc Fargin, élargira la gamme ouverte le 5 novembre avec le lancement du FCP de droit français CBT Action Eurovol 20 (lire notre article du 8 novembre 2010) en proposant les fonds CBT vol 5, CBT vol 7,5, CBT vol 15 et CBT vol 25. L’agrément correspondant de l’AMF a été obtenu le 18 mars.Ces fonds de fonds figurent parmi les premiers de la Place pour lesquels la maitrise de la volatilité a été inscrite dans l’objectif de gestion à leur niveau respectif de 5, 7.5, 15, et 25% du prospectus AMF.Pour ces nouveaux produits, l’univers d’investissement est étendu à l’ensemble des marchés internationaux et les limites vont de 0% à 100% (60% maximum pour la gestion la plus modérée sur le fonds CBT vol5) alors que l’Eurovol 20 se focalisait sur l’Europe et affichait une exposition plancher aux actions zone euro de 60 %."Nous avons déjà pu mettre à l’épreuve de cinq crises notre approche de gestion par le pilotage de la volatilité : l’Irlande, la Tunisie, l’Egypte, la Libye, le Japon. C’est clairement devenu un paramètre primordial dans un portefeuille», explique Christian Bito, PDG de CBT Gestion.La spécificité de CBT Gestion consiste à combiner la technique de minimisation de la variance (minvar) pour rechercher une faible volatilité des investissements avec une allocation très mobile afin de réagir aux dérives de la volatilité des marchés.
Fidelity International a lancé un fonds long/short sur les actions britanniques pour Aruna Karunathilake, élargissant sa gamme Fidelity Active Strategy, rapporte Investment Week. Ce fonds, FAST UK, sera similaire au fonds UK Aggressive en termes de sélection de valeurs, mais pourra avoir des positions vendeuses à hauteur de 30 % du portefeuille.
Legal & General Investment Management (LGIM) a dégagé l’an dernier un bénéfice de 206 millions de livres, en progression de 20% par rapport à l’année précédente.La collecte brute s’est élevée à 33,1 milliards de livres contre 31,5 milliards l’année précédente. Au 31 décembre 2010, les actifs sous gestion s’inscrivaient à 354 milliards de livres contre 315 milliards de livres fin 2009. Les fonds LDI (Liability Driven Investments) sous gestion ont notamment fait un bond de 36% à 41 milliards de livres. Les fonds indiciels ont enregistré une collecte nette de 2,9 milliards de livres, ce qui a contribué à une progression de 10% des actifs sous gestion à 229 milliards de livres.
Schroders a annoncé le 17 mars le lancement d’un deuxième fonds «low cost» géré activement. Le Schroders QEP Global Core fund, dont le TER est plafonné à 40 points de base, vise une surperformance de 1% par an par rapport à l’indice MSCI World ou des indices équivalents.Ce fonds est le deuxième fonds dans cette catégorie à être lancé en mars.
Alain Leclair, président d’honneur de l’AFG, a profité de son intervention lors de la plénière de forum GI jeudi pour indiquer que le projet d’un fonds de fonds de place pour aider au développement des fonds innovants prend tournure, grâce entre autres à l’implication de Muriel Faure (IT Asset Management, qui représente les sociétés de gestion entrepreneuriales) et de Gide Loyrette. «C’est une réponse au benchmarking qui est destructeur de valeur sur le long terme», précise-t-il.Cette nouvelle entité, pour laquelle il serait exigé une période immobilisation des capitaux apportés, répond aux desiderata des investisseurs institutionnels. Ce serait une sicav contractuelle permettant de détecter les jeunes talents au terme d’un processus de sélection très sévère.Les quinze plus grands institutionnels de la place ont d’ores et déjà manifesté un intérêt suffisant pour que le projet passe «au second round» et que l’on examine à présent de quels types de société, d’investissement et de compartiments il s’agit de retenir."Il faudra une gouvernance très bien définie et l’on choisira avec les investisseurs les produits éligibles», indique Alain Leclair. «Les principaux investisseurs auront leur mot à dire sur l’orientation de la sicav et ils auront un droit de veto sur la sélection», poursuit-il, précisant que parallèlement est étudiée la possibilité d’un rescrit fiscal.
En marge du Forum GI, Gilbert Généré, directeur de la gestion des convertibles chez Ofi AM s’est félicité du seuil du milliard d’euros d’actifs franchi au sein des fonds d’obligations convertibles de la société de gestion.
L’indice DJ Credit L’indice Dow Jones Credit Suisse des hedge funds a finalement progressé de 1,38% au mois de février, huit des dix stratégies de l’indice affichant des performances positives.L’arbitrage de convertibles a réalisé la meilleure performance, avec un gain de 2,90%.
Selon une étude conjointe de TrimTabs Investment Research et de BarclayHedge les hedge funds ont enregistré en janvier des souscriptions nettes de l’ordre de 2,9 milliards de dollars, ce qui correspond à 0,2 % de leurs encours et au sixième mois consécutif de collecte nette.Sol Waksman, fondateur et président de BarclayHedge, a souligné que ce résultat est très encourageant pour le secteur, dans la mesure où janvier est traditionnellement marqué par de forts remboursements. En revanche, février s’avère habituellement un mois de très forte collecte, de sorte que les auteurs de l'étude s’attendent pour ce mois à des souscriptions nettes de l’ordre de 10 milliards de dollars.Si les fonds de hedge funds ont subi des sorties nettes de 3,6 milliards de dollars (0,7 % de leurs actifs) en janvier (3ème mois consécutif de remboursements nets), les fonds de matières premières (CTA) ont drainé 2,8 milliards de dollars (1 % de leur encours) et les fonds macro ont attiré 1,2 milliard (1,2 % de leurs actifs).Au total, les six stratégies actions, ont toutes accusé des remboursements nets et les fonds marchés émergents ont subi leurs premières sorties nettes depuis juillet, mais les fonds obligataires ont reçu des souscriptions nettes de 3,5 milliards de dollars (soit 2 % de leur encours), ce qui constitue la plus forte rentrée depuis février 2008.
Amundi a fait admettre à la négociation sur le segment XTF de la plate-forme électronique Xetra de la Deutsche Börse trois ETF supplémentaires de droit français : Amundi ETF AAA Govt Bond EuroMTS (FR0010930636), chargé à 0,14 %, Amundi ETF MSCI Europe Energy (FR0010930644) chargé à 0,25 % et Amundi ETF MSCI Emerging Markets (FR0010959676), chargé à 0,45 %.A présent, la cote du XTF comporte donc 801 lignes.
Le gestionnaire allemand Union Investment Real Estate (UIRE) a annoncé le gel à compter du 17 mars et jusqu'à nouvel ordre des souscriptions et rachats pour son fonds immobilier offert au public UniImmo: Global (DE0009805556) qui affichait 2,34 milliards d’euros d’encours fin octobre. La valeur liquidative du fonds avait déjà été abaissée de 4,45 % récemment (lire notre article du 3 mars) à cause de la dépréciation de trois immeubles tokyoites.A présent, la suspension s’explique par le fait que les sept immeubles de Tokyo figurant dans le portefeuille représentent 14 % de l’actif total du fonds. Les autres fonds immobiliers d’UIRE investis également à Tokyo le sont dans des proportions nettement moindres, de sorte qu’aucun gel n’a été décidé pour l’instant.
La CNMV, après la BaFin allemande et la Finma suisse (lire nos dépêches des 11 janvier et 25 février), a donné son agrément de commercialisation au fonds coordonné de droit britannique Henderson Credit Alpha qui vise une performance de 500 points de base supérieure au libor 3 mois avec une VaR de 3-6 %.
Le 11 mars, la CNMV a donné son agrément à la commercialisation en Espagne des fonds de droit français Mirabaud Euro Actions (parts C, D et I) et Aviva Investors Obligations Variables (part E). Ces produits seront commercialisés respectivement par Mirabaud Finanzas et par la succursale espagnole d’Aviva investors Global Services.
Deux sociétés du groupe autrichien des banques populaires, dont la filiale locale Premiumred a développé l’immeuble de bureaux North Gate de Varsovie, ont vendu cet actif de 30.000 mètres carrés à l’allemand deka Immobilien pour environ 103 millions d’euros. Cet immeuble est le siège de Sanofi Aventis en Pologne, et il est loué aussi à 24 autres sociétés. L’immeuble est affecté au portefeuille du fonds immobilier offert au public WestInvest InterSelect.
Le fonds de pension californien CalPERS a indiqué le 16 mars que son conseil d’administration avait approuvé par sept voix contre trois le maintien de son taux de rendement à 7,75%.
Le recours par les investisseurs institutionnels aux prestataires de services d’administration de fonds n’est pas encore monnaie courante sur le marché français. «Le marché français est un peu frileux. Le monde anglo-saxon bouge beaucoup plus vite dans ce domaine», a souligné le 16 mars Bruno Noyon, directeur des opérations chez State Street Banque à l’occasion d’un atelier du Forum GI consacré aux problématiques d’offre et de demande de services d’administration par les institutionnels.Les investisseurs institutionnels auraient pourtant toutes les raisons de déléguer sinon toutes du moins une bonne partie de leurs fonctions administratives dans un environnement réglementaire en pleine mutation. «Les investisseurs institutionnels ont des besoins spécifiques liés aux contraintes réglementaires mais aussi à leurs objectifs», a souligné Valérie Nicaise, responsable Solutions, Performance et Reporting chez BNP Paribas Securities. Les impératifs de la Solvabilité II pourraient ainsi pousser les assureurs à externaliser la fonction de comptabilisation de leurs actifs. Franck Talsma, senior consultant risk & investment analytics Europe chez RBC Dexia, se dit persuadé que Solvabilité II va susciter une «nouvelle vague» d’externalisation alors que Valérie Nicaise manifeste un certain scepticisme tout en reconnaissant que les aspects liés aux délais plaident en faveur de l’externatlisation. Cela dit, même si la demande n’est peut-être pas à la hauteur de leurs attentes, les prestataires de services d’administration ne manquent pas non plus de chantiers. Outre la sophistication permanent de leur offre, ils doivent aussi, dans le sillage de la crise financière, être beaucoup plus attentifs au suivi des risques et développer dans cette perspectives des reportings plus spécifiques. A côté du risque de marché, le risque de crédit commence à susciter beaucoup d’intérêt, notamment du côté allemand. Autres pistes de développement, la transparisation des OPCVM ou encore la gestion ALM avec l’intégration d'éléments de passif dans les reportings à destination notamment des fonds de pension.
Le Fonds stratégique d’invetissement (FSI) a procédé en 2010 à 21 investissements directs dans des entreprises pour un montant total engagé de 1,7 milliard d’euros, a indiqué le Fonds le 16 mars à l’occasion de la publication de ses résultats annuels. Ces prises de participation, toujours minoritaires, d’un montant allant de quelques millions à plusieurs centaines ont été effectuées pour deux tiers dans des entreprises non cotées et ont concerné tant des PME de croissance que des entreprises de taille intermédiaire (ETI) et des grands groupes. Le total des actifs du FSI se monte au 31 décembre 2010 à 21,8 milliards d’euros, dont 3,6 milliards d’euros de capital souscrit non appelé. Les engagements du FSI dans l’industrie et les services atteignent 16,2 milliards d’euros au bilan. En 2010, le résultat net part de groupe, d’un montant de 646 millions d’euros, est principalement constitué des dividendes versés par les filiales et participations non consolidées, avec pour premier contributeur France Télécom. Le stock de plus-values latentes nettes sur titres cotés s’élève à 1,4 milliard d’euros dont 350 millions d’euros imputables aux investissements réalisés depuis la création du FSI. Jean-Yves Gilet, Directeur général du FSI, indique dans un communiqué que le FSI a trois priorités pour 2011 : « promouvoir un investissement socialement responsable, inscrire notre action dans la dynamique de développement des filières industrielles et élargir notre périmètre d’action dans les régions en direction des PME. À travers cette démarche, nous voulons identifier et contacter toutes les entreprises de croissance. »
Evi C. Vogl, directrice générale de l’allemand Pioneer Investments Kapitalanlagegesellschaft mbH, a annoncé que le groupe Pioneer Investment compte lancer durant les prochains mois sept fonds de performance absolue supplémentaires qui utiliseront les compétences de tous les centres d’investissement du réseau Pioneer dans le monde et qui se focaliseront sur une liquidité élevée et une large diversification des portefeuilles.Ces fonds se répartiront en trois catégories. Dans celle de faible volatilité, Pioneer va ajouter au Pioneer Funds - Absolute Return Currencies (devises), un fonds obligataire et, plus tard, un fonds matières premières.Dans le domaine de la moyenne volatilité, le gestionnaire prévoit un fonds multi-stratégie, un fonds actions européennes et un fonds actions asiatiques.Enfin, dans la catégorie forte volatilité, il est prévu de lancer un fonds multi-stratégie de style growth et un autre spécialiste des obligations émergentes.
A partir du 16 mars, 12 nouveaux ETF RBS MarketAccess, de la Royal Bank of Scotland, seront cotés sur le marché ETFPlus de Borsa Italiana. Dix d’entre eux présentent un levier mensuel de deux. Les deux autres sont couverts du risque de change. Ces nouveaux ETF sont les suivants : ETF à effet de levier mensuel de deux LongLeveraged FTSE MIB Monthly IndexEuro Stoxx 50 Monthly Leverage IndexLevDAX x2 Monthly IndexLeveraged FTSE 100 Monthly IndexS&P GSCI Capped Component 35/20 2X Leverage Monthly Index ShortShort FTSE MIB Monthly IndexEuro Stoxx 50 Monthly Double Short IndexShortDAX x2 Monthly Index Short FTSE 100 Monthly IndexS&P GSCI Capped Component 35/20 2X Inverse Monthly Index - ETF couverts du risque de change S&P 500 EUR Hedged Index TOPIX EUR Hedged Index