Les mutual funds de long terme ont presque doublé leur décollecte nette aux Etats-Unis à environ 32,5 milliards de dollars au mois d’août, contre 17,1 milliards de dollars en juillet, selon les statistiques communiquées par Morningstar. Les mutual funds ont ainsi subi leur plus forte décollecte depuis novembre 2008.Malgré les turbulences boursières, les fonds d’actions américaines ont enregistré une décollecte nette de 15,5 milliards de dollars contre 22,9 milliards de dollars en juillet. Les fonds obligataires ont subi des rachats pour un montant de 12 milliards de dollars. Depuis le début de l’année, les fonds d’actions américaines accusent une décollecte de 28,8 milliards de dollars, les fonds obligataires affichant une collecte nette de 88,1 milliards de dollars. En revanche, les fonds monétaires ont enregistré une collecte nette de 74,8 milliards de dollars, un montant jamais vu depuis novembre 2009. Cela dit, les deux mois précédents s'étaient soldés par une décollecte cumulée de 150 milliards de dollars. Du côté de la gestion indicielle, les ETF d’actions américaines ont enregistré une collecte nette de 394 millions de dollars. Les ETF d’actions internationales ont en revanche subi une décollecte de quelque 5,5 milliards de dollars, la plus forte sur un mois au cours des trois dernières années. Sur huit mois, les ETF d’actions américaines affichent une collecte de 28,05 milliards de dollars, les ETF d’actions internationales marquant un solde positif de 7,84 milliards de dollars. Les ETF obligataires ont enregistré une collecte de 4,3 milliards de dollars en août et de 12,88 milliards sur huit mois alors que ETF de commodities subissient une décollecte de près de 2 milliards de dollars au mois d’août mais affichent une collecte de 560 millions de dollars sur huit mois.
Selon une information du Financial Times reprise par L’Agefi, le gouvernement italien envisagerait de céder à des intérêts chinois une partie du capital d’Eni et d’Enel pour contribuer à réduire l’endettement de l’Etat. Alors que plusieurs réunions ont déjà eu lieu, notamment avec le fonds souverain China Investment Corp (CIC), une rencontre pourrait se tenir à Rome d’ici à la fin du mois de septembre entre le ministre des Finances, Giulio Tremonti, et des officiels chinois. Le cours de l’action Eni a perdu 18% en un an, le rendement offert par le dividende frôle les 8% et le groupe capitalise à peine plus de 6 fois sa prévision de bénéfice net pour 2011, soit une décote de l’ordre de 30% par rapport à l’indice Oil&Gas Stoxx 600.Fin 2010, le fonds CIC gérait 409 milliards d’euros dont 135 milliards encore non investis. 13% de ses fonds sont placés dans des groupes d'énergie, son deuxième domaine de prédilection après la banque (17%), note le quotidien.
Lyxor AM a précisé, mercredi 14 septembre, que l’indice «Lyxor Hedge Fund Index» qui représente la performance moyenne de 14 indices de stratégie a enregistré une perte de 2,19% pour le mois d’août 2011. Toujours au 31 août, depuis le début de l’année, l’indice affiche une baisse de 3,80%.Sur août, les stratégies alternatives qui ont été les plus performantes sont : Lyxor L/S Equity Short Bias Index (+5.55%), Lyxor CTAs Short Term Index (+2.21%) and Lyxor Fixed Income Index (+0.26%).
Les fonds Ucits ont enregistré une décollecte nette de 14 milliards d’euros en juillet, après 29 milliards d’euros le mois précédent, selon les dernières statistiques communiquées par l’Association européenne de la gestion fianncière (Efama). Une décollecte divisée par deux en raison pour l’essentiel d’une moindre hémorragie sur les fonds monétaires (25 milliards d’euros contre 36 milliards en juin) et d’une augmentation de la collecte nette sur les fonds obligataires.Les fonds coordonnés de long terme, c’est-à-dire hors fonds monétaires, ont réalisé une collecte nette de 11 milliards d’euros en juillet, contre 7 milliards en juin, avec des souscriptions nettes de 6 milliards d’euros pour les fonds obligataires (contre un mois à l'équilibre en juin), de 3 milliards d’euros pour les fonds diversifiés (contre 6 milliards en juin), et une décollecte de 1 milliard d’euros sur les fonds d’actions (contre 3 milliards d’euros précédemment). Les fonds dédiés ont de leur côté enregistré une collecte nette de 6 milliards d’euros en juillet, après un montant de souscriptions identique en juin.
Le 13 septembre, iShares (BlackRock) a lancé deux produits irlandais cotés sur le London Stock Exchange, le iShares Barclays Capital US Aggregate Bond (*) et le iShares Markit iBoxx $ High Yield Capped Bond (**). Le premier se focalise sur des obligations à taux fixe en catégorie investissement libellées en dollars avec une échéance résiduelle minimale d’un an tandis que le second réplique un indice d’obligations d’entreprises notée spéculatives avec une échéance résiduelle minimale de 3 ans et demi et maximale de 15 ans pour les nouvelles émissions et de trois ans pour les titres déjà existants.Ces ETF obligataires à réplication physique par échantillonnage sont chargés à respectivement 0,25 % et 0,50%(*)IE00B44CGS96(**) IE00B4PY7Y77
Turenne Capital Partenaires a annoncé le 14 septembre l’arrivée de Béatrice Denys en qualité de directeur associé et membre du comité de direction. Au sein du pôle Santé, Béatrice Denys va apporter son expertise d’investisseur dans ce domaine.Avant de rejoindre Turenne Capital, Béatrice Denys a passé 11 ans chez SGAM/Amundi PEF. En décembre 2005, elle prend la gestion du fonds Sefti, un fonds de venture capital levé auprès d’industriels américains du médicament, d’institutionnels et d’investisseurs privés. Turenne Capital, qui dispose de près de 400 millions d’euros sous gestion, a développé une expertise dans le domaine de la santé et déjà investi environ 100 millions d’euros, notamment dans les domaines du «medical device"(dans les prothèses orthopédiques comme Serf Dedienne, Aston Medical), des services à la personne (Bien à la Maison), des logiciels et du traitement de l’information liée au médical (Capsule). L’ensemble de ces participations représente environ 30% du portefeuille des fonds gérés par Turenne Capital.
Partant du principe que «de plus en plus d’investisseurs considèrent les actions brésiliennes comme une classe d’actifs à part entière, plutôt que comme une sous-catégorie des marchés émergents», comme le souligne Philippe Lecomte, directeur général en France, Schroders commercialise désormais en France le compartiment d’actions brésiliennes de sa sicav luxembourgeoise Schroder International Selection Fund (SISF).Il s’agit d’un fonds de 20-40 lignes dont l’indice de référence est le MSCI Brazil 10/40. Le gérant, Carlos Scretas, met en œuvre une stratégie combinant une analyse ‘top-down’ du marché avec une sélection de valeurs de type ‘bottom up’, en choisissant des titres de qualité présentant à la fois des valorisations attrayantes et une forte exposition des revenus à la croissance intérieure.Schroders possède comme d’autres grandes maisons une légitimité certaine sur cette thématique. Le groupe britannique est actif dans la gestion et la sélection d’actions sur le marché brésilien depuis plus de 17 ans. Son équipe locale, composée de 16 spécialistes de l’investissement, gère des portefeuilles d’actions brésiliennes d’une valeur totale de plus de 1,8 milliard de dollars au 31 mars 2011.Caractéristiques:Dénomination : Schroder ISF Brazilian Equity A Acc EUR (par retail)et Schroder ISF Brazilian Equity C Acc EUR (part institutionnelle)Codes Isin : LU0672756755 (part A)LU0672756912 (part C)Frais de gestion : 1,50 % (part A)1 % (part C)Souscription minimale initiale : 1000 euros (part A)500.000 euros (part C)Souscription ultérieure minimale : 1000 euros (part A)250.000 euros (part C)
State Street propose sept nouveaux ETF de la marque SPDR sur la plate-forme parisienne de Nyse Euronext. Il s’agit des ETF suivants : SPDR MSCI ACWI ETF (IE00B44Z5B48) chargé à 0,50%SPDR MSCI ACWI IMI ETF (IE00B3YLTY66) chargé à 0,55%SPDR MSCI Emerging Markets ETF (IE00B469F816) chargé à 0,65% SPDR MSCI Emerging Markets Small Cap ETF (IE00B48X4842) chargé à 0,65%SPDR MSCI EM Asia ETF (IE00B466KX20) chargé à 0,65%SPDR MSCI EM Latin America ETF (IE00B454X613) chargé à 0,65%SPDR MSCI EM Europe ETF (IE00B431K857) chargé à 0,65%
Le Fonds Stratégique d’Investissement (FSI) a annoncé le 14 septembre dans un communiqué sa décision d’accompagner le développement de Cellectis, l’un des leaders mondiaux de l’ingénierie du génome, en investissant 25 millions d’euros, aux côtés de Pierre Bastid qui investit le même montant. Cette levée de fonds d’un montant total de 50 millions d’euros a pour objectif d’accélérer les projets de croissance organique de Cellectis et de lui permettre de réaliser l’acquisition structurante de Cellartis, leader européen des cellules souches.«En souscrivant à cette levée de fonds, le Fonds Stratégique d’Investissement (FSI) a vocation à devenir un actionnaire de référence et de long terme de Cellectis», souligne le Fonds dans son communiqué .
Le gestionnaire américain ProShares («The Alternative ETF Company») a déposé auprès de la SEC une demande d’agrément pour le premier ETF sur le marché des Etats-Unis à répliquer exclusivement l'évolution des emprunts d’Etat allemands, ceux de l’Etat fédéral et des Länder, rapporte la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Les émissions sous-jacentes devront être bien ou très bien notées, afficher un volume d’au moins un milliard de dollars et une échéance résiduelle d’un an au minimum.
The Wall Street Journal rapporte que Cerberus Capital Management tente actuellement de lever 3,75 milliards de dollars pour son premier fonds important depuis la crise financière. Ce montant représente la moitié des 7,5 milliards de dollars du fonds que Cerberus a utilisé en partie pour acquérir Chrysler et GMAC, toutes deux sévèrement touchées par la crise.A présent, Cerberus compte se focaliser sur des sociétés en difficultés (distressed) de taille plus modeste et dont certaines sont tellement petites qu’elles n’ont pas la possibilité de se financer sur le marché des obligations à haut rendement (junk bonds).
Après six ans de mauvaises performances du fonds Magellan (17 milliards de dollars), Harry Lange va «maintenant explorer d’autres opportunités dans l’entreprise», a indiqué Fidelity Investments en annonçant que Jeffrey Feingold prend en main la gestion de ce produit, rapporte The Wall Street Journal. L’intéressé gère déjà plusieurs fonds de Fidelity, dont le Trend Fund (1 milliard de dollars) qui a battu son benchmark de 1,8 % sur les douze derniers mois.
Everett Ehrlich, président du cabinet de conseil américain ESC Company, a publié le 13 septembre un rapport sur l'évolution du rôle des stratégies alternatives pour les caisses de pensions américaines (The changing role of hedge funds in the global economy), rapporte L’Agefi suisse. Grâce à des modèles d'évaluation complexes, il est parvenu à démontrer que même une modeste allocation en faveur des fonds alternatifs génère une performance additionnelle significative aux caisses de pension. En termes absolus, les fonds alternatifs pourraient rapporter environ 13 milliards de dollars supplémentaires chaque année aux principales caisses de pension américaines et aux universités. L’auteur du rapport, ancien sous-secrétaire d'état au Commerce sous la présidence de Bill Clinton, se dit persuadé «qu’avec 13 milliards sur la table, les IP seront de plus en plus nombreux à considérer les fonds alternatifs au moins en tant que solution partielle» aux défis auxquels ils doivent faire face.
En coopération avec Investor Analytics, spécialiste de la gestion du risque, BNY Mellon lance en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique un nouveau service de tests de résistance sur les fonds monétaires. Cette prestation a été éprouvée avec succès aux Etats-Unis pour permettre aux clients de se conformer aux exigences du régulateur.Elle permet de modéliser l’impact de chocs liés à des risques de taux, de crédit ou de liquidité -ou une combinaison de ces trois éléments- sur la valorisation des fonds.
Citywire se fait l’écho de plusieurs changements de gérants. Ainsi, Daniel Isidori gère désormais le Threadneedle Latin American Return fund, et non plus Jeremy Podger. Chez KBC Asset Management, Caitriona MacGuinness ne gère plus le fonds KBC Equity New Asia Cap et Youri Amerijckx n’est plus le gérant du KBC Equity Medical Technologies Cap, selon le site Internet.
Les grands investisseurs dans les hedge funds, dont Blackstone, UBS et HSBC Alternative Investments, ont confié quelque 21 milliards de dollars aux fonds de fonds, selon une enquête réalisée par InvestHedge, rapporte Bloomberg.Les actifs des fonds de fonds se sont ainsi accrus de 3,3% au premier semestre à 655 milliards de dollars, à comparer à un recul de 0,6% au premier semestre 2010 à 595 milliards de dollars. Les fonds de fonds ont perdu en moyenne 1,9% sur les huit premiers mois de l’année, les hedge funds cédant pour leur part 1,2%.
Le plus gros fonds souverain au monde, celui d’Abou Dhabi, dont les ressources sont alimentées par la manne pétrolière, mise sur les nouvelles zones de croissance, marchés émergents en tête, pour sortir au mieux du ralentissement mondial, rapporte Les Echos.
L’ancien directeur général de Goldman Sachs pour l’Espagne et le Portugal, Juan del Rivero, a été nommé président de la société d’investissement Alpes 2000 SIL, anciennement une sicav, contrôlée par le family office Omega Capital d’Alicia Koplowitz, rapporte Cinco Días (lire également notre dépêche du 21 juin).L’encours d’Alpes 2000, avec le changement de statut, est passé de 6 millions d’euros à «plusieurs dizaines de millions». Le gestionnaire est BBVA Patrimonios Gestora, la capacité d’endettement est plafonnée à 50 % et l’objectif de performance est un rendement moyen annuel non garanti compris entre 6 et 9 %.
La crise financière menace de nouveau la rentabilité des fonds de LBO, estime La Tribune. En effet, les banques rechignent à prêter aux fonds l’argent nécessaire au financement de leurs LBO (rachat par endettement) et les investisseurs hésitent à souscrire à des émissions obligataires à haut rendement, utilisées elles aussi comme ressources pour ces opérations. Les fonds d’investissement doivent donc de plus en plus compter sur leurs fonds propres. A peine 3,2 milliards d’euros de dette LBO ont été arrangés en Europe entre le 18 juillet et le 18 août, contre près de 6 milliards sur la même période de l’an dernier, note le quotidien. Jon Moulton, patron du fonds londonien Better Capital LLP, anticipe que «les taux de retour sur investissement des fonds de private equity vont tomber à 15 % ou 17 %, contre plus de 20 % auparavant». À l’exception, peut-être, des fonds spécialisés dans les LBO de moins de 500 millions d’euros, estime un expert de la Société Générale
La Royal Bank of Scotland vient de dévoiler le premier ETF au monde qui suit la performance des CTA (commodity trading advisers), rapporte le Financial Times. Concrètement, il répliquera la performance de l’indice RBS CTA (moins les frais), qui a généré des rendements annualisés de 10,1 % depuis juin 2007. L’indice se divise à parts égales entre CTA discrétionnaires et systématiques.