Dans un entretien accordé à La Tribune, Noël Amenc, directeur de l’Edhec-Risk Institute, revient sur la polémique opposant les produits indiciels cotés à réplication synthétique et physique. Il souligne qu’il n’y a «aucune raison de considérer que les ETF synthétiques soient plus risqués que d’autres fonds Ucits» et insiste sur le fait que pour des raisons marketing et pour répondre aux critiques qui leur sont faites, les ETF synthétiques ont «souvent mis en œuvre des règles de transparence, notamment en matière de composition du collatéral, qui vont bien au-delà des exigences du régulateur». Noël Amenc craint que le «faux débat actuel» sur le risque des ETF occulte la vraie question de leur meilleure utilisation, «qu’il s’agisse de l’efficience des indices qu’ils répliquent ou de la mise en oeuvre d’une politique efficace d’allocation dynamique de gestion des risques que permet leur liquidité».
Les investisseurs dans les hedge funds internationaux ont confié plus de 1,4 milliard de dollars aux hedge funds asiatiques au troisième trimestre, selon la dernière édition du Asian Hedge Fund Industry Report de HFR, rapporte Hedge Week.Les performances n’ont toutefois pas été au rendez-vous si bien que les actifs sous gestion dans ces hedge funds ont diminué à 82,6 milliards de dollars, enregistrant ainsi leur première baisse depuis plus d’un an. Sur les neuf premiers mois de l’année, la collecte nette dans les hedge funds asiatiques s’est élevée à 7,6 milliards de dollars, ce qui représente environ 10% des souscriptions nettes sur la même période.
Actuellement, les liquidités entretenues par les fonds immobiliers allemands offerts au public génèrent un rendement de seulement 0,65 %, donc inférieur à celui des placements immobiliers. En d’autres termes, les liquidités réduisent la performance des fonds immobiliers qui souffrent tous, quelle que soit la forme sous laquelle ils détiennent ces liquidités, souligne l’agence de notation berlinoise Scope.C’est particulièrement le cas pour des fonds comme le UniImmo: Deutschland (Union Investment Real Estate) et le grundbesitz europa (RREEF, groupe Deutsche Bank) dont le taux de liquidités s'élève à respectivement 37 % et 31,5 %. Légalement, les fonds allemands doivent détenir au minimum 5 % et au maximum 49 % de liquidités.Dans une étude, Scope rapporte que 52 % des liquidités du secteur sont investies en dépôts bancaires, 32 % en parts de fonds obligataires, 10 % en parts de fonds monétaires et 6,5 % en obligations détenues en direct.Les stratégies diffèrent beaucoup d’un fonds immobilier à l’autre. Par exemple, l’Axa Immoselect, l’Inter ImmoProfil, les deux produits UBS ainsi que les KanAm grundinvest et Spezial grundinvest placent leurs liquidités presque exclusivement en dépôts bancaires.Par ailleurs, les fonds UniImmo: Deutschland, UniImmo: Europa, UniImmo: Global et HANSAimmobilia placent leurs liquidités presque en totalité dans des parts de fonds obligataires, essentiellement émis par la société de gestion de leur groupe.De leur côté, le grundbesitz global et le grundbesitz europa ainsi que le Deka-ImmobilienGlobal investissent environ 40 % de leurs liquidités en obligations «vives».Enfin, deux fonds détiennent d’importants montants sous forme d’instruments monétaires, le Deka-ImmobilienEuropa et le SEB ImmoInvest.
Depuis le 4 novembre, la cote du segment XTF de la plate-forme de négociation électronique Xetra compte 886 références. En effet, UBS ETF Sicav a fait admettre à la négociation deux fois quatre nouveaux produits luxembourgeois, deux fois, parce que le même produit, avec des codes Isin différents, est proposé en parts retail (A) et institutionnelles (I).Il s’agit de trois (six) fonds sur des indices MSCI (EMU Small Cap, Europe Infrastructure et Japan Infrastructure) ainsi que du premier produit investi sur les terres rares et répliquant l’indice STOXX Global Rare Earth. N’entrent dans ce dernier indice que des sociétés réalisant au moins 30 % de leurs recettes d’exploitation à partir de l’extraction, de la transformation ou du transport des terres rares.Les taux de frais sur encours s'échelonnenet entre 0,45 % et 0,60 % pour les parts A et entre entre 0,28 et 0,43 % pour les parts I.Cliquer ici pour voir la liste des nouveaux ETF avec leur code Isin et leur TFE.
Les investisseurs grand public britanniques peuvent désormais compléter leur allocation en produits actions et obligations au moyen du nouveau Skandia Global Futures Fund, qui investit sur le marché des manages futures (d’un volume de 290 milliards de dollars).La commercialisation et la distribution de ce produit coordonné de droit irlandais, un compartiment de la sicav Skandia Global Funds, est confiée par Skandia Investment Group (SIG) au londonien Aspect Capital, un gérant spécialiste des manages futures dont l’encours au 1er octobre ressortait à 6 milliards de dollars. Le fonds démarre avec 25 millions de dollars collectés auprès de clients de SIG.En choisissant Aspect Capital comme partenaire, SIG recherche des performances comparables à celles du Diversified Programme d’Aspect Capital, la stratégie-phare d’Aspect qui est proposé à des investisseurs institutionnels avertis et qui justifie d’un historique de plus de 12 ans.CaractéristiquesDénomination : Skandia global Futures FundCodes Isin : IE00B4Z94309 (parts en livres)/IE00B6SRG396 (parts en dollars)/IE00B4P4MM04 (part retail en EUR hedgée) Commission de gestion : 2 %Commission de performance : 20 % avec high watermark
Aberdeen Asset Management a lancé un fonds multi-classes d’actifs supplémentaire pour Mike Turner, avec un biais marchés émergents, selon Investment Week. Le fonds Aberdeen Diversified Growth sera faiblement pondéré en actions, au profit des obligations et des actifs alternatifs.
Ashmore Investment Management Limited, société de gestion britannique spécialisée dans les marchés émergents, lance deux compartiments actions : Ashmore SICAV Emerging Markets Global Equity Fund et Ashmore SICAV Emerging Markets Global Small-Cap Equity Fund. Ces deux produits portent le total des fonds actions d’Ashmore à trois et complètent l’offre obligataire émergente de la société, composée de 13 produits et représentant un total de 6,4 milliards de dollars. Dans le détail, le compartiment Ashmore SICAV Emerging Markets Global Equity sera investi en actions et en quasi-souverains tandis qu’Ashmore SICAV Emerging Markets Global Small-Cap Equity se concentrera sur les actions de petites entreprises (capitalisation de moins de 2 milliards de dollars) et les quasi-souverains. Ils seront gérés par AshmoreEMM, anciennement EMM, une société spécialisée dans la gestion actions émergentes rachetée par Ashmore en février dernier (lire article du 28 février 2011).Les compartiments seront accessibles en plusieurs devises (dollars, euros, livres sterling, couronnes danoises, couronnes norvégiennes, couronnes suédoises, francs suisses et yens).
Russell Investments a lancé sur le marché américain trois nouveaux ETF. Exposés aux marchés internationaux, ils se concentrent chacun sur un facteur de risque précis (beta, volatilité, momentum). Il s’agit des ETF :Russell Developed ex-U.S. Low Beta ETF, Russell Developed ex-U.S. Low Volatility ETF Russell Developed ex-U.S.High Momentum ETF, Ils sont disponibles sur NYSE Arca depuis ce jeudi et sont chargés à 0,25 %.
Eaton Vance Management a annoncé le lancement d’un mutual fund investi sur un large éventail de classes d’actifs. Le Eaton Vance Multi-Strategy All Market Fund peut être investi en actions, obligations et placements alternatifs en allouant l’actif du fonds à des portefeuilles dont Eaton Vance est le promoteur. Le produit est géré par la l'équipe Eaton Vance Customized Solutions Group, qui travaille sous la responsabilité de Jeffrey Rawlins et Dan Strelow. La volatilité cible du Eaton Vance Multi-Strategy All Market Fund se situe entre 4 % et 14 % par an, ajoute un communiqué.
Les Perco (Plan d’Epargne pour la Retraite Collectif) atteignent au 30 juin 2011 des encours gérés de 4,8 milliards d’euros, selon les derniers chiffres de l’AFG, soit une hausse de 40 % sur un an. A cette date, près de 135.000 entreprises proposent un Perco à leurs salariés. Selon l’AFG, plus de 890.000 salariés ont déjà effectué des versements sur un tel plan d'épargne. Soit une progression de 30 % sur 6 mois et 40 % sur un an.Entre le premier janvier et le 30 septembre 2011, les Perco ont attiré 807 millions d’euros. Par rapport à la même période de 2010, cela représente une hausse de 21 %.Les flux d’alimentation des Perco se répartissent sur cette période en 32% pour la participation, 20% pour l’intéressement, 13% pour les versements volontaires des salariés, et 35% pour l’abondement des entreprises.L’encours moyen détenu par chaque bénéficiaire s’élève à 5.400 euros et plus de 34 % des salariés ont fait le choix d’une gestion pilotée de leur Perco.
L’allemand SEB Asset Management a annoncé le 3 novembre que son fonds immobilier offert au public SEB ImmoInvest*, dont les remboursements sont gelés depuis un an et demi (lire newsmanagers du 10 mai 2010), a réussi à vendre dix immeubles pour 680 millions d’euros.Il s’agit d’actifs situés aux Pays-Bas, en Belgique, en Italie, en France et aux Etats-Unis, qui ont pu être cédés à un prix supérieur en moyenne de 0,5 % à leur valeur vénale actuelle. Ces ventes permettent d’augmenter la liquidité du fonds à 21,8 % de l’encours (6,33 milliards d’euros fin septembre), soit 1,4 milliard d’euros. Elles portent le total des cessions à 14 immeubles pour plus de 910 millions d’euros.Dans ces conditions, SEB AM reste convaincu qu’il sera possible de rouvrir le fonds avant la date fatidique du 5 mai 2012 au-delà de laquelle il serait légalement obligé de liquider ce produit.* DE0009802306
Sur son site Internet, la HypoVereinsbank (HVB, groupe UniCredit) recommande aux investisseurs un placement en parts du fonds immobilier offert au public CS Euroreal de Credit Suisse Allemagne. Or, souligne Die Welt, les remboursements de ce fonds de 6,1 milliards d’euros sont gelés.Si banque juge que ce fonds immobilier bien géré offre des perspectives de rendement attrayantes à l’investisseur de long terme, les associations de défense des consommateurs de Hambourg et de Brême considèrent cette recommandation comme proprement «scandaleuse» parce que les risques sont trop importants. Si le gestionnaire ne parvient pas à mobiliser suffisamment de liquidités, le fonds risque en effet de devoir être liquidé à compter de mai 2012. Die Welt souligne aussi que les parts du CS Euroreal vendues par la HVB génèrent pour la banque une commission de 5 %. Et que cette dernière s’abstient d’indiquer que les investisseurs peuvent acquérir des parts du fonds en Bourse, avec une décote d’actuellement 17,7 %.
Les souscripteurs du fonds DEGI International clients d’Allianz Allemagne leurs parts de ce fonds immobilier dont la liquidation a été décidée le 25 octobre se voient proposer sous certaines conditions le rachat de leurs titres à 42,78 euros l’unité.Au 3 novembre, le cours théorique de rachat d’une part était de 42,80 euros.Selon Fondsprofessionell, cette offre valable jusqu’au 15 février 2012 est restreinte aux investisseurs qui ont acquis les parts du fonds avant le gel des remboursements le 17 novembre sur les conseils d’Allianz. Il faut en outre que ces parts figurent sur un compte auprès d’Allianz Bank ou d’Allianz Global Investors.
John Chatfeild-Roberts, le directeur des investissements de Jupiter, abandonnera son rôle de gérant principal du fonds Jupiter Global Managed Fund, dont les encours représentent 256 millions de livres. Il laissera sa place à Simon Somerville, qui le co-gère en tant que vice-gérant depuis septembre 2010. John Chatfeild-Roberts restera néanmoins co-gérant du fonds et il contribuera à sa stratégie d’allocation d’actifs. Il explique qu’il prend du recul suite à sa nomination en tant que directeur des investissements l’an dernier. Malgré sa promotion, Simon Somerville continuera à être le gérant principal du Jupiter Japan Income Fund et du Jupiter Japan Select Fund. Il sera aidé de Dan Carter, qui a été nommé vice-gérant pour les deux portefeuilles. Par ailleurs, selon Citywire, Cedric de Fonclare abandonne la gestion du Jupiter European Absolute Return, dans le cadre de la fusion du produit avec le hedge fund offshore Jupiter Europa. Le fonds issu du rapprochement portera le nom de Jupiter Europa et sera géré dans un cadre Ucits.
Pimco annonce le lancement de l’ETF Pimco Australia Bond Index Fund pour les investisseurs américains. Il sera géré par Rob Mead. La société de gestion a également confirmé le lancement prochain de deux autres ETF investis dans les obligations de pays dont les bilans sont solides. Il s’agit d’un ETF sur l’Allemagne, le Pimco Germany Bond Index Fund, géré par Lorenzo Pagani et du Pimco Canada Bond Index Fund, piloté par Ed Devlin.
L’américain Vanguard a déposé auprès de la SEC une demande d’agrément pour les fonds d’obligations internationales Vanguard Total International Bond Index Fund et Vanguard Emerging Markets Government Bond Index Fund.Le Vanguard Total International Bond Index Fund s’efforcera de répliquer la performance du Barclays Global Aggregate ex-USD Float Adjusted Index (Hedged) et utilisera ainsi des techniques de couverture du risque de change.Ce produit entre dans la gamme des produits Vanguard Total qui pèsent environ 300 milliards de dollars d’encours.Pour sa part, le Vanguard Emerging Markets Government Bond Index Fund suivra le Barclays Emerging Markets Sovereign Index (USD). Le portefeuille sera investi exclusivement en obligations d’Etats émergents libellées en dollars, ce qui élimine le risque de change pour l’investisseur basé aux Etats-Unis.Vanguard proposera pour les deux nouveaux fonds tant des parts traditionnelles (Investor, Admiral et Institutional) que des parts ETF. Ces dernières seront chargées à respectivement 0,30 % pour le Total International Bond Index Fund et 0,35 % pour le Emerging Markets Government Bond Index Fund.
Oscar Schafer a l’intention de liquider dans les six mois qui viennent son hedge fund logé au sein d’O.S.S. Capital Management, d’après des proches du dossier cités par The Wall Street Journal. Ce fonds n’a pas réussi à récupérer les fortes pertes subies en 2008 et ses encours à fin août étaient tombés à 500 millions de dollars contre un pic de plus de 2,5 milliards au cours des années précédentes.
Le renoncement à la moitié des créances sur la Grèce concerne également les sociétés de gestion et leurs clients institutionnels, rapporte Les Echos. Depuis quelques mois, les investisseurs institutionnels ont revu leur exposition aux titres de la dette publique des pays périphériques de la zone euro. A la suite du sommet européen du 21juillet, 90% des institutionnels étaient prêts à renoncer à une partie de leurs créances. Ce qui n’est pas sans incidence sur les portefeuilles. Pour les gestions sous mandat, les institutions vont devoir passer des provisions sur 50% de leur position grecque et ainsi encaisser des pertes.
Pour son nouveau hedge fund, Orsay Merger Arbitrage, Oddo Asset Management a retenu BNY Mellon comme administrateur et conservateur. Ce fonds a été lancé en juin 2011 avec un amorçage de 100 millions d’euros.
La Française AM et UFG-Siparex annoncent le lancement de LFP Proximité V (FIP) et LFP Innovations et Marchés (FCPI). LFP Proximité V est un Fonds d’investissement de proximité investi à 60 % minimum de son actif dans des entreprises non cotées présentes dans des régions limitrophes dynamiques (Ile-de France, Nord-Pas-de Calais et Picardie) et 40 % au plus de son actif dans une poche diversifiée investie sur les marchés au travers de fonds flexibles et d’actions gérés par La Française des Placements.Caractéristiques :LFP Proximité V· Code ISIN : FR0011081777· Forme juridique : fonds d’investissement de proximité (FIP)· Agrément : 13/09/2011· Montant de la part (hors droits d’entrée) : 1 euro· Droit d’entrée : 5% maximum· Souscription minimum : 1.000 euros· Durée de blocage : 7 ans minimum, soit jusqu’au 31 décembre 2018 (pouvant aller jusqu’à 9 ans, soit jusqu’au 31 décembre 2020 au plus tard)· Société de gestion : UFG-SiparexLFP Innovations et Marchés est un Fonds commun de placement dans l’innovation (FCPI) qui investit pour 60% de son portefeuille dans des sociétés innovantes cotées issues notamment des secteurs des NTIC (Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication), de l’industrie ou encore du développement durable. Le fonds est également investi jusqu’à 30 % dans des fonds de sociétés foncières, 10% environ du fonds étant investi en OPCVM de trésorerie.Caractéristiques :LFP Innovations et Marchés· Code ISIN : FR0011081769· Forme juridique : fonds commun de placement en immobilier (FCPI)· Agrément : 13/09/2011· Montant de la part (hors droits d’entrée) : 1 Euro· Droit d’entrée : 5% maximum· Souscription minimum : 1 000 Euros· Durée de blocage : 5 ans et 9 mois, soit jusqu’au 31 août 2017· Société de gestion : UFG-Siparex