Dans la foulée de son bilan de la gestion collective française en 2013, Europerformance a SIX a diffusé, lundi 3 février, les chiffres concernant les souscriptions nettes et les performances moyennes des OPCVM de droit français pour décembre. Globalement, les actifs sous gestion ont reculé de 1,8% soit 13,5 milliards d’euros de moins par rapport à novembre. Les rachats de fonds de trésorerie, alimentés ce mois-ci par les opérations comptables des trésoriers d’entreprise, ont largement pesé sur l’évolution du marché. Ils reculent de près de 3,88 % sur le mois – soit 11,79 milliards d’euros - et rassemblent en fin d’année 279,1 milliards d’euros. Les classes d’actifs de long terme se caractérisent également par une décollecte de près de 3 milliards d’euros. Dans le détail, la classe obligataire a perdu 906,53 millions (-1,44 % de l’encours). A elle seule, la catégorie de fonds de la zone euro a subi des rachats nets de 1,15 milliards et celle sur l’international, de 59,53 millions. Dans les deux cas, l’effet marché a également pesé (-0,23 % et -0,15 % respectivement). En revanche, les obligations à haut rendement ont suscité l’intérêt des investisseurs. Les souscriptions nettes du douzième mois de l’année ont atteint 330,16 millions auquel s’ajoute un effet performance de 0,48 %. Dans la catégorie des fonds actions, Europerformance a également constaté une décollecte de 100,86 millions, due en grande partie aux retraits sur les fonds d’actions internationales (-428,69 millions) tandis que l’effet marché a été nul. A noter, à l’inverse, l’intérêt des investisseurs pour les OPCVM d’actions européennes qui enregistrent des souscriptions nettes de 366,43 millions. La performance moyenne de la catégorie est de 0,82 %. De leur côté, les fonds d’obligations convertibles ont collecté en net 68,35 millions. Mais à la différence des fonds d’obligations classiques, ce sont surtout les convertibles de la zone euro qui ont attiré les investisseurs (+83,6 millions) à l’inverse de celles portées vers l’international (-12,82 millions). Dans les deux cas, les catégories ont bénéficié d’un effet marché positif de 0,64 % et 0,12 % respectivement.