Alors que la société de gestion Janus Henderson publie chaque trimestre une étude sur la distribution des dividendes dans le monde, Jane Shoemake, directrice des investissement de l'équipeGlobal Equity Income Team, a réalisé une analyse des perspectives à venir dans le contexte nouveau de la crise liée au Covid-19. Elle estime que face aux différents reports, réduction voire annulation de dividendes par des entreprises partout dans le monde et «compte tenu de l’instabilité de l’évolution de la situation, il est encore difficile de prévoir avec précision l’ampleur probable des réductions de dividendes à l’échelle mondiale en 2020". Pour rappel, 2019 avait constitué une année record en la matière dans le monde. Jane Shoemake indique à titre de comparaison que pendant la crise financière mondiale, les dividendes internationaux avaient chuté de presque 30% (entre le pic et le creux), et les bénéfices d’environ 60%. Cela s’est produit sur une période de 15 à 18 mois, tandis qu’il a fallu à peine trois mois depuis le premier cas de Covid-19 signalé en Chine fin 2019 pour que la crise actuelle se développe. «Selon nous, le consensus sur les prévisions de bénéfices et de dividendes à l’échelle mondiale reste trop optimiste et fera l’objet d’importantes révisions à la baisse ces prochaines semaines», prévoit-elle. Mais à plus long terme cependant les perspectives semblent plus positives puisqu’elle estime que les versements de dividendes pourraient reprendre en 2021 dans un certain nombre de secteurs (quoiqu’à des niveaux de départ inférieurs), "à condition que la croissance du nombre d’infections au coronavirus atteigne son pic, que les gouvernements mettent fin aux mesures actuelles de confinement et que l'économie mondiale recommence à fonctionner et entame une reprise».
La société de gestion Quantology Capital Management, co-fondée par Vincent Fourcaut et Julien Messias, s’apprête à lancer son troisième fonds, Quantology US Equity Growth, a indiqué Julien Messias, directeur général, à NewsManagers. Ce fonds, qui reposesur une approche quantitative systématique, aura pour objectif de surperformerle Nasdaq 100 Total Return en utilisant les publications de résultat comme source d’alpha.
Le groupe de défense britannique lance un placement obligataire. Son régime à prestations définies accusait un déficit de 1,9 Md£ à fin d’octobre 2019.
Trusteam Finance vient de recruter Bertrand Casalis au poste de gérant actions internationales. Au sein de l'équipe de gestion, il rejoint Jean-Sébastien Beslay, président de la société et également gérant d’actions internationales. Auparavant, Bertrand Casalis a passé plus de 26 ans chez Cogefi Gestion en tant que gérant actions. Il a été également gérant de portefeuilles diversifiés et a notamment géré le fonds Cogefi Flex Dynamic.
La société de gestion suédoise Spiltan maintient le gel des souscriptions et rachats de ses fonds Räntefond Sverige et Högräntefond, a-t-elle annoncé le 26 mars. «Tant qu’il n’est pas possible de procéder à une juste valorisation des fonds concernés, nous ne pouvons pas les rouvrir. Nous sommes d’avis que la grande majorité de ceux qui détiennent des parts dans les fonds ne veulent pas vendre et, en conséquence, nous considérons qu’il est de notre devoir de protéger également leurs intérêts», indique Erik Brändström, le directeur général de Spiltan. Le fonds Räntefond Sverige est un fonds obligataire court terme qui est investi dans des certificats d’entreprises suédoises et des obligations de sociétés libellées en couronnes suédoises. Ses encours se montaient à environ 2,7 milliards d’euros fin février. Spiltan Högräntefond est un fonds obligataire à haut rendement exposé aux entreprises d’Europe du Nord et dont les encours ressortaient à 1,7 milliard d’euros fin février. Spiltan avait annoncé le blocage de ses fonds le 20 mars, en raison de la dégradation des conditions de liquidité sur le marché obligataire nordique. D’autres sociétés, comme SEB IM ou Lannebo, ont aussi pris de telles mesures. Mais elles ont assez rapidement rouvert leurs fonds. Dans le sillage de cette suspension, deux fonds d’Avanza investis dans les fonds Spiltan ont été gelés, révèle le quotidien suédois Dagens Industri. Il s’agit des fonds Auto 1 et Avanza 50.
Les caisses n’ont pas été consultées au préalable et préviennent qu’il s’agit d’une mesure de dernier recours. Cela pourrait amputer leurs actifs de 15 milliards d’euros.
DWS, la filiale de gestion d’actifs de Deutsche Bank, a profité de la publication de son rapport annuel 2019 pour confirmer ses objectifs pour 2021. Outre la collecte annuelle nette de 3 à 5% dans ses fonds, le gestionnaire allemand entend parvenir à un ratio coût-revenu ajusté inférieur à 65% (67,6% en 2019) et à un ratio de versement de dividende se situant entre 65 et 75% du revenu net de la firme. La filiale de Deutsche Bank a expliqué que les impacts immédiats de lapandémie de Covid-19 sur le secteur de la gestion d’actifs pouvaient mener "à des encours sous gestion, des commissions et des frais de gestionmoins élevés» ainsi qu'à «un mouvement vers des classes d’actifs moins risquées et des volumes de transactions plus bas». DWS a ainsi indiqué ne plus faire de sa marge de frais de gestion un objectif, préférant se concentrer sur la performance et la collecte de ses fonds. La société reste néanmoins confiante quant à la croissance des encours de l’industrie de la gestion d’actifs sur le moyen terme. Parmi les priorités du gestionnaire pour 2020 figurent un focus sur certains produits (multi-actifs, passif, alternatif) et régions dont l’Asie ainsi qu’une plus vaste intégration des critères ESG. Le gestionnaire allemand va ainsi lancer une division dédiée à ladurabilité (group sustainability office) qui sera chargée d’harmoniser l’approche ESG au sein de DWS. Le 31 janvier, DWS avait publié sa meilleure collecte nette depuis 2014 avec des entrées nettes de 26,1 milliards d’euros l’an dernier. En 2018, DWS avait décollecté de 22 milliards d’euros. Les stratégies passives ont drainé 19 milliards d’euros de nouvelles souscriptions et les produits alternatifs 10.2 milliards d’euros. Les fonds multi-actifs ont, eux, collecté 7 milliards d’euros. En revanche, des sorties ont été constatées sur les fonds actifs obligataires (-8Md€) et actions (-2Md€). Lacollecte de DWS en 2019 est en ligne avec les objectifs de DWS qui vise une collecte annuelle nette de 3 à 5% (supérieure à l’année précédente) à moyen terme (2021). La performance de marché a apporté 75 milliards d’euros d’encours à DWS dont les actifs sous gestion totalisaient 767 milliards d’euros (contre 662Md€ en 2018). La firme a par ailleurs engrangé un profit net après impôts de 512 millions d’euros, en hausse de plus de 30% par rapport à 2018.Les commissions et autres frais de gestion tirés de la gestion d’actifs s'élevaient à 2,34 milliards d’euros, en hausse de 7% par rapport à 2019.
Le spécialiste des hedge funds Steven A. Cohen va lever son premier fonds investi dans le non coté, rapporte le Wall Street Journal. Le nouveau produit a été présenté aux investisseurs comme un fonds hybride de capital risque et capital investissement appelé Point72 Hyperscale, selon des sources proches du dossier. Le fonds soutiendrait des entreprises qui se créent dans l’intelligence artificielle. Il prendrait aussi des participations majoritaires dans des entreprises qui pourraient profiter de ces technologies. Le fonds vise à lever entre 500 et 900 millions de dollars cette année et compte Steven Cohen comme principal investisseur.
BlackRock a lancé un ETF sur les infrastructures de la ville intelligente (smart city) et deux autres ETF répondant à des critères ESG, rapporte Citywire Selector. Le iShares Smart City Infrastructure Ucits ETF (CITY) est un fonds cherchant à profiter de la nouvelle génération de grandes villes intelligentes offrant des manières plus durables de vivre. Le fonds suit l’indice Stoxx Global Smart City Infrastructure. Le deuxième produit est l’iShares $ Corp Bond ESG Ucits ETF (SUOU), une version ESG d’une stratégie d’obligations d’entreprises libellées en dollar. Enfin, le troisième ETF est l’iShares MSCI EMU SRI Ucits ETF (SMUA) qui fournira une exposition aux entreprises ayant la plus forte note ESG au sein du marché de l’Union monétaire européenne.
Groupama Asset Management a annoncé ce 5 mars le lancement du «G Fund – Short Term Absolute Return», un fonds multi-stratégies obligataires de performance absolue. Cette nouvelle stratégie a pour objectif de surperformer l’Eonia capitalisé, tout en maintenant une VaR (Value at Risk) maximum de 3%. La construction du portefeuille sera réalisée selon une approche «coeur-satellite». La poche «cœur» est constituée de titres issus de différentes classes d’actifs obligataires à l’échelle mondiale, sans contrainte de benchmark. L’équipe de gestion déploie une approche sélective «Top Down» au niveau des classes d’actifs, de «bond-picking» sur des maturités inférieures à 5 ans et dont la notation de crédit moyenne est Investment Grade. La poche «satellite» combine des stratégies obligataires tant directionnelles que de valeur relative (stratégie directionnelle taux, directionnelle crédit, d’arbitrage courbe, pays, inflation, crédit et stratégies systématiques). L’ensemble du portefeuille est soumis à un pilotage en budget de risque sur chacun des moteurs de performance, et via des stratégies assurantielles lorsque cela est nécessaire. Le fonds est déjà alimenté par un peu plus de 50 millions d’euros d’encours. Ses frais s'élèvent à 4% pour la souscription (non acquis par le fonds), 0,5% annuels de frais de gestion, et 0,2% d’administration, ainsi que 20% de surperformance nette de frais pour une performance réalisée au-delà de l’EONIA capitalisé +1%.
Le fonds de pension japonais (GPIF), le California State Teachers' Retirement System (CalSTRS) et le Universities Superannuation Scheme (USS) au Royaume-Uni ont annoncé avoir signé un partenariat pour des marchés financiers "durables".
Le fonds de pension du gouvernement norvégien a demandé aux conseils d'administration des entreprises de fournir "des informations pertinentes, quantitatives et comparables" sur les questions ESG.
La Française Investment Solutions (LFIS), gérant quantitatif comptant 12 milliards d’euros d’encours sous gestion, a annoncé la commercialisation du fonds LFIS Vision - Global Derivatives Opportunities (GDO), une stratégie d’arbitrage diversifiée axée sur les produits dérivés et visant à tirer profit des dislocations sur les paramètres implicites afin de générer des rendements absolus. Le fonds investira dans les actions, les taux d’intérêt, les devises et les matières premières dans diverses zones géographiques, y compris les États-Unis, l’Europe et l’Asie et divers instruments, dont des options vanilles, des swaps de variance et divers instruments dérivés sur mesure. La Française explique que la stratégie GDO a été lancée en réponse à la demande croissante des clients pour une solution exposée de manière pure aux stratégies de primes implicites présentes dans les fonds Premia de LFIS, pour lesquels la société compte près de 5 milliards de dollars d’actifs. GDO cherche à générer des rendements stables avec une faible corrélation aux marchés traditionnels et une volatilité annualisée cible pouvant atteindre 10 % (dans des conditions de marché normales, il n’existe aucune garantie que le fonds atteindra ses objectifs). Depuis son lancement en août 2019, le fonds a enregistré une performance nette positive conforme à ses objectifs. LFIS Vision – Global Derivatives Opportunities est un fonds SIF (fonds d’investissement spécialisé) avec une liquidité mensuelle et disponible à la commercialisation en Europe.