Nos articles d’actualité et d’analyse sur le financement des entreprises par dette obligataire (marché primaire, DCM, obligations hybrides) ou bancaire.
Le groupe de résidences de tourisme Pierre et Vacances a déclaré mardi matin avoir reçu une offre ferme dans le cadre du processus d’adossement et poursuivre la discussion avec d’autres candidats. Cette offre ferme, émanant d’investisseurs, dont certains sont déjà créanciers du groupe, est actuellement en cours de discussion avec la direction de Pierre et Vacances et son actionnaire majoritaire, Gérard Brémond, avant d’être soumis aux créanciers financiers. Cette offre aurait été déposée par le groupement réunissant les fonds Alcentra et Fidera, et la société d’investissement Atream, selon Les Echos.
Grâce aux nouvelles technologies, les entreprises suivent plus précisément leur cash. La multiplication des usines de paiement illustre cette tendance.
Le groupe de blanchisserie industrielle Elis a annoncé mardi avoir signé une nouvelle ligne de crédit renouvelable pour un montant de 900 millions d’euros. D’une maturité de 5 ans prorogeable deux fois un an, sa ligne de crédit est indexée pour la première fois sur des indicateurs ESG. Le financement intègre un mécanisme d’ajustement de la marge liée à l’atteinte d’objectifs annuels portant sur la réduction de la consommation d’eau et l’augmentation de la part des femmes dans les postes à responsabilité. Grâce à ce refinancement, Elis renforce son profil de liquidité, tout en réduisant sa charge financière annuelle d’environ 1,5 million d’euros grâce à de meilleures conditions obtenues sur les commissions de non-utilisation.
Le groupe de blanchisserie industrielle Elis a annoncé mardi avoir signé une nouvelle ligne de crédit renouvelable pour un montant de 900 millions d’euros. D’une maturité de 5 ans prorogeable deux fois un an, sa ligne de crédit est indexée pour la première fois sur des indicateurs ESG. Le financement intègre un mécanisme d’ajustement de la marge liée à l’atteinte d’objectifs annuels portant sur la réduction de la consommation d’eau et l’augmentation de la part des femmes dans les postes à responsabilité.
Réglementaire. EDF complète sa palette verte, avec une opération de pension livrée verte ou green repo, dont BNP Paribas est l’unique arrangeur et contrepartie. Une innovation pour une entreprise non bancaire, font valoir les parties. EDF lève ainsi du financement en s’engageant à l’utiliser exclusivement pour des projets verts dès leur mise en place. L’opération est dès lors complémentaire du programme d’obligations vertes de l’électricien, par nature moins granulaire et nécessitant un portefeuille existant de projets verts. Les parties ne communiquent aucun chiffre sur l’opération. Selon Bernard Descreux, directeur financement trésorerie d’EDF, elle permet à son groupe d’« accéder à un coût de financement attractif ». Responsable Emea secured funding chez BNP Paribas, Sam Crawford souligne le travail actuel du secteur financier pour « développer un cadre réglementaire de finance verte pour le marché des pensions livrées » afin d’en diffuser l’accès.
Atos fait son entrée sur le segment des obligations durables (sustainability-linked bonds, SLB). Le groupe de services numériques a mandaté BNP Paribas, Deutsche Bank et JPMorgan pour réaliser une émission la semaine prochaine, indique Bloomberg. Une présentation aux investisseurs est prévue pour le 2 novembre. Ces obligations auraient une maturité de 8 ans. Atos a publié jeudi le cadre de ses engagements environnementaux, en rappelant viser la neutralité carbone dès 2028.
Atos fait son entrée sur le segment des obligations durables (sustainability-linked bonds, SLB). Le groupe de services numériques a mandaté BNP Paribas, Deutsche Bank et JPMorgan pour réaliser une émission la semaine prochaine, indique Bloomberg. Une présentation aux investisseurs est prévue pour le 2 novembre. Ces obligations auraient une maturité de 8 ans.
L’avis d’expert de Yoann Derriennic, associé consulting industrie & services, Florian Richard-Dap, directeur consulting politiques publiques chez PwC France et Maghreb, et Christophe Guénard, associé chez PwC Société d'Avocats
TOUR DE TABLE La start-up allemande va déployer ses trottinettes, vélos et scooters électriques partagés au-delà des 16 pays et 150 villes qu’elle couvre déjà. Elle vient de lever 200 millions de dollars auprès de ses investisseurs, SoftBank Vision Fund 2, Mubadal Capital, RTP Global, Novator, White Star Capital, Mountain Partners, Northzone et Speedinvest, outre de nouveaux partenaires comme M&G. Lancée en 2018, la start-up boucle là un tour de financement de série D, annonçant une valorisation de 2 milliards de dollars. Elle veut conforter sa place de numéro un européen et accélérer sa croissance dans le monde via des investissements et des acquisitions.
La croissance des nouveaux prêts aux entreprises de la zone euro s’est accélérée en septembre pour la première fois depuis février, selon les données de la Banque centrale européenne (BCE). Les prêts aux entreprises ont augmenté de 2,1% en septembre, après +1,5% en août, le flux mensuel de prêts corrigés des ventes et des titrisations ayant bondi à 23 milliards d’euros, son taux le plus élevé depuis mars. La croissance des prêts aux ménages a, pour sa part, légèrement ralenti à +4,1% le mois dernier, après avoir atteint son plus haut niveau en 13 ans à +4,2% le mois précédent. Le taux de croissance annuelle de la masse monétaire M3 est ressorti à 7,4%, contre 7,9% précédemment.
La croissance des nouveaux prêts aux entreprises de la zone euro s’est accélérée en septembre pour la première fois depuis février, selon les données publiées jeudi par la Banque centrale européenne (BCE). Les prêts aux entreprises ont augmenté de 2,1% en septembre, après +1,5% en août, le flux mensuel de prêts corrigés des ventes et des titrisations ayant bondi à 23 milliards d’euros, son taux le plus élevé depuis mars. Ce chiffre représente toutefois la moitié du niveau d’avant la pandémie, et une enquête de la BCE indique un resserrement des conditions de crédit au quatrième trimestre, même si la demande de prêts devrait augmenter.
Evolution. Avec 5.311 procédures collectives ouvertes au troisième trimestre 2021, marquant un recul de 20,8 % sur un an, le volume des jugements se révèle deux fois inférieur au niveau d’avant-crise, selon les derniers chiffres dévoilés par Altares sur les défaillances d’entreprises en France. Des signaux de fragilisation émergent toutefois pour les petites et moyennes entreprises (PME) de 10 à 19 salariées, jusqu’alors préservées et enregistrant désormais un accroissement de 30 % des redressements judiciaires. « Sur le dernier trimestre 2021, les défaillances devraient pouvoir être encore contenues sous le seuil des 10.000 avant que 2022 n’ouvre la voie à des tendances bien moins favorables », projette Thierry Millon, directeur des études Altares. Par ailleurs, certains secteurs, tels que l’industrie manufacturière et le transport routier de fret, se montrent davantage fragilisés, avec des défaillances en hausse de respectivement 5 % et plus de 35 %.