Nos articles d’actualité et d’analyse sur le financement des entreprises par dette obligataire (marché primaire, DCM, obligations hybrides) ou bancaire.
Après l’échec des discussions menées ce week-end, Thomas Cook, la plus vieille agence de voyage de la planète, s’est déclarée en faillite ce matin, forçant les autorités à rapatrier des centaines de milliers de voyageurs à travers le monde. L’Autorité britannique de l’aviation civile (CAA) a déclaré que le groupe, miné par une dette de 1,7 milliard de livres (1,9 milliard d’euros), avait cessé ses activités et que le régulateur et le gouvernement disposaient d’une flotte d’avions prêts à rapatrier les quelque 150.000 clients britanniques au cours des deux prochaines semaines. «Notre plan d’urgence a permis d’acquérir des avions du monde entier - certains venant de Malaisie - et nous avons envoyé des centaines de personnes dans des centres d’appels et dans les aéroports», a souligné le ministre des Transports, Grant Shapps.
L’action Thomas Cook clôturait en chute de 22,78% à 3,45 pence vendredi à la Bourse de Londres, après que le voyagiste britannique a annoncé avoir demandé un prêt d’urgence saisonnier de 200 millions de livres sterling (227 millions d’euros). Cette demande s’ajoute à l’injection de 900 millions de livres de capitaux frais précédemment annoncée. Les pourparlers se poursuivent avec diverses parties prenantes, dont son principal actionnaire, le chinois Fosun Tourism et ses affiliés, ses principales banques créancières et la majorité des détenteurs d’obligations senior expirant en 2022 et en 2023. La direction de Thomas Cook s’est réunie dimanche avec des prêteurs et créanciers pour tenter de sauver la société menacée de faillite. Fondée en 1841, l’agence Thomas Cook, 21.000 employés, gère des hôtels et des complexes touristiques, des liaisons aériennes et des croisières.
L’action Thomas Cook plongeait de 19,4% à 4 pence en fin de matinée à la Bourse de Londres, après que le voyagiste britannique a annoncé avoir demandé un prêt d’urgence saisonnier de 200 millions de livres sterling (227 millions d’euros). Cette demande s’ajoute à l’injection de 900 millions de livres de capitaux frais précédemment annoncée. Thomas Cook rappelle que «sa recapitalisation devrait entraîner une dilution importante des intérêts des actionnaires existants, avec un risque important de non recouvrement». Les pourparlers se poursuivent avec diverses parties prenantes, dont son principal actionnaire, le chinois Fosun Tourism et ses affiliés, ses principales banques créancières et la majorité des détenteurs d’obligations senior expirant en 2022 et en 2023.
Le groupe britannique qui prévoit d'exploiter une mine d'engrais dans le Nord de l'Angleterre n'a pas réussi à lever 500 millions de dollars d'obligations.
Spread Research, le groupe créé en 2004 par Julien Rérolle, s’appellera désormais Qivalio pour simplifier la visibilité de son offre d’analyse financière et de notation crédit et celle, depuis le rachat d’Ethifinance en 2017, d’analyse extra-financière. Qivalio devient ainsi la marque ombrelle pour les marques Spread Research, Spread Ratings, Ethifinance et Gaïa Rating. Le groupe de notation s’est notamment affirmé dans la notation pour les ETI. Spread Ratings vient ainsi d'être retenu par l’Occitane International (1,4 milliard d’euros de chiffre d’affaires) qui s’apprête à recourir au marché des NeuCP (ex billets de trésorerie). Spread Ratings a noté une dizaine de nouveaux émetteurs dans ce cadre depuis un an, dont Sofiprotéol cet été.
Spread Research, le groupe créé en 2004 par Julien Rérolle pour offrir une solution alternative de notation et d’analyse financière, change de nom : il s’appellera désormais Qivalio pour simplifier la visibilité de son offre d’analyse financière et de notation crédit et celle, depuis le rachat d’Ethifinance en 2017, d’analyse extra-financière. Qivalio devient ainsi la marque ombrelle pour les marques Spread Research, Spread Ratings, Ethifinance et Gaïa Rating.
Altice France travaille au refinancement d’une partie de sa dette. La direction du groupe de télécoms tient une réunion cet après-midi avec les investisseurs pour leur présenter un projet d'émission obligataire d’un montant de 1,5 milliard d’euros, avec une maturité de 8 ans. Les fonds serviront à rembourser des obligations émises par Altice Luxembourg arrivant à maturité en 2022 et rembourseront également une partie de la souche 2024 d’Altice France.
Uber Technologies a lancé la première émission obligataire depuis son introduction en Bourse en mai, et la deuxième de son histoire. Le groupe de VTC veut lever 750 millions de dollars à 8 ans afin de financer une partie de l’acquisition de Careem. A la différence de la première émission, ces obligations sont notées. S&P leur a attribué la note de CCC+, soit le septième cran le plus bas de la catégorie junk. Uber est le premier émetteur de cette catégorie à placer de la dette depuis juillet.
A l’occasion du remplacement des financements mis en place en 2015 lors de son acquisition par Fosun, le Club Med annonce avoir intégré dans ses lignes de crédit quatre indicateurs de performance en matière de développement durable. Soit «la certification de l’éco-construction des nouveaux resorts, la certification de tourisme durable Green Globe pour l’opération des resorts, la suppression progressive du plastique jetable à usage unique et le soutien à l’agroécologie locale», explique le Club Med. Le niveau de marge n’est pas précisé. Ces nouveaux financements, de 300 millions d’euros à 5 ans, se composent d’une tranche amortissable de 80 millions d’euros, d’une tranche in fine de 140 millions et d’un crédit renouvelable de 80 millions.