Nos articles d’actualité et d’analyse sur les exchange trading funds (ETF), aussi appelés trackers ou fonds indiciels, qui répliquent les performances de différents actifs (indices boursiers, obligataires etc.).
C’est le montant des dédommagements dus par plusieurs sociétés de gestion britanniques à leurs investisseurs après l’enquête de la FCA sur les fonds prétendument actifs (« closet trackers ») qui se contentaient de suivre un indice malgré des frais élevés. Sur les 84 fonds, 64 sont priés de modifier leur communication. Une société de gestion fait face à une « enforcement action » par le régulateur pour avoir utilisé des outils vraiment « très trompeurs ».
Il est toujours tentant d’opposer radicalement gestions active et passive. La première se vivrait en citadelle assiégée, incapable de dégager sur la durée une rentabilité supérieure à celle des grands indices mondiaux, et donc de justifier auprès de ses clients et des régulateurs les juteuses commissions qu’elle prélève. Elle serait condamnée à voir fondre comme neige au soleil, année après année, sa pelote. Il n’est pas jusqu’à Warren Buffett qui n’ait conseillé aux investisseurs privés de s’en tenir à des produits indiciels à bas coûts. La seconde aurait déjà gagné la bataille du low-cost auprès du grand public et des institutionnels, et se contenterait d’observer l’inexorable croissance de ses encours. La symétrie quasi parfaite des flux de collecte cumulés vers les fonds actions actifs et passifs, que l’on ne retrouve pas dans la sphère obligataire, corrobore cette vision.
Des investisseurs ont porté plainte hier aux Etats-Unis contre Credit Suisse, accusant la banque helvétique de les avoir trompés dans les caractérisations de son ETN lié à la volatilité. Le VelocityShares Daily Inverse VIX, un ETN (exchange-traded note) vendeur de volatilité conçu par Credit Suisse, a perdu plus de 90% de sa valeur lors du brusque épisode de rebond de la volatilité début février, poussant la banque à le retirer du marché.
La banque américaine JPMorgan étudierait ses options pour se renforcer dans le secteur des ETF, notamment via une acquisition, rapportait ce week-end Bloomberg de sources proches du dossier. La division de gestion d’actifs de la banque a déjà approché la branche américaine d’ETF Securities. JPMorgan aurait également discuté avec Global X avant que ce dernier n’accepte d’être racheté par le sud-coréen Mirae Asset Management.
N’écoutant que son courage, Fidelity a tranché : ses clients particuliers ne pourront plus « shorter » la volatilité au travers d’un ETF, a annoncé le gestionnaire d’actifs le 9 février. Oui, le 9 février, soit quatre jours après que lesdits fonds eurent explosé… en vol. Voilà pourtant des mois que tous les acteurs de la finance – banques d’investissement, Bourses comme le CBoE, fournisseurs de produits indiciels cotés – savaient, parlant même du problème ouvertement. L’investisseur individuel ne comprend pas le fonctionnement de ces produits purement spéculatifs, basés sur un sous-jacent artificiel, et sa stratégie « short » devait inéluctablement le laisser en string le jour où le marché se retournerait. Mais chacun a laissé faire, pendant que les régulateurs mettaient la dernière main aux réformes censées traiter la crise de 2008.
Le cap symbolique des 5.000 milliards de dollars d’encours a été allègrement franchi fin janvier par le marché des fonds indiciels cotés (ETF) et produits indiciels cotés (ETP). Selon le pointage du cabinet ETFGI, les actifs gérés par le secteur ont progressé de 313 milliards de dollars dans le monde en janvier (+6,5%), un record, portant leur total à 5.150 milliards (4.210 milliards d’euros). La collecte nette mensuelle a atteint 106 milliards et les fonds passifs ont également bénéficié de la forte croissance des marchés actions sur la période. Une performance qui risque de ne pas se renouveler en février compte tenu de la correction brutale intervenue sur les indices actions. Celle-ci a d’ailleurs fait exploser en vol des produits structurés (ETN) liés à la volatilité.
Le cap symbolique des 5.000 milliards de dollars d’encours a été allègrement franchi fin janvier par le marché des fonds indiciels cotés (ETF) et produits indiciels cotés (ETP). Selon le pointage du cabinet ETFGI, les actifs gérés par le secteur ont progressé de 313 milliards de dollars dans le monde en janvier (+6,5%), un record, portant leur total à 5.150 milliards (4.210 milliards d’euros). La collecte nette mensuelle a atteint 106 milliards et les fonds passifs ont également bénéficié de la forte croissance des marchés actions sur la période. Une performance qui risque de ne pas se renouveler en février compte tenu de la correction brutale intervenue sur les indices actions. Celle-ci a d’ailleurs fait exploser en vol des produits structurés (ETN) liés à la volatilité.
Le brusque rebond de la volatilité a fait exploser certains produits indiciels cotés qui jouaient la baisse de l’indice VIX. Victime de choix, le VelocityShares Daily Inverse VIX, un ETN (exchange-traded note) vendeur de volatilité conçu par Credit Suisse. La banque suisse a annoncé la liquidation de ce produit d’ici au 21 février, sa valeur ayant perdu plus de 80% en un jour. Le 11 janvier, à son plus haut, la valeur de cet ETN atteignait 2,2 milliards de dollars. Credit Suisse, dont l’action a perdu jusqu'à 8,45% en séance, assure qu’il n’a enregistré aucune perte sur cet instrument. Les investisseurs, en revanche, en seront pour leurs frais.
Les valorisations élevées des marchés actions ne freinent pas la croissance de la gestion passive. Le mois de janvier a vu un nouveau record d’investissements dans les ETF avec 78,5 milliards de dollars, battant le précédent record de près de 30%, d’après des données compilées par Bloomberg. Même durant les derniers jours de janvier, marqués par une légère correction boursière, les flux sont restés positifs avec près de 4 milliards de dollars par jour.
L’activité d’ETF d’Amundi a annoncé mardi que sa collecte nette avait dépassé les 10 milliards d’euros en 2017. Cette performance porte les encours gérés en fin d’année à 38 milliards d’euros. «L’augmentation des encours représente un doublement de la collecte en comparaison à celle de 2016, et repose sur le succès des stratégies d’investissement mises en place et une forte innovation produits», indique Amundi ETF dans un communiqué.
State Street Global Advisors (SSGA), la division de gestion d’actifs de State Street Corporation, a annoncé hier la nomination de Ludovic Djebali au poste de directeur SPDR ETF France. Il remplace Olivier Paquier, qui vient d’être nommé responsable des ETF de JPMorgan pour l’Europe continentale. Basé à Paris, Ludovic Djebali sera sous la direction de Rory Tobin, président de SSGA et co-directeur mondial de l’activité SPDR ETF. Avant de rejoindre SSGA, il avait occupé pendant sept ans la co-direction de la région EMEA et des comptes stratégiques chez Source. Il avait quitté ce fournisseur d’ETF en 2016, avant son rachat au printemps dernier par l’américain Invesco.
L’activité d’ETF d’Amundi a annoncé mardi que sa collecte nette avait dépassé les 10 milliards d’euros en 2017. Cette performance porte les encours gérés en fin d’année à 38 milliards d’euros. «L’augmentation des encours représente un doublement de la collecte en comparaison à celle de 2016, et repose sur le succès des stratégies d’investissement mises en place et une forte innovation produits», indique Amundi ETF dans un communiqué.
State Street Global Advisors, la division de gestion d’actifs de State Street Corporation, a annoncé aujourd’hui la nomination de Ludovic Djebali au poste de directeur SPDR ETF France. Il remplace Olivier Paquier, qui vient d’être nommé responsable des ETF de JPMorgan pour l’Europe continentale.
State Street Global Advisors (SSGA) a annoncé aujourd’hui la nomination de Ludovic Djebali au poste de directeur SPDR ETF France. Basé à Paris, il sera placé sous la direction de Rory Tobin, président de SSGA et co-directeur mondial de l’activité SPDR ETF et aura pour responsabilité de diriger, gérer et développer l’activité SPDR ETF en France, sur tous les segments du marché : investisseurs institutionnels, gérants d’actifs institutionnels et intermédiaires financiers.
BlackRock a annoncé hier qu’iShares, son activité dédiée aux ETF et fonds indiciels, a enregistré en 2017 une collecte inédite de 246 milliards de dollars (205 milliards d’euros). Soit une croissance organique de 19% en nette accélération par rapport à celle de 13% enregistrée en 2016, quand le groupe avait collecté 140 milliards de dollars. Les actifs sous gestion d’iShares, leader mondial, s’établissent désormais à 1.754 milliards.
BlackRock a annoncé mercredi qu’iShares, son activité dédiée aux ETF et fonds indiciels, a enregistré en 2007 une collecte inédite de 246 milliards de dollars (205 milliards d’euros). Ce montant correspond à une croissance organique de 19% en nette accélération par rapport à celle de 13% enregistrée en 2016, quand le groupe avait collecté 140 milliards de dollars. Les actifs sous gestion d’iShares, leader mondial, s’établissent désormais à 1.754 milliards de dollars.