La récente réforme fiscale et les nouvelles dépenses publiques prévues dans le cadre de la loi budgétaire de Donald Trump vont creuser les déficits dans les années qui viennent, a estimé lundi soir le Bureau du budget du Congrès (CBO). L’agence fédérale a indiqué que le déficit budgétaire devrait atteindre 804 milliards de dollars pour l’année fiscale 2018 (close en octobre) et dépasser les 1.000 milliards à partir de 2020, contre un déficit de 665 milliards en 2017. Mais ces effets devraient s’estomper rapidement: le CBO anticipe une croissance du PIB de 3,3% au quatrième trimestre 2018, de 2,3% en 2019 et de 1,8% en 2020.
La récente réforme fiscale et les nouvelles dépenses publiques prévues dans le cadre de la loi budgétaire de Donald Trump vont creuser les déficits dans les années qui viennent, tout en procurant un soutien provisoire à la croissance économique, a estimé lundi soir le Bureau du budget du Congrès (CBO).
Les membres de la Réserve fédérale (Fed) se montrent plus optimistes sur l’évolution du marché de l’emploi aux Etats-Unis dans leurs projections communiquées hier suite à leur réunion de décembre. Selon la médiane des prévisions, le taux de chômage est désormais attendu à 3,9% à la fois en 2018 et 2019, contre une prévision d’un taux de 4,1% pour les deux années à l’issue de leur précédente réunion, en septembre. Le taux de chômage se situe actuellement à 4,1% dans le pays, selon le rapport sur l’emploi publié au début décembre.
Le secteur privé aux Etats-Unis a créé 241.000 emplois en mars, un nombre supérieur aux attentes des économistes, montre l’enquête mensuelle publiée hier par ADP. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne 205.000 créations d’emploi. Le nombre du mois de février, lui aussi déjà supérieur aux attentes lors de sa première publication, a en outre été révisé à la hausse, de 11.000 à 246.00, a ajouté ADP, qui réalise son enquête conjointement avec Moody’s Analytics.
Le secteur privé aux Etats-Unis a créé 241.000 emplois en mars, un nombre supérieur aux attentes des économistes, montre l’enquête mensuelle publiée mercredi par ADP. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne 205.000 créations d’emploi.
Le président américain, Donald Trump, a estimé jeudi qu’il n’y aurait probablement pas de vote au Congrès consacré au plan infrastructures avant les élections de mi-mandat le 6 novembre prochain. «Nous devrons probablement attendre après les élections parce que les démocrates disent: ‘Ne lui donnez pas une autre victoire’», a-t-il déclaré lors d’un discours dans l’Ohio. Donald Trump avait présenté le 13 février un plan visant à mobiliser plus de 1.500 milliards de dollars, en majorité issus de capitaux privés, pour rénover les infrastructures américaines vieillissantes. Selon ce projet, qui nécessite l’approbation du Congrès, l’Etat fédéral devrait consacrer 200 milliards de dollars sur la décennie aux infrastructures, mais la question est de savoir comment les Etats, les collectivités locales et le secteur privé vont être incités à apporter le reste des financements.
Le président américain, Donald Trump, a estimé jeudi qu’il n’y aurait probablement pas de vote au Congrès consacré au plan infrastructures avant les élections de mi-mandat le 6 novembre prochain. «Nous devrons probablement attendre après les élections parce que les démocrates disent: ‘Ne lui donnez pas une autre victoire’», a-t-il déclaré lors d’un discours sur les infrastructures dans l’Ohio.
Quel est l’enjeu réel de la « guerre » de l’acier déclenchée par Donald Trump ? « Cette annonce vient servir les objectifs politiques du président en cette année d’élections de mi-mandat, mais accroît le risque de rupture des chaînes de production globales », alerte Christian Parisot, responsable de la recherche globale chez Aurel BGC. En 2017, les restrictions sur les importations de panneaux solaires ont abouti à des licenciements aux Etats-Unis. Les mêmes causes pourraient produire des conséquences similaires : l’industrie de l’acier représente 140 000 emplois contre 6,5 millions d’emplois dans les industries de transformation de l’acier.
Changement à la tête de la diplomatie américaine : d’un tweet, le président américain, Donald Trump, a annoncé hier le limogeage de Rex Tillerson, l’ancien homme fort d’ExxonMobil, remplacé au poste de secrétaire d’Etat par l’actuel directeur de la CIA, Mike Pompeo. Le président septuagénaire a par ailleurs annoncé que Gina Haspel deviendrait la nouvelle directrice de la CIA, la première femme choisie à ce poste. Rex Tillerson, qui a appris la nouvelle en lisant le tweet, a précisé qu’il resterait en poste jusqu'à la fin du mois de mars.
Changement à la tête de la diplomatie américaine: d’un tweet, le président américain Donald Trump a annoncé mardi le limogeage de Rex Tillerson, remplacé au poste de secrétaire d’Etat par l’actuel directeur de la CIA, Mike Pompeo. Après des mois de rumeurs sur un départ mille fois donné comme imminent, le sort l’ancien homme fort d’ExxonMobil, qui peinait à trouver sa place à Washington et entretenait des relations difficiles avec le locataire de la Maison Blanche, a été scellé.
Larry Kudlow, ex-conseiller économique de Ronald Reagan et commentateur TV conservateur, est sur la liste des successeurs potentiels de Gary Cohn, le conseiller économique de Donald Trump qui a démissionné après la décision du président américain d’imposer des droits de douane sur l’acier et l’aluminium. Selon la chaîne CNBC, Larry Kudlow tiendrait la corde pour prendre le poste de directeur du Conseil national économique qu’occupait Cohn, un ancien de la banque Goldman Sachs qui apparaissait comme un rempart contre le protectionnisme de Trump. Larry Kudlow a toutefois vivement critiqué les tarifs douaniers mis en place par Donald Trump.
Le rapport mensuel publié vendredi par le département américain du Travail américain révèle que l'économie des Etats-Unis a créé 313.000 emplois nets supplémentaires au mois de février après les 239.000 qui avaient déjà été créés en janvier. Ce chiffre nettement supérieur aux estimations du consensus, signe le 89e mois consécutif de créations d’emplois aux Etats-Unis, avec un taux de chômage qui est resté stable à un plus bas depuis décembre 2000 de 4,1% malgré le rebond de 0,3 point du taux de participation, revenu à un niveau de 63%.
La ministre allemande de l’Economie, Brigitte Zypries, a jugé mercredi la situation «grave» après la démission de conseiller économique de la Maison blanche Gary Cohn, et elle a demandé à Donald Trump de revenir sur son projet de taxes sur les importations d’acier et d’aluminium. «J’espère que Trump changera d’avis», a-t-elle déclaré.