Les sondages d’opinion semblent être les seuls capables de faire changer Donald Trump d’opinion. En s’agenouillant pendant l’hymne américain, pendant la saison 2016-2017, le joueur de football américain Colin Kaepernick était devenu l’un des plus ardents dénonciateurs des violences policières à l’égard des Afro-Américains. Ce geste lui avait valu d’être renvoyé de son club, avec la bénédiction de Donald Trump. Le joueur est désormais en retrait des stades. Mais son geste est resté, repris par le mouvement de contestation « Black Lives Matter », mais également par certains policiers. « Au-delà de l’agenouillement, j’adorerais le voir bénéficier d’une autre opportunité, mais il doit évidemment être bon », a déclaré ces derniers jours le président en campagne.
Le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a confirmé jeudi que les Etats-Unis avaient envoyé une lettre pour mettre fin aux négociations sur la taxation des groupes du numérique, évoquant une «provocation» de la part de Washington.
La Chine est prête à prendre toutes les mesures de rétorsion nécessaires si les Etats-Unis continuent d’interférer dans les affaires de Hong Kong, a averti vendredi le ministère chinois des Affaires étrangères, sans préciser comment, alors que Donald Trump doit faire connaître dans la journée sa réaction à la loi de sécurité nationale que Pékin s’apprête à instaurer dans la ville semi-autonome. Washington réclame déjà une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies pour discuter de ce projet de loi adopté jeudi par l’Assemblée populaire nationale chinoise, dont la décision devrait désormais être mise en oeuvre par les autorités de Hong Kong, proches du pouvoir chinois.
Renouveau. C’est une Organisation mondiale du commerce (OMC) affaiblie par le blocage des Etats-Unis, contestée dans sa gouvernance et confrontée à la montée des protectionnismes qui va devoir se trouver un nouveau directeur général à compter du 1er septembre prochain. En effet, le Brésilien Roberto Azevêdo (photo), qui occupait ce poste depuis 7 ans, a officialisé son départ le 14 mai dernier, à l’occasion d’un conseil général convoqué à cet effet. Invoquant des motivations purement familiales, le directeur général sortant a dressé un bilan flatteur des accomplissements de l’organisation. Le processus de sélection de son remplaçant s’annonce périlleux. Certains membres ont déjà fait savoir que des candidats américains ou chinois étaient exclus d’avance, en raison du conflit entre les deux géants. Quant aux Etats-Unis, dont le Sénat va examiner un projet de retrait de l’OMC, leur réaction ne manquera pas d’être scrutée à la loupe.
Le Royaume-Uni prévoit de réduire les droits de douane imposés sur les produits agricoles en provenance des Etats-Unis afin de permettre des avancées dans les discussions avec Washington sur la conclusion d’un accord commercial de libre-échange, rapporte le Financial Times. D’après le journal, le département du Commerce international envisage un «ensemble important de concessions» envers les négociateurs américains au cours des prochains mois.
Les démocrates de la Chambre des représentants ont dévoilé mardi un plan de 3.000 milliards de dollars destiné à soutenir les Etats, commerces et foyers américains face à la crise liée au coronavirus, mais les républicains du Sénat s’y sont déjà fermement opposés. Le projet de loi, qui ambitionne de doubler la réponse financière à la crise actuelle, prévoit près de 1.000 milliards de dollars d’aides aux Etats et gouvernements locaux. Alors que la pandémie a causé plus de 80.000 décès et bloqué l’économie du pays, le débat est animé pour savoir qui doit porter les programmes de soutien entre l’Etat fédéral et les Etats fédérés…
Le président américain a déclaré lundi qu’il s’opposait à une renégociation de l’accord commercial de «phase 1» signé en janvier avec la Chine. Le Global Times, tabloïd adossé au Parti communiste chinois, a rapporté lundi que des conseillers de Pékin auraient évoqué la possibilité d’invalider l’accord commercial et d’en négocier un nouveau afin de faire pencher davantage la balance du côté chinois. Donald Trump, qui avait lui-même émis par le passé l’hypothèse de se retirer de l’accord, a indiqué qu’il souhaitait désormais voir si Pékin allait respecter ses engagements en achetant massivement des produits américains. Cet entretien est survenu dans un climat de tensions accrues avec la crise sanitaire.
Le président américain a déclaré lundi qu’il s’opposait à une renégociation de l’accord commercial de «phase 1» signé en janvier avec la Chine. Le Global Times, tabloïd en langue anglaise adossé au Parti communiste chinois (PCC), a rapporté lundi que des conseillers de Pékin auraient évoqué la possibilité d’invalider l’accord commercial et d’en négocier un nouveau afin de faire pencher davantage la balance du côté chinois.