Soixante-quatre pour cent des gérants d’actifs envisagent de lancer des produits transfrontaliers au cours des cinq prochaines années, montre une étude de State Street menée auprès de 250 sociétés de gestion dans le monde. Cependant, la majorité (88 %) estime que les lancements de produits seront freinés par la gestion des données de distribution. En outre, plus de la moitié des sondés (57 %) s’inquiètent de l’émergence de nouveaux concurrents issus du secteur technologique. « L’accès aux données de distribution reste un défi pour l’industrie de la gestion d’actifs. Selon notre étude, les clients recherchent des infrastructures technologiques flexibles et modulables capables d’assurer une prestation et une exécution rapides et précises tout au long du cycle d’investissement », observe David Suetens, responsable de State Street au Luxembourg. « En outre, au fur et à mesure que les gérants d’actifs étoffent leurs gammes de produits et leur couverture géographique, ils deviennent également moins dépendants des intermédiaires. Près de la moitié d’entre eux (44 %) s’attendent à une hausse de leurs ventes directes. Les réformes réglementaires et l’évolution de la technologie vont donc probablement modifier la nature même de la distribution des fonds », poursuit-il. Par ailleurs, les sociétés de gestion envisagent également d’étoffer leurs gammes de produits en y intégrant des classes d’actifs plus complexes. D’après l’étude de State Street, 85 % des professionnels envisagent de proposer des hedge funds (+15 % par rapport à aujourd’hui), 83 % des fonds immobiliers (+13 %) et 83 % des fonds de capital-investissement (+24 %).« Qu’il s’agisse d’investissements alternatifs, de fonds UCITS ou de fonds communs de placement transfrontaliers, les sociétés de gestion devront investir massivement dans les technologies pour offrir des produits à leurs clients de la manière la plus efficace possible », explique Liz Nolan, directrice générale de State Street EMEA. « Les innovations à venir vont continuer à estomper les lignes entre l’homme et la machine, et les technologies qui apparaissent, comme l’intelligence artificielle, joueront un rôle crucial dans la capacité des gérants d’actifs à atteindre leurs ambitieux objectifs de croissance ».
De nombreuses entreprises allemandes pourraient être confrontées à une augmentation de leurs charges sur les retraites. Les nouvelles tables de mortalité publiées récemment devraient entraîner une hausse des provisions pour retraite supplémentaires de l’ordre de 8 milliards d’euros, selon les estimations du cabinet de conseil EY, rapporte le quotidien financier Börsen-Zeitung. Ce qui devrait se traduire dans les bilans des entreprises par des charges supplémentaires comprises entre 1% et 3% pour la prévoyance retraite. Une évolution que beaucoup d’entreprises n’avaient pas prévu et qui va mettre en difficulté celles d’entre elles qui bouclent leur bilan dans le courant de l’année, estime Philipp Schoepffer, actuaire en chef et associé chez EY.
Donald Trump a déclaré ce 17 novembre qu’il avait demandé à la Securities and Exchange Commission (SEC), le gendarme de la Bourse américaine, d’examiner les répercussions d’une publication des résultats des entreprises tous les six mois et non plus trimestriellement, rapporte l’agence Reuters. «Cela permettrait une plus grande souplesse et économiserait de l’argent», écrit le président américain dans un message publié sur Twitter.Donald Trump a dit avoir invité la SEC à se pencher sur une telle modification après en avoir discuté avec divers chefs d’entreprise. Il a expliqué que l’un d’eux - sans le nommer ainsi que son entreprise - avait suggéré que ce changement pourrait être un moyen de doper les affaires. L’hôte de la Maison blanche a récemment reçu plusieurs grands patrons lors de ses vacances dans son club de golf privé de Bedminster, dans le New Jersey. Parmi eux, ceux d’Apple, Fiat Automobiles Chrysler, Boeing, FedEx et Honeywell International.
@page { size: 8.27in 11.69in; margin: 0.79in }p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent }It has been barely three weeks, but it has been an eternity at GAM. Since the suspension of its manager, Tim Haywood, the asset management firm has had a turbulent period, which it cannot free itself from. Despite attempts at explanation and liquidation of funds set up by the manager, GAM is still under the eye of investors. Investors have judged the communications from the asset management firm severely, as well as its lack of coherence in its management of personnel. The result is that criticisms have been rising to a peak, and increasingly frequently, questions have been raised about Alex Friedman, CEO of GAM, the specialist website finews reports. “Pressure from investors on “Alex” is increasing. I know that some [investors] are unahppy, and would welcome a change in management,” said Daniel Regli, an analyst at Mainfirst.It would seem that the management at GAM over-reacted by suspending Haywood so quickly, in a situation that was admittedly already complicated, due to the poor performance of the markets, a profit warning, and a write-down on the acquisition of Cantab. The handling of the Haywood affair has only driven GAM stocks lower, from an already low position. And the asset management firm doesn’t seem aware of the importance of good communication policies to its reputation either, though this reputation is already damaged. A spokesperson for GAM has recently told finews that questions raised by analysts over this affair are “BS,” an abbreviation for “bullshit.”
Le secteur italien de la banque privée compte 26 acteurs étrangers, rapporte Bluerating, citant une étude de Magstat. Le plus gros pourvoyeur d’opérateurs est la Suisse, avec 14 sociétés helvétique présentes en Italie. Loin derrière arrivent les Etats-Unis et la France (BNP Paribas, Crédit Agricole, Edmond de Rothschild). Le Royaume-Uni, l’Autriche et l’Allemagne comptent chacun deux acteurs. Le nombre d’acteurs étrangers avait atteint un pic en 2007, avec 39 entités, et est en train de remonter doucement depuis.
Permian Capital Management, société de gestion basée à San Francisco spécialisée dans l’investissement digital, a recruté Josh Kernan en tant que responsable mondial de la distribution. L’intéressé était dernièrement senior vice president pour la société suisse Partners Group. Permian Capital Management a été fondée en mars 2018 par David Chin, Matt Moravec et Shaunak Mali, des anciens de la Silicon Valley.
Colony Capital a vendu plusieurs parts de fonds immobiliers à Goldman Sachs Asset Management et Landmark Partners, en vue de sortir du marché secondaire des fonds d’investissement immobiliers, a appris Private Equity Real Estate (PERE). Goldman Sachs AM a acquis un intérêt de 80% dans ce portefeuille, qui aurait une valeur d’actifs nette de 200 millions de dollars au 31 décembre 2017, selon le média spécialisé. Le contrat aurait été signé en juin et le transfert des parts aurait débuté en juillet. La fin de la transaction est attendue pour le mois de septembre.
Les autorités chinoises se tournent désormais vers les sociétés de gestion pour développer leur système de pensions, rapporte le site spécialisé Asian Investor. Quatorze sociétés de gestion (*) ont eu le feu vert officiel pour proposer des fonds spécifiquement dédiés à la retraite, a indiqué il y a quelques jours la publication Economic Observer. Certaines sociétés de gestion, comme E Fund, veulent profiter de cette nouvelle opportunité pour lancer à bref délai de tels fonds, a indiqué à Asian Investor une porte-parole de la société de gestion.La cooptation des sociétés de gestion s’inscrit dans le projet plus large de développer un système de pension à trois piliers, un pilier géré par le gouvernement, un pilier développé par les entreprises et un pilier constitué des contributions volontaires des salariés. Pour les sociétés de gestion, ce troisième pilier représente un potentiel énorme de capitaux à long terme. Selon une étude de KPMG publiée en novembre dernier, les actifs de retraite de ce troisième pilier pourraient être multipliés par cinq dans les dix années à 2025 pour atteindre 11.400 milliards de RMB.(*) Les 14 sociétés de gestion autorisées à proposer des fonds dédiés à la retraite sont ChinaAMC, China Southern, Bosera, Zhong Ou, Guangfa, E Fund, Penghua, Manulife Teda, Wanjia, Fullgoal, ICBC Credit Suisse, Yinhua, Harvest, Bank of China.
La compagnie d’assurances britannique esure Group a annoncé ce 14 août, à l’occasion de la publication de ses résultats semestriels, son rachat par le groupe de capital investissement Bain Capital pour un montant de 1,21 milliards de livres. L’assureur précise que ses deux principaux actionnaires, le président du groupe Peter Wood et Toscafund, qui détiennent à eux deux 47,7% du capital, soutenaient cette opération, qui devrait déboucher sur une sortie de l’assureur de la cote. Bain Capital a proposé 280 pence par action, soit une prime de 37% par rapport au cours de clôture du vendredi 10 août.
ETF/ETP funds listed worldwide in July posted net inflows of USD41.13bn, the largest total since January 2018, when net inflows totalled USD105.73bn, according to the most recent statistics from ETFGI. As of the end of July, assets under management in ETF/ETPs also hit a record total of USD5.120trn. In the first seven months of the year, ETF/ETPs posted net inflows of USD264bn, compared with over USD391bn between January and July 2017.In July alone, ETF/ETP funds dedicated to equities attracted USD27.37bn, bringing total inflows in the first seven months of the year to USD177.31bn, compared with USD272.21bn in the corresponding period of 2017. Bond ETF/ETPs, for their part, posted nearly USD13bn in inflows, bringing net inflows since the beginning of the year to USD59.40bn, compared with USD96.15bn between January and July 2017.
Aberdeen Standard Investments a annoncé la nomination d’André Haubensack au poste de responsable de la distribution sur le marché suisse. Cette nomination fait suite à la fusion l’an dernier de Standard Life Aberdeen et de Aberdeen Asset Management, précise un communiqué. André Haubensack sera basé à Zurich et rattaché à Rik Brouwer, responsable de la distribution européenne d’Aberdeen Standard Investments. L'équipe de distribution pour la Suisse sera renforcée par Jullien Boissier à Genève, Paola Bissoli et Carolin Hefele à Zurich. De nouveaux recrutements pourraient intervenir dans les prochaines semaines, selon le communiqué.André Haubensack a une expérience de plus de 18 ans dans le secteur financier. Avant de rejoindre Standard Life Investments en 2014 à la faveur du rachat d’Ignis Asset Management, André Haubensack a été notamment directeur chez New Star Asset Management.
Dans une récente enquête, l’Observatoire de la responsabilité sociétale des entreprises (Orse) et le cabinet Des Enjeux et des Hommes font le point sur le poids de la RSE dans les décisions des entreprises. Les investisseurs institutionnels sont directement concernés par l’article 173 IV de la loi Transition Énergétique et Écologique (TEE) qui instaure les obligations d’informations en matière de prise en compte des critères ESG dans les portefeuilles, d’empreinte carbone et de contribution à la transition énergétique. D’autres obligations devraient en outre voir le jour depuis que la Commission européenne a présenté en mars 2018 son plan d’actions et la feuille de route pour la finance durable (taxinomie des actifs verts, labels UE, transparence des portefeuilles). D’après l’enquête, toutes les sociétés du CAC40 ont une personne chargée de la RSE dans leur groupe. La création d’une direction dédiée à la RSE est aujourd’hui la norme pour l’ensemble des entreprises du CAC 40. C’est aussi le cas chez les grands investisseurs institutionnels. A la Maif qui compte une équipe de 5 personnes dans sa direction RSE, « l’entité s’est étoffée depuis quelques années. De nouveaux axes de développement ont été validés avec l’adoption en 2015 du nouveau plan stratégique, soutenus par des prises de paroles de nos dirigeants au-delà de leurs convictions historiques, poussant les directions métiers à intégrer la RSE dans l’ensemble de leurs activités », témoigne Nathalie Touzin, responsable RSE du groupe, dans l’enquête. Chez Arkea, le département RSE compte douze personnes. « L’équipe n’a cessé de grandir depuis trois ans. Deux équipes se sont regroupées : les équipes en charge de l’animation et de la coordination de la RSE dans le groupe et les équipes en charge de l’animation des dispositifs solidaires Ark’ensol. L’équipe s’appuie sur une quarantaine de référents RSE, représentant les différents métiers du groupe », indiquent Anne-Katell Quentric, responsable RSE et Maéva Bourel, coordination et animation RSE. Les missions des directions des RSE sont « récentes et encore dans de nombreux cas, peu formalisées », souligne les auteurs de l’enquête. Leurs contours se dessinent au fur et à mesure de la transformation des entreprises. « La démarche RSE est intégrée dans la stratégie et les plans d’entreprise successifs depuis 2009 », fait valoir Delphine Lalu, directrice de la RSE et des Fondations chez AG2R La Mondiale. Les missions évoluent et chez Arkea, « l’équipe RSE se place de plus en plus en position de conseil, de mise en relation, de veille pour que les différentes structures du groupe ». A la Française des Jeux, l’objectif est d’intégrer la RSE dans tous les métiers du groupe. « Pendant 2 ans, nous avons déployé des formations managériales sur mesure dédiées à chaque métier (conçues avec la direction métier et adaptées à leurs besoins et à leur contraintes) », rapporte Christine Prouin, responsable performance RSE du groupe. Le rattachement de la RSE à la direction générale Les directions RSE évoluent vers un rattachement direct à la direction générale avec plus ou moins de rapidité. « La démarche RSE fait l’objet d’un suivi annuel par le comité exécutif du groupe, l’un de ses membres étant porteur du sujet », présente Delphine Lalu, directrice de la RSE chez AG2R La Mondiale. 59% des entreprises du CAC40 ont un membre du comité exécutif qui porte le sujet RSE et 31% des entreprises du CAC40 accordent une place au directeur RSE au sein du comité exécutif. Mais l’intérêt porté à la RSE par le conseil d’administratif reste encore « relatif » selon les personnes interrogées. Des comités spécifiques RSE ont été créés pour traiter les sujets au sein des comités exécutifs et des conseils d’administration. A la FDJ, « en 2017, il s’est réuni quatre fois sur des thèmes spécifiques, et en particulier sur les points suivants : le bilan de l’année passée de la politique RSE et les priorités à venir, le plan d’action Jeu Responsable 2018, les plans d’actions de lutte contre le blanchiment 2017 et les orientations 2018, la démarche de l’entreprise en faveur de la diversité, la proposition de critères d’intéressement RSE pour les objectifs 2018 des mandataires sociaux, le bilan de la Fondation d’entreprise FDJ et ses orientations », indique Christine Prouin, responsable performance RSE du groupe. TV
Après la présentation de la stratégie européenne de la finance durable en mars dernier par la Commission européenne, celle-ci a demandé à deux des organes de surveillance financière de l’UE des avis techniques sur des modifications éventuelles aux règles de l’UE dans le but d’intégrer des risques liés au développement durable dans les décisions d’investissement. Cela concerne les actes délégués et nécessiteraient d’introduire ou modifier de nouvelles règles dans la législation concernant les gestionnaires d’actifs, les assureurs, les distributeurs d’assurance et les conseillers en investissement, rapporte le site IPE. Si elles étaient acceptées, ces modifications de la réglementation « exigeraient explicitement l’intégration des risques de développement durable, à savoir les risques environnementaux, sociaux et de gouvernance dans les processus de décision d’investissement ou de conseil ».
Les fonds européens qui se vendaient le mieux l’an dernier ont enregistré un spectaculaire retournement de tendance cette année, écrit le Financial Times, en raison de l’aversion au risque des investisseurs dans un contexte de perspective de hausse des taux d’intérêts et de volatilité des marchés émergents. Ainsi, sur la base de chiffres fournis par Morningstar, le Pimco GIS Income fund, qui avait été le meilleur collecteur l’an dernier avec 41,5 milliards d’euros de souscriptions, a subi les plus forts rachats sur six mois à -4,6 milliards d’euros. Les rachats ont essentiellement eu lieu en mai et juin. Le Stable Return Fund de Nordea a subi 3,3 milliards d’euros de rachats entre janvier et juin. Fermé en 2016 car trop gros, il a été ré-ouvert à la souscription en mai dernier. De même, le Dynamic Bond de Jupiter a subi 2,6 milliards d’euros de rachats sur la période (lire par ailleurs).
L’appétit des investisseurs pour responsabiliser leurs placements, et parfois même obtenir un impact positif et visible sur l’économie ou la société ne cesse de croître. Mais quels sont les outils à leur disposition pour vérifier la véracité de leurs engagements ? Pour répondre à cette question, François Millet, Responsable Développement Produits ETF et Gestion indicielle chez Lyxor ETF, Jacques-Henri Bouscayrol, directeur administratif et financier de CFDP Assurances et Philippe Charre, associé-gérant d'Evolia, ont débattu lors des Club Dates Invest organisés à Lyon le 24 mai dernier.