Dans un annuaire publié jeudi, France Invest, l’association française des investisseurs pour la croissance, a recensé 86 fonds d’investissement à impact en France et près de 1.200 entrepreneurs financés pour un total de 3,257 milliards d’euros. Les encours sont en hausse de 92% sur un an, témoignant de l’engouement de la place pour les investissements à impact. Les impacts recherchés concernent à 91% l’environnement et à 85% l’emploi inclusif. Au sein de France Invest, 33 sociétés de gestion sont regroupées dans un club dédié à l’investissement à impact. Les fonds à impact regroupent 200 professionnels en France selon l’annuaire. «L’investissement à impact a commencé dans l’univers du private equity et tend à s’étendre dans d’autres classes d’actifs, y compris les fonds cotés, avec la promesse d’un rendement financier et d’un impact positif (social ou environnemental). Pour garder cette ambition, il convient de faire collaborer les nouveaux entrants issus du monde du coté, les sociétés de gestion ‘traditionnelles’, et les acteurs historiques de l’investissement à impact, afin de partager leurs expériences», écrivent les auteurs du rapport.
La Réserve fédérale a annoncé mardi qu’elle avait rejoint officiellement le Réseau des banques centrales et des superviseurs pour verdir le système financier (Network of Central Banks and Supervisors for Greening the Financial System, NGFS). En rassemblant les banques centrales et les autorités de surveillance du monde entier, NGFS soutient l’échange d’idées, de recherches et de bonnes pratiques sur le développement de la gestion des risques environnementaux et climatiques pour le secteur financier. Pour ses 3 ans, le réseau NGFS a accueilli 8 nouveaux membres en tout (sur 83 membres désormais), dont la Fed américaine et l’Autorité européenne des marchés financiers (l’Esma).
La Réserve fédérale a annoncé mardi qu’elle a rejoint officiellement le Réseau des banques centrales et des superviseurs pour verdir le système financier (Network of Central Banks and Supervisors for Greening the Financial System, NGFS). En rassemblant les banques centrales et les autorités de surveillance du monde entier, NGFS soutient l'échange d’idées, de recherches et de bonnes pratiques sur le développement de la gestion des risques environnementaux et climatiques pour le secteur financier.
Mirabaud AM a annoncé ce 15 décembre le recrutement de Jérôme Paganini comme directeur des ventes pour la Suisse. Celui-ci arrive de Silex Investment Partners, dont il était partner depuis 2018. Auparavant, il fut directeur des ventes chez Union Capital Group et Lake Geneva Investment Partners, mais aussi responsable de la distribution externe en Suisse romande chez Lombard Odier, et directeur du développement de la gamme Oyster chez Syz pour les pays nordique.
DWS a nommé Alexia Giugni responsable de l’Italie. L’intéressée travaille au sein de la société de gestion allemande depuis 2018 en tant que responsable des clients institutionnels pour l’Europe du Sud. Elle succède à Mauro Castiglioni, qui a dirigé pendant 13 ans la succursale italienne. Alexia Giugni sera chargée de coordonner l'équipe de DWS en Italie où la société compte une trentaine de collaborateurs. La nouvelle responsable Italie travaille depuis 18 ans dans le secteur de la gestion d’actifs. Elle est aussi présidente d’Alumnae di In the Boardroom, le programme de formation conçu par Valore D pour favoriser la participation des femmes au sein des instances dirigeantes des entreprises.
Le hedge fund américain Whitebox Advisors LLC s’est publiquement opposé à un plan de scission de la société sud-coréenne LG Corp, déclarant que ce plan «sacrifie le rendement des actionnaires minoritaires afin de résoudre un problème de succession familiale». LG Corp a déclaré en novembre qu’elle allait scinder cinq filiales en une nouvelle société holding l’année prochaine, la dernière réorganisation du conglomérat familial sud-coréen en pleine transmission à une nouvelle génération de dirigeants. Les analystes s’attendent à ce que la nouvelle holding, qui sera dirigée par Koo Bon-joon, fils du fondateur de LG, soit finalement séparée de LG Corp. LG Corp est elle-même dirigée par le neveu de Koo Bon-joon, Koo Kwang-mo, qui a pris la tête du groupe LG en 2018 après la mort de son père. «La scission ne fait rien pour résoudre le problème le plus urgent de LG, à savoir la décote sans précédent à laquelle la société se négocie par rapport à ses actifs et, par conséquent, le rendement inférieur pour les actionnaires», a déclaré Whitebox, qui gère environ 5,5 milliards de dollars d’actifs. «Nous sommes profondément consternés que la prétendue raison d'être de cette opération soit de soutenir Koo Bon-joon dans le développement de son propre groupe d’entreprises», a-t-il ajouté. Whitebox a demandé à LG de mettre fin aux plans actuels et de proposer une nouvelle scission qui «maximise la valeur pour tous les actionnaires», de créer un comité de gouvernance d’entreprise et de mettre en œuvre un plan de gestion du capital. LG a déclaré de son côté que la valeur pour les actionnaires peut être améliorée par la scission et la gestion indépendante des entreprises qui ont une faible priorité stratégique dans l’actuel groupe LG mais qui ont un fort potentiel de croissance, ce qui devrait permettre leur réévaluation par le marché.
Le Brexit n’a pas porté un coup à l’emploi dans les services financiers, montre une étude réalisée par le Financial Times auprès de 25 banques et sociétés de gestion internationales. La majorité des établissements sondés a augmenté ses effectifs londoniens sur les cinq dernières années. Neuf des plus grandes sociétés de gestion ont renforcé leurs recrutements au Royaume-Uni depuis le vote, leur effectif total combiné ayant augmenté de 35 % pour atteindre plus de 10.000 employés au cours de la période. Vanguard et T Rowe Price ont plus que doublé leurs effectifs à Londres sur la période à 600 et 575 personnes respectivement. Invesco a recruté 295 personnes pour porter le nombre de ses collaborateurs basés au Royaume-Uni à 1.201. Pimco et Columbia Threadneedle ont aussi musclé leurs forces de travail.
Alejandro Sánchez Toledo a rejoint l'équipe responsable de la péninsule ibérique du gestionnaire américain MFS Investment Management. Il est rattaché à Carlos Aparicioqui dirige ce bureau de quatre personnes.Alejandro Sánchez Toledo travaillait ces six dernières années chez Santander AM, notamment en tant que gérant de portefeuille en charge des relations avec les clients de l’unité de solutions institutionnelles.MFS gère environ 5 milliards d’euros dans la péninsule ibérique.
Disposant d’un bureau à Paris depuis la rentrée, le gérant d’origine néerlandaise Waterland Private Equity Investments va pouvoir accélérer le rythme de ses investissements. Son fonds de huitième génération, baptisé Waterland Private Equity Fund 8, vient de boucler sa levée de 2,5 milliards d’euros, en trois mois. Il y a trois ans, le précédent véhicule avait déjà récolté 2 milliards d’euros en deux mois. Spécialisé dans les opérations de build-up sur le marché des midcaps établies en Europe du Nord, Waterland est implanté dans neuf pays. Il est actif depuis plus de vingt ans et témoigne avoir investi depuis sa création dans plus de 110 entreprises – qui ont ensuite réalisé plus de 540 acquisitions.
Les sociétés de gestion traditionnelles sans valeur ajoutée, sont aujourd'hui confrontées à des difficultés pour survivre, constate le head of business development and M&A chez Generali Investments, Asset & Wealth Management.
Alexandre Holroyd, député des Français établis en Europe du Nord et membre de la commission des finances, a présenté en juillet un rapport sur la finance verte. Il participait la semaine dernière aux Journées Nationales des Investisseurs organisées par Instit Invest et L’Agefi.
A l'occasion d'une table ronde des Journées nationales des investisseurs, les institutionnels ont mis en lumière les nombreux progrès restant à faire en matière de data ESG.
Cinq ans après la signature des Accords de Paris sur le climat, trente gérants d’actifs se sont engagés vendredi à atteindre un niveau nul d'émissions nettes de carbone d’ici 2050 au plus tard, pour l’ensemble de leurs actifs sous gestion. La «Net Zero Asset Managers initiative» compte fédérer les sociétés de gestion autour d’un programme de mesures pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C d’ici 2050. Les signataires devront participer activement à la réduction de 50% des émissions carbone d’ici 2030, et réviser leurs objectifs intermédiaires tous les cinq ans. Ils devront également prendre en compte les Scope 1 et 2 dans les mesures d’émission carbone de leurs portefeuilles, voire le Scope 3, mettre en place une politique de vote et d’engagement dédiée, et créer des produits d’investissements en adéquation avec ces objectifs.
Au bout d’une longue nuit de négociations, les Vingt-Sept chefs d’Etats et de gouvernements réunis à Bruxelles ont fini par adhérer tôt ce matin au renforcement des ambitions européennes de réduction des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030. Le Conseil a adopté à l’unanimité la nouvelle cible d’une réduction d’« au moins 55% » par rapport au niveau de 1990, jusqu’ici fixé à - 40%.