L’Europe a décidé de se sevrer du gaz russe. Dommage qu’il ait fallu attendre l’invasion de l’Ukraine pour prendre conscience de notre dépendance à l’égard de régimes autocratiques. La guerre était impensable et imprévisible, mais les faiblesses européennes qu’elle met au jour auraient pu être identifiées bien plus tôt.
Les émissions mondiales de dioxyde de carbone (CO2) liées à la combustion d’énergies fossiles et aux procédés industriels ont progressé de 6% en 2021 pour atteindre un niveau record de 36,3 milliards de tonnes, a annoncé l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans un rapport publié mardi. Dans un contexte de reprise économique rapide après la pandémie de covid-19, «la reprise de la demande d’énergie en 2021, accentuée par le mauvais temps et les conditions de marché - notamment la flambée des prix du gaz naturel - a entraîné une consommation accrue de charbon», précise le rapport. L’Agence devrait par ailleurs présenter, la semaine prochaine, un plan d’urgence sur le pétrole dans le cadre des conséquences et des sanctions liées à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Le rapport du président d'Amundi formule 24 propositions, dont la création d'un label Transition Climat et un cadre pour le dépôt des résolutions climat.
La société de gestion AXA Investment Managers vient d’annoncer ce 9 mars la promotion d’Amit Singh, jusqu’ici directeur des ressources humaines pour l’Asie et le Japon, au poste de directeur de l’inclusion, de la diversité et de l’engagement. Basé à Londres, il sera rattaché à Pascale Dumont, directeur mondial des talents et de la transformation. Au sein de son nouveau poste, il sera chargé de la conception, du développement, de la mise en œuvre et de l’évaluation de la stratégie d’inclusion et de diversité au niveau mondial. Amit Singh est arrivé chez AXA IM en 2015 comme directeur des ressources humaines pour l’Asie et le Japon. Auparavant, il a travaillé chez DHL pendant dix ans, où il est entré en 2005 comme analyste senior des ressources humaines pour l’Asie Pacifique. En 2009, il a été promu au rang de directeur de la gestion des talents pour l’Inde et directeur des ressources humaines pour le Sri Lanka et le Bangladesh. En 2013, il a été nommé directeur des ressources humaines pour l’Asie Pacifique. Au début de sa carrière, il a occupé le poste de vice-président mondial à l’AIESEC, une plateforme pour étudiants, à Rotterdam, où il était responsable du fonctionnement et de la gestion du programme des stages internationaux et de la gestion des conférences. AXA IM comptait 887 milliards d’euros d’encours sous gestion à fin décembre 2021, dont 563 milliards d’euros d’actifs intégrant des critères ESG, durables ou à impact.
Yves Perrier, président d’Amundi et vice-président de Paris Europlace, a remis à Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, son rapport visant à faire de la place financière de Paris une référence pour le financement de la transition climatique. Le rapport avait été commandé par Bercy pour coordonner l’approche des acteurs financiers. Elaboré après trois mois de travail et plus de 90 auditions, il formule 24 recommandations organisées autour de sept chantiers.
Les émissions mondiales de dioxyde de carbone (CO2) liées à la combustion d’énergies fossiles et aux procédés industriels ont progressé de 6% en 2021 pour atteindre un niveau record de 36,3 milliards de tonnes, a annoncé l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans un rapport publié mardi.
L’organisation non-gouvernement CDP (Carbon Discloure Project) a décerné ses prix pour les fonds actions jugés les plus verts. Sur les 18.000 fonds actions analysés, huit fonds «verts» français se classent parmi les vingt premiers, rapporte Les Echos. Dans la catégorie actions internationales, les fonds WF Act Framlington Clean Economy d’Axa Investment Managers et Global Environmental Equity de Mirova ont été distingués aux côtés de fonds de Schroders, Storebrand AM et Swedbank Robur. Dans la catégorie actions européennes, La Banque Postale AM et son fonds Fédéris ISR Euro ainsi que les fonds Climate Impact Europe-Action de La Financière de l’Echiquier et Europe Environmental Equity de Mirova ont décroché un prix. Tout comme Allianz Global Investors et HSBC Global Asset Management. Sur le segment des actions américaines, La Banque Postale AM place deux de ses fonds - Fédéris ISR Actions US et ISR Actions Amérique - et Mirova son fonds US Climate Ambition Equity. Aktia et Robeco sont également primés. Enfin, dans la catégorie actions émergentes, Abrdn fait coup double tandis que Fisher Investments (seul représentant américain dans les 20 premiers fonds), Robeco et Union Bancaire Privée sont aussi distingués.
Le marché de l’investissement à impact au Royaume-Uni valait 58 milliards de livres sterling (70 milliards d’euros) en 2020, selon une première estimation d’Impact Investing Institute et EY, soutenu par Big Society Capital et le département digital, culture et sport du gouvernement britannique. Cela représente 1% des encours sous gestion totaux du Royaume-Uni. Intitulé «Estimating and describing the UK impact investing market », ce rapport vise à définir pour la première fois la taille du marché britannique pour l’investissement à impact ainsi que son taux de croissance dans les années à venir. Au niveau mondial, le secteur de l’investissement à impact comptait 715 milliards de dollars en 2019, selon une estimation de Global Impact Investment Network « GIIN» et 2280 milliards de dollars en 2020 d’après les données de International Finance Corporation (IFC). Une représentation du marché de l’investissement à impact au Royaume-UniPour définir la taille du marché britannique, la recherche a utilisé trois axes: la définition d’investissement à impact établie par le GIIN, les données des encours sous gestion des gérants de la part de l’Investment Association, et des sondages des acteurs clés de l’industrie financière. Il ne tient pas compte des prêts bancaires ou des investissements directs de la part des investisseurs institutionnels. Le marché d’investissement à impact est aujourd’hui dominé par les investisseurs sociaux, les société de gestion de capital-risque et de capital-investissement ainsi que les fondations. Les thématiques clés d’investissement sont les secteurs de la santé, de l’énergie verte et abordable et des villes durables, selon les sondages. Le rapport prédit une croissance annuelle de 10% à 20% des fonds à impact, soit 100 milliards de livres sterling d’ici cinq ans. Les investisseurs institutionnels joueront un rôle clé dans cette croissance, selon les auteurs. «Afin de stimuler cette croissance, il nous faut des instruments financiers pour une gamme des standards de risques, une amélioration des données pour un reporting fiable ainsi que davantage de professionnels d’investissement dans l’investissement à impact. Les projecteurs sont braqués sur le secteur des services financiers et sur le rôle essentiel qu’il peut jouer pour aider à relever ces défis sociétaux et environnementaux», a souligné Penney Frohling, financial services strategy partner chez EY Parthenon, lors de la présentation du rapport.
Le fonds European Circular Bioeconomy Fund vient de finir sa collecte à 300 millions d’euros. Initié par l’Union européenne, il a bénéficié de 100 millions d’euros de la part de la Banque européenne d’investissement. Le fonds allemand a également bénéficié d’une souscription d’Allianz France, ainsi que d’une vingtaine d’autres investisseurs, dont des banques, la fondation Dr. Hans Riegel ou encore des entreprises comme Nestlé ou GCV (pétrochimie). Le fonds est labellisé Article 9 au sens de la directive SFDR et veut contribuer à une Europe neutre en carbone avec la bioéconomie, c’est-à-dire essentiellement autour de la chimie végétale, de l’agri-tech et des industries circulaires. Le véhicule a déjà investi dans une entreprise néerlandaise qui produit des ingrédients à base d’insectes, dans l’agri-tech française Elicit Plant (résistance à la sécheresse), ou encore dans une société de valorisation de pelures d’agrumes.
Essor L’étude Morningstar sur la collecte des fonds « verts » illustre d’abord la croissance effrénée du secteur. Au 31 décembre 2021, 5.862 (25,2 %) des fonds européens étaient classés dans l’article 8 (promotion des objectifs sociaux et environnementaux), tandis que 797 (3,4 %) l’étaient dans l’article 9 (objectifs ESG déclarés), une hausse de plus de 4 points de pourcentage en seulement trois mois. Mais si ces deux catégories sont souvent prises ensembles, le classement des plus grands fonds pour chacun des segments illustre aussi les dynamiques différentes qui s’y exercent. Repositionnements Alors même que les fonds article 8 sont, pour plus de la moitié, des fonds actions, deux fonds obligataires d’AllianceBernstein sont en tête – et malgré des engagements ESG qui, remarque Mornigstar, « ne semblent pas inclure de règles contraignantes ». La présence du fonds DWS Concept Kaldemorgen dans le classement, à la 9e place, illustre une autre tendance importante du secteur. Le fonds a en effet été reclassé de l’article 6 (aucune prise en compte des critères de durabilité) à l’article 8 à la fin du mois de décembre, une réorientation qui permet de repositionner un fonds en perte de vitesse ou d’étoffer rapidement une offre ESG, sans passer par un processus complexe de lancement. Entre mars et décembre, 1.800 fonds ont été repositionnés, de l’article 6 au 8, ou du 8 au 9. Enfin, un fonds passif entre pour la première fois dans le classement (à la 20e place), l’iShares MSCI USA SRI ETF. Etonnamment, il s’agit aussi du seul fonds du Top 20 à faire mention dans son nom de son mandat ESG. Bien nommés Le classement article 9 offre une image différente. Dix-sept des vingt plus grands fonds ont un nom reflétant leur stratégie durable, indiquant des efforts importants de marketing et de communication autour de ce positionnement. Parmi les trois exceptions, l’un, Carmignac Investissement, vient de faire le saut de l’article 8 à 9, ce qui pourrait expliquer cette absence de mention. Les stratégies des fonds article 9 sont aussi plus diversifiées que pour ceux de l’article 8, laissant une plus grande part aux fonds thématiques (énergies renouvelables, transition climatique et eau). Les fonds passifs sont aussi plus nombreux, puisque quatre fonds indiciels sont présents dans le Top 20 : en fin d’année dernière, 17,4 % des fonds article 9 étaient passifs, contre 9 % pour l’article 8.
Les petits ruisseaux font les grandes rivières, certes. Mais l’annonce de BP sur l’utilisation des huiles alimentaires usagées pour fabriquer du kérosène semble loin de conduire à un long fleuve tranquille pour l’histoire du climat. La major pétrolière vient de lancer à Lingen, en Basse-Saxe, Allemagne, la première usine d’Europe pour la production de carburant nouveau pour l’aviation. Ledit kérosène est présenté comme un progrès pour l’environnement car il intègre des graisses résiduelles d’aliments, à hauteur au maximum de… 5 % ! Et tout cela doit servir à protéger la planète, s’agissant d’huile recyclée. Le comble, c’est que cette composante de 5 % est en même temps considérée comme importante tant le kérosène brûlé par les avions est en soi une source de pollution majeure !
Grégoire Cousté, délégué général du Forum pour l'investissement responsable, revient dans cette vidéo sur les conseils donnés aux investisseurs dans la lettre publiée récemment avec UNI Global Union.
Les Vingt-Sept pourraient s’accorder dès jeudi sur le projet de directive relatif à la publication d'informations en matière de durabilité par les entreprises (CSRD).
Les Vingt-Sept pourraient s’accorder dès jeudi sur le projet de directive relatif à la publication d'informations en matière de durabilité par les entreprises (CSRD).
Grégoire Cousté, délégué général du Forum pour l'investissement responsable, revient dans cette vidéo sur les conseils donnés aux investisseurs dans la lettre publiée récemment avec UNI Global Union.
L’European Financial Reporting Advisory Group (Efrag) vient d’annoncer plusieurs nominations au sein de son conseil d’administration, dont celle du nouveau président. Il s’agit de Hans Buysse, managing partner du Clairfield Benelux et président de la Belgian Association of Financial Analysts (ABAF), qui va remplacer Jean-Paul Gauzès. Le pôle des organisations des parties prenantes européennes sera représenté par Sebastien de Brouwer (directeur exécutif de la Fédération bancaire européenne), Hans Buysse, Benoit Jaspar (conseiller exécutif chez Generali), Claes Norberg (directeur de la comptabilité à la Confédération des entreprises suédoises) et Elina Peill (spécialiste du reporting d’entreprise chez Deloitte). Les organisations nationales seront représentées par Michel Barbet-Massin (membre du comité stratégique de Mazars), Santiago Duran Dominquez (président de l’Institut espagnol de comptabilité et d’audit financier), Stig Enevoldsen (président du groupe d’experts techniques chez Efrag), Paolo Gnes (président du conseil de supervision à l’Autorité italienne de comptabilité), Georg Lanfermann, Peter Sampers (président du Conseil néerlandais des standards comptables), Andrea Sternisko (directeur du reporting durable chez PWC Capital Markets) et Anders Ullberg (président du Conseil suédois du reporting financier). Le pôle des organisations issues de la société civile comprendra Marilyn Waite, responsable du programme pour l’environnement chez William and Flora Hewlett Foundation. L’Efrag accueille un nouveau membre L’Efrag a également accueilli l’association d’investissement responsable Eurosif au sein de son pilier reporting durable. Eurosif représentera le secteur des usagers de ces normes. Le développement des normes européennes de reporting durable est d’importance primordiale pour les investisseurs, a souligné Victor van Hoorn, directeur exécutif d’Eurosif. Il a ajouté que ces normes permettent aux investisseurs d’accéder à de l’information de haute qualité liée à la durabilité de leurs décisions d’investissements.
La société de gestion Swiss Life Asset Managers vient d’annoncer ce 17 février le lancement de trois nouveaux fonds actions à impact. Ils seront axés sur le changement climatique, la biodiversité et l’urbanisation. Ces véhicules catégorisés «Article 9» selon le règlement européen Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR) seront alignés sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations unies. Dénommé Swiss Life Funds (Lux) Equity Climate Impact, le premier fonds investira dans des entreprises qui sont en train de développer des produits et des services qui participent à l’atténuation du changement climatique. Il favorisera les secteurs tels que la production de l’énergie alternative, les véhicules électriques et des solutions d’efficacité énergétique. Le deuxième fonds, dénommé Swiss Life Funds (LUX) Equity Environment & Biodiversity Impact sélectionnera des entreprises travaillent sur les solutions pour la préservation des écosystèmes terrestres et marins ainsi que de la biodiversité. Ce véhicule investira davantage dans des domaines tels que la prévention et le contrôle de la pollution, le traitement de l’eau et l’agriculture durable. Le troisième fonds, dénommé Swiss Life Funds (LUX) Equity Green Buildings & Infrastructure Impact, investira dans des entreprises favorisant la construction de bâtiments à haut rendement énergétique et d’infrastructures vertes afin de réduire l’impact environnemental des communautés urbaines. Il vise à se concentrer sur les infrastructures de transport propre, d’éclairage à haut rendement énergétique et d’isolation. Swiss Life Asset Managers comptait 250,3 milliards d’euros d’actifs sous gestion au 30 juin 2021, dont 90,2 milliards d’euros pour le compte de clients tiers.