Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'évolution des dettes publiques des principaux pays et sur leurs incidences pour l'économie et le secteur financier.
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a appelé hier les pays de la zone euro «à tenir leurs engagements» sur la réduction de la dette grecque, au cours d’une visite officielle à Athènes. Après avoir loué la performance «impressionnante» de l'économie grecque pour renouer avec la croissance, le président de la Commission a souligné qu’il fallait maintenant «se concentrer sur le problème de la réduction de la dette».
Le montant va grimper à 50-55 milliards d'euros en 2020, contre 46 milliards aujourd'hui. 11 milliards sont toutefois déjà comptabilisés en dette publique.
La dette de SNCF Réseau devrait s'élever entre 50 et 55 milliards d’euros en 2020 et l’Etat, qui s’est engagé à la reprendre progressivement et au moins partiellement, à partir de cette date, ne peut donc pas aborder cette question à la légère, a prévenu jeudi Bruno Le Maire. «Le montant exact de la dette, c’est 46 milliards d’euros», a déclaré le ministre de l’Economie et des Finances sur BFM TV.
Dans son avis rendu ce vendredi sur le programme de stabilité transmis par le gouvernement à Bruxelles, le Haut Conseil des finances publiques (HCFP) estime relativement prudente la prévision de croissance retenue par Bercy pour 2018 et 2019 (2% et 1,9%). En revanche, il émet des doutes sur la suite du scénario, à savoir une croissance du PIB de 1,7% chaque année de 2020 à 2022, supérieure au potentiel. Au total, le Haut Conseil souligne que «ce scénario de finances publiques repose sur une trajectoire de croissance optimiste.»
Dans son avis rendu ce vendredi sur le programme de stabilité transmis par le gouvernement à Bruxelles, le Haut Conseil des finances publiques estime relativement prudente la prévision de croissance retenue par Bercy pour 2018 et 2019 (2% et 1,9%). En revanche, il émet des doutes sur la suite du scénario, à savoir une croissance du PIB de 1,7% chaque année de 2020 à 2022, supérieure au potentiel. «Le Haut Conseil considère que le scénario retenu d’une croissance effective demeurant continûment supérieure à la croissance potentielle jusqu’en 2022 est optimiste, compte tenu notamment des hypothèses retenues en matière de hausse des taux d’intérêt et de consolidation des finances publiques» peut-on lire dans l’avis publié. Au total, le Haut Conseil souligne que «ce scénario de finances publiques repose sur une trajectoire de croissance optimiste.»
Lors de son interview au journal télévisé de 13 heures de TF1, Emmanuel Macron a assuré de sa détermination à aller «au bout» de la réforme de la SNCF et appelé les syndicats «au calme» après dix jours d’une grève qui paralyse par intermittence le réseau ferroviaire français. Concernant la dette du groupe ferroviaire, qui culmine à 47 milliards d’euros, le président de la République n’a pas pris d’engagement précis. Il a simplement rappelé que la dette sera «pour partie et progressivement reprise à mesure que les réformes se feront».
Lors de son interview au journal télévisé de 13 heures de TF1, Emmanuel Macron a assuré de sa détermination à aller «au bout» de la réforme de la SNCF et appelé les syndicats «au calme» après dix jours d’une grève qui paralyse par intermittence le réseau ferroviaire français. Concernant la dette du groupe ferroviaire, qui culmine à 47 milliards d’euros, le président de la République n’a pas pris d’engagement précis. Il a simplement rappelé que la dette sera «pour partie et progressivement reprise à mesure que les réformes se feront».
Bruno Le Maire a réaffirmé lundi que la reprise par l’Etat de la dette de la SNCF, qui figure parmi les revendications des syndicats, ne pourrait pas être envisagée sans réforme de la compagnie ferroviaire. «D’ici à la fin du quinquennat la question de la dette de la SNCF a vocation à être traitée, mais il y a des conditions», a déclaré le ministre de l’Economie et des Finances sur Radio classique: «La première (...) c’est que l’ouverture à la concurrence soit actée. La deuxième c’est qu’on ait rétabli les bonnes conditions d’exploitation» pour que l’entreprise ne perde plus d’argent. «La troisième condition c’est qu’on ait bien mesuré l’impact sur les finances publiques», a-t-il ajouté.
Bruno Le Maire a réaffirmé lundi que la reprise par l’Etat de la dette de la SNCF ne pourrait pas être envisagée sans réforme de la compagnie ferroviaire, d’autant plus qu’une telle opération pèserait lourdement sur les finances publiques.
Le pays, qui a obtenu 11 milliards de dollars de promesses de dons et prêts, croule sous une dette de 80 milliards, dont 30 milliards libellés en devises étrangères.
La Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades) a remboursé 15 milliards d’euros en 2017, soit 200 millions de plus que prévu. La Cades, qui tablait encore en février sur un résultat comptable de 14,8 milliards d’euros, a finalement publié un bénéfice de 15 milliards, dû à une hausse des recettes de la CRDS, prélevée sur tous les revenus et qui a rapporté 7,2 milliards d’euros l’an dernier au lieu des 7 milliards attendus. Les ressources ont donc atteint 17,2 milliards d’euros au total, dont 2,2 milliards ont été «versés aux investisseurs» au titre des intérêts.
La Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades), organisme public chargé de combler le «trou de la Sécu», a remboursé 15 milliards d’euros en 2017, soit 200 millions de plus que prévu. La Cades, qui tablait encore en février sur un résultat comptable de 14,8 milliards d’euros, a finalement publié un bénéfice de 15 milliards, «dont l’affectation est mécaniquement dédiée à l’amortissement de la dette sociale», annonce-t-elle dans un communiqué.
Le déficit budgétaire et la dette publique de l’Italie en 2017 ont été revus en hausse, respectivement à 2,3% et 131,8% du produit intérieur brut (PIB), a annoncé hier l’Istat, l’Institut italien de la statistique, conformément à des recommandations d’Eurostat. L’Istat avait fait état le 1er mars d’un déficit à 1,9% du PIB et d’une dette à 131,5%. Il avait alors prévenu que ces estimations étaient susceptibles d’être revues en hausse pour tenir compte des fonds publics mobilisés pour sauver deux banques régionales de Vénétie et Banca Monte dei Paschi di Siena. En 2016, le déficit budgétaire s’était établi à 2,5% du PIB et la dette représentait 132,0%.
Le déficit budgétaire et la dette publique de l’Italie en 2017 ont été revus en hausse, respectivement à 2,3% et 131,8% du produit intérieur brut (PIB), a annoncé mercredi l’Istat, l’institut italien de la statistique, conformément à des recommandations de son homologue européen Eurostat. L’Istat avait fait état le 1er mars d’un déficit à 1,9% du PIB et d’une dette à 131,5%. Il avait alors prévenu que ces estimations étaient susceptibles d'être revues en hausse pour tenir compte des fonds publics mobilisés pour sauver deux banques régionales de Vénétie et Banca Monte dei Paschi di Siena .
Le déficit public de la France pour 2017 devrait être compris entre 2,7% et 2,8% du produit intérieur brut (PIB), a annoncé mercredi le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire. «On sera significativement sous les 3%», a-t-il déclaré sur RTL en précisant que cela signifiait «que ça ne sera pas 2,99%», confirmant l’optimisme de Bercy.
L’Unedic s’attend désormais à se rapprocher de l'équilibre financier dès 2019, alors que cette perspective n'était jusqu’ici évoquée que pour 2020. Cette amélioration sera alimentée par une diminution du nombre d’indemnisés plus importante que prévu. la baisse serait de 25.000 en 2017 et de 69.000 en 2018. Le déficit s’est amélioré de 0,7 milliard en 2017 pour s'établir à 3,6 milliards d’euros, contre 3,8 milliards prévus. Il devrait tomber à 2 milliards en 2018 et passer à 0,6 milliard en 2019. La dette serait ainsi portée à 35,6 milliards d’euros cette année, puis à 36,2 milliards en 2019, contre 33,6 milliards en 2017.
Le gouvernement a bon espoir de voir les statisticiens valider le remboursement sur deux ans de la taxe sur les dividendes, et donc le passage sous les 3% de déficit.