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Le conseiller économique de la Maison-Blanche, Larry Kudlow, a dit hier s’attendre à ce que les discussions à venir avec Pékin sur les questions commerciales soient positives. Il a ajouté qu’il participerait à la délégation emmenée par le secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin, qui doit se rendre prochainement à Pékin. Interviewé sur CNBC, Larry Kudlow a aussi dit que l’administration américaine attendait que l’Union européenne fasse des concessions sur le secteur automobile, alors que Washington a exempté l’UE jusqu’au 1er mai des droits de douane sur l’acier (25%) et l’aluminium (10%) annoncés le mois dernier. Ces déclarations interviennent alors que Berlin a fait savoir, le même jour, que l’Allemagne s’attendait à ce que Donald Trump ne renouvelle pas l’exemption actuelle.
L’Allemagne s’attend à ce que les droits de douane imposés par les Etats-Unis sur l’acier entrent en vigueur au 1er mai, date d’expiration de l’exemption temporaire, a déclaré aujourd’hui un haut responsable allemand avant que la chancelière Angela Merkel ne parte pour Washington où elle rencontrera Donald Trump. «Le 1er mai est très proche maintenant. Le point de vue qu’on peut avoir aujourd’hui, c’est qu’ils entreront en vigueur», a dit ce responsable en ajoutant que l’Allemagne recherchait toujours un report de longue durée de la mise en oeuvre de ces tarifs douaniers.
Bruxelles réclame un «effort» aux pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay) dans les négociations en vue de conclure un ambitieux accord commercial entre les deux zones, qui patinent depuis plusieurs mois, indiquait hier l’AFP citant une source à la Commission. Les négociateurs en chef de l’UE et du Mercosur se retrouvent d’aujourd’hui à jeudi à Bruxelles pour tenter de débloquer les discussions sur cet accord, qui serait le plus important jamais négocié par l’UE. Les Européens redoutent l’arrivée sur le marché de produits agricoles alors que les Sud-Américains craignent pour leur industrie la concurrence des produits européens manufacturés.
L’Union européenne et le Mexique ont annoncé samedi dans un communiqué conjoint avoir conclu un accord de principe sur un nouveau pacte de libre-échange. L’UE et le Mexique négocient afin d’actualiser leur accord commercial conclu en 1997, qui concerne pour l’essentiel les biens industriels. Ils souhaitent y ajouter les produits agricoles, d’autres services et les investissements, et y inclure des clauses sur les normes de travail et de protection de l’environnement. Dans leur communiqué commun, ils ne donnent pas de précisions sur les points d’accord.
L’Union européenne a prolongé pour cinq ans les droits antidumping imposés sur les importations de câbles en acier chinois, selon une notice publiée vendredi au Journal officiel des communautés européennes. Des droits de 60,4% sont appliqués aux importations de câbles en acier chinois depuis 1999. Ils ont ensuite été étendus au Maroc et à la Corée du Sud après que des enquêtes menées par l’UE ont révélé que ces produits transitaient par ces deux pays avant d'être expédiés vers l’Europe.
Une nationalisation temporaire du géant russe de l’aluminium Rusal est l’une des solutions envisagées pour aider le groupe à faire face aux sanctions imposées par les Etats-Unis, qui empêchent tout accès direct au marché américain, a dit hier un porte-parole du Kremlin. Il a tenu ces propos en réaction à une proposition faite par Alexandre Chokhine, ancien vice-Premier ministre, prônant le rachat par l’Etat russe des entreprises concernées par les sanctions. Par ailleurs, selon Bloomberg, Rusal se serait tourné vers la Chine pour tenter de surmonter les conséquences provoquées par ces sanctions sur son activité.
Le grand théâtre de Donald Trump a officiellement ouvert ses portes et les investisseurs s’y pressent, quitte à risquer de se faire peur. Au programme des festivités, des effets d’annonce à tout crin. D’abord sur des mesures protectionnistes d’instauration de nouvelles taxes douanières, sur l’acier notamment, à l’encontre de la Chine, puis sur Amazon, à qui le président américain reproche de ne pas payer assez d’impôts et de provoquer la fermeture de milliers de commerces aux États-Unis. Dans le public, les marchés assistent un peu désabusés au spectacle et manifestent leur mécontentement par des secousses parfois brutales, à l’image du violent décrochage des indices mondiaux fin janvier.
Une nationalisation temporaire du géant russe de l’aluminium Rusal est l’une des solutions envisagées pour aider le groupe à faire face aux sanctions imposées par les Etats-Unis, qui empêchent tout accès direct au marché américain, a dit jeudi un porte-parole du Kremlin. Il a tenu ces propos en réaction à une proposition faite par Alexandre Chokhine, un ancien vice-Premier ministre, prônant le rachat par l’Etat russe des entreprises concernées par les sanctions.
Les menaces de guerre commerciale brandies par les Etats-Unis et la Chine n’ont pas conduit le FMI, qui présentait le 17 avril ses prévisions de printemps, à revoir en baisse le commerce mondial. Au contraire, l’organisation internationale table désormais sur une hausse de 5,1% des échanges mondiaux en volume cette année, contre 4,6% en janvier.
Les droits de douane annoncés par les Etats-Unis sur des importations d’acier et d’aluminium n’auront pas d’impact sur les exportations de l’Allemagne même si l’exemption accordée à l’Union européenne jusqu’au 1er mai expire sans solution pérenne, ont estimé jeudi les principaux instituts économiques allemands. Dans un rapport, ils notent cependant qu’une escalade dans la guerre commerciale entre grands blocs économiques mondiaux pourrait lourdement peser sur les exportations allemandes et, de manière générale, sur l'économie du pays qui, selon les instituts, devrait croître de 2,2% cette année et de 2,0% en 2019. Les instituts, qui relèvent ainsi leurs prévisions de croissance, ajoutent que l’accélération de la croissance perd quelque peu de son élan.
Le président américain, Donald Trump, a une fois de plus exprimé son hostilité à l’encontre du projet de Partenariat transpacifique (TPP) qu’il juge néfaste pour les Etats-Unis.
Le département américain du Commerce a interdit aux sociétés américaines de vendre des composants à l'équipementier télécoms chinois ZTE pendant sept ans car celui-ci a enfreint les termes des sanctions économiques imposées à l’Iran. Le groupe chinois avait plaidé coupable l’an dernier et accepté de verser 890 millions de dollars (718 millions d’euros) en amendes et pénalités, montant susceptible d'être augmenté de 300 millions de dollars. S’il a bien licencié quatre salariés directement concernés, le groupe a admis en mars qu’il n’avait pas sanctionné les 35 autres salariés mis en cause, contrairement à ses engagements.
L’Union européenne (UE) réclame des dédommagements aux Etats-Unis concernant les droits de douane américains sur l’acier et l’aluminium, malgré les déclarations de Washington arguant que ceux-ci ne sont pas soumis aux règles de l’Organisation mondiale du commerce, a annoncé cette dernière hier. Suivant une initiative déjà prise par la Chine, l’UE indique qu’elle n’accepte pas les allégations des Etats-Unis selon lesquelles les droits de douane sont fondés sur la sécurité nationale et qu’il faut les considérer comme des «mesures de sauvegarde» dans le cadre des règles de l’OMC.
Le département américain du Commerce a interdit aux sociétés américaines de vendre des composants à l'équipementier télécoms chinois ZTE pendant sept ans pour avoir enfreint les termes des sanctions économiques imposées à l’Iran. Le groupe chinois avait plaidé coupable l’an dernier devant un tribunal fédéral du Texas et avait accepté de verser 890 millions de dollars (718 millions d’euros) en amendes et pénalités, un montant susceptible d'être augmenté de 300 millions de dollars.
Des parlementaires russes ont dressé aujourd’hui une liste de sanctions susceptibles d'être instaurées à l’encontre des intérêts économiques américains en représailles aux dernières mesures annoncées par la Maison Blanche. Le projet de loi sera débattu la semaine prochaine à la Douma, la chambre basse du Parlement russe. Parmi les produits visés figurent des logiciels conçus aux Etats-Unis, des produits agricoles, des médicaments ou encore le tabac et l’alcool.
L’OMC a averti hier que ses prévisions de croissance soutenue du commerce international risquaient d’être remises en cause par des politiques de repli national.
Dans un discours prononcé à Hong Kong, la directrice générale du FMI Christine Lagarde a estimé que les priorités pour l'économie étaient d'éviter le protectionnisme, de se prémunir contre les risques financiers et de favoriser la croissance à long terme. «L’histoire montre que les restrictions sur les importations nuisent à tout le monde et particulièrement aux consommateurs les plus pauvres. Elles conduisent non seulement à des produits plus chers, à des choix plus limités, mais elles empêchent également le commerce de jouer son rôle essentiel dans la stimulation de la productivité et la diffusion des nouvelles technologies», a-t-elle déclaré. La meilleure façon de s’attaquer aux déséquilibres est de mettre en place des politiques budgétaires ou des réformes structurelles, a-t-elle poursuivi.
Le Fonds monétaire international (FMI) est optimiste quant aux perspectives de croissance mondiale mais des nuages plus sombres se profilent à l’horizon en raison de l’allègement des mesures de relance de l'économie et de la hausse des taux d’intérêt, a déclaré mercredi sa directrice générale, Christine Lagarde.
La Chine a porté plainte contre les Etats-Unis devant l’Organisation mondiale du commerce pour contester la décision de l’administration Trump d’imposer des taxes sur les importations d’acier et d’aluminium, selon un document publié mardi par l’OMC. Concrètement, Pékin a demandé «l’ouverture de consultations avec le gouvernement des Etats-Unis» concernant «certaines mesures visant les produits en acier et en aluminium», indique le document, qui spécifie que la plainte a été déposée le 5 avril. Les consultations constituent la première étape du processus, qui peut durer des années.