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L’Inde a entamé une procédure contre les Etats-Unis devant l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) pour contester la décision du président Donald Trump d’imposer des droits de douane sur l’acier et l’aluminium importés aux Etats-Unis, montrait hier un document de l’OMC. L’Inde estime que les droits de douane américains sur ses exportations d’aluminium lui coûteront 31 millions de dollars, et les taxes sur ses exportations d’acier 134 millions. New Delhi menace de répliquer en imposant des droits sur différents produits exportés en Inde par les Américains, comme l’huile de soja ou les noix de cajou.
La proposition européenne d’ouvrir davantage son marché aux produits américains n’a pas convaincu Washington de lever la menace de droits de douane sur l’acier et l’aluminium à compter du 1er juin, a déclaré hier a commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström. Les points à discuter concernent les produits industriels, automobile comprise, les marchés publics, la coopération réglementaire et la réforme de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Cecilia Malmström a dit ne pas croire que l’UE puisse accepter des quotas, à moins que ceux-ci ne soient au niveau des exportations de ces dernières années.
La proposition européenne d’ouvrir davantage son marché aux produits américains n’a pas convaincu Washington de lever la menace de droits de douane sur l’acier et l’aluminium, a déclaré aujourd’hui la commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström. Les points à discuter concernent les produits industriels, automobile comprise, les marchés publics, la coopération réglementaire et la réforme de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Cecilia Malmström a dit ne pas croire que l’UE puisse accepter des quotas, à moins que ceux-ci ne soient au niveau des exportations de ces dernières années.
Le Royaume-Uni envisage de conserver pour une durée limitée un partenariat douanier avec l’Union européenne au-delà de la période de transition du Brexit qui s’achève en décembre 2020, a indiqué hier à Reuters une source informée des négociations. Cette hypothèse interviendrait dans le cas d’un retard dans la mise en oeuvre de l’accord sur le divorce entre le Royaume-Uni et le bloc communautaire. Les discussions en cours font partie des options qu’examine le gouvernement dans l’hypothèse où la ratification de l’accord sur le Brexit serait retardée ou si apparaissaient des problèmes dans la mise en oeuvre des nouvelles technologies de contrôle frontalier avec la République d’Irlande.
Le Japon envisage d’imposer des droits de douane aux exportations américaines en représailles à la taxation de l’acier et de l’aluminium imposée par le président Donald Trump sur les importations américaines en provenance de certains pays, a annoncé hier la chaîne de télévision publique NHK. Le gouvernement informera l’Organisation mondiale du commerce (OMC) de ce plan dans la semaine, a indiqué la NHK. Il s’agit vraisemblablement pour Tokyo de faire pression sur Washington pour que le Japon soit ajouté à la liste des pays exemptés des droits de douane américains.
La Grande-Bretagne envisage de conserver pour une durée limitée un partenariat douanier avec l’Union européenne au-delà de la période de transition du Brexit qui s’achève en décembre 2020, a indiqué ce matin à Reuters une source informée des négociations. Cette hypothèse interviendrait dans le cas d’un retard dans la mise en oeuvre de l’accord sur le divorce entre le Royaume-Uni et le bloc communautaire.
Le jugement de l’Organisation mondiale du Commerce ouvre la voie à des sanctions américaines alors que les tensions commerciales entre l’UE et les Etats-Unis sont élevées.
Les mesures protectionnistes imposées par les Etats-Unis n’ont eu qu’un impact limité sur l'économie mondiale, mais une escalade sensible des tensions pourrait faire dérailler la reprise du commerce mondial, a mis en garde lundi la Banque centrale européenne. Des mesures de rétorsion et une véritable guerre commerciale pourraient renchérir les prix des importations, augmenter les coûts de production et réduire le pouvoir d’achat des ménages, ce qui risque d’entraîner une baisse de la consommation, de l’investissement et de l’emploi, indique la BCE dans son bulletin économique.
Le déficit commercial de la France s’est un peu creusé en mars, s'établissant à 5,26 milliards d’euros après un déficit révisé à 5,05 milliards en février, la livraison de paquebots de croisière ayant compensé des livraisons aéronautiques au plus bas depuis août 2014, selon les statistiques CVS/CJO publiées vendredi par les Douanes. Le déficit de février avait été annoncé à 5,19 milliards en première estimation. Sur l’ensemble du premier trimestre 2018, le déficit cumulé - en données corrigées de variations saisonnières et des jours ouvrés - est moins élevé que celui constaté sur les trois premiers mois de 2017, à 15,77 milliards d’euros contre 18,99 milliards.
La France refuse l’ouverture d’une négociation avec les Etats-Unis sur les droits de douane pour éviter une guerre commerciale, déclare le secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, Jean-Baptiste Lemoyne, dans un entretien publié vendredi sur le site des Echos. Alors que des voix s'élèvent en Allemagne pour ouvrir une négociation avec les Etats-Unis, «le gouvernement français soutient la position de la Commission européenne, à savoir demander une exemption totale, permanente et non conditionnée», déclare-t-il.
Le déficit commercial de la France s’est un peu creusé en mars, s'établissant à 5,26 milliards d’euros après un déficit révisé à 5,05 milliards en février, la livraison de paquebots de croisière ayant compensé des livraisons aéronautiques au plus bas depuis août 2014, selon les statistiques CVS/CJO publiées vendredi par les Douanes. Le déficit de février avait été annoncé à 5,19 milliards en première estimation.
La France refuse l’ouverture d’une négociation avec les Etats-Unis sur les droits de douane pour éviter une guerre commerciale, déclare le secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, Jean-Baptiste Lemoyne, dans un entretien publié vendredi sur le site du quotidien Les Echos. Alors que des voix s'élèvent en Allemagne pour ouvrir une négociation avec les Etats-Unis et échapper ainsi à la menace de Donald Trump d’imposer des droits sur l’acier et l’aluminium européens, «le gouvernement français soutient la position de la Commission européenne, à savoir demander une exemption totale, permanente et non conditionnée», déclare-t-il.
Les vélos électriques chinois devront être enregistrés dans l’Union européenne (UE) afin de réduire les importations à bas prix qui, selon les fabricants européens, inondent le marché. La Commission européenne dispose de suffisamment de preuves pour montrer que les fabricants chinois font du dumping sur les vélos électriques en Europe et reçoivent des subventions, peut-on lire dans le journal officiel de l’UE. Bruxelles a jusqu’au 20 juillet pour déterminer s’il y a lieu d’imposer des droits antidumping provisoires. Si c’est le cas, ils s’appliqueront rétroactivement à compter d’aujourd’hui.
Les négociations tripartites avancent à un rythme soutenu et pourraient trouver leur conclusion dans les toutes prochaines semaines. Le 20 avril dernier, le ministre de l’Economie mexicain Ildefonso Guajardo déclarait qu’entre 70% et 80% du texte était rédigé. Les négociations se sont poursuivies la semaine dernière. La ministre canadienne a fait part d’avancées positives sur la question des pièces détachées automobiles et des règles d’origine, sur laquelle les désaccords sont les plus marqués désormais. Les discussions reprendront à partir du 7 mai.
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a réclamé hier «le retrait pur et simple» des droits de douane américains sur l’acier et l’aluminium, pour lesquels l’Union européenne (UE) vient d’obtenir une reconduction de l’exemption provisoire que lui a octroyée Washington. «Nous considérons que les mesures américaines ne sauraient être justifiées sur la base de considérations relatives à la sécurité nationale. Elles n’ont pas lieu d'être entre alliés et nous demandons dès lors le retrait pur et simple», a-t-il déclaré dans un discours sur le futur budget européen, raillant «l’exemption généreusement accordée par le président des Etats-Unis».
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a réclamé mercredi «le retrait pur et simple» des droits de douane américains sur l’acier et l’aluminium, pour lesquels l’Union européenne (UE) vient d’obtenir une reconduction de l’exemption provisoire que lui a octroyée Washington.
La Commission européenne a déclaré hier que la décision des Etats-Unis de prolonger d’un mois les exemptions de droits de douane sur l’acier et l’aluminium accordées aux pays de l’Union européenne, au Canada et au Mexique était de nature à entretenir l’incertitude pour les entreprises. La Maison Blanche a précisé lundi soir que des accords ont pu être conclus pour des exemptions permanentes avec l’Argentine, l’Australie et le Brésil. L’UE imposerait des droits de douane sur 2,8 milliards d’euros (3,4 milliards de dollars) d’exportations américaines si ses exportations de métaux vers les États-Unis étaient finalement taxées.