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Le département américain du Commerce a publié hier soir une liste de produits chinois représentant environ 200 milliards de dollars d’importations aux Etats-Unis sur lesquels une surtaxe douanière de 10% pourra être appliquée faute d’avoir trouvé un accord avec la Chine. Le représentant américain au Commerce, Robert Lighthizer, a précisé que cette nouvelle taxe n’entrera en vigueur qu’après une période de consultation publique de deux mois. Les Etats-Unis ont commencé à percevoir vendredi 25% de droits de douane sur 34 milliards de dollars (29 milliards d’euros) de marchandises chinoises importées et Donald Trump a averti qu'à terme, plus de 500 milliards de dollars (425 milliards d’euros) de produits chinois, soit la quasi-totalité des importations américaines en provenance de Chine, pourraient être taxés.
La Suisse a saisi à son tour l’Organisation mondiale du commerce pour contester les nouveaux droits de douane américains sur l’acier et l’aluminium, devenant ainsi le huitième membre de l’OMC à défier les Etats-Unis sur cette question. Le ministère suisse de l’Economie a précisé aujourd’hui que cette «demande de consultation avec les Etats-Unis dans le cadre d’une procédure de règlement des différends au sein de l’OMC» avait été déposée lundi.
La Russie a annoncé vendredi l’introduction de surtaxes sur une série de produits américains et préparer de nouvelles mesures de rétorsion en réponse aux barrières douanières imposées par les Etats-Unis sur l’acier et l’aluminium, dans un contexte de guerre commerciale au niveau mondial. «Les mesures de compensation sont prises sous la forme de taxes douanières supplémentaires à l’importation d’un niveau allant de 25 à 40% du prix de la marchandise», a indiqué dans un communiqué le ministre russe de l’Economie Maxime Orechkine, chiffrant le bénéfice attendu pour la Russie à 87,6 millions de dollars.
Les Etats-Unis devront s’attendre à une riposte ferme de l’Union européenne en cas de nouvelles hausses de droits de douane américains, notamment sur l’automobile, a déclaré hier le ministre français de l’Economie. «Si demain nous avons une nouvelle hausse de tarifs, comme sur l’industrie automobile, notre réaction devra être unie et forte pour faire comprendre que l’Europe est une puissance unie et souveraine», a dit Bruno Le Maire lors des rencontres économiques d’Aix en Provence. Ces déclarations interviennent alors que la chancelière allemande Angela Merkel s’est dite favorable à un abaissement des droits de douane européens sur l’automobile, conformément à une exigence des Etats-Unis qui menacent de relever leurs propres taxes sur les importations de voitures européennes.
Alors que les Etats-Unis ont commencé à percevoir vendredi 25% de droits de douane sur 34 milliards de dollars de marchandises chinoises importées, la Chine a dit répliquer au même moment et pour des montants identiques. «La Chine a immédiatement mis en application des tarifs relevés sur certains produits américains», s'était contenté d’annoncer Lu Kang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, lors du point de presse quotidien. Le ministère du commerce chinois a par ailleurs annoncé qu’il saisissait l’Organisation mondiale du commerce contre les Etats-Unis.
Les pays de l’Union européenne ont voté hier en faveur de mesures provisoires de précaution destinées à réduire les importations d’acier et d’aluminium dans le bloc, a annoncé un porte-parole de la Commission européenne, à l’origine de la proposition. La Commission avait proposé une combinaison de quotas d’importation et de taxes douanières afin d'éviter un éventuel gonflement de ces importations, principalement depuis que les Etats-Unis ont instauré des droits de douane sur les importations américaines d’acier et d’aluminium en provenance de l’UE notamment.
Angela Merkel s’est dite hier «prête» à envisager une baisse généralisée des taxes sur l’automobile, afin de désamorcer le conflit commercial entre l’UE et Etats-Unis, à condition que «tous les pays» concernés soient impliqués. Une telle négociation, «à laquelle je serais prête», ne peut pas être conduite seulement entre l’Union européenne et les Etats-Unis, «mais avec tous les pays avec lesquels nous commercialisons des voitures», a déclaré à Berlin la chancelière allemande. Elle a renvoyé cette question à la visite prochaine du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, à Washington, attendue avant la fin du mois.
Les pays de l’Union européenne ont voté aujourd’hui en faveur de mesures provisoires de précaution destinées à réduire les importations d’acier et d’aluminium dans le bloc, a annoncé un porte-parole de la Commission européenne, à l’origine de la proposition. La Commission avait proposé une combinaison de quotas d’importation et de taxes douanières afin d'éviter un éventuel gonflement des importations d’acier et d’aluminium, principalement depuis que les Etats-Unis ont instauré des droits de douane sur les importations américaines d’acier et d’aluminium en provenance de l’UE notamment.
Le Conseil d'analyse économique a publié, mardi 3 juillet, une note évaluant les conséquences d'une éventuelle escalade du protectionnisme dans le monde.
Les effets des barrières commerciales érigées par les grandes puissances économiques, qui pourraient mettre en péril la reprise économique mondiale, se font déjà sentir, a déclaré hier l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) dans un rapport sur les restrictions commerciales entre les pays du G20. Au total, quelque 39 nouvelles restrictions commerciales ont été introduites entre la mi-octobre et la mi-mai par des pays du G20, soit près du double des restrictions répertoriées lors de la précédente période, note le rapport de l’OMC. Ces restrictions ont affecté l’acier, l’aluminium, le plastique et l’automobile. «La forte augmentation des nouvelles mesures de restriction commerciale au sein des économies du G20 devrait grandement inquiéter la communauté internationale», a déclaré le directeur général de l’OMC, Roberto Azevedo.
ATR appelle l’administration Trump à débloquer la livraison de six avions régionaux à l’Iran, soulignant le «grave préjudice» pour ses finances découlant de la rupture d’accords négociés avec l’approbation de Washington avant le revirement de la politique étrangère américaine. Le spécialiste des avions à turbopropulseurs, détenu à parité par Airbus et Leonardo, a demandé de nouvelles licences pour pouvoir finaliser les opérations en cours avant l'échéance d’août.
La Chine exhorte l’Union européenne (UE) à publier une déclaration commune contre la politique commerciale du président américain Donald Trump à l’occasion du sommet qui les réunira en juillet à Pékin mais elle peine à convaincre, ont déclaré des responsables de l’UE. Lors de réunions à Bruxelles, Berlin et Pékin, le vice-Premier ministre chinois, Liu He, et le conseiller d’Etat Wang Yi, chef de la diplomatie chinoise, ont notamment proposé une alliance entre les deux grands blocs économiques et offert d’ouvrir davantage le marché chinois, en signe de bonne volonté.
Les autorités britanniques ont mis au point un troisième modèle de traitement de la question douanière après le départ du Royaume-Uni de l’Union européenne, rapportait hier la BBC. Les détails de la proposition n’ont pas été révélés, mais la question va être discutée au niveau des ministres à Checkers, la résidence de campagne de la Première ministre vendredi prochain. La première option verrait la Grande-Bretagne percevoir des droits de douane pour le compte de l’UE sur les importations en provenance de l’extérieur de la région. La deuxième option intégrerait des solutions technologiques comme des déclarations en ligne préalables qui éviteraient aux camions de devoir s’arrêter.
La Chambre de commerce américaine, la plus grande fédération commerciale des Etats-Unis, traditionnellement une alliée proche du Parti républicain de Donald Trump, a lancé hier une campagne contre la politique de droits de douane du président américain. Cette politique, qui a entraîné des mesures de rétorsion de la part des partenaires commerciaux des Etats-Unis, a perturbé les marchés financiers. La Chambre de commerce assure que Donald Trump prend le risque de déclencher une guerre commerciale mondiale qui nuira aux consommateurs américains.
La Chambre de commerce américaine, la plus grande fédération commerciale des Etats-Unis, traditionnellement une alliée proche du Parti républicain de Donald Trump, a lancé aujourd’hui une campagne contre la politique de droits de douanes du président américain. Cette politique, qui a entraîné des mesures de rétorsion de la part des partenaires commerciaux des Etats-Unis, a perturbé les marchés financiers et envenimé les relations entre la Chambre de commerce et la Maison Blanche.
Les autorités britanniques ont mis au point un troisième modèle de traitement de la question douanière après le départ du Royaume-Uni de l’Union européenne, rapporte lundi la BBC. Les détails de la proposition n’ont pas été révélés, mais la question va être discutée au niveau des ministres à Checkers, la résidence de campagne de la Première ministre, vendredi, précise la radio-diffusion publique britannique.