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La ‘politisation’ du dossier de la part des Etats-Unis complique la tentative de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) visant à désigner un directeur général intérimaire avant septembre, a déploré hier une source diplomatique proche du dossier. L’institution pourrait se retrouver sans chef si elle ne parvient pas à désigner le successeur provisoire du directeur général Roberto Azevedo qui quittera ses fonctions fin août, un an avant la fin de son mandat, pour «raisons familiales». Après son départ, l’un des quatre directeurs adjoints de l’OMC - un Américain, un Allemand, un Nigérian et un Chinois - dirigera l’organisation en attendant que le successeur du Brésilien soit désigné.
L’Union européenne (UE) va limiter l’exportation vers Hong Kong de technologies qui pourraient être utilisées pour la surveillance ou la répression, a indiqué Reuters à la lecture d’un projet de document européen. Exprimant leur «vive inquiétude» à la suite de l’instauration à Hong Kong d’une loi de sécurité nationale imposée par la Chine, les 27 Etats se sont mis d’accord vendredi sur une série de sanctions censées entrer en vigueur mardi et incluant des restrictions commerciales ainsi qu’une révision des accords de visas avec l’île.
La Grande-Bretagne et l’Union européenne (UE) se sont opposées jeudi sur les chances de parvenir à un accord sur leur future relation post-Brexit, au dernier jour de leurs discussions avant la coupure estivale. «Par son refus actuel de s’engager à des conditions de concurrence ouverte et loyale et à un accord équilibré sur la pêche, le Royaume-Uni rend un accord commercial - à ce stade - improbable», a déclaré le négociateur de l’UE, Michel Barnier, lors d’une conférence de presse. David Frost, le principal négociateur britannique sur le Brexit, a pour sa part reconnu la persistance de «nombreux points de désaccord» à l’issue du dernier cycle de discussions, mais a estimé «qu’un accord peut encore être trouvé en septembre». Les vues pessimistes de Michel Barnier ont pesé sur la livre sterling, qui reculait face à l’euro (91 pence) et face au billet vert (1,26 dollar).
Même les observateurs britanniques en conviennent, l’Europe a fait un grand pas le 21 juillet. Une fois encore, poussée dans ses retranchements par une crise d’une gravité inédite, cette Union dont les eurosceptiques ont prédit cent fois le naufrage a su dépasser ses différences. Alors oui, les quatre jours et quatre nuits passés à transpirer sur un plan de relance commun ont renvoyé l’image de discussions de marchands de tapis où les plus prompts à manier la menace et le chantage ont été récompensés. Oui, cet accord arraché de haute lutte consacre la primauté d’une institution intergouvernementale, le Conseil européen, sur les représentants d’un véritable fédéralisme, la Commission et le Parlement. Il faudra encore passer les obstacles nationaux, déployer des centaines de milliards en suivant une gouvernance complexe, s’accorder sur des ressources communes. Seul l’avenir dira si cette initiative ne constituait qu’une réponse sans lendemain à un choc historique ou bien le socle d’une mutualisation appelée à se renforcer. Mais la menace existentielle qui revient régulièrement planer au-dessus de l’Europe a été écartée.
Le gouvernement britannique a abandonné tout espoir de conclure un accord de libre-échange avec les Etats-Unis avant la présidentielle américaine de novembre, rapporte le Financial Times. Londres impute le peu de progrès dans les discussions à la crise sanitaire liée au coronavirus. «Est-ce que ça va arriver cette année? Tout simplement non», a déclaré un responsable cité par le quotidien. «Nous ne voulons pas qu’on nous force la main», a renchéri un autre responsable. La ministre du Commerce Liz Truss a déclaré le mois dernier que la Grande-Bretagne n’avait pas de date limite pour sceller un accord avec les Etats-Unis, en critiquant l’attitude de l’administration de Donald Trump, encline à défendre le libre-échange tout en restreignant de fait l’accès des importations.
Washington a ordonné la fermeture du consulat chinois dans la ville de Houston. Les cours des métaux précieux sont soutenus par les querelles qui opposent les deux pays.
Le département américain du Commerce a ajouté lundi à sa liste noire économique 11 entreprises chinoises impliquées selon Washington dans des violations des droits de l’homme, en lien avec le traitement par Pékin de la minorité musulmane des Ouïghours au Xinjiang. Cette initiative se traduit par l’impossibilité pour des groupes américains de se fournir auprès des entreprises concernées sans avoir au préalable obtenu une autorisation de l’Etat fédéral. La liste noire comprenait déjà 37 organisations. Parmi les 11 entreprises supplémentaires de cette troisième vague figurent notamment un groupe textile dont la maison mère produit des vêtements pour les marques Ralph Lauren, Tommy Hilfiger et Hugo Boss ou encore un fournisseur de composants de l’iPhone d’Apple.
La Grande-Bretagne va investir 705 millions de livres (788 millions d’euros) dans le développement des infrastructures frontalières pour assurer la fluidité des échanges après l’expiration, à la fin de l’année, de la période de transition convenue avec l’Union européenne, a annoncé dimanche Michael Gove, le ministre du bureau du cabinet. Le gouvernement britannique a promis de présenter prochainement ses projets au sujet du dispositif frontalier.
Les pays du Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay) ont fait état mercredi d’avancées sur le texte définitif de l’accord commercial avec l’Union européenne (UE), un an après être convenus avec Bruxelles d’un projet d’accord, et malgré l’opposition affichée par la France. Le président français Emmanuel Macron avait annoncé en août qu’il s’opposait au projet de traité de libre-échange entre l’UE et le Mercosur en reprochant à son homologue brésilien, Jair Bolsonaro, de lui avoir «menti» sur ses engagements écologiques. Il a répété lundi qu’il s’opposait à la signature de tout accord avec les pays ne respectant pas l’Accord de Paris sur le climat.
Le commissaire européen au Commerce, Phil Hogan, a annoncé lundi qu’il ne briguerait pas le poste de directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), après avoir dit début juin qu’il envisageait cette possibilité. Sa candidature à l’OMC semblait compromise par ses positions prises lors de son précédent poste de commissaire à l’Agriculture (2014-2019) qui ont pu mécontenter certains Etats membres. Phil Hogan avait déclaré qu’il étudiait la possibilité de seporter candidat à la tête de l’OMC alors que le brésilien Roberto Azevedo, quittera ses fonctions début septembre, un an avant la fin de son mandat.
Le commissaire européen au Commerce, Phil Hogan, a annoncé ce lundi qu’il ne briguerait pas le poste de directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), après avoir dit début juin qu’il envisageait cette possibilité. Sa candidature à l’OMC semblait handicapée par les positions prises lors de son précédent poste de commissaire à l’Agriculture (2014-2019) qui ont pu mécontenter certains Etats membres.
Les Etats-Unis envisagent de modifier leur liste de produits importés d’Europe qu’ils soumettent à des droits de douane. Ils pourraient viser de nouvelles catégories, comme la bière, le café ou les camions, montre une note publiée mardi soir par les services du représentant américain au Commerce (USTR). Elle devrait paraître vendredi au Journal officiel. Elle vise spécifiquement cette fois la France, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et l’Espagne. Ces importations ont représenté 3,1 milliards de dollars en 2018, selon l’USTR. L’Organisation mondiale du commerce (OMC) a autorisé en octobre dernier les Etats-Unis à imposer des droits de douane sur 7,5 milliards de dollars (6,65 milliards d’euros) d’importations en provenance de l’UE.
Les Etats-Unis envisagent de modifier leur liste de produits importés d’Europe qu’ils soumettent à des droits de douane. Ils pourraient viser de nouvelles catégories, comme la bière ou les camions, montre une note publiée mardi soir par les services du représentant américain au Commerce (USTR).
Le négociateur en chef du Japon dans les discussions avec le Royaume-Uni concernant un accord commercial bilatéral post-Brexit a donné seulement six semaines à Londres pour conclure les travaux. «Pour éviter un vide en janvier», lorsque la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne sera effective, a déclaré Hiroshi Matsuura dans un entretien au Financial Times. «Cela signifie que nous devons achever les négociations d’ici à fin juillet», a-t-il ajouté. Celui-ci devrait largement s’inspirer de celui entre le Japon et l’Union européenne, le Jefta, entré en vigueur en février 2019.
Le négociateur en chef du Japon dans les discussions avec le Royaume-Uni concernant un accord commercial bilatéral post-Brexit a donné seulement six semaines à Londres pour conclure les travaux. «Pour éviter un vide en janvier», lorsque la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne sera effective, l’accord commercial anglo-japonais «doit être voté cet automne» par le Parlement nippon, a déclaré Hiroshi Matsuura dans un entretien au Financial Times publié ce mardi. «Cela signifie que nous devons achever les négociations d’ici à fin juillet», a-t-il ajouté en prévenant que l’urgence fait que les deux pays vont devoir «limiter leurs ambitions» sur cet accord.