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Les dirigeants de l’Union européenne (UE) ont demandé, lundi lors du sommet en visioconférence avec le président chinois Xi Jinping, de poursuivre l’ouverture du marché intérieur de son pays, de respecter les minorités et de ne pas porter atteinte aux libertés à Hong Kong.
Les dirigeants de l’Uion européenne et le président chinois Xi Jinping vont se retrouver lundi par visioconférence pour une réunion consacrée notamment aux relations commerciales entre le bloc et la Chine, a annoncé mercredi le Conseil européen, institution représentant les 27. La réunion sera présidée côté UE par Charles Michel, à la tête du Conseil européen. La présidente de la Commission Ursula von der Leyen et la chancelière allemande Angela Merkel, dont le pays assure la présidence semestrielle de l’Union, y participeront également. Un sommet extraordinaire UE-Chine était prévu en septembre à Leipzig, en Allemagne, mais la pandémie de Covid-19 a conduit à son annulation. Les dirigeants européens et chinois s'étaient déjà retrouvés par visioconférence le 22 juin.
Les Etats-Unis vont bloquer les importations de coton et de tomates en provenance de la région chinoise du Xinjiang, où Pékin est accusé de se livrer au travail forcé des minorités musulmanes, selon Reuters, qui cite des responsables des services de douanes et de la protection des frontières américaines (CBP). Cette décision, qui concerne deux des principaux produits de base exportés par la Chine, devait être officialisée d’ici mardi soir. Elle risque de raviver les tensions entre les deux premières puissances économiques mondiales, déjà en désaccord sur de multiples dossiers allant de Hong Kong au commerce en passant par les revendications chinoises dans le sud de la mer de Chine, ou encore concernant l'équipementier Huawei.
Boris Johnson et Emmanuel Macron sont convenus, lundi lors d’un entretien téléphonique, que les discussions sur un accord entre le Royaume-Uni et l’Union européenne (UE) devaient enregistrer des progrès au cours du mois et parvenir rapidement à une conclusion, rapportent les services du Premier ministre britannique. Sur son compte Twitter, Emmanuel Macron a écrit pour sa part qu’il avait eu un «très bon échange avec Boris Johnson».
Les responsables du cabinet du Boris Johnson évaluent seulement de 30% à 40% les chances d’un accord sur les futures relations entre le Royaume-Uni et l’Union européenne (UE), rapporte le Times. Et le point de friction ne serait pas les quotas de pêche, mais les aides d’Etat. Le souhait de la Grande-Bretagne de recourir à une aide d’Etat pour développer son secteur technologique signifie que les principaux ministres de Boris Johnson ne sont pas prêts à changer de position en la matière. Dimanche, David Frost, qui mène les négociations sur le Brexit pour Londres, a prévenu que la Grande-Bretagne ne céderait pas face à l’Union européenne et qu’elle ne redoutait pas une sortie de l’UE sans accord. Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a déclaré sur France Inter qu’il y avait urgence à trouver un accord sur le Brexit. Les discussions doivent reprendre à Londres mardi.
Les responsables du cabinet du Boris Johnson évaluent seulement de 30% à 40% les chances d’un accord sur les futures relations entre le Royaume-Uni et l’Union européenne (UE), rapporte le Times. Et le point de friction ne serait pas la pêche, mais les aides d’Etat. Le souhait de la Grande-Bretagne de recourir à une aide d’Etat pour développer son secteur technologique signifie que les principaux ministres de Boris Johnson ne sont pas prêts à changer de position en la matière. La pêche ne serait donc plus le sujet de mésentente. Le Royaume-Uni, qui souhaite que le pourcentage des quotas de pêche réservés aux navires britanniques dans ses eaux passe de 25% actuellement à plus de 50%, serait même proche d’un accord sur ce point, selon un journaliste du Spector cité par Reuters.
Un haut représentant de la diplomatie chinoise a estimé dimanche qu’il était possible qu’un accord d’investissement soit conclu d’ici la fin de l’année entre l’Union européenne et la Chine. «Je pense à l’accord d’investissement. Nous avons la possibilité de le conclure avant la fin de l’année», a déclaré Wang Yi à l’Institut français des relations internationales (Ifri) à Paris. «C’est plus que jamais important de faire un pas», a ajouté le diplomate dont les propos ont été traduits par un interprète.
Les principaux négociateurs américains et chinois sur le commerce, qui se sont entretenus lundi par téléphone, une première depuis mai dernier, constatent des progrès sur la résolution de questions en lien avec l’accord commercial de phase un conclu en janvier dernier, a déclaré le Bureau du représentant américain au Commerce (USTR). Dans un communiqué distinct, le ministère chinois du Commerce a confirmé un «dialogue constructif». Le représentant au Commerce, Robert Lighthizer, et le secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin, se sont entretenus avec le vice-Premier ministre chinois Liu He. Cet appel était initialement prévu le 15 août.
Les principaux négociateurs américains et chinois sur le commerce, qui se sont entretenus lundi par téléphone, ce qu’ils n’avaient pas fait depuis mai dernier, constatent des progrès sur la résolution de questions en lien avec l’accord commercial de phase un conclu en janvier dernier, a déclaré le Bureau du représentant américain au Commerce (USTR). « Les deux camps voient des progrès et sont engagés à prendre les mesures nécessaires pour garantir le succès de l’accord », assure l’USTR.
Les Etats-Unis et l’Union européenne ont annoncé vendredi un accord de réduction des droits de douane sur un nombre limité de produits. Il prévoit entre autres la suppression des droits de 8% à 12% imposés par l’Union européenne sur les homards venant des Etats-Unis et la diminution de moitié des droits américains sur certains produits en verre ou en céramique, sur les briquets jetables ou encore les repas préparés. Il porte sur environ 168 millions d’euros sur la base des échanges de 2019, alors que Washington a pris pour cible quelque 7,5 milliards de dollars de produits européens, dont le vin français et le whisky écossais dans le cadre du différend avec l’UE sur les aides européennes à Airbus. L’accord doit encore être validé par les gouvernements et le parlement européens.
La Chine prendra «toutes les mesures nécessaires» pour protéger les intérêts légitimes de ses entreprises, a averti jeudi le ministère du Commerce à Pékin, en réponse à l’alourdissement des mesures américaines à l’encontre de Huawei Technologies. «La partie américaine doit renoncer immédiatement à ses comportements erronés», dit-il sur son site Internet, sans préciser la nature des mesures qu’il envisage. L’administration Trump a étendu lundi les restrictions annoncées en mai pour empêcher le géant chinois des télécommunications d’obtenir des semi-conducteurs sans autorisation spéciale et a ajouté 38 de ses filiales à sa liste noire.
Le département américain du Commerce va étendre les mesures annoncées en mai pour empêcher le géant chinois des télécoms Huawei d’obtenir des semi-conducteurs sans autorisation spéciale. Ces restrictions concernent notamment les puces développées ou produites par des entreprises étrangères avec des logiciels ou des technologies américaines. L’administration américaine ajoutera également à sa liste noire 38 filiales de Huawei présentes dans 21 pays, ce qui porte le total à 152 depuis que l’entreprise a été ajoutée à cette liste en mai 2019. Le secrétaire d’Etat au Commerce Mike Pompeo a dit à Fox Business que les restrictions imposées en mai sur les puces conçues par Huawei avaient été contournées. Washington pousse les gouvernements du monde entier à évincer Huawei, qu’il accuse d’espionnage pour le compte de Pékin.
Les discussions commerciales prévues samedi entre la Chine et les Etats-Unis pour faire le point sur l’accord signé en janvier ont été repoussées, en plein regain de tensions entre les deux pays. Aucune date n’a été donnée pour cette nouvelle rencontre, qui devait se dérouler par vidéo interposée. En janvier, après près de deux années de guerre commerciale, un accord avait été trouvé, et la Chine s'était engagée à acheter pour 200 milliards de dollars supplémentaires de produits et services américains. Mais les achats promis n’ont pas été réalisés, notamment à cause de la pandémie.
L’Union européenne a pris acte hier de la décision des Etats-Unis de s’abstenir d’imposer de nouveaux tarifs douaniers, sans franchir un nouveau pas dans le cadre du litige sur les subventions à Airbus et Boeing, en faisant part de sa volonté de négocier pour mettre fin à ce contentieux. Dans le sillage de cette décision, les deux parties devraient intensifier leurs efforts en vue de parvenir à une solution négociée, a déclaré un porte-parole de l’exécutif européen, une issue d’autant plus nécessaire que le secteur aéronautique a été lourdement affecté par les répercussions de la pandémie de Covid-19.
Le gouvernement britannique a annoncé hier que les négociations en vue d’un accord commercial post-Brexit avec les États-Unis continueraient à l’automne, rendant ainsi peu probable l’entrée en vigueur d’un accord avant la fin de l’année. Des «progrès positifs» ont été faits lors du récent troisième volet de négociations avec les États-Unis, qui s’est déroulé du 27 juillet au 7 août, a déclaré le ministère du Commerce international britannique, et les deux parties ont réaffirmé «leur engagement à négocier un accord complet et ambitieux».
Alors que le Royaume-Uni et le Japon se sont entendus sur la plupart des questions que poserait un accord commercial post-Brexit, les deux pays se préparent à accélérer les négociations, a déclaré vendredi le ministre japonais des Affaires étrangères. «Nous avons convenu d’accélérer les pourparlers afin de parvenir à un accord-cadre d’ici la fin du mois d’août», a assuré Toshimitsu Motegi, qui a rencontré à Londres son homologue britannique Dominic Raab, ainsi que la ministre du Commerce, Liz Truss. Plus tôt vendredi, le Financial Times avait rapporté que Londres souhaitait notamment bénéficier d’un meilleur accès à l’agriculture.
Le Canada va imposer à son tour quelque 2,7 milliards de dollars (2,3 milliards d’euros) de droits de douane sur l’aluminium provenant des Etats-Unis après la décision de Washington de prendre des mesures punitives à l’encontre de l’aluminium canadien importé, a déclaré vendredi une responsable du gouvernement. Lors d’une conférence de presse, la vice-Premier ministre Chrystia Freeland a déclaré que ces mesures de rétorsion seraient appliquées à partir du 16 septembre, le temps de consulter les représentants de cette industrie. «Il me semble que la meilleur solution serait que les Etats-Unis reconsidèrent leur position», a-t-elle cependant ajouté, en espérant que la raison finira par l’emporter.