Altamir a assigné Moneta en référé cet automne. Le tribunal a nommé un expert judiciaire mais a refusé de demander le retrait de la note litigieuse de Moneta.
Le spécialiste de l’accueil Pénélope va connaître son troisième LBO. Après l’opération menée en 2006 par Perfectis, puis le rachat par Edmond de Rothschild Capital Partners (EdRCP) fin 2010, le groupe est passé sous le contrôle de LFPI avec le concours de Bpifrance. Entre-temps, Pénélope avait changé de propriétaire à l’occasion du rachat d’EdRCP par Bridgepoint à l’été 2014, qui s’est accompagné du transfert de 11 participations. Dans un marché très fragmenté où il occupe la deuxième place derrière Armonia (ex-Phone Régie), Pénélope devrait poursuivre son travail de consolidation, matérialisé par les rachats de Téa (2009) et CC-Team (2011). La société avait par ailleurs renforcé son pôle de marketing opérationnel, qui représente environ 20% de son activité, en intégrant le groupe Fym en 2012.
Le promoteur European Homes se refinance à hauteur de 40 millions d’euros. Tikehau apporte 28 millions d’euros d’obligations et trois des prêteurs historiques de la société 12 millions de dette senior. Ces lignes remplacent le reliquat de la dette senior de 28 millions levée en 2011 et les obligations souscrites à l’époque par son nouvel actionnaire minoritaire, Edmond de Rothschild Investment Partners (Edrip). L’opération abaisse le coût de la dette (en gardant le même niveau de levier), tout en permettant au fonds de monétiser une partie de son investissement de 2011. En cinq ans, le chiffre d’affaires du constructeur est passé de 146 millions à 212 millions d’euros, sans croissance externe. La sortie future d’Edrip dépendra de la confirmation du rebond de l’immobilier neuf.
Olivier van Ruymbeke prend les commandes chez Automotor France. Après avoir conseillé pendant 18 mois le spécialiste de l’export de pièces de rechange automobile, l’ancien patron de 1999 à 2006 d’Autodistribution a pris la direction du groupe à l’occasion d’un MBI primaire initié par Pechel Industries. Le dirigeant, qui a aussi travaillé 10 ans chez PSA, assure ainsi la transition après le départ de Joe Levy, qui a fondé Automotor France en 1972. Il aura pour mission de poursuivre le développement organique de la société, même si de petites acquisitions ne sont pas exclues. Outre l’enrichissement de son portefeuille de produits (pièces constructeurs, équipementiers, marque propre), Automotor France entend aussi s’étendre géographiquement, par exemple vers l’Iran et le marché sud-américain.
En 2009, HIG mettait la main sur l’ancienne usine de Molex à Villemur-sur-Tarn, pour un euro symbolique. Sept ans après le naufrage très médiatique de ce site de sous-traitance automobile, HIG cède les clés pour plus de 5 fois l’Ebitda au dirigeant mis en place à l’époque et à ses cadres, soutenus en minoritaire par ActoMezz. Entre-temps ce spécialiste de la connectique, rebaptisé VM Industries, a plus que doublé de taille en rachetant Jokon, un fabricant allemand d’éclairages de véhicules. Aidé à ses débuts par un prêt de l’Etat et un engagement de 2,5 millions d’euros de ventes auprès de Molex, le groupe affiche aujourd’hui 31 millions d’euros de chiffre d’affaires et 270 collaborateurs, dont 65 dans le Tarn. Pour 2016, son carnet de commandes atteindrait déjà 35 millions d’euros.
Créée en 2013, Gecko Biomedical, une société de dispositifs médicaux développant des polymères permettant de refermer des plaies, vient de lever 22,5 millions d’euros. Ce tour de financement de série A2 a été mené par Sofinnova Partners. Le fonds de capital risque devient le premier actionnaire, avec le soutien de Bpifrance, et les investisseurs historiques qui avaient investi dans l’entreprise en décembre 2013, Omnes Capital, CM-CIC Innovation et CapDecisif Management.
Créée en 2013, Gecko Biomedical, une société de dispositifs médicaux développant des polymères permettant de refermer des plaies, vient de lever 22,5 millions d’euros. Ce tour de financement de série A2 a été mené par Sofinnova Partners. Le fonds de capital risque devient le premier actionnaire, avec le soutien de Bpifrance, et les investisseurs historiques qui avaient investi dans l’entreprise en décembre 2013, Omnes Capital, CM-CIC Innovation et CapDecisif Management.
Le fonds européen de private equity Cinven annonce qu’il est entré en négociations exclusives pour la cession de Prezioso, le fournisseur de services techniques et d’ingénierie dédiés aux secteurs de l’énergie et des infrastructures, au groupe Altrad. Ce dernier a indiqué que le rachat de Prezioso se fera pour 450 millions d’euros. BNP Paribas, LCL et HSBC financent l’opération.
Bridgepoint Development Capital (BDC), l’activité « smid-cap » de Bridgepoint, annonce avoir cédé le groupe Pénélope, l’un des principaux acteurs français de l’accueil physique et téléphonique, au fonds LFPI et au management du groupe. Ils seront accompagnés par Bpifrance qui prend une participation minoritaire. Le montant de la transaction demeure confidentiel. Natixis Partners a mené le processus de vente. Pénélope est le deuxième acteur français de l’accueil avec un chiffre d’affaires de 110 millions d’euros en 2015.
Ardian a annoncé hier la vente de sa participation de 46,7% au capital de KOS, opérateur italien de santé et de soins à domicile, pour 292 millions d’euros. Dans le cadre de la transaction, qui doit être finalisée fin mai, la société de capital-investissement française va céder ses parts dans KOS au fonds italien F2i Health Management (FHM) et au groupe Compagnie Industriali Riunite (CIR), déjà actionnaire de l’opérateur italien à hauteur de 51,3%. Ces derniers détiendront, à l’issue de l’opération, respectivement 37,3% et 62,7% du capital de KOS.
Bridgepoint Development Capital (BDC), l’activité « smid-cap » de Bridgepoint, annonce avoir cédé le groupe Pénélope, un des principaux acteurs français de l’accueil physique et téléphonique, au fonds LFPI et au management du groupe. Ils seront accompagnés par Bpifrance qui prend une participation minoritaire. Le montant de la transaction demeure confidentiel. Natixis Partners a mené le processus de vente.
Ardian a annoncé ce matin la vente de sa participation de 46,7% au capital de KOS, opérateur italien de santé et de soins à domicile, pour 292 millions d’euros. Dans le cadre de la transaction, prévue pour être finalisée fin mai, la société de capital-investissement française va céder ses parts dans KOS au fonds italien F2i Health Management (FHM) et au groupe Compagnie Industriali Riunite (CIR), déjà actionnaire de l’opérateur italien à hauteur de 51,3%. Ces derniers détiendront, à l’issue de l’opération, respectivement 37,3% et 62,7% du capital de KOS.
La société d’investissement cotée Eurazeo a annoncé ce mercredi l’ouverture d’un bureau à New York en juillet, à l’occasion de la présentation de ses résultats annuels. Son équipe locale de six à sept personne sera animée par le directeur général du groupe, Virginie Morgon, qui s’installera sur place. Eurazeo veut investir des tickets de 200 à 450 millions d’euros dans des LBO sur le midmarket américain, soit des opérations assez similaires à celles de son naviral amiral français Eurazeo Capital.
Les placements financiers du Fonds de Réserve pour les Retraites ont été moins fructueux en 2015. L'institution veut porter à deux milliards d'euros ses actifs non cotés.
Fidelity a injecté 175 millions de dollars dans la start-up, valorisée 16 milliards de dollars. Un montant stable par rapport au tour de table précédent
La société britannique de private equity AnaCap a annoncé aujourd’hui l’acquisition, auprès de General Electric et Royal Bank of Scotland, de deux portefeuilles de prêts douteux italiens d’une valeur nominale globale de 2 milliards d’euros. Détenus par deux véhicules de titrisation, les actifs sont composés de prêts aux PME sécurisés et non sécurisés, comportant également une exposition à l’immobilier résidentiel et commercial. Cette opération porte l’encours d’actifs douteux italiens détenus par AnaCap à 4,5 milliards d’euros.
Les fonds de capital-investissement et de capital-risque présents en Amérique latine ont investi 3,2 milliards de dollars l’an dernier au Brésil, un montant en baisse de 31% en dollar comparé à 2014. La chute est limitée à 11% en devise locale. Selon l’association régionale du secteur (LAVCA), les fonds se sont massivement déportés sur le Mexique qui a vu ses investissements flamber de 72%, à un niveau record de 2,3 milliards de dollars. A l'échelle régionale, les investissement sont stables, à 6,5 milliards de dollars.