Toute l’actualité des métiers de la banque d’investissement, du trading, des activités de marché equities et fixed income, du corporate finance, et de ses principaux acteurs (Goldman Sachs, JPMorgan, Morgan Stanley, Deutsche Bank, BNP Paribas)
Brian Moynihan, directeur général de Bank of America Merrill Lynch, a critiqué dans un entretien à Bloomberg les projets de l’administration américaine de remettre au goût du jour la séparation stricte des banques de détail et des banques d’investissement. «Casser les grandes banques irait à l’encontre des intérêts de l’Amérique», a-t-il expliqué. Lundi, le président Donald Trump a répété qu’il étudiait un éventuel Glass-Steagall Act, la loi de séparation bancaire adoptée en 1933 et abrogée en 1999.
Les banques d’investissement (BFI) vont devoir se battre pour maintenir leurs positions dans les marchés de capitaux, estime le Boston Consulting Group (BCG) dans son étude Global Capital Markets 2017 publiée hier. La part de marché globale de ces acteurs, spécialisés dans activités de conseil, d’intermédiation et d’exécution liées aux opérations dites de haut de bilan (introduction en Bourse, émission de dette, fusion/acquisition), a chuté de 47% à 34% en dix ans, estime cette étude.
Sous la pression des clients et tandis que s’amenuise l’espoir de garder un passeport financier, les banques basées à Londres accélèrent leurs projets de déménagement.
La première banque française a quasiment doublé les bénéfices de sa banque d’investissement à fin mars grâce à un contexte porteur et des gains de parts de marché.
Pour parer au Brexit, la banque américaine JPMorgan va faire déménager des centaines d’employés londoniens vers Dublin, Francfort et Luxembourg, les sièges sociaux de ses filiales installées sur le continent européen. « Nous allons utiliser les trois banques que nous avons déjà en Europe comme des points d’ancrage pour nos opérations, a déclaré hier soir à Bloomberg Daniel Pinto, responsable de la division de banque d’investissement. Nous allons devoir faire déménager des centaines de salariés à court terme afin d’être prêts dès la fin des négociations, et ensuite nous nous pencherons sur les nombres de long terme ».
Première banque française à publier ses résultats trimestriels, BNP Paribas a dégagé un résultat net à fin mars en hausse de 4,4% à 1,894 milliard d’euros, bien supérieur au consensus des analystes (1,5 milliard d’euros selon Bloomberg, 1,54 milliard pour FactSet et 1,6 milliard d’après Reuters/Inquiry Financial). Le produit net bancaire (PNB) a progressé de 4,2% à 11,297 milliards d’euros et le coût du risque s’est replié de 21,8% à 592 millions d’euros.
En perte de vitesse depuis dix ans, les BFI pourraient profiter d'un allègement des règles aux Etats-Unis et s'allier à des acteurs alternatifs, estime le BCG.
Natixis a annoncé hier la nomination de Christophe Ricetti en qualité de responsable mondial du cash actions. Il succède à Ian Burn. Recruté en 2014, ce dernier vient de quitter la banque de gros de BPCE. Denis Prouteau remplace de son côté Christophe Ricetti au poste de responsable de la recherche global markets (recherches économique, crédit et actions). Depuis 2015, il était responsable mondial des activités de crédit au sein du fixed income (produits de taux et change). Les deux promus sont rattachés à Luc François, responsable mondial de global markets.
Christophe Ricetti est nommé responsable mondial du cash actions de Natixis, a annoncé ce matin le banque de gros de BPCE. Il succède à Ian Burn. Recruté en 2014, ce dernier vient de quitter le groupe, précise une porte-parole. Denis Prouteau succède de son côté Christophe Ricetti au poste de responsable de la recherche global markets (recherches économique, crédit et actions) de Natixis. Il ne sera pas remplacé à son poste actuel. Depuis 2015, il était responsable mondial des activités de crédit au sein du fixed income (produits de taux et change). Les deux promus sont rattachés à Luc François, responsable mondial de global markets.
Barclays a raté son premier trimestre dans les activités de taux. Deutsche Bank, UBS et Credit Suisse font moins bien que la moyenne des banques américaines.
La banque d’affaires américaine Greenhill & Co a publié vendredi sa première perte trimestrielle. La boutique a perdu 746.000 dollars (685.000 euros) à fin mars, contre un résultat net de 4,4 millions un an plus tôt. Les revenus de Greenhill dans le conseil ont ainsi reculé de 15% sur un an. Ils ont souffert « du fait que seules des transactions relativement petites ont été bouclées durant le trimestre », a commenté le fondateur Bob Greenhill. L’activité de M&A aux Etats-Unis souffre de l’attentisme des entreprises face à la politique, notamment fiscale, de la nouvelle administration.
La banque d’affaire américaine Greenhill & Co a publié aujourd’hui sa première perte trimestrielle. La boutique new-yorkaise a perdu 746.000 dollars (685.000 euros) à fin mars, après un résultat net de 4,4 millions un an plus tôt. Son titre a subi sa plus forte baisse depuis octobre à la Bourse de New York, en reculant de 6,6% à 10h heure locale, effaçant ainsi son gain de l’année. Les spécialistes américains des fusions-acquisitions souffrent de l’attentisme de leurs clients dans l’attente de clarifications sur la politique, notamment fiscale, de la nouvelle administration.
Barclays a plus que doublé son bénéfice avant impôts au premier trimestre, à 1,7 milliard de livres sterling (2,01 milliards d’euros) contre 793 millions de livres un an auparavant, a annoncé ce matin la banque britannique. Les analystes tablaient sur 1,46 milliard, selon le consensus établi par la banque elle-même. La division de banque d’investissement est toutefois passée à côté du rebond des marchés obligataires qui a dopé les profits de ses concurrentes américaines.
La première banque allemande a enregistré des revenus globalement stables sur un an au premier trimestre, qui a déçu sur le front du trading obligataire.
La banque franco-américaine a publié hier un bénéfice net trimestriel supérieur aux attentes et en hausse de 61% sur un an, à 108 millions de dollars. Hors exceptionnels, le bénéfice ajusté par action ressort à 0,83 dollar, également au-delà du niveau attendu de 0,79 dollar. Le chiffre d’affaires a bondi de 25% à 637 millions de dollars, porté par la branche conseil financier (fusions-acquisitions, émissions primaires) dont les revenus ont grimpé de 26% à 336 millions de dollars. Les revenus de la gestion d’actifs ont progressé de 16% à 278 millions d’euros. Le groupe gère désormais 215 milliards de dollars d’actifs.
La banque franco-américaine Lazard a publié aujourd’hui un bénéfice net trimestriel en hausse de 61% sur un an, à 108 millions de dollars, soutenu principalement par le dynamisme de l’activité de conseil financier. Ce résultat à fin mars est supérieur aux attentes des analystes qui tablaient sur 105 millions de dollars, selon un consensus établi par FactSet. Retraité des éléments exceptionnels, le bénéfice ajusté par action ressort à 0,83 dollar, également au-delà du niveau attendu de 0,79 dollar.
Sylvie Mathérat, chargée des affaires réglementaires de Deutsche Bank, a déclaré hier que les équipes et les activités du groupe pourraient quitter Londres en cas de Brexit sans accord avec l’Union européenne (UE). Le groupe suivra le déroulement des négociations et fixera une date butoir pour une éventuelle délocalisation de ses activités. Deutsche Bank emploie environ 9.000 personnes au Royaume-Uni dont 7.000 à Londres. 4.000 d’entre elles pourraient être concernées par un transfert, une moitié dans les fonctions commerciales et l’autre dans la gestion du risque.
La banque allemande se prépare au scénario d’un Brexit sans accord avec l’Union européenne. Sylvie Mathérat, chargée des affaires réglementaires de Deutsche Bank, a déclaré à l’occasion d’une conférence organisée par Frankfurt Main Finance que les équipes et les activités du groupe pourraient devoir quitter Londres après la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE). La responsable a indiqué que le groupe suivrait le déroulement des négociations et fixerait une date butoir pour une éventuelle délocalisation de ses activités.
Citigroup a obtenu une licence de banque d’investissement en Arabie Saoudite, plus de 10 ans après avoir quitté le Royaume. La Capital Market Authority a autorisé la banque à agir en temps que «teneur de livres, arrangeur et conseiller dans les activités sur titres», indique un communiqué publié hier sur le site du régulateur saoudien. Citi avait perdu sa licence après la vente de sa participation dans Samba Financial Group en 2004. Le pays suscite l’intérêt des banques étrangères, alors que se profile notamment l’introduction en Bourse record de Saudi Aramco.
Citigroup a obtenu une licence de banque d’investissement en Arabie Saoudite, plus de 10 ans après avoir quitté le Royaume. La Capital Market Authority a autorisé la banque à agir en temps que «teneur de livres, arrangeur et conseiller dans les activités sur titres», indique un communiqué publié sur le site du régulateur saoudien. Citi avait perdu sa licence après la vente de sa participation dans Samba Financial Group en 2004. Le pays suscite actuellement l’intérêt des banques étrangères, alors que se profile notamment l’introduction en Bourse record de Saudi Aramco.