L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La Banque populaire de Chine (PBoC) a annoncé lundi une réduction des réserves obligatoires (RRR) de 50 points de base imposées à certaines banques pour la deuxième fois de l’année, après celle de juillet.
La Banque centrale européenne (BCE) pourrait dévoiler en décembre une politique monétaire sur un horizon relativement court, compte tenu de l’incertitude récemment accrue sur le plan sanitaire, mais elle ne devrait pas retarder sa décision car les marchés ont besoin d’une direction, a expliqué vendredi la présidente de l’institution lors d’une conférence Reuters Next.
La Banque du Japon (BoJ) pourrait mettre fin en mars à ses programmes d’urgence liés à la pandémie alors que les conditions de financement des entreprises se sont nettement améliorées après le choc économique provoqué par la crise sanitaire, a indiqué jeudi Hitoshi Suzuki, membre du conseil des gouverneurs. Il a néanmoins précisé que l’avenir de ces programmes dépendra beaucoup de la façon dont la propagation du variant Omicron du Covid-19 affectera l'économie.
La Banque du Japon (BoJ) pourrait mettre fin en mars à ses programmes d’urgence liés à la pandémie alors que les conditions de financement des entreprises se sont nettement améliorées après le choc économique provoqué par la crise sanitaire, a indiqué jeudi Hitoshi Suzuki, membre du conseil des gouverneurs. Il a néanmoins précisé que l’avenir de ces programmes dépendra beaucoup de la façon dont la propagation du variant Omicron du coronavirus responsable du Covid-19 affectera l'économie.
La banque centrale de Turquie (CBRT) est intervenue mercredi sur les marchés en vendant des devises étrangères pour la première fois en sept ans, afin d’endiguer l’effondrement continu de la livre turque depuis sa dernière baisse de taux.
Le mot transitoire n’est plus le terme le plus précis pour décrire le niveau élevé de l’inflation, a déclaré mardi Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale américaine, lors d’une audition devant la commission bancaire du Sénat américain. Jerome Powell employait jusqu’ici le terme « transitoire » pour signifier que la hausse actuelle des prix ne déboucherait pas sur une inflation élevée durable. Lors de la même audition, le président de la Réserve fédérale s’est déclaré ouvert à une réduction plus rapide des achats d’actifs de la banque centrale pour faire face à la persistance des tensions inflationnistes. Jerome Powell a ainsi joint sa voix aux autres dirigeants de la Fed qui ont soutenu l’idée d’un tapering accéléré ces dernières semaines. Le calendrier du tapering sera débattu lors de la prochaine réunion du comité de politique monétaire en décembre.
Le rythme de l’inflation sur un an a accéléré davantage qu’attendu en novembre dans l’Hexagone, toujours porté par l’accélération des prix de l'énergie. L’indice des prix à la consommation harmonisés IPCH, qui permet les comparaisons avec les autres pays de la zone euro, progresse de 0,4% sur un mois et s’inscrit en hausse de 3,4% sur un an, selon une première estimation publiée mardi par l’Insee. Il s’agit d’une progression sans précédent depuis le mois de septembre 2008. Le consensus Reuters tablait sur une stagnation à 3,2%. Dans une publication distincte, l’Insee fait état d’un recul de 0,4% de la consommation des ménages français en biens en octobre.
Le mot transitoire n’est plus le terme le plus précis pour décrire le niveau élevé de l’inflation, a déclaré mardi Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale américaine
Le rythme de l’inflation sur un an a accéléré davantage qu’attendu en novembre dans l’Hexagone, toujours porté par l’accélération des prix de l'énergie.
La banque centrale de Corée du Sud (BoK) a relevé ses taux d’intérêt jeudi pour la deuxième fois depuis le début de la pandémie et révisé à la hausse ses perspectives d’inflation en raison des inquiétudes concernant la hausse des prix à la consommation et l’augmentation de la dette des ménages. Elle a relevé son principal taux directeur de 25 points de base (pb) à 1%. L’institution a par ailleurs précisé qu’elle poursuivrait son cycle de resserrement monétaire avec des taux estimés à 1,5% d’ici fin de 2022, suscitant des inquiétudes quant à la capacité des ménages à rembourser leurs dettes. Elle a par ailleurs relevé ses prévisions d’inflation de 1,5% à 2% en 2022. L’inflation a atteint un plus haut de 10 ans en octobre avec une croissance de 4% au troisième trimestre.
La banque centrale suédoise (Riksbank) a maintenu jeudi son taux directeur à 0%, comme anticipé par les investisseurs, tout en indiquant qu’elle commencerait probablement à relever ses taux d’intérêt à la fin 2024. La Riksbank avait précédemment indiqué que son taux directeur resterait probablement à 0% tout au long de son horizon de prévisions qui court jusqu’au troisième trimestre 2024. La banque centrale a également indiqué qu’elle commencerait à réduire la taille de son bilan en 2023. «Avec cette politique monétaire, l’inflation devrait être conforme à l’objectif de long terme», a estimé l’institution.