L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La banque centrale indienne a laissé inchangé hier son taux de prise en pension à 6,25%, tout en réduisant ses projections d’inflation en raison d’une hausse des prix à la consommation plus faible que prévu. La décision de la Banque de Réserve d’Inde (RBI) de maintenir son principal taux directeur, le taux repo, à un creux de six ans et demi était attendue par 56 des 60 analystes interrogés par Reuters. Elle a également laissé son taux de reverse repo inchangé à 6,00% après une augmentation surprise de 25 points de base en avril.
Le baromètre Crédit Logement - CSA fait état d'une diminution des taux de crédits immobiliers pour les prêts accordés sur 20 et 25 ans. Une inversion de tendance rapide par rapport au retour à la hausse des taux connu depuis décembre.
La Banque centrale européenne (BCE) devrait relever légèrement ses prévisions de croissance mais abaisser celles d’inflation lors de sa réunion monétaire de jeudi, ont déclaré aujourd’hui des sources à Bloomberg et Reuters. De telles prévisions mitigées renforceraient le scénario d’un maintien par l’institution d’une politique ultra-accommodante, avec des rachats massifs d’actifs et un taux de dépôt négatif, en dépit de la pression croissante en Allemagne en faveur d’une normalisation progressive de la politique de la BCE.
La banque centrale indienne a, comme prévu, laissé inchangé son taux de prise en pension à 6,25%, tout en réduisant ses projections d’inflation en raison d’une hausse des prix à la consommation plus faible que prévu. La décision de la Banque de Réserve d’Inde (RBI) de maintenir son principal taux directeur, le taux repo, à un creux de six ans et demi était attendue par 56 des 60 analystes interrogés par Reuters.
John Williams, le président de la Réserve fédérale de San Francisco, a déclaré hier s’attendre à trois hausses de taux au total cette année aux Etats-Unis, sans exclure l’hypothèse d’une quatrième en cas d’accélération inattendue de la croissance de l'économie américaine. Il a insisté sur le fait que la Fed poursuivrait son resserrement monétaire de manière prévisible et transparente pour minimiser les éventuelles conséquences négatives sur l'économie, en particulier dans les pays émergents, en précisant que le cycle de relèvement des taux s’arrêterait certainement sous 3%.
John Williams, le président de l’antenne de la Réserve fédérale à San Francisco, a déclaré jeudi s’attendre à trois hausses de taux au total cette année aux Etats-Unis, sans exclure l’hypothèse d’une quatrième en cas d’accélération inattendue de la croissance de l'économie américaine. Il a insisté sur le fait que la Fed poursuivrait son resserrement monétaire de manière prévisible et transparente pour minimiser les éventuelles conséquences négatives sur l'économie, en particulier dans les pays émergents, en précisant que le cycle de relèvement des taux s’arrêterait certainement sous 3%.
Avec une économie de la zone euro en voie de normalisation et un risque déflationniste évacué, l'institution pourrait amorcer une première étape en juin.
Il est trop tôt pour commencer à retirer le vaste dispositif de relance de la Banque centrale européenne (BCE), a déclaré lundi son président, Mario Draghi, adoptant un ton prudent au cours de sa dernière intervention publique avant la réunion de juin de la BCE. Pendant un discours devant la commission des Affaires économiques et monétaires du Parlement européen, Mario Draghi a indiqué que la reprise économique dans la zone euro se renforçait et se généralisait, mais il a souligné que l’inflation de base, c’est-à-dire hors énergie et produits alimentaires, restait trop faible.
Les responsables de la Réserve fédérale américaine ont convenu que celle-ci devait s’abstenir de relever les taux d’intérêt tant qu’il n’aura pas été clair que le ralentissement économique récent n'était que momentané, indique le compte rendu de la réunion du comité politique monétaire (FOMC) des 2 et 3 mai. La quasi-totalité des membres du comité était également d’accord pour commencer à alléger le bilan de la Fed dès cette année, montre ce document publié mercredi soir. Le FOMC a estimé qu’il pourrait mettre un terme aux réinvestissements des titres rachetés arrivant à échéance en instaurant un plafond, bas au départ, pour les réinvestissements, lequel serait relevé tous les trois mois. Ce compte rendu soulève quelques doutes sur les anticipations de Wall Street, qui voit une hausse des taux lors de la réunion des 13 et 14 juin. Les banquiers centraux soulignent cependant que leur hypothèse de base reste celle d’un retour à une croissance américaine plus soutenue.
Dans un rapport publié vendredi, la Banque centrale européenne (BCE) a appellé les banques de la zone euro à procéder à davantage de fusions transfrontalières et a prévenu que l’absence d’intégration dans les marchés financiers de la région concentrait les risques et pénalisait la capacité de l’institution européenne à mener sa politique monétaire.
La Banque centrale du Mexique (Banxico) a relevé hier soir son principal taux directeur de 25 points de base à 6,75%. Il s’agit du taux le plus élevé depuis mars 2009 lorsque celui-ci avait également été porté à 6,75%, à un moment où l'économie mexicaine était malmenée par les effets de la crise financière américaine. Cette sixième hausse d’affilée fait suite à une inflation ayant atteint 5,8% en avril, un niveau près de deux fois supérieur à l’objectif officiel de 3% de la banque centrale.
La remontée progressive des taux d’intérêts grignote petit à petit le pouvoir d’achat immobilier des français. Illustration avec le traditionnel classement du courtier Meilleurtaux.com sur les villes qui proposent les plus grandes surfaces dans les grandes villes pour un budget oscillant autour de 200.000 euros (graphique). Saint-Etienne arrive en tête mais il est désormais possible de s’acheter un 159m2, soit 4 de moins qu’il y a un mois. Le Mans arrive à la deuxième place (110 contre 112), le Havre ne bouge pas (109) et Nîmes perd 3 mètres carrés à la quatrième place (100). On se consolera toutefois sur ces villes en rappelant qu’avec le même budget il est désormais possible de se payer un 23 mètres carrés à Paris, soit 1 mètre carré de moins qu’il y a un mois...
Il serait très étonnant que la Réserve fédérale relève encore ses taux directeurs plus de deux fois cette année et elle pourrait même se limiter à une seule hausse supplémentaire si les perspectives de l’inflation se dégradaient, a déclaré vendredi Charles Evans, président de la Réserve fédérale de Chicago. Il a en outre estimé que l’institut d'émission pourrait dénouer progressivement son bilan pour le ramener à la normale sur une période de trois à quatre ans, en commençant dès cette année. Le bilan, qui atteint 4.500 milliards de dollars (4.120 milliards d’euros) actuellement, pourrait être réduit mois par mois jusqu'à atteindre un montant qui resterait vraisemblablement supérieur à 800 milliards de dollars.
Il serait très étonnant que la Réserve fédérale relève encore ses taux directeurs plus de deux fois cette année et elle pourrait même se limiter à une seule hausse supplémentaire si les perspectives de l’inflation se dégradaient, a déclaré aujourd’hui Charles Evans, le président de la Réserve fédérale de Chicago. Il a en outre estimé que l’institut d'émission pourrait dénouer progressivement son bilan pour le ramener à la normale sur une période de trois à quatre ans, en commençant dès cette année. Le bilan, qui atteint 4.500 milliards de dollars (4.120 milliards d’euros) actuellement, pourrait être réduit mois par mois jusqu'à atteindre un montant qui resterait vraisemblablement supérieur à 800 milliards de dollars.
La Banque d’Angleterre (BoE) a sans surprise laissé ses conditions monétaires inchangées à la réunion de son Comité de politique monétaire (MPC) qui s’est tenu ce matin. Elle n’a révisé que très marginalement ses prévisions de croissance, à 1,9%, 1,7% et 1,8% pour cette année, 2018 et 2019, tout en prévoyant que l’inflation atteigne 3% en fin d’année et dépasse son objectif jusqu'à mi-2020. Si elle reste plus encline à relever son taux qu'à l’abaisser, les minutes de la réunion de mai indiquent que «la politique monétaire pourrait devoir être resserrée sur la période couverte par les prévisions dans une mesure un peu plus importante que la trajectoire de redressement très progressif suggérée par la courbe de taux du marché».