L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La banque centrale australienne (RBA) a réduit son taux directeur mardi pour la troisième fois depuis le début de l’année, d’un quart de point à 0,75%, soit son plus bas niveau historique. Son but affiché est de soutenir l'économie et notamment l’emploi, comme attendu par la plupart des économistes. La RBA s’est dite prête à poursuivre l’assouplissement de sa politique monétaire en cas de besoin. Après 28 années sans récession, l'économie du pays a vu s’accumuler les risques depuis un an avec le ralentissement de la croissance et de l’inflation, des signes de dégradation du marché immobilier et un chômage en hausse. Les deux baisses de taux précédentes, en juin et en juillet, n’ont eu que peu d’effets notables sur l’activité en dehors d’une remontée des prix immobiliers, et les marchés financiers ont d’ores et déjà intégré la possibilité d’une quatrième baisse d’ici à janvier.
L'économie britannique s’est contractée de 0,2% au deuxième trimestre, après avoir augmenté de 0,6% au premier trimestre, lorsque les entreprises avaient massivement constitué des stocks en prévision de la sortie du pays de l’Union européenne, alors prévue le 29 mars. La date du Brexit a depuis été repoussée au 31 octobre. En rythme annuel, la croissance de l'économie britannique a nettement ralenti au deuxième trimestre, à 1,3% contre 1,2% en première estimation. En conséquence, la Banque d’Angleterre (BoE) pourrait devoir baisser ses taux si les incertitudes entourant le Brexit persistaient, avait déclaré vendredi l’un de ses responsables, Michael Saunders.
La Banque centrale européenne (BCE) a indiqué vendredi qu’elle commencerait à publier des données sur ses opérations de change sur une base trimestrielle à partir d’avril 2020. Le Conseil des gouverneurs a pris cette décision afin «d’améliorer la communication et la transparence conformément à ses pratiques comptables», au-delà de ce qui est requis par le traité de fonctionnement de l’Union européenne. Jusqu'à présent, la BCE est intervenue sur le marché des devises en 2000 et 2011, la dernière fois en coordination avec le G7 afin d’affaiblir le yen japonais après le séisme de Fukushima. Son tableau trimestriel présentera toutes les données historiques depuis 1999, et sera suivi d’un rapport annuel, en parallèle de ses comptes.
La Banque centrale européenne (BCE) pourrait encore devoir maintenir une politique monétaire très accommodante pendant une période prolongée si la politique budgétaire ne prend pas le relais, a déclaré son président dans un entretien au Financial Times. «Tous les instruments, qu’il s’agisse des taux d’intérêt, des rachats d’actifs ou du pilotage des anticipations, sont prêts à être calibrés», a ajouté Mario Draghi, qui sera remplacé par la Française Christine Lagarde à la tête de l’institut d'émission à partir du 1er novembre.
Sans être dans le secret des Dieux, l’avant-dernière réunion de la BCE avec Mario Draghi aux manettes a sans doute été teintée d’un certain découragement. L’homme qui a si finement manœuvré au plus fort de la crise il y a dix ans, a dû constater que las, la politique monétaire de la Banque centrale ne parvenait plus à produire les mêmes effets qu’auparavant. Et ce alors que la croissance de la zone euro envoie des signaux de plus en plus inquiétants. Aussi, en poursuivant sa politique de baisse des taux, et en annonçant un « quantitative easing » pour le temps qui sera nécessaire, le stratège a probablement géré l’urgence, quitte à se faire quelques inimitiés au sein du conseil des gouverneurs de la banque centrale, comme l’ont rappelé tous les correspondants à Francfort.
La croissance des prêts bancaires aux entreprises dans la zone euro, de 4,3% en août par rapport à août 2018, s’est accélérée pour retrouver son plus haut niveau depuis la crise financière, signe que le crédit reste dynamique en dépit du ralentissement de l’activité, montrent les statistiques de la Banque centrale européenne (BCE). Les crédits aux ménages ont augmenté de 3,4% en rythme annuel, comme en juillet. La croissance de la masse monétaire M3, considérée comme un indicateur avancé de l’activité économique globale, a atteint 5,7% sur un an, à son plus haut niveau depuis dix ans.
La croissance des prêts bancaires aux entreprises dans la zone euro s’est accélérée en août pour retrouver son plus haut niveau depuis la crise financière, signe que le crédit reste dynamique en dépit du ralentissement de l’activité, montrent les statistiques publiées jeudi par la Banque centrale européenne (BCE). Les prêts aux entreprises ont augmenté de 4,3% par rapport à août 2018, après +4% en juillet. Les crédits aux ménages ont pour leur part augmenté de 3,4% en rythme annuel, comme le mois précédent.
Le Trésor italien a proposé la nomination du gouverneur adjoint de la Banque d’Italie Fabio Panetta au directoire de la Banque centrale européenne (BCE). Le gouverneur adjoint de la Banque d’Italie est le seul candidat à la succession de Benoît Coeuré, dont le mandat de 8 ans s’achèvera le 31 décembre. Les trois plus grands pays de la zone euro - Allemagne, France et Italie - désignent habituellement chacun un représentant au directoire de la BCE mais le siège italien sera vacant après le 31 octobre, au départ du président actuel de l’institution, Mario Draghi. Fabio Panetta, entré à la Banque d’Italie il y a plus de 30 ans, en est devenu en mai le numéro deux derrière le gouverneur Ignazio Visco.
Le Trésor italien a proposé la nomination du gouverneur adjoint de la Banque d’Italie Fabio Panetta au directoire de la Banque centrale européenne (BCE), indique Reuters de source officielle italienne.
La croissance ne montre «aucun signe probant d’un rebond de la croissance dans un avenir proche et l'équilibre des risques pesant sur les perspectives de croissance reste orienté à la baisse», a déclaré lundi le président le Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, lors d’une audition devant la commission économique du Parlement européen (Econ). Un discours introductif qui confirme les premiers résultats des enquêtes mensuelles PMI IHS Markit sur l’activité manufacturière en forte dégradation en zone euro en septembre. Notamment en Allemagne qui représente 39% du secteur manufacturier de la région, a rappelé Mario Draghi : «Plus longtemps durera la faiblesse du secteur manufacturier, plus grand sera le risque de voir les autres pans de l'économie affectés par le ralentissement.»
A la suite d’un appel d’offres lancé par Adoma, Covéa Immobilier a acquis pour le compte du groupeCovéal’immeuble du 42 rue Cambronne à Paris (15ème arrondissement). «La proposition de Covéa Immobilier, pour la restructuration de cet immeuble, rebaptisé Pong, a séduit en proposant de magnifier l’immeuble existant tout en présentant des usages innovants», explique un communiqué. Pong proposera trois espaces axés sur les nouveaux usages du vivre-ensemble. Le premier sera dédié à l’e-sport, puisque ce hubsera à la fois un centre d’entrainement pour les équipes mais également un lieu où des compétitions seront organisées. Le bien offrira par ailleurs des espaces deco-living adaptés aux besoins des jeunes actifs, ainsi quedes lieux de co-working. «Le 42 rue Cambronne deviendra ainsi le plus grand site parisien de co-living et le 1er hub parisien d’e-sport», ambitionne Covéa.
La Chine a abaissé légèrement vendredi son nouveau taux préférentiel de prêt, pour un deuxième mois de rang, alors que la Banque populaire de Chine (BPC) cherche à réduire le coût du crédit dans une économie frappée par les tensions commerciales avec les Etats-Unis. Le nouveau taux préférentiel des emprunts à un an a été fixé à 4,20%, en baisse de 5 points de base par rapport à son niveau précédent de 4,25%. Le TPP quinquennal reste inchangé à 4,85%. Un taux inférieur pourrait se traduire par une réduction des coûts d’emprunt pour les entreprises et les consommateurs.
La Réserve fédérale (Fed) de New York a procédé vendredi dernier, comme prévu, à sa quatrième opération exceptionnelle de prise en pension de titres (repo) de la semaine pour limiter la volatilité des taux de l’argent au jour le jour. L’organe d’intervention sur les marchés de la banque centrale américaine a alloué 75 milliards de dollars de liquidités supplémentaires au système bancaire via son outil repo, qui permet aux établissements financiers d’obtenir des liquidités temporaires en échange d’actifs. La Fed de New York a fourni au total 278 milliards de dollars de liquidités supplémentaires depuis mardi pour alléger les tensions sur les taux. L’objectif de cette injection de liquidités est d’aligner les taux du marché sur l’objectif de 1,75% à 2% de la banque centrale. Les taux repo sont en général proches de ceux des fonds fédéraux, mais ils s’en sont écartés ces derniers jours en raison d’un brusque assèchement des liquidités.
La Réserve fédérale (Fed) de New York a procédé vendredi, comme prévu, à sa quatrième opération exceptionnelle de prise en pension de titres (repo) de la semaine pour limiter la volatilité des taux de l’argent au jour le jour. L’organe d’intervention sur les marchés de la banque centrale américaine a alloué 75 milliards de dollars de liquidités supplémentaires au système bancaire via son outil repo, qui permet aux établissements financiers d’obtenir des liquidités temporaires en échange d’actifs.
La Chine a abaissé légèrement aujourd’hui son nouveau taux préférentiel de prêt, pour un deuxième mois de rang, alors que la Banque populaire de Chine (BPC) cherche à réduire le coût du crédit dans une économie frappée par les tensions commerciales avec les Etats-Unis. Le nouveau taux préférentiel des emprunts à un an a été fixé à 4,20%, en baisse de 5 points de base par rapport à son niveau précédent de 4,25%. Le TPP quinquennal reste inchangé à 4,85%. Un taux inférieur pourrait se traduire par une réduction des coûts d’emprunt pour les entreprises et les consommateurs.