L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La Banque centrale chinoise (PBoC) devrait reconduire lundi des opérations de facilité de prêt à moyen terme (MLF) sur des prêts arrivant à échéance pour environ 286 milliards de yuans (40 milliards de dollars), selon des traders cités par Reuters vendredi. Selon les analystes, pour les opérations à venir, la PBoC maintiendra son taux MLF à 1 an inchangé après l’avoir baissé le 5 novembre pour la première fois en trois ans, de 3,3% à 3,25%. Vendredi, la Chine communiquera également sur le taux de référence mensuel sur les prêts proposés par les banques, taux qui avait été révisé puis baissé en août, en septembre et en novembre (à 4,15%).
La Banque centrale chinoise (PBoC) devrait reconduire lundi des opérations de facilité de prêt à moyen terme (MLF) sur des prêts arrivant à échéance pour environ 286 milliards de yuans (40 milliards de dollars), selon des traders cités par Reuters vendredi.
La Banque centrale de Russie a abaissé son taux d’intérêt de référence vendredi pour la cinquième fois cette année, alors que l’inflation continue de ralentir.
A l'issue de son premier conseil des gouverneurs, Christine Lagarde, la nouvelle présidente de la banque centrale, a promis que la réflexion s'achèvera avant la fin 2020.
La Banque de Turquie a baissé ses taux de 200 points de base ce matin, à 12%, un peu plus que prévu. Le consensus établi par Reuters prévoyait une baisse de 150 points de base. «A ce niveau, la politique monétaire est cohérente avec le rythme attendu de baisse de l’inflation», a indiqué la banque centrale, signe que le cycle d’assouplissement monétaire engagé en juillet dernier est proche de la fin. Après avoir atteint 25% l’an dernier, l’inflation est tombée à 10,6% en novembre.
La présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, a déclaré cet après-midi qu’un examen de la stratégie débuterait « dans le courant du mois de janvier » et devrait s’achever avant la fin 2020.
La Banque de Turquie a baissé ses taux de 200 points de base ce matin, à 12%, un peu plus que prévu. Le consensus établi par Reuters prévoyait une baisse de 150 points de base.
La Banque nationale suisse (BNS) a maintenu jeudi son taux directeur à -0,75% et le taux d’intérêt négatif appliqué aux dépôts à vue en disant rester disposée à intervenir au besoin, car «les risques de révision à la baisse tendent toujours à l’emporter pour l'économie mondiale». «Pour l’essentiel, ils restent imputables aux tensions commerciales et à la possibilité que la faiblesse persistante de l’industrie se propage à l’ensemble de l’activité économique», ajoute le communiqué. La BNS se dit prête à être active sur le marché des changes pour limiter les pressions à la hausse sur le franc suisse, qui a pris 3% face à l’euro depuis le début de l’année.
Barings a recruté Agnès Belaisch en tant que stratégiste européenne en chef, un poste nouvellement créé. Elle prendra ses fonctions le 16 décembre à Londres et sera rattachée à Christopher Smart, stratégiste mondial en chef et responsable du Barings Investment Institute. Agnès Belaisch vient de la London School of Economics où elle était «senior visiting fellow» et étudiait comment investir dans les projets sociaux et environnementaux pouvait générer des rendements. Elle a travaillé au sein de plusieurs sociétés de gestion, dont chez Edmond de Rothschild Asset Management, où elle était responsable de l’obligataire souverain, et Threadneedle Investments, où elle était responsable stratégie marchés émergents et gérante. Elle a aussi travaillé dans le secteur public, notamment au Fonds monétaire international.
On ne verra plus sa haute silhouette (2,03 mètres) dans les conférences financières internationales. Grand serviteur des Etats-Unis, Paul Volcker est décédé à 92 ans, après avoir officié auprès de plusieurs présidents américains et laissé une trace indélébile dans l’histoire des politiques monétaires. Nommé à la tête de la Fed par Jimmy Carter en 1979, il avait vaincu l’inflation à deux chiffres au prix d’une remontée massive de taux et d’une récession tout aussi sévère, sans céder aux pressions politiques. Trente ans plus tard, c’est à la « règle Volcker » qu’il a laissé son nom, pour tirer les leçons de la grande crise financière et limiter la prise de risque dans les banques. Dans ses mémoires, publiées l’an dernier, il s’inquiétait du niveau de dette dans l’économie, et des mauvaises habitudes que les financiers sont si prompts à reprendre...
Dans le sillage des tensions de septembre et des mesures de la Fed, le comportement du marché du « repo » sera scruté par les observateurs en cette fin d’année.
La société britannique à but non lucratif Saga Monetary Solutions a annoncé mardi le lancement du jeton Saga (SGA), «la première monnaie numérique mondiale», «qui reproduit la mécanique des monnaies des banques centrales et les applique à l'échelle mondiale», «en collaboration avec les banques, les institutions financières et les régulateurs», indique le communiqué. Il sera régi par ses détenteurs-utilisateurs à travers une variété de mécanismes de vote, et un mécanisme de stabilisation permettant de réduire la volatilité à partir d’une réserve d’actifs reflétant les Droits de tirage spéciaux (DTS) du FMI, assis sur un panier de devises diversifiées entre le dollar, l’euro, la livre sterling, le yen et le yuan. A ses débuts en 2018, Saga avait reçu 30 millions de dollars de Lightspeed Venture Partners, Mangrove Capital Partners, Vertex, lool, Disruptive et iAngel.
Les pays développés veulent éviter à tout prix la récession, comme la Chine un effondrement de la croissance, ce qui les pousse vers plus d’interventionnisme.
La société britannique à but non lucratif Saga Monetary Solutions a annoncé mardi le lancement du jeton Saga (SGA), «la première monnaie numérique mondiale stabilisée contrôlée par ses détenteurs», également «la première monnaie numérique qui reproduit la mécanique des monnaies des banques centrales et les applique à l'échelle mondiale», «en collaboration avec les banques, les institutions financières et les régulateurs», indique le communiqué.