L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
Jerome Powell, le président de Fed a déclaré, dans la nuit de lundi à mardi devant la Greater Providence Chamber of Commerce, que la banque centrale américaine avait baissé ses taux cette année en grande partie parce que ses responsables avaient conclu que l'économie des Etats-Unis n'était pas aussi vigoureuse qu’anticipé lorsque la Fed avait relevé ses taux en 2018. Entre temps, les banquiers de la Fed ont constaté un ralentissement de l’investissement et de la croissance mondiale, amplifié par la guerre commerciale entre Washington et Pékin.
Le gouverneur de la Banque de France a déclaré, dans une interview sur Radio Classique mardi matin, que ne pas transposer les dernières règles de Bâle 3 serait «très grave» pour la stabilité financière et que la transposition de ces règles n’affecterait ni les prêts ni la croissance en France. François Villeroy de Galhau s’exprimait après l’avertissement lancé vendredi par la Fédération européenne des banques (EBF) au travers d’une étude qui, dans un cas considéré par beaucoup comme extrême, affecterait le PIB de l’Union européenne de 0,4%. «Je ne crois pas du tout que cela aura un effet négatif sur la répartition du crédit ou sur la croissance économique», a-t-il déclaré.
La Banque centrale de Chine (PBoC) a de nouveau baissé légèrement, comme attendu et pour la troisième fois depuis août, son taux préférentiel de prêt dans le cadre d’une réforme visant à réduire le coût du crédit aux entreprises. Le nouveau taux préférentiel de prêt (LPR ou TPP) a été fixé à 4,15%, en baisse de 5 points de base par rapport à son niveau précédent. Le LPR/TPP quinquennal est lui fixé à 4,80%, contre 4,85% auparavant. La PBoC avait annoncé en août la réforme de son mécanisme de LPR/TPP, attendue de longue date dans le contexte du ralentissement de la croissance de l'économie.
La BCE s’inquiète des risques pris par les gérants d’actifs, les compagnies d’assurances et les fonds de pension dans leur recherche effrénée de rendement.
La Banque centrale de Chine (PBoC) a de nouveau baissé légèrement, comme attendu et pour la troisième fois depuis août, son taux préférentiel de prêt dans le cadre d’une réforme visant à réduire le coût du crédit aux entreprises. Le nouveau taux préférentiel de prêt (LPR ou TPP) a été fixé à 4,15%, en baisse de 5 points de base par rapport à son niveau précédent. Le LPR/TPP quinquennal est lui fixé à 4,80%, contre 4,85% auparavant. La PBoC avait annoncé en août la réforme de son mécanisme de LPR/TPP, attendue de longue date dans le contexte du ralentissement de la croissance de l'économie.
La banque centrale chinoise, la PBoC, va accélérer son soutien à l’économie. Yi Gang, son gouverneur, a indiqué hier, devant les représentants des banques commerciales locales, vouloir relancer leur activité de crédit en accroissant leur capacité de prêt, selon Reuters. La baisse des taux d’emprunts réels est l’un des moyens privilégiés ainsi que le renforcement de leur capital. Les banques sont incitées à utiliser le Loan Prime Rate (LPR) comme référence de leurs prêts.
La banque centrale chinoise, la PBoC, va accélérer son soutien à l’économie. Yi Gang, son gouverneur, qui réunissait les représentants des banques commerciales chinoises, a indiqué qu’il entendait relancer leur activité de crédit en accroissant leur capacité de prêt, selon Reuters. La baisse des taux d’emprunts réels est l’un des moyens privilégiés ainsi que le renforcement de leur capital.
La banque centrale chinoise (PBoC) a surpris en baissant hier son taux d’intérêt à court terme «reverse repo» à sept jours à 2,50% contre 2,55%, une première en quatre ans. La PBoC, qui avait déjà fait baisser son nouveau taux benchmark LPR (loan prime rate, ou taux préférentiel de prêt, TPP) en août puis septembre (à 4,25% puis 4,2%), puis pour la première fois en trois ans le taux de sa facilité de prêt à 1 an (medium-term lending facilities – MLF, de 3,3% à 3,25%) le 5 novembre, entend ainsi relancer l’activité de crédit des banques. Les analystes estiment que d’autres mesures pourraient suivre, notamment une nouvelle fois sur le taux préférentiel de prêt LPR.
La banque centrale chinoise (PBoC) a surpris en baissant lundi son taux d’intérêt à court terme «reverse repo» à sept jours à 2,50% contre 2,55%, une première en quatre ans. Les taux «reverse repo» sont appliqués par les banques centrales pour fournir des liquidités court terme aux banques commerciales en échange de titres déposés en collatéral. La PBoC, qui avait déjà fait baisser son nouveau taux benchmark LPR (loan prime rate, ou taux préférentiel de prêt, TPP) en août puis septembre (à 4,25% puis 4,2%), puis pour la première fois en trois ans le taux de sa facilité de prêt à 1 an (medium-term lending facilities – MLF, de 3,3% à 3,25%) le 5 novembre, entend ainsi relancer l’activité de crédit des banques, alors que sa croissance a diminué ces derniers mois, mais doucement.
Lors de la première audition, mercredi, du président de la Réserve fédérale (Fed) devant la Commission économique conjointe du Congrès américain, il a expliqué que la Fed prévoit une «expansion soutenue» pour l'économie américaine avec un taux de chômage bas soutenant les dépenses de consommation et les effets encore à venir des récentes baisses des taux d’intérêt. «Les prévisions demeurent favorables selon le scénario de base», et malgré des «risques notables», notamment un ralentissement de l'économie mondiale et les retombées du conflit commercial entre les Etats-Unis et la Chine, «mes collègues et moi voyons une expansion soutenue de l’activité (...) comme le scénario le plus probable», a-t-il déclaré. Il a confirmé que la Fed n’a pas besoin de réduire davantage ses taux Fed Funds après les trois baisses opérées entre juillet et octobre.
«Les risques sont en train de bouger dans la bonne direction.» C’est l’une des déclarations qui a marqué la première audition cet après-midi du président de la Réserve fédérale (Fed) devant la Commission économique conjointe du Congrès américain, en référence aux sujets d’incertitude comme un éventuel premier accord commercial entre la Chine et les Etats-Unis.
La Banque de France a annoncé mardi qu’elle allait ouvrir sa deuxième implantation à l'étranger après New York depuis 2010, à Singapour début 2020 afin d’«assurer un suivi renforcé des économies et des systèmes financiers asiatiques, et développer des échanges de proximité avec les banques centrales et les autorités financières de la région Asie-Océanie». Le projet prévoit l’installation d’une salle des marchés «pour mieux accompagner les entités du secteur officiel international sur les fuseaux horaires asiatiques». L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), la Banque de France et la MAS, son homologue à Singapour, signeront également, en marge du Singapore FinTech Festival, un accord de coopération en matière de cybersécurité.
La Banque de France a annoncé mardi qu’elle allait ouvrir sa deuxième implantation à l'étranger, après New York depuis 2010, à Singapour début 2020 afin d’«assurer un suivi renforcé des économies et des systèmes financiers asiatiques, et à développer des échanges de proximité avec les banques centrales et les autorités financières de la région Asie-Océanie». Face à l’importance croissante de l’Asie dans l'économie et la finance mondiales, le projet prévoit l’installation d’une salle des marchés «pour mieux accompagner les entités du secteur officiel international sur les fuseaux horaires asiatiques». L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), la Banque de France et la MAS, son homologue à Singapour, signeront également, en marge du Singapore FinTech Festival, un accord de coopération en matière de cybersécurité.