Toute l’actualité du secteur de l’assurance – assurance dommage, assurance vie, assurance cyber, assurance récolte, réglementation – et de ses acteurs qu’ils soient capitalistes (Axa, Allianz, Generali) ou mutualistes (Covea, MAIF, MACIF, Aéma, Groupama, AG2R). Nos analyses des dynamiques à l’œuvre dans l’industrie assurantielle.
Zurich France a annoncé mardi le versement d’une prime de partage de la valeur à l’ensemble de ses salariés dans un contexte inflationniste qui pèse sur le pouvoir d’achat. Cette prime s’élève à 2.400 euros pour tous les collaborateurs en contrat fixe et à 800 euros pour tous les étudiants et apprentis ayant une présence dans l’entreprise de plus de 6 mois (établie au prorata pour les collaborateurs avec une présence comprise entre 2 et 6 mois). Elle sera versée le 23 décembre 2022.
Ageas, le groupe d’assurance belge, aurait mandaté la banque d’affaires Fenchurch Advisory Partners LLP pour céder sa filiale française Ageas France, a rapporté lundi l’Argus de l’assurance. Spécialisée en épargne, retraite et prévoyance, Ageas France a réalisé un chiffre d’affaires de 451 millions d’euros fin 2021. Sa filiale Ageas Retraite vient de décrocher son agrément de Fonds de retraite professionnelle supplémentaire (FRPS). L’Argus de l’assurance précise que les offres sont attendues jusqu’au 15 décembre 2022.
Plus de 2.000 collaborateurs de l’assureur découvriront à partir du lundi 5 décembre le nouveau siège du groupe, à «énergie positive», situé dans le quartier Issy Cœur de Ville. Un déménagement qui rime avec nouvelle organisation du travail.
c’est la part des risk managers redoutant de ne pouvoir assurer certaines zones géographiques ou activités, selon le baromètre de l’Association pour le management des risques et des assurances de l’entreprise (Amrae) et Axa Climate. Dès lors, ils envisagent ou recourent d’ores et déjà à des solutions alternatives, telles que les captives (pour 35 % d’entre eux) ou l’assurance paramétrique (25 %).
L’assureur a annoncé le dépôt d’une offre d’achat sur la banque spécialisée en gestion de patrimoine qu’il détient déjà à près de 75% et qui la valorise 341millions.
L’assureur a annoncé le dépôt d’une offre d’achat sur la banque spécialisée en gestion de patrimoine qu’il détient déjà à près de 75%. Un retrait de la cote parisienne est prévu.
Le groupe April, leader français du courtage grossiste en assurances, a annoncé jeudi qu’il s’implantait en Allemagne avec l’ouverture de la société April International GmbH. Cette implantation lui permettra d’accompagner avec une proximité accrue ses assurés allemands expatriés et les intermédiaires d’assurance qui les conseillent. Basée à Cologne, cette société propose des solutions d’assurance santé internationale à son réseau de partenaires distributeurs pour les expatriés allemands, quels que soient leur pays de destination et la durée de leur séjour, qu’ils soient particuliers ou entreprises. «Nous allons poursuivre notre expansion sur nos métiers coeur, en priorité sur les marchés à fort potentiel en Asie où nous sommes déjà très présents, en Europe et au Moyen-Orient», a expliqué dans un communiqué Eric Maumy, président du groupe April.
L’assureur néerlandais a présente jeudi ses prévisions financières à l’horizon 2025, en visant une génération de capital d’exploitation de 1,8 milliard d’euros d’ici à trois ans, contre un objectif de 1,5 milliard d’euros déjà fixé pour l’année 2023. La génération de capital d’exploitation mesure la création de capital excédentaire dans le cadre réglementaire Solvabilité 2 de l’Union européenne. NN a ajouté qu’il était bien positionné pour atteindre une croissance à un chiffre de cet indicateur à long terme et qu’il visait aussi une progression d’environ 5% de son flux de trésorerie disponible. Le groupe a maintenu sa politique de rémunération des actionnaires, en promettant une hausse progressive de son dividende et des rachats d’actions d’au moins 250 millions d’euros par an.
Recul. Inflation élevée, importance des sinistres liées aux catastrophes naturelles… autant de facteurs qui pèseront sur le modèle des assureurs en engendrant un accroissement du coût des matériaux, des litiges et de la main-d’œuvre, avertit Forrester dans une étude retraçant ses prévisions pour le secteur en 2023. Alors que les assureurs continueront à répercuter ces charges sur leurs clients via une augmentation des primes, les résiliations devraient croître de 20 % l’an prochain, prévoit le cabinet de conseil, citant de multiples raisons, telles que la recherche de meilleurs taux, le non-paiement ou la suppression de certaines couvertures. Selon Forrester, au moins la moitié des dix premiers assureurs mondiaux devraient mettre en place des services payants à valeur ajoutée afin de compenser ce recul attendu des primes en vigueur. Un quart des insurtechs devraient par ailleurs quitter le marché, via des liquidations ou des acquisitions, prévoit le cabinet.
Le non coté reste au cœur de l’allocation de la Maif. La dette privée a été favorisée et doit représenter 7% du total des encours. Les profits ont été pris sur les actions.
Alors que BNP Paribas a signé un partenariat avec la cyber-assurtech Stoïk, d’autres groupes travaillent sur le lancement d’une offre aux multiples enjeux.