Retrouvez toute l’actualité du secteur de l’aéronautique-défense. Notre analyse des grandes tendances à l’œuvre dans l’industrie, les publications des principaux acteurs du domaine, qu’il s’agisse de constructeurs (Airbus, Boeing, Dassault Aviation) ou d’équipementiers (Thales, Safran).
L’opérateur de satellites Eutelsat Communications a annoncé jeudi avoir commandé un nano-satellite auprès du fabricant Tyvak International, filiale de Terran Orbital. Les détails financiers du contrat n’ont pas été communiqués. Ce satellite, appelé ELO pour Eutelsat LEO for Objects, sera le premier satellite du groupe en orbite terrestre basse destiné à l’internet des objets. L’appareil servira «à évaluer les performances d’un satellite en orbite basse pour l'échange de données à bas débit des objets», a précisé Eutelsat. «L’opérateur s’appuiera notamment sur la technologie de Sigfox, qui possède un réseau terrestre mondial bas débit unique dédié à l’Internet des Objets (IoT)», a ajouté le groupe.
Ryanair a reconnu jeudi un deuxième syndicat de pilotes, l’italien ANPAC, dans le cadre de ses discussions visant à éviter des grèves de pilotes sur ses marchés européens. En décembre dernier, la compagnie aérienne à bas coûts a reconnu un syndicat de pilotes irlandais pour la première fois depuis sa création il y a 32 ans. Les pilotes employés directement par Ryanair en Irlande et adhérents à l’IALPA avaient déposé un préavis de grève après l’annonce en septembre de l’annulation de 20.000 vols en raison de cafouillages dans les tableaux de services.
A l’issue de la réouverture de l’offre de Safran sur Zodiac Aerospace, l’initiateur de l’opération détient 97,57 % du capital de Zodiac Aerospace. Les actions non apportées pesant seulement 2,43 % du capital et au plus 4,74 % des droits de vote, Safran va solliciter dans les prochains jours auprès de l’AMF un retrait obligatoire des actions Zodiac Aerospace.
Airbus a annoncé mercredi que la réduction des rythmes de production de l’A380 et de l’A400M affecterait jusqu'à 3.700 postes. Le groupe a présenté son plan de réduction des cadences sur ces deux appareils au Conseil d’entreprise européen. A l’issue de cette rencontre, Airbus indique «qu'à ce stade» ces mesures «affecteront au maximum 3.700 postes sur les sites des pays fondateurs de l’entreprise: la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Espagne». L’avionneur est «convaincu» qu’il «pourra proposer des opportunités à la plupart des employés impactés dans les programmes qui connaissent une montée en cadence».
Airbus a annoncé mercredi que la réduction des rythmes de production de l’A380 et de l’A400M affecteraient au maximum 3.700 postes. Le groupe a présenté son plan de réduction des cadences de production sur ces deux appareils au Conseil d’entreprise européen. A l’issue de cette rencontre, Airbus indique «qu'à ce stade» ces mesures «affecteront au maximum 3.700 postes sur les sites situés dans les pays fondateurs de l’entreprise: la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Espagne».
IAG pourrait acheter plus d’A380 à Airbus si ce dernier faisait des efforts sur le prix du très gros porteur, a déclaré mardi Willie Walsh, le directeur général de la compagnie aérienne. «Les prix proposés par Airbus par le passé sont inacceptables pour nous. Nous avons très clairement dit à Airbus que s’il veut vendre l’A380, il doit être énergique sur le prix et quand il saura comment vendre l’avion, il n’aura qu'à nous le faire savoir et nous serons prêts à discuter», a expliqué Willie Walsh en marge d’une conférence. La signature mi-janvier avec Emirates d’un protocole de commande d’A380 a permis à Airbus de maintenir ce programme.
IAG envisagerait d’acheter plus d’A380 à Airbus si ce dernier faisait des efforts sur le prix du très gros porteur, a déclaré mardi Willie Walsh, le directeur général de la compagnie aérienne. «Les prix proposés par Airbus par le passé sont inacceptables pour nous», a expliqué Willie Walsh, en marge d’une conférence parrainée par l’organisme professionnel Airlines for Europe. «Nous avons très clairement dit à Airbus que s’il veut vendre l’A380, il doit être énergique sur le prix et quand il saura comment vendre l’avion, il n’aura qu'à nous le faire savoir et nous serons prêts à discuter», a-t-il ajouté.
Airbus envisage de déplacer ou de supprimer 3.600 postes au sein du groupe en raison d’une baisse des cadences de production de l’A380 et de l’A400M, écrivait vendredi Challenges sur son site internet, en citant «des sources concordantes». Airbus doit annoncer aux syndicats lors d’un comité européen le 7 mars à Toulouse le lancement de négociations pour ce plan d'«adaptation des effectifs», selon Challenges. Les usines allemandes de Brême et Augsbourg, l’usine espagnole de Séville, et le site britannique de Filton sont particulièrement concernés. Deux autres sites allemands, Hambourg et Stade, pourraient être aussi touchés.
L’équipementier britannique GKN a déclaré vendredi discuter avec l’américain Dana de la vente de sa filiale de composants pour l’automobile GKN Driveline, ouvrant un nouveau front dans la bataille qui l’oppose à Melrose et à son OPA hostile de 7 milliards de livres (7,85 milliards d’euros). GKN, pour mieux résister à l’OPA en cash et en titres du spécialiste du redressement d’entreprise, travaille déjà à un projet de séparation de ses divisions aéronautique et automobile d’ici la fin du premier semestre 2019. Le groupe britannique précise qu’un éventuel accord avec Dana pourrait générer davantage de valeur pour les actionnaires que ce projet de scission et qu’il continuerait donc à étudier cette option, tout en soulignant que les discussions pourraient également ne déboucher sur rien.
L’équipementier britannique GKN a déclaré vendredi discuter avec l’américain Dana de la vente de sa filiale de composants pour l’automobile GKN Driveline, ouvrant un nouveau front dans la bataille qui l’oppose à Melrose et à son OPA hostile de 7 milliards de livres (7,85 milliards d’euros).
Le groupe de défense britannique a annoncé ce matin une progression de 8% de son bénéfice annuel mais il attend un résultat stable pour cette année. Le bénéfice par action après ajustement est ressorti à 43,5 pence, en ligne avec la prévision du groupe d’une hausse de 5 à 10% par rapport au BPA 2016 de 40,3 pence.
Boeing voit une «grande complémentarité stratégique» dans une éventuelle acquisition de l’avionneur brésilien Embraer mais un accord n’est pas indispensable, a déclaré mercredi le PDG du géant aéronautique américain, Dennis Muilenburg.
Un consortium dirigé par Rheinmetall a remporté le premier contrat relatif à la recherche sur la défense de l’Union européenne (UE), a annoncé hier le groupe allemand. Le consortium va mener des études en vue d’une éventuelle standardisation des systèmes de défense à l'échelle de l’UE, regroupant l'électronique, les communications vocales, les logiciels et les capteurs. Les autres membres du consortium sont les groupes espagnols Indra et GMV, les italiens Leonardo et Larimart, l’Organisation néerlandaise de recherche scientifique appliquée TNO, l’entreprise polonaise iTTi, la société portugaise Tekever ASDS et le suédois Saab.
Un consortium dirigé par Rheinmetall a remporté le premier contrat relatif à la recherche sur la défense de l’Union européenne (UE), a annoncé aujourd’hui le groupe allemand. Le consortium va mener des études en vue d’une éventuelle standardisation des systèmes de défense à l'échelle de l’UE, regroupant l'électronique, les communications vocales, les logiciels et les capteurs. Les autres membres du consortium sont les groupes espagnols Indra et GMV, les italiens Leonardo et Larimart, l’Organisation néerlandaise de recherche scientifique appliquée TNO, l’entreprise polonaise iTTi, la société portugaise Tekever ASDS et le suédois Saab.
L’action Saab décrochait de près de 9% à la Bourse de Stockholm en fin de matinée, le groupe suédois de défense ayant enregistré une baisse inattendue de son bénéfice trimestriel et proposé une hausse du dividende nettement moins forte qu’espéré. Son bénéfice d’exploitation est tombé à 882 millions de couronnes suédoises (89 millions d’euros) au quatrième trimestre contre 960 millions un an plus tôt, alors que les analystes l’attendaient en hausse à 1,1 milliard. Il propose un dividende de 5,50 couronnes par action, contre 5,25 couronnes un an plus tôt, alors que le consensus attendait 6,15 couronnes.
Airbus gagnait plus de 10% à mi-séance après la publication de ses résultats 2017. Les investisseurs ont apprécié une trésorerie et un résultat opérationnel supérieurs aux attentes. L’an dernier, le bénéfice opérationnel ajusté a progressé de 8% à 4,2 milliards d’euros, pour un chiffre d’affaires quasiment stable à 66,8 milliards d’euros. Pour 2018, Airbus table sur une hausse d’environ 20% de son résultat d’exploitation ajusté et sur un flux de trésorerie stable par rapport aux 2,9 milliards d’euros de 2017. Airbus réfléchit à porter la cadence des A320 à 70 par mois.
General Dynamics, sous-traitant du Pentagone, a annoncé hier l’acquisition de son concurrent CSRA pour 6,8 milliards de dollars (5,54 milliards d’euros), pour développer son activité dans l’informatique militaire. Il propose 40,75 dollars par action en numéraire, soit une prime de 32% par rapport au cours de clôture de sa cible vendredi. La transaction valorise CSRA 9,6 milliards dette comprise. Le groupe va intégrer CSRA dans sa division de systèmes informatiques, son pôle principal. Il s’attend à ce que l’opération ait un effet relutif sur son bénéfice par action et sa génération de flux de trésorerie en 2019 et qu’elle génère des synergies annuelles avant impôt représentant 2% du chiffre d’affaires combiné des deux sociétés d’ici à 2020.
General Dynamics, sous-traitant du Pentagone, a annoncé ce lundi l’acquisition de son concurrent CSRA pour 6,8 milliards de dollars (5,54 milliards d’euros) afin de développer son activité dans l’informatique militaire. Il propose 40,75 dollars par action en numéraire, soit une prime de 32% par rapport au cours de clôture de sa cible vendredi. La transaction valorise CSRA 9,6 milliards de dollars en incluant une dette de 2,8 milliards.
La loi de programmation militaire (LPM) présentée ce jeudi en conseil des ministres pour la période 2019-2025 prévoit des dépenses de 295 milliards d’euros jusqu’en 2025, avec l’objectif d’un effort budgétaire équivalent à 2% du PIB à cette échéance, a annoncé le ministère des Armées. Sur la période 2019-2023, 198 milliards d’euros sont programmés, avec une progression annuelle du budget de 1,7 milliard d’euros. Une hausse de 3 milliards d’euros, en euros constants, est inscrite dans la LPM pour 2023.