Talence Gestion vient de recruter Sophie Pinaud-Bélis au poste de gérant privé. L’intéressée vient de Trusteam Finance où elle travaillait depuis 2011. Avant cela, elle était gérante de portefeuilles pour une clientèle privée sous mandat chez Fontenay Gestion (filiale de Neuflize OBC), puis Sully Asset Management. Après l’arrivée de Hervé Picard (gérant privé) en juin et de Coralie Smette (responsable de l’ingénierie patrimoniale et fiscale) en septembre, Talence Gestion poursuit donc son développement et continue de renforcer son expertise en gestion privée.Talence Gestion offre à ses clients privés et chefs d’entreprises un accompagnement global et personnalisé sur tous les sujets liés à leur patrimoine. Ses 18 gérants, dont 13 gérants privés, gèrent aujourd’hui plus de 900 millions d’euros d’actifs.
Carole Savary, associée cofondatrice et dirigeante d’Exclusive Partners, société dédiée à la sélection et à la commercialisation de solutions d’investissement, est décédée la semaine dernière à l'âge de 47 ans, a appris NewsManagers. «Carole était pour nous une entrepreneuse et une dirigeante à l’écoute et pleine d’énergie. Elle laisse le souvenir d’une très belle personne empreinte d’altruisme et de douceur», peut-on lire sur le site Internet de la société. Durant sa carrière, Carole Savary a été responsable structuration, marketing et vente de produits structurés chez JP Morgan pour la France, la Belgique et Luxembourg. Elle a aussi travaillé pour Exane et Société Générale. Elle avait cofondée Exclusive Partners en 2010 avec 3 autres associés.
L’Association française des investisseurs institutionnels (Af2i) a consacré son dernier Club de prospective, ce lundi 15 octobre, à l’innovation et à l’apport des fintech dans la gestion institutionnelle. Et le moins qu’on puisse dire est que la fintech à la française fait plutôt bonne figure. A l’instar de NowCP, la plateforme de négociation des titres négociables à court terme (Neu CP) qui vient d’obtenir le feu vert du régulateur et qui va entamer une phase pilote avant un lancement programmé au premier trimestre 2019. Ou encore Iznes, la plateforme DLT (distributed ledger technology ou blockchain) de souscription-rachat d’OPC sans oublier la plateforme dédiée à la recherche ResearchPool qui prend son envol avec la mise en place d’un solution SaaS pour le compte de Société Générale.« Le foisonnement d’idées dans l’écosystème est indéniable. Mais le taux de survie des start-up reste faible et transformer les jeunes pousses en champions mondiaux reste difficile alors que les pouvoirs publics apportent pourtant un réel soutien aux initiatives », a estimé Jean-Pierre Grimaud, directeur général d’OFI AM. Sébastien Raspiller, chef de service du financement de l’économie, DG Trésor, s’est exprimé dans le même sens en rappelant les dispositifs existants orientés vers l’innovation de rupture. « La French tech a enregistré quelques beaux succès mais il y a trop peu de licornes », a déploré le responsable. Sébastien Raspiller a toutefois rappelé la création du fonds pour l’innovation et la mission visant à favoriser l’introduction en Bourse des entreprises confiée en fin de semaine dernière par Bercy à Philippe Tibi, président de Pergamon Campus et professeur d’économie à l’Ecole polytechnique. L’ancien président de l’Association française des marchés financiers et d’UBS Investment Bank en France aura notamment pour mission d’identifier les obstacles au financement en fonds propres par le marché et à formuler des propositions permettant de les lever.Du côté de la Banque de France, on se félicite également de la vigueur du marché français des fintech. « Nous aimons l’innovation. Nous regardons avec sérénité et bienveillance les initiatives dans le secteur. D’autant plus que de nouveaux acteurs entrent en compétition avec des acteurs en place, ce qui constitue une stimulation très importante », a déclaré Emmanuelle Assouan, directeur des systèmes de paiement et des infrastructures de marché à la Banque de France. La responsable est toutefois préoccupée par la problématique des chambres de compensation provoquée par le Brexit qui oblige à innover. « Nous travaillons beaucoup sur ce sujet depuis 2015-2016. Le problème principal concerne les swaps de taux d’intérêt en euro, pour l’essentiel entre les mains de LCH Clearnet », a constaté Emmanuelle Assouan.De son point de vue, il faut favoriser l’émergence de plusieurs offres sur le continent, et faire en sorte qu’elles soient mieux adaptées à toutes les parties prenantes, sell-side tout comme buy-side. Pour Sébastien Raspiller, « la situation vécue avec le Royaume-Uni n’était pas très satisfaisante. Ne pas traiter le sujet ne serait pas raisonnable. Nous devons développer nous-mêmes des capacités dans les infrastructures de marché au sein de l’Europe, mais pas de façon monopolistique».
Anne Girod de l’Ain a rejoint Sully Patrimoine Gestion en ce mois d’octobre après 14 ans passés chez Trusteam Finance en tant que gérante privée.Entre 1998 et 2004, elle avait pris part à la création du département gestion conseillée à la Banque de Gestion Privée Indosuez.Auparavant, Anne Girod de l’Ain avait fait ses armes dans l’intermédiation sur actions chez Cholet Dupont, James Capel et NatWest Seller.Deux autres gérants de patrimoine ont rejoint Sully Patrimoine Gestion en juillet dernier, Dominique Pages, ex-gérant chez Rothschild Martin Maurel, et Michael Galdi, anciennement conseiller en investissements financiers chez Innovance Conseil.Les deux hommes s’occupent de développer la gestion privée de l’antenne de Sully Patrimoine Gestion basée à Aix-en-Provence.Sully Patrimoine Gestion appartient au groupe Allinvest.
Bolsas y Mercados Españoles (BME), la principale Bourse d’Espagne, négocie avec le groupe Banca March le rachat d’Inversis Banco, une plateforme de fonds et de dépôts, rapporte le site CincoDias. La cible serait valorisée près de 250 millions d’euros, selon des sources citées par le site d’information espagnol qui prévoient que l’opération sera finalisée au premier trimestre 2019. BME n’est toutefois pas le seul candidat en lice. Les plateformes Allfunds, détenue par la société de capital-investissement Hellman & Friedman, et MFEX, propriété du fonds Nordic Capital, auraient également manifesté leur intérêt.
Le fonds souverain de Singapour GIC a annoncé ce 16 octobre avoir pris une participation minoritaire dans la société Nordic Aviation Capital, basée au Danemark. Selon un communiqué, GIC devient ainsi un actionnaire «minoritaire significatif» du loueur d’avions aux côtés du fondateur de la société, Martin Møller, et du fonds de private equity suédois, EQT VI. Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé.
Les groupes financiers UBS et Nordea ont annoncé la finalisation du rachat par UBS Europe SE des activités de banque privée de Nordea au Luxembourg après avoir amorcé les discussions en janvier 2018. Selon les termes de la transaction, la banque privée de Nordea au Luxembourg sera intégrée à la plateforme d’UBS qui espère ainsi s’imposer comme une référence auprès des clients nordiques en Europe continentale. Nordea avait conduit une revue stratégique de ses activités de banque privée internationales et avait choisi de se recentrer sur les pays nordiques.Pour Christine Novakovic, responsable de la gestion de fortune EMEA chez UBS, cette acquisition va permettre au groupe suisse de renforcer son hub au Luxembourg et sa position de gestionnaire de fortune leader en Europe.Snorre Storset, directeur de la gestion d’actifs et de fortune à Nordea, a déclaré avoir trouvé en UBS un partenaire qui délivrera un avis de haute qualité en ligne avec les demandes et besoins de ses clients privés internationaux.Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé.
Larry Fink, le directeur général de BlackRock, et Stephen Schwarzman, patron de Blackstone, ont renoncé à leur participation à la conférence Future Investment Initiative de Riyad, indique Reuters de sources proches du dossier. Les défections se multiplient depuis la disparition du journaliste saoudien Jamal Khashoggi au consulat saoudien d’Istanbul. Jamie Dimon, le directeur général de JPMorgan, et le président de Ford Motor ont eux aussi annoncé leur désistement. La conférence, baptisée «Davos du désert», doit se tenir en Arabie saoudite du 23 au 25 octobre.
La banque italienne Banca Sella lance un nouveau service d’investissement en ligne, Sella Evolution, en partenariat avec Moneyfarm, rapporte Bluerating. Il permet d’investir dans un portefeuille d’ETF à partir d’un montant minimal de 5.000 euros. La gestion de portefeuille est réalisée par Moneyfarm. Six lignes d’investissement diversifiées ont été créées pour satisfaire différents profils d’investisseurs et d’objectifs. Les portefeuilles ont en commun d’utiliser uniquement des ETF.
Dans une interview à Affari e Finanza, Paolo Molesini, administrateur délégué de Fideuram Intesa Sanpaolo Private Banking (Fideuram ISBP), déclare : « nous avons encore des marges de croissance, aussi bien en Italie, où nous continuons à gagner des parts de marché, qu’à l’étranger avec une nouvelle aventure en cours de développement ». A l’international, Paolo Molesini a identifié l’Argentine, le Brésil et l’Uruguay où le groupe est déjà connu et où il y a de nombreux Italiens de deuxième ou troisième générations. La société est aussi présente en Chine et en Europe bien sûr avec l’acquisition récente de Morval en Suisse.
Azimut Global Advisory, la division d’Azimut Capital Management spécialisée dans les services de conseil pour les clients fortunés, vient de recruter Massimo Giacomelli, rapporte Bluerating. L’intéressé a notamment travaillé pour Widiba où il coordonnait un réseau de 620 conseillers financiers. Chez Azimut, Giacomelli sera chargé de développer les activités commerciales de la division sur l’ensemble du territoire italien.
Les investisseurs institutionnels utilisent de plus en plus les ETF, tant en termes de fréquence que de taille, et ils les utilisent non seulement dans leur gestion passive mais également dans leur gestion active et pour la gestion de couverture et la gestion de la liquidité, selon la dernière étude annuelle de la société de trading Jane Street (*). Les traders institutionnels estiment que les ETF sont plus liquides ou en tout cas autant liquides qu’il y a trois ans, dans toutes les classes d’actifs, y compris les ETF marchés émergents, les ETF obligataires et les ETF dédiés aux marchés développés.La tarification est le critère le plus important pour la sélection des contreparties, 55% des institutionnels le mettant à la première place. Les institutionnels considèrent le critère comme deux fois plus important que tous les autres critères, y compris l’expertise sur marchés complexes/illiquides (20%), la capacité à traiter des blocs de grande taille (16%) ou encore l’offre de services value-add (9%).La taille de la transaction moyenne sur un ETF continue de croître, 24% des institutionnels internationaux indiquant exécuter un «trade» de plus de 100 millions de dollars, contre 21% l’année précédente. Sur le marché plus mature des Etats-Unis/Amériques, 4% des répondants indiquent avoir exécuté une transaction supérieure au milliard de dollars.Les teneurs de marché indépendants gagnent du terrain en tant que contrepartie auprès des institutionnels buy-side, Une évolution qui peut s’expliquer pour l’attention croissante à la composante de la tarification du risque, suggère l'étude.(*) Commanditée par risk.net, cette étude a été réalisée auprès de 296 investisseurs institutionnels et enrichie avec des entretiens qualitatifs auprès de 14 firmes buy-side.
Vanguard a subi des perturbations sur ses sites Internet et ses lignes téléphoniques lors des secousses sur les marchés de mercredi, suscitant l’impatience et la colère de ses clients, rapporte le Financial Times fund management. Les fréquents problèmes techniques que connaît le groupe s’avèrent être son talon d’Achille. Une série de pépins ont même conduit certains commentateurs à se demander si la société de gestion n’avait pas grandi trop vite.
Les actifs sous gestion de la division Global Wealth and Investment Management (GWIM) de Bank of America Merrill Lynch ont progressé au troisième trimestre de 10% pour s’établir à plus de 1.100 milliards de dollars, a indiqué le groupe bancaire américain ce 15 octobre à l’occasion de la publication de ses résultats trimestriels. La collecte nette du trimestre ressort à 7,6 milliards de dollars, contre 10,8 milliards de dollars au deuxième trimestre. Les revenus trimestriels de la division se sont inscrits en hausse de 163 millions de dollars ou 4% par rapport au troisième trimestre 2017 pour s’établir à 4,8 milliards de dollars, grâce notamment à une croissance de 9% des commissions en gestion d’actifs. Le bénéfice net a progressé de 240 millions de dollars ou 31% sur un an à 1 milliard de dollars.Au niveau du groupe, Bank of America a fait état d’une hausse de 35% de son bénéfice trimestriel à 6,7 milliards de dollars ou 66 cents par action, à la faveur notamment des baisses d’impôts aux Etats-Unis, tandis que la croissance de sa distribution de crédit a permis de compenser le recul de son activité de trading obligataire.
Fidelity Investments a annoncé qu’il va stocker et négocier des bitcoin pour les hedge funds et autres investisseurs professionnels, devenant l’un des premiers géants de Wall Street à se lancer dans ce domaine volatil du monde financier, rapporte le Wall Street Journal. Pour cela, une nouvelle société a été lancée lundi. Appelée Fidelity Digital Asset Services, elle permettra aux gérants, family offices et autres clients institutionnels de négocier des bitcoin et des ether. Elle prévoit de couvrir d’autres actifs dans le futur, selon Tom Jessop, responsable du développement de Fidelity. La société, qui compte environ 100 employés, n’a pour le moment pas l’intention d’ouvrir la négociation de bitcoin aux clients particuliers.
Marcel van Poecke, le responsable de la division énergie de Carlyle a apporté 100 millions de dollars à son dernier fonds de 4 milliards de dollars, rapporte le Financial Times. Cela intervient dans un contexte où les investisseurs exigent que les dirigeants du secteur du private quity s’engagent personnellement en investissant leur propre fortune, afin d’avoir un alignement des intérêts.
Alors qu’il vient de conclure la reprise de l’activité de fabrication d’éléments de toiture d’Imerys pour 1 milliard d’euros, Lone Star progresse à grands pas dans la levée de son neuvième fonds depuis sa création, rapporte Capital Finance. L’investisseur américain aurait déjà amassé 3 milliards de dollars pour ce véhicule, qui vise toujours une taille de 6 milliards de dollars. Le précédent fonds de Lone Star avait hérité d’une force de frappe de 5,5 milliards de dollars à la fin de 2016.
A l’issue du troisième trimestre, les actifs sous gestion de Schroders s’élèvent à 439,1 milliards de livres contre 435,7 milliards de livres à fin décembre 2017, soit une progression de 0,7% seulement, a annoncé ce 15 octobre le gestionnaire d’actifs britannique. En intégrant les actifs sous administration, ses encours totaux s’établissent à 453 milliards de livres à fin septembre 2018 contre 447 milliards de livres à fin décembre 2017, en hausse de 1,3%.Dans le détail, les actifs gérés pour le compte des institutionnels sont ressortis à 260,2 milliards de livres à fin septembre 2018, en hausse de 1,7% par rapport à fin décembre 2017. A l’inverse, les actifs gérés pour les clients « retail » et les intermédiaires se sont inscrits à 132,1 milliards d’euros, en recul de 1,4% par rapport à fin décembre 2017.Schroders, qui ne publie pas de résultats détaillés pour le compte de son troisième trimestre, n’a communiqué aucun chiffre sur sa collecte ni sur l’impact des marchés financiers.
Les actionnaires d’Ahsmore risquent de voir le directeur général Mark Coombs obtenir un « contrôle rampant » de la société de gestion si une motion controversée est approuvée cette semaine, prévient Institutional Shareholder Services. La société de conseil en droit de vote estime que les investisseurs devraient rejeter une proposition lors de l’assemblée générale d’Ahsmore vendredi qui, selon elle, permettrait à Mark Coombs de prendre le contrôle de la société sans offrir de prime de rachat aux autres actionnaires, rapporte le Financial Times. Le conflit porte sur un programme de rachat d’actions. ISS prévient que si la société rachète ses actions et que Mark Coombs ne le fait pas, sa participation dans Ashmore augmentera. Le CEO détient déjà 38,6 % de la société. Le code britannique des rachats indique que les actionnaires importants qui augmentent leur participation devraient faire une offre pour les actions qui restent avec une prime. Ashmore a proposé d’abandonner cette requête s’agissant de Mark Coombs.
Eaton Vance a nommé Dónal Kinsella au poste nouvellement créé de gérant de portefeuille institutionnel pour les stratégies corporate credit de la société de gestion, rapporte Investment Europe. Basé à Londres, Dónal Kinsella est rattaché à Christopher Remington, directeur du pôle Income Product &Portfolio Strategy.Dans ses nouvelles fonctions, Dónal Kinsella sera responsable de la recherche et de l’analyse marchés. Il vient compléter l'équipe spécialisée sur le crédit spéculatif et travaillera en étroite collaboration avec la division de la distribution internationale d’Eaton Vance.Cette nomination vise à renforcer les capacités dans le domaine du crédit auprès des investisseurs institutionnels en Europe, en Asie et en Australie, la priorité étant donnée aux stratégies higy yield et de prêts à effet de levier ainsi qu’au crédit multi-asset.Dónal Kinsella a débuté sa carrière dans le secteur de l’investissement en 2010. Il travaillait précédemment chez Janus Henderson Investors, où il était gérant de portefeuille pour les stratégies crédit corporate, structurées et multi-sectorielles pour les fonds de pensions et les compagnies d’assurances en Europe.
Mirabaud Asset Management (Mirabaud AM) a annoncé, hier, la nomination de Puneet Singh au poste de « senior portfolio manager » au sein de l’équipe dette marchés émergents, dirigée par Daniel Moreno. L’intéressé, qui compte plus de 13 ans d’expérience sur les marchés émergents, a débuté sa carrière au sein d’UBS Investment Bank à Londres, avant de rejoindre en 2008 Commerzbank AG, puis Barclays Capital dans les domaines des taux d’intérêt, des produits dérivés et du contrôle des produits de crédit. Après avoir obtenu son MBA à l’INSEAD en 2012, il a occupé pendant deux ans des fonctions au sein de l’unité de structuration et financement du crédit sur les marchés émergents chez Citigroup. Avant de rejoindre Mirabaud, Puneet Singh était gestionnaire de portefeuille chez BlackRock à Londres, spécialisé dans la dette émergente au sein de l’équipe « Global Fundamental Fixed Income ».
Le gestionnaire d’actifs britannique Seven Investment Management (7IM) a annoncé, ce 15 octobre, le recrutement de Martyn Surguy en qualité de directeur des investissements. L’intéressé était précédemment responsable de la gestion des investissements (« head of investment management ») chez Credit Suisse UK à Londres. Au cours de sa carrière, il a également officié en tant que directeur des investissements pour la division gestion de fortune pour la région EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) chez Morgan Stanley et en tant que directeur des investissements pour l’international et responsable de la gestion de portefeuille au Royaume-Uni chez Deutsche Bank. Ian Jensen-Humphreys, qui exerçait jusque-là en tant que directeur des investissements par intérim, abandonne donc cette fonction. Il reste toutefois au sein de 7IM.
Le gestionnaire d’actifs britannique Brooks Macdonald a dévoilé, ce 15 octobre, un nouveau service dédié à l’investissement responsable. Ce nouveau service comprend deux stratégies, baptisées « Avoid » et « Advance ». La première repose sur une approche basée sur l’exclusion tandis que la seconde cherche à investir activement dans des fonds qui fournissent des solutions aux problèmes du développement durable ou ayant de solides résultats en matière d’ESG (environnement, social et gouvernance). Ce nouveau service est totalement intégré à l’offre d’investissement centralisé de Brooks Macdonald, souligne la société de gestion dans un communiqué.Baptisé « Responsible Investment Service », il sera dirigée par Ben Palmer, directeur de l’équipe de recherche sur l’investissement responsable, et Edward Park, directeur d’investissement. Le gestionnaire d’actifs britannique explique que ce lancement vise à répondre à la demande croissante des investisseurs pour davantage d’investissement responsable. De fait, selon une étude réalisée plus tôt dans l’année par Greenwich Associates, 96% des investisseurs considèrent que les investissements ESG constituent une tendance de long terme et 67% d’entre eux pensent que la demande pour de tels investissements augmentera au cours des trois prochaines années. De même, une récente étude de Deutsche Bank a mis en exergue le fait qu’environ un quart des actifs sous gestion mondiaux sont régis par un mandat ESG et que les encours ESG augmentent de près de 20% par an.
Les investissements directs étrangers (IDE) mondiaux ont diminué de 41% au premier semestre à 470 milliards de dollars (405 milliards d’euros), montrent les chiffres publiés hier par l’UNCTAD, la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement. Cette chute s’explique surtout par la réforme fiscale mise en œuvre aux Etats-Unis, qui a conduit les entreprises américaines à rapatrier un total net de 217 milliards de dollars. Au premier semestre, la Chine est devenue la première destination des IDE avec 70 milliards de dollars. Les flux vers l’Europe ont chuté de 93%, conséquence d’un solde négatif de 81 milliards de dollars pour l’Irlande. A l’opposé, la Grande-Bretagne a reçu 66 milliards de dollars d’IDE.
Le spécialiste de la gestion obligataire Pimco a annoncé hier le recrutement de Erin Browne en tant que directrice générale et gestionnaire de portefeuille, qui se concentrera sur l’allocation d’actifs. Erin Browne, 38 ans, va travailler avec les gestionnaires de portefeuilles dans l'équipe dédiée à la stratégie multi-actifs, et reporter à Mihir Worah au siège de Newport Beach (Californie). Elle a 16 ans d’expérience dans l’investissement, ayant travaillé chez UBS, et auparavant chez Point72 Asset Management, Citigroup, Moore Capital Management et Lehman Brothers. Sa date d’arrivée n’a pas été précisée.