Gros temps sur les fonds aéronautiques allemands. Une vague de faillites menace le secteur, notamment tous les fonds qui ont investi dans l’Airbus 380, rapporte la chaîne de télévision privée allemande n-tv. Selon les informations disponibles concernant 73 fonds allemands, environ 60% d’entre eux sont dans une situation critique, estime Tobias Hartwig, spécialiste du droit des faillites. On peut par exemple observer des découverts dans les comptes qui ne sont pas couverts par des fonds propres. « Un signal d’alarme qui laisse prévoir un surendettement du fonds et qui constitue une bonne raison d’examiner au moins la possibilité d’un déclenchement d’une procédure de faillite », déclare le spécialiste du cabinet Schultze & Braun. Une des raisons à l’origine des problèmes de ces fonds est la concurrence exacerbée que se livrent les compagnies aériennes.
Amundi profite de l’engouement croissant des investisseurs allemands pour l’investissement responsable pour leur proposer cinq nouveaux ETF responsables, c’est-à-dire intégrant les exigences de l’investissement socialement responsable (ISR) et les critères ESG (environnement, social et gouvernance). Trois d’entre eux sont dédiés aux actions, les deux autres portant sur l’obligataire. Les trois ETF actions sont des versions responsables des indices MSCI World, MSCI USA et MSCI Europe. Toutes les entreprises ne respectant pas les critères durables ont été écartées de ces indices. Selon la presse spécialisée allemande, un ETF actions sur les pays émergents serait en préparation.Les deux ETF obligataires se basent sur des indices Bloomberg Barclays, composés d’obligations d’entreprises libellées en euro ou en dollar. Les critères durables là aussi sont mis à contribution pour éliminer les entreprises récalcitrantes.Les fonds concernés sont les suivants : - Amundi Index MSCI World SRI ETF (ISIN: LU1861134382): chargé 0,18% par an;- Amundi Index MSCI USA SRI ETF (LU1861136247), chargé 0,18% par an;- Amundi Index MSCI Europe SRI ETF (LU1861137484), chargé 0,18% par an;- Amundi Index US Corp SRI ETF (LU1806495575), chargé 0,16% par an;- Amundi Index Euro Agg Corporate SRI ETF (LU1437018168), chargé 0,16% par an.
Amundi a décidé de restructurer sa palette de fonds domiciliés au Luxembourg. «Nous allons fermer et fusionner des fonds, ce qui devrait ramener le nombre de fonds à moins de 100 contre 155 actuellement», a déclaré Christian Pellis, responsable mondial de la distribution chez Amundi, dans les colonnes du quotidien financier Handelsblatt. Une des raisons à l’origine de ce grand ménage serait la performance médiocre de nombreux fonds. Les dernières analyses de Scope et de Morningstar vont d’ailleurs dans ce sens. Selon Scope, même les fonds dédiés aux actions européennes n’affichent pas des performances satisfaisantes. Et les fonds diversifiés, sur cinq ans, se retrouvent derrière de nombreux produits concurrents. Et dans la dernière évaluation trimestrielle de Morningstar, Amundi ne figure plus dans le Top Ten des portefeuilles bénéficiant de quatre ou cinq étoiles.Selon Christian Pellis, la situation est due en partie à l’acquisition de Pioneer Investments l’an dernier, qui exigeait une refonte de l’offre. Le responsable souligne aussi le trop grand nombre de produits sur certaines stratégies. «Par exemple, il n’est pas nécessaire d’avoir une dizaine fonds européens, un bon produit suffit», a-t-il indiqué.
Aberdeen Standard Investments (ASI) a annoncé, vendredi 9 novembre, l'élargissement de son équipe d’investissement asiatique avec le recrutement de quatre gérants de portefeuille à Shanghai et Hong Kong, renforçant ainsi son expertise en obligations et actions chinoises. «La croissance de l’équipe d’investissement onshore de la société consolide son engagement à long terme sur le marché chinois, un axe stratégique de développement pour le groupe au sein de la région», précise la société dans un communiqué.Ainsi, Edmund Goh, gérant d’obligations asiatiques, a été transféré de Singapour à Shanghai. L’intéressé a rejoint l’équipe d’ASI en 2011, avec un focus particulier sur les titres souverains et le crédit chinois. Aaron Ni intègre l’équipe de Shanghai en tant que gérant, chargé de couvrir le crédit onshore en Chine. Il travaillait précédemment chez Ping An Asset Management, où il s'était spécialisé dans l’analyse crédit.Alec Jin a été nommé gérant au sein de l'équipe actions asiatiques. Basé à Hong Kong, il couvre les actions cotées en Chine et à Hong Kong. Il était précédemment director au sein de l'équipe de leverage finance chez Standard Chartered Bank. Stella Li est quant à elle basée à Shanghai, où elle occupe le poste de gérante actions chinoises. Auparavant analyste actions chez Macquarie Securities, elle approfondira chez ASI les recherches de l’équipe sur l’univers des actions chinoises. « Le marché onshore des obligations chinoises, d’une valeur de 12.000 milliards de dollars, est le troisième marché le plus important au monde. La demande pour les obligations chinoises ne fera qu’augmenter au fur et à mesure que le pays sera inclus dans des indices internationaux plus larges. Nous investissons sur le marché depuis 2011, via une analyse bottom-up approfondie et une différenciation des risques de crédit, piliers de notre stratégie. L’extension de notre présence physique en Chine est une étape importante. Nous avons hâte de fournir aux investisseurs basés partout dans le monde des recherches plus approfondies et des opportunités plus vastes en matière d’obligations onshore », indique Adam McCabe, responsable fixed income pour l’Asie chez Aberdeen Standard Investments.
La boutique londonienne Riverfield Partners a enregistré les fonds de sa Sicav luxembourgeoise pour commercialisation auprès des investisseurs suisses à partir d’ octobre, a appris NewsManagers. Quatre fonds sont proposés à la clientèle helvétique: Riverfield Equities (actions internationales long-only), Riverfield Real Assets (infrastructures et immobilier côté), Riverfield AllRounder (fonds long-only macro avec une allocation ETF systématique) et Riverfield Systematic Blend Euro.
La société d’investissement SwissOne Capital vient d’annoncer le lancement prochain de plusieurs «Crypto Asset Funds» en Suisse. Le premier produit en cours de développement est le fonds Smart Index Crypto, largement diversifié et contrôlé par un algorithme. Il est également prévu d’émettre un jeton d’équité pour une participation directe dans la société. Le Smart Index Crypto Funds de SwissOne Capital vise à permettre aux investisseurs traditionnels de pénétrer de manière structurée les nouveaux marchés des cryptomonnaies."La raison pour laquelle les investisseurs institutionnels n’ont pas été plus impliqués jusqu’à présent est moins liée avec les actifs crypto eux-mêmes qu’avec l’environnement dans lequel ils sont négociés. La gestion de cryptomonnaies présente de nombreux avantages, notamment dans la diversification d’un portefeuille. Il n’y a pratiquement aucune corrélation avec d’autres classes d’actifs et le potentiel de performance est très élevé. Mais les investisseurs professionnels veulent aussi une mise en œuvre professionnelle», déclare Hugo Van Veen, co-fondateur et CIO de SwissOne.
Le gestionnaire d’actifs suisse Swisscanto Invest vient de lancer une nouvelle gamme de fonds systématiques axée sur la thématique du développement durable, rapporte Citywire Selector. Dénommée Swisscanto (LU) Equity Funds Systematic Responsible, cette nouvelle gamme comprend cinq stratégies régionales couvrant la zone euro, les Etats-Unis, le Japon, le monde et les marchés émergents. Ces fonds utilisent les indices régionaux MSCI. La gamme est composée des fonds suivants : Swisscanto (LU) Equity Fund Systematic Responsible Global, Swisscanto (LU) Equity Fund Systematic Responsible USA, Swisscanto (LU) Equity Fund Systematic Responsible Eurozone, Swisscanto (LU) Equity Fund Systematic Responsible Japan et, enfin, Swisscanto (LU) Equity Fund Systematic Responsible Emerging Markets. Cette gamme est placée sous la responsabilité de Fabian Ackermann.
A la suite de l’intégration des activités de gestion de BSI, le gestionnaire d’actifs suisse EFG Asset Management (EFGAM) a décidé de changement la domiciliation du fonds New Capital MultiNippon Fund (anciennement BSI Multinippon Fund) en le transférant de la Suisse vers Dublin. Dans ce cadre, le fonds est également rebaptisé pour devenir New Capital Japan Equity Fund, lui permettant ainsi de bénéficier d’une distribution plus large, indique EFGAM dans un communiqué. Enfin, la société de gestion a décidé que le fonds New Capital Fund Lux – Japanese Stocks sera absorbé par le New Capital Japan Equity Fund, portant ainsi les actifs sous gestion de ce dernier à plus de 98 millions de dollars.Michele Malingamba assurait la gestion à fois du fonds BSI Multinippon depuis son lancement en 1998 et du New Capital Fund Lux – Japanese Stocks depuis son lancement en 2015. Le nouveau fonds New Capital Japan Equity est un produit « long-only » et de fortes convictions, avec 50 valeurs en portefeuille. Il se concentre sur les sociétés japonaises prometteuses. Le fonds est sans contrainte et cible toutes les capitalisations d’entreprises.
A l’occasion de la publication de ses résultats trimestriels, la société d’investissement Eurazeo a fait état d’une progression de 4,5% de son actif net réévalué (ANR) par action à fin septembre 2018 par rapport au 31 décembre 2017. Cette progression a été tirée par les plus-values de cessions et l’appréciation de ses actifs non cotés, a précisé la société dans un communiqué. Ajusté du dividende versé en mai 2018, la croissance de l’ANR ressort à 6,1%. Ainsi, au 30 septembre 2018, son ANR par action s’établit à 77,7 euros contre 74,4 euros à fin décembre 2017.Au troisième trimestre 2018, le chiffre d’affaires économique d’Eurazeo ressort à 1,47 milliard d’euros, en hausse de 10,4% à périmètre constant et de 9,1% à taux de change et périmètre constants. « Le troisième trimestre 2018, illustre parfaitement la très forte dynamique dans laquelle s’inscrit Eurazeo, a commenté Virginie Morgon, présidente du directoire de la société, citée dans un communiqué. Depuis le début de l’année, notre activité a connu une croissance de +12,5% et nous avons réalisé des montants élevés d’investissements et de cessions pour respectivement 2,6 milliards et 2,7 milliards d’euros, dont celle très emblématique d’Asmodee pour près de 4 fois notre investissement. »Sur les neuf premiers mois de l’année 2018, son chiffre d’affaires économique s’établit à 4,49 milliards d’euros, en croissance de 10% à périmètre constant et en hausse de 12,5% à taux de change et périmètre constants.Dans le détail, depuis le début de l’année, Eurazeo a enregistré 2,7 milliards d’euros de cessions totales ou partielles, « dont 1,4 milliard d’euros pour la quote-part Eurazeo incluant les cessions signées non finalisées », indique la société d’investissement. En parallèle, Eurazeo a réalisé 2,6 milliards d’euros d’investissements et de ré-investissements « dont 1,1 milliard d’eurosp our la quote-part Eurazeo incluant les opérations signées non finalisées ». Ces chiffres incluent les opérations réalisées par la société de capital-investissement Idinvest et celles de Rhône Capital, dont Eurazeo détient 30%. Idinvest a d’ailleurs poursuit sa dynamique de levées de fonds, en levant 1,2 milliard d’euros sur les neuf premiers mois de l’année 2018, « soit 89% des capitaux levés sur toute l’année 2017 », souligne Eurazeo. Les capitaux se répartissent entre 43% pour les fonds de private equity, 37% pour les fonds de dette privée et 20% pour les mandats dédiés.Au 30 septembre 2018, le total des actifs sous gestion s’élève à près de 16,6 milliards d’euros, en progression de 8,7% par rapport à fin décembre 2017. Ce chiffre se répartit entre l’ANR pour 5,99 milliards d’euros et 10,6 milliards d’euros d’actifs gérés pour le compte de partenaires investisseurs à travers les fonds d’Eurazeo et ceux d’Idinvest et de Rhône, détaille la société d’investissement. « Cette hausse provient des actifs gérés pour compte de tiers, en progression de 11,4% à 10,6 milliards d’euros, grâce à la dynamique très positive des levées de fonds d’Idinvest et de la progression de l’ANR », précise Eurazeo.
L’actif net rééavalué (ANR) par action d’Altamir s'élève à 20,08 euros au 30 septembre 2018, après la distribution d’un dividende de 0,65 euro par action en mai 2018. En incluant le dividende, l’ANR par action est en baisse de 3,8% par rapport au 31 décembre 2017 (21,54 euros), contre une légère progression (+0,4%) sur les neuf premiers mois de l’exercice 2017, et en retrait de 4,7% par rapport au 30 juin 2018 (21,11 euros). L’ANR (capitaux propres en IFRS) au 30 septembre 2018 s’élève à 733,3 millions d’euros, contre 770,9 millions d’euros au 30 juin 2018 et 786,7 millions d’euros au 31 décembre 2017. La baisse de l’ANR par action sur le trimestre (-1,03 euro) s’explique principalement par l’évolution du cours de bourse d’Altran, qui a perdu 40% entre le 30 juin et le 30 septembre suite à la découverte en juillet d’un incident à portée financière chez Aricent (impact : -0,85 euro sur l’ANR par action), précise un communiqué. Depuis cette date, Altran a publié son chiffre d’affaires du troisième trimestre, qui a enregistré une croissance solide, ajoute le communiqué.Sur les neuf premiers mois de l’année, le montant total des investissements et engagements s’établit à 137,4 millions d’euros (contre 97,6 millions d’euros au 30 septembre 2017), dont 15,2 millions d’euros d’investissements complémentaires et 122,2 millions d’euros dans 7 nouvelles sociétés (contre 97,6 millions d’euros dans 10 nouvelles sociétés au 30 septembre 2017. Par ailleurs, le volume des produits de cession et revenus s'élève sur neuf mois à 100,9 millions d’euros contre 94,4 millions d’euros au 30 septembre 2017.Au 30 septembre 2018, le portefeuille d’Altamir est valorisé en IFRS à 905,5 millions d’euros, contre 919,9 millions d’euros au 30 juin 2018 et 894,6 millions d’euros au 31 décembre 2017). Il est composé de 49 participations (hors engagements), dont 40 sociétés non cotées (90% du portefeuille en valeur) et 9 sociétés cotées (Altran, Albioma, Amplitude, EVRY, Guotai, Huarong, Manappuram, Shriram, Zensar).
Société Générale a annoncé la cession d’une participation de 2,05% dans Euroclear à la Société Fédérale de Participations et d’Investissement (SFPI). A l’issue de la cession de ces titres, Société Générale reste un actionnaire minoritaire significatif d’Euroclear, assure un communiqué de la banque française. Cette cession fait suite à l’augmentation mécanique de la participation de Société Générale liée aux programmes successifs de rachats d’actions réalisés par Euroclear ces dernières années. L’ensemble des autorisations requises à la finalisation de l’opération a déjà été obtenu. La revalorisation des titres Euroclear étant intervenue au troisième trimestre, l’impact positif de cette cession sur le Core Equity Tier One du groupe sera limité, précise la banque.
Swiss Life Asset Managers a nommé, vendredi 9 novembre, Mathilde Lacoste, gérante de portefeuille taux et crédit chez Swiss Life AM, au poste de responsable France de la gestion investment grade pour compte de tiers (« TPAM » - Third Party Asset Management).Diplômée de Neoma Business School - Rouen (Master Finance de Marché), Mathilde Lacoste a rejoint Swiss Life Asset Managers en 2009, où elle a évolué successivement au poste d’assistante-gérante de portefeuille, puis gérante de portefeuille au sein de l’équipe de gestion taux et crédit. Mathilde Lacoste gère notamment les fonds Cash Euro, Short Term Euro, Money Market Euro, Bond Cash Equivalent et Bond Floating Rates.
Boursorama est un grand distributeur de fonds auprès des particuliers. Dans un entretien avec NewsManagers, le directeur du portail de Boursorama, Xavier Prin, nous explique la stratégie du groupe en la matière et ses relations avec les sociétés de gestion.
Exane Asset Management (Exane AM) va récupérer le titre officiel de société de gestion des sicav luxembourgeoises Exane Funds 1 et Exane Funds 2 en lieu et place d’Exane Asset Management Luxembourg à compter du 1er décembre. Si Exane AM gérait déjà les fonds dans les faits, il ne s’agissait jusqu’alors que d’une gestion déléguée car c’est Exane AM Luxembourg qui était considérée comme la société de gestion en titre. Or, dans un avis aux actionnaires envoyé courant octobre, la société explique qu’Exane AM Luxembourg exerce sous le régime de la libre prestation de service au Luxembourg depuis le 4 septembre 2018. «Cette nomination se fait dans une optique d’optimisation de l’organisation et dans le but d’améliorerson efficacité opérationnelle,» indique Exane Asset Management. Aucun changement n’interviendra dans la gestion effective des compartiments des Sicav.
La société de gestion italienne Anima a enregistré un bénéfice net en hausse de 24 % à 97 millions d’euros sur les neuf premiers mois de 2018 et étudie un rachat d’actions à hauteur de 10 % de son capital, rapporte Il Sole – 24 Ore. Par ailleurs, Antonio Colombi a démissionné de son poste d’administrateur et Vladimiro Ceci le remplacera. Ce dernier est Group Capital Manager de Poste Italiane.
La banque italienne Equita s’apprête à ouvrir sa société de gestion, rapporte Funds People Italia. Le conseil d’administration de l’établissement a en effet décidé d’approuver le lancement du projet de constitution d’une société de gestion, dont la réalisation, en 2019, permettra au groupe d’élargir ses services et ses activités au secteur de la gestion collective. La société se concentrera sur la gestion par délégation pour le compte de grands clients bancaires et sur le lancement de fonds alternatifs.
La société de gestion américaine Wellington Management a lancé une stratégie dédiée au changement climatique conforme au format Ucits, a appris Citywire Selector. Le Wellington Climate Strategy Fund investit partout dans le monde dans des sociétés directement impliquées dans le traitement des problèmes liés à la durabilité et des risques climatiques par le biais de leurs services, produits ou investissements. Le fonds peut ainsi couvrir des thèmes tels que l'économie bas carbone, l'électricité, l’efficacité énergétique, l’eau ou encore la gestion des ressources.Le fonds sera piloté par Alan Hsu, un analyste qui travaille depuis dix ans chez Wellington Management. Le gérant utilisera l’expertise de l'équipe de recherche ESG de Wellington ainsi que les travaux issus du partenariat annoncé récemment, avec l’institut de recherche indépendant sur le climat Woods Holes Research Center.
Lloyd Blankfein, l’ancien CEO de Goldman Sachs, a rencontré l’homme d’affaires au coeur du vaste scandale de détournement de l’argent du fonds d’investissement public malaisien 1MDB impliquant l’ex-premier ministre Najib Razak, a indiqué vendredi à l’AFP une source proche du dossier. Le ministère américain de la Justice a inculpé le 1er novembre trois individus dans cette affaire et il est fait référence à un «haut responsable» dans un des documents versés au dossier. Cette personne, signalée pour avoir rencontré le financier malaisien Low Taek Jho à l’occasion d’une réunion à New York en 2009, est bien M. Blankfein, a dit la source confirmant des informations du Financial Times. Contactée par l’AFP, Goldman Sachs, qui voit ainsi réduites à néant des années d’efforts pour redorer son image de banque des puissants faisant passer en premier ses intérêts avant ceux de ses clients, n’a pas souhaité commenter.
La société de gestion et de services Wilshire Phoenix, basée à New York, a annoncé le recrutement d’Alexander Chang et de William Cai en qualité d’associés. Tous deux ont travaillé précédemment chez JP Morgan pendant de nombreuses années.Alex Chang a travaillé chez JP Morgan entre 2009 et 2017, dernièrement en tant que «vice president» où il était spécialisé dans des opérations de restructuration. De son côté, William Cai a passé un peu plus d’une dizaine d’années chez JP Morgan où il était «executive director» et trader.
LibreMax Capital, société américaine de gestion d’actifs spécialisée dans le crédit structuré et créé par Greg Lippmann, a annoncé un accord définitif portant sur l’acquisition de Trimaran Advisors, LLC, gestionnaire de placements basé aux États-Unis, possédant une expertise dans la gestion des obligations de prêt garanties («CLO»), et de certaines sociétés affiliées de KCAP Financial.Trimaran gère actuellement six CLO avec un actif sous gestion d’environ 3 milliards de dollars. Après la clôture de la transaction, Dominick Mazzitelli, directeur des investissements de Trimaran et responsable de sa plate-forme CLO, continuera de diriger l’activité, avec l’appui de l’équipe de gestion existante.
En octobre, seul un hedge fund sur quatre a échappé à la tempête, notamment boursière, qui s’est abattue sur les marchés internationaux, rapporte le quotidien Les Echos. Le mois dernier, l’indice S&P 500 a cédé 6,6% et le Nasdaq des valeurs technologiques 9,2%. Un hedge fund positionné sur les titres de la technologie a mieux résisté que le Nasdaq avec une perte de 4,8% selon les indices « HFR », qui ramène leurs gains depuis le début de l’année à 6,2%. Le fonds technologie de Tiger Global Management, le hedge fund de Chase Coleman, un ancien protégé de Julian Robertson, a chuté de 9,4% le mois dernier. Il a notamment été pénalisé par ses investissements dans Facebook, Dropbox et Fitbit.La plupart des fonds investis sur les actions ont connu un octobre rouge, leur plus mauvais mois depuis près de trois ans. Ceux investis sur le secteur de l’énergie ont perdu 8% et les activistes 5,5%. Le fonds de Dan Loeb, Third Point, a abandonné près de 7%. Un hedge fund investi en actions a perdu en moyenne 4% le mois dernier en limitant les dégâts grâce aux couvertures ou positions vendeuses à découvert.Quelques rares fonds multistratégies diversifiés, comme Citadel, ont terminé le mois dans le vert avec un gain de près de 0,5 %. Les hedge funds investis sur les devises crypto ont cédé entre 10 % et 16 % en octobre selon « HFR ». Ils perdent autour de 60 % depuis le début de l’année.
Le gestionnaire d’actifs américain BlackRock vient de promouvoir Joe Parkin au poste de responsable d’iShares et de la gestion de fortune digitale au Royaume-Uni, selon le profil LinkedIn de l’intéressé. Ce dernier a officiellement pris ses nouvelles fonctions en septembre 2018. Dans ce cadre, il est responsable des ventes chez iShares au Royaume-Uni et responsable de la gestion de fortune digitale (« Digital Wealth ») au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et dans les pays nordiques. A ce titre, il est responsable des activités ETF, indicielles et des solutions indicielles de BlackRock auprès des institutionnels, des gestionnaires de fortune et des clients « retail » au Royaume-Uni. Il est également chargé du développement de l’activité de gestion de fortune numérique auprès des clients d’Europe du Nord, peut-on lire sur son profil LinkedIn.Précédemment, Joe Parkin était responsable de la clientèle « retail » et des gestionnaires de fortune au Royaume-Uni, en Irlande et dans les îles anglo-normandes chez iShares, poste qu’il occupait depuis juillet 2015. Il a intégré BlackRock en avril 2012 en tant que « vice president » en charge des ventes en Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA) et des comptes stratégiques, avant de devenir en 2013 « chief of staff » en charge des ventes d’iShares pour la région EMEA. Avant de rejoindre BlackRock, Joe Parkin a travaillé pendant plus de 5 ans chez Goldman Sachs, en charge notamment des ventes discrétionnaires au Royaume-Uni.
Martin Gilbert a défendu le besoin d’une direction duale pour Standard Life Aberdeen, malgré de nouvelles critiques de la part d’investisseurs, ajoutant que Keith Skeoch et lui-même démissionneront ensemble un jour, rapporte Financial News. Lors d’un événement à Londres, Martin Gilbert a déclaré qu’il pensait que le géant de l’investissement formé par la fusion entre Aberdeen Asset Management et Standard Life à l’été 2017 renouerait au final avec une structure dirigeante plus traditionnelle.
Legal & General Investment Management (LGIM) va lancer cette semaine six ETF sur le London Stock Exchange qui suivront les marchés actions au Royaume-Uni, aux Etats-Unis, en Europe, au Japon, en Asie-Pacifique hors Japon, rapporte le Financial Times fund management. La gamme comprendra aussi un fonds monde. La société espère se démarquer en excluant les entreprises controversées comme les fabricants d’armes et les producteurs de charbon. Elle exclura aussi les sociétés qui violent le principes du UN Global Compact. Le FTfm remarque que la société devra rattraper ses concurrents qui sont déjà sur le marché des ETF depuis 10 ans.
Le gestionnaire d’actifs et banque privée Edmond de Rothschild a annoncé lundi plusieurs nominations et une nouvelle organisation. Le groupe nomme ainsi deux directeur généraux délégués (deputy CEO) rattachés à Vincent Taupin, global CEO Asset Management et président du directoire d’Edmond de Rothschild France. Arrivé le 1er novembre en provenance de Pictet Wealth Management, Christophe Caspar sera le deputy CEO de l’asset management, en charge des gestions. Il sera basé à Genève et devra notamment «favoriser la convergence entre l’asset management et la banque privée». Quant à Gad Amar, il est promu deputy CEO de l’asset management, en charge des activités commerciales, et aura désormais en charge le développement des partenariats exclusifs à l’international.
Comment sont mises en oeuvre les stratégies factorielles? L'édition 2018 de l'étude d’Invesco a exploré les préférences des investisseurs dans ce domaine et conclut que «pour les stratégies Smart bêta, les fonds indiciels cotés (ETF), sont clairement le véhicule préféré des investisseurs factoriels (51%), suivis loin derrière par les mandats (23%) et les autres types de véhicules d’investissement en pool (6%)».
LibreMax Capital, un fonds américain créé par Greg Lippmann, a annoncé vendredi le rachat de son copatriote Trimaran Advisors. Ce dernier gère 6 fonds de crédit CLO (collateralized loan obligations) d’un montant total de 3 milliards de dollars (2,6 milliards d’euros). Greg Lippmann est l’un des héros du livre de Michael Lewis, The Big Short, car il avait parié avec succès sur l'éclatement de la bulle des crédits immobiliers subprime à l'époque où il était trader chez Deutsche Bank.
Bjorn Wahlroos, président du conseil de Nordea, a indiqué vendredi dans un entretien à Bloomberg que la première banque nordique entendait bien garder le contrôle de ses activités de gestion d’actifs et de banque privée, qui constituent «un gros avantage». Il y a deux ans et demi, s’interrogeant sur la taille critique à avoir dans cette activité, le groupe avait engagé «un court processus» pour réfléchir à une éventuelle cession d’une partie de son asset management dans le cadre de la création d’une société commune. Nordea affichait 312 milliards d’euros d’encours gérés à fin septembre.
Quelque 70 dirigeants dont Vladimir Poutine, Donald Trump et Angela Merkel ont célébré hier à Paris le retour, en 1918, d’une paix menacée selon Emmanuel Macron par un retour des nationalismes, dans un contexte de tensions diplomatiques alimentées par une série de décisions unilatérales de Donald Trump et une montée des nationalismes en Europe. Lors d’une cérémonie samedi à la clairière de l’armistice près de Compiègne (Oise), il a réaffirmé avec la chancelière allemande Angela Merkel «la réconciliation franco-allemande au service de l’Europe et de la paix». Le président américain a rencontré hier Vladimir Poutine hier, en marge des commémorations.