La société de gestion allemande Greiff Capital Management, basée à Fribourg dans le sud de l’Allemagne, vient de recruter Marc Schnieder en qualité de gérant de portefeuille senior. L’intéressé travaillait précédemment chez W&W Asset Management en tant que gérant de portefeuille. Dans ses nouvelles fonctions, Marc Schnieder devrait prendre en charge une nouvelle stratégie, le Greiff Systematic Allocation Fund. Le concept d’investissement se base sur un logiciel propriétaire et analyse au quotidien quelque 1.000 actions sur des critères définis. Le fonds se concentre sur les actions européennes et américaines. Greiff Capital Management, dont les actifs sous gestion dépassent le milliard d’euros, s’est récemment lancée sur le marché français.
DAB BNP Paribas Bank vient de lancer une plateforme 100% digitale à destination des sociétés de gestion, rapporte le site Investment Europe. La plateforme offre toutes les fonctionnalités pour gérer en ligne des produits. Les clients avaient déjà la possibilité d’ouvrir un compte en ligne.
Dans le cadre de l’examen de la première partie du projet de loi de finances pour 2019, qui a débuté ce jeudi 22 novembre, le Sénat va examiner plusieurs amendements identiques déposés par différents groupes politiques visant à faire échec aux opérations d’ « arbitrage de dividendes ». À la suite des révélations du Monde et de plusieurs médias internationaux dans le cadre de l’enquête sur les « Cum Ex Files », le groupe de suivi de la commission des finances du Sénat sur la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales, composé de sénateurs de différentes sensibilités, a mené des travaux approfondis sur cette pratique, souligne un communiqué. Il a notamment entendu, dès le 25 octobre 2018, les représentants de la direction générale des finances publiques (DGFiP), de la direction de la législation fiscale (DLF), de l’Autorité des marchés financiers (AMF) et de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR). L’arbitrage de dividendes permet aux actionnaires non-résidents de sociétés françaises d’échapper à la retenue à la source qui doit être appliquée sur les dividendes qu’ils perçoivent, en principe comprise entre 15 % et 30 %, en prêtant directement ou indirectement leurs actions, au moment du versement du dividende, à une banque française (schéma interne) ou à un résident d’un pays lié à la France par une convention fiscale prévoyant une retenue à la source de 0 % (schéma externe). Il s’agit de : l’Arabie Saoudite, Bahreïn, l’Égypte, les Émirats Arabes Unis, la Finlande, le Koweït, le Liban, Oman et le Qatar. Les travaux du groupe de suivi ont permis d’aboutir à trois constats.Premièrement, le caractère massif du phénomène : d’après les données recueillies auprès de l’AMF, les seules opérations de prêt-emprunt de titres sur les valeurs du CAC 40 sont multipliées par 8 autour de la date du versement du dividende, ce qui représenterait une perte d’environ un milliard d’euros par an pour le Trésor public français. Encore faut-il préciser que ce montant constitue un minimum, dès lors qu’il ne concerne qu’un seul type de montage. En effet, il est possible d’échapper à la retenue à la source en recourant à d’autres mécanismes (achat suivi d’une vente, instrument dérivé, etc.) pour lesquels l’AMF ne dispose à ce jour d’aucune donnée. Deuxièmement, l’incapacité systématique de l’administration fiscale à effectuer les contrôles nécessaires pour faire échec à ces pratiques. Si le « schéma interne » relève d’une optimisation fiscale à la frontière de la légalité, le caractère frauduleux du « schéma externe » ne fait guère de doute au regard des clauses anti-abus des conventions fiscales. Toutefois, l’administration fiscale n’a pas en pratique les moyens de vérifier le bien-fondé des opérations. Troisièmement, l’existence de solutions efficaces adoptées par des pays comparables : dès 2010, les États-Unis se sont dotés d’un dispositif ambitieux visant à faire échec à l’arbitrage de dividendes sous toutes ses formes, et qui s’applique aux produits dérivés depuis 2017. En 2016, l’Allemagne a fait de même et plusieurs établissements financiers font l’objet de poursuites judiciaires dans ce cadre. Dans ce contexte, le groupe de suivi de la commission des finances du Sénat a élaboré un dispositif complet, couvrant les différentes formes d’arbitrage de dividendes, inspiré du dispositif américain et aligné sur les clauses anti-abus les plus récentes, en faveur desquelles la France s’est formellement engagée au niveau international, dans le cadre de l’OCDE. Compte tenu de l’urgence comme de l’ampleur du phénomène, et pour souligner l’esprit consensuel et transpartisan des travaux qui ont été menés, l’amendement du groupe de suivi de la commission des finances a été déposé plusieurs fois à l’identique.
EFG International a annoncé ce 22 novembre la nomination, à compter du 1er janvier 2019, de Lena Lascari au poste de directrice générale d’EFG Bank (Luxembourg) S.A. Lena Lascari prend la succession de Konstantinos Karoumpis, qui a décidé de quitter la société pour donner une nouvelle orientation à sa carrière. Lena Lascari avait rejoint le groupe EFG en 2014 en qualité de membre du comité exécutif au Luxembourg, responsable du développement des activités de banque privée auprès de la clientèle très fortunée (UHNW), avec une attention particulière pour le marché grec. Depuis septembre 2017, elle était business head d’EFG Bank (Luxembourg), supervisant la banque privée, la gestion d’actifs, les services à la clientèle internationale et les solutions d’investissement.
Acofi Gestion a annoncé ce 22 novembre la conclusion d’une opération de financement aéronautique pour Chalair Aviation. Cette opération a été conclue le 7 novembre dernier et réalisée pour le Fonds Predirec ABL-2. Elle consiste à financer quatre avions ATR de série 72 et 42 pour le compte de la compagnie Chalair Aviation en mettant en place un prêt octroyé directement par le Fonds. Cette opération de financement d’actifs est représentative des opérations recherchées par le Fonds Predirec ABL-2 qui a réalisé son premier closing fin 2017 et finalise actuellement un second closing avec un objectif final de 300 millions d’euros. Le Fonds Professionnel Spécialisé (FPS) Predirec ABL-2 (Asset Based Lending 2) est la seconde initiative d’Acofi Gestion pour proposer un Fonds de concours collatéralisés, destiné au financement des PME et ETI insuffisamment servies par les banques. Le Fonds vise un objectif de rendement investisseur, net des frais, à taux fixe de 4,5%. Les prêts d’une durée de vie moyenne de 6 ans sont toujours dimensionnés en fonction d’un actif mis en collatéral, lié au cycle d’exploitation ou stratégique, précisément déterminé, valorisable et recommercialisable. Pour cette opération, Acofi s’est appuyé notamment sur son partenaire ChetWode ainsi que sur la société Avico Asset Management pour l’arrangement et l’origination de la transaction. Il s’agit d’un prêt de près de 15 millions d’euros, sur une durée de 6 ans, destiné à financer l’achat par Chalair Aviation de 4 avions d’occasion de 48 à 70 sièges. Ces avions ont vocation à être utilisés sur des lignes interrégionales favorisant le développement du territoire.
La société de gestion indépendante Entrepreneur Venture a annoncé ce 22 novembre avoir fait son entrée dans le capital de Mailjet, une société spécialisée dans le emailing en Europe. Les fonds investis permettront à Mailjet de développer de nouvelles fonctionnalités collaboratives afin d’améliorer la productivité des équipes et de réduire les coûts, non seulement pour les petites et moyennes entreprises, mais aussi pour les grandes sociétés. Ces fonds serviront également au développement commercial de l’entreprise pour renforcer ses positions en Europe et étendre sa présence dans le reste du monde. Mailjet est déjà présent dans 9 pays avec plus de 100 000 clients à travers le monde.
SYZ Asset Management, l’entité de gestion institutionnelle du Groupe SYZ, a annoncé ce 22 novembre la création d’un comité consultatif scientifique novateur visant à renforcer la qualité de ses stratégies d’investissement systématiques. Le nouveau comité s’appuiera sur les compétences de deux chercheurs réputés : Amit Goyal de HEC Lausanne et Victor DeMiguel de la London Business School. «Cette initiative avant-gardiste, qui associe l’expertise en gestion d’actifs à la rigueur universitaire, visera à identifier des pistes d’allocation pour les stratégies systématiques. Les recherches seront axées sur le développement d’un algorithme de pointe permettant de développer de nouveaux signaux d’investissement en vue de concevoir de nouvelles stratégies systématiques ainsi que d’améliorer les processus de rééquilibrage et la construction des portefeuilles existants», souligne communiqué. La science du rendement Le comité se compose d’Amit Goyal, de Victor DeMiguel, ainsi que des trois membres de l’équipe Quantitative Investment Solutions de SYZ : Guido Bolliger, Claude Cornioley et Benoît Vaucher. Le professeur Goyal est spécialisé dans les méthodes empiriques de valorisation des actifs et la plupart de ses travaux portent sur les facteurs déterminants des rendements des actifs financiers. Le professeur DeMiguel s’intéresse quant à lui à la conception et à l’analyse des méthodes de construction de portefeuille. «SYZ Asset Management est ravi d’accueillir Amit et Victor au sein du comité consultatif. Leurs solides compétences en recherche universitaire permettront de rester à l’avant-garde de l’innovation dans le domaine des stratégies systématiques en reliant le secteur de la gestion d’actifs avec le monde universitaire», commente Guido Bollinger, portfolio manager et co-head of Quantitative Investment Solutions, cité dans le communiqué.
Le Tribunal fédéral devrait se prononcer d’ici à la fin de l’année sur le litige qui oppose UBS et le fisc fédéral à propos de 40.000 clients supposés français de la banque, rapporte le quotidien suisse Le Temps. Leur transfert vers Paris est pour l’instant bloqué, mais une récente décision de la Cour suprême portant sur un cas similaire – avec l’Allemagne cette fois – laisse penser qu’elle pourrait accorder l’entraide demandée par la France, et autoriser l’Administration fédérale des contributions (AFC) à transmettre ces données à son homologue tricolore. Au cœur de ce dossier se trouvent des listes de numéros de comptes affichant un suffixe associé à la France. Des listes saisies par les autorités allemandes dans une filiale d’UBS à Francfort puis transmises à la France, qui en a fait sa base pour une demande d’entraide administrative lancée en mai 2016. Demande acceptée par l’AFC puis bloquée par le Tribunal administratif fédéral (TAF), saisi par UBS, qui craignait que la France utilise ces informations lors du procès de la banque, mené du 8 octobre au 15 novembre dernier.
Credit Suisse devrait s’en sortir mieux que prévu dans l’affaire des titres hypothécaires RMBS, rapporte L’Agefi suisse. Credit Suisse avait déjà trouvé un accord à Washington en janvier 2017. Selon les termes de l’accord, le numéro deux bancaire helvétique a versé une amende civile de 2,48 milliards de dollars (quasiment autant en francs au cours actuel). Credit Suisse s’était en outre engagée «à payer une indemnité aux personnes lésées pour un total de 2,8 milliards de dollars», selon le communiqué d’alors. Sauf qu’au final, la banque ne devrait payer qu’au maximum 120 millions de dollars au lieu des 2,8 milliards envisagés, a indiqué un porte-parole de Credit Suisse. Ce montant doit être versé dans le cadre du «Consumer relief» – un programme de soutien aux consommateurs – conclu avec le département américain de la justice (DoJ). Ce programme concerne notamment des aides sur les hypothèques, en matière de modification de la durée des prêts et des taux, ainsi que d’effacement de dette. Mais ni Credit Suissel, ni le cabinet d’avocats Jenner & Block en charge du dossier ou le DoJ n’ont voulu expliquer les raisons de la différence de coûts.
Augures. Les prédictions faisant état d’un imminent et brutal retournement de la croissance économique mondiale sont prématurées, estime l’institut de recherche économique Oxford Economics. « Si l’expansion mondiale a ralenti depuis le début de l’année, les indicateurs avancés continuent de faire état d’une croissance saine dans la plupart des économies majeures », indique Adrian Cooper, d’Oxford Economics (+2,8 % pour le PIB mondial). A cela quatre raisons : la croissance aux Etats-Unis demeurera soutenue par la politique budgétaire ; l’impact sur l’activité de la bataille tarifaire commerciale est gérable, les autorités politiques chinoises sauront prévenir un fort ralentissement ; et la conjoncture en zone euro rencontrera peu vents de contraire si elle arrive à s’épargner une crise du Brexit (no-deal) ou de la dette publique italienne. Mais attention, prévient Adrian Cooper : les risques de récession sont certes faibles pour l’an prochain ; en revanche, ils sont bien plus importants pour 2020.
Quelle différence existe-t-il entre 3 % et 1,7 %, les taux de croissance du PIB respectifs en année mobile des Etats-Unis et de la zone euro au troisième trimestre ? Essentiellement un coup de pouce budgétaire et fiscal monumental de l’autre côté de l’Atlantique et une tenue des comptes publics d’apothicaire de ce côté-ci. Avec un déficit budgétaire de 1.500 milliards de dollars, la fête peut continuer encore un temps aux Etats-Unis. Jusqu’à quand ? La cigale, ayant chanté tout l’été, se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue. N’oublions pas que la cigale se tourna vers la fourmi pour lui dire : « Je vous paierai, foi d’animal, intérêt et capital ».
C’est le poids des services financiers dans le PIB britannique, selon le Fonds monétaire international (FMI). Le secteur emploie directement 1,1 million de personnes (les deux tiers à Londres) et jusqu’à 2,2 millions en incluant les services juridiques, de comptabilité et le consulting. Les services financiers contribuent pour 12 % à l’impôt sur le revenu et à la sécurité sociale. Ils pèsent 15 % de l’impôt sur les sociétés du royaume. Un quart de ses revenus proviennent d’activités avec l’Union européenne et un autre quart avec le reste du monde.
C’est un éloge dont se serait sans doute bien passé Mario Draghi (photo), le président de la Banque centrale européenne (BCE). Matteo Salvini, le vice-président du Conseil italien, ministre de l’Intérieur et accessoirement responsable de la Ligue, a déclaré que Mario Draghi « œuvre beaucoup pour l’Italie, les Italiens et leur épargne ». Le président de la BCE, un « bureaucrate ? Il y a pire. Il joue son rôle », a-t-il ajouté. Il doit bien y avoir une raison à tous ces débordements soudains de sympathie.
La version allemande du projet de futur «Fonds monétaire européen», censé venir en aide à l’avenir aux pays de la zone euro en difficulté, prévoit des critères d'éligibilité stricts, selon Reuters et le quotidien Die Zeit. Selon les propositions du ministère allemand des Finances, le nouveau fonds ne serait accessible qu’aux pays ayant subi «un choc économique asymétrique échappant à leur contrôle». Soit ayant un déficit budgétaire inférieur à 3% du produit intérieur brut (PIB) et une dette publique de moins de 60% du PIB, à moins d’avoir réduit sa dette de 0,5 point de PIB au cours de chacune des trois dernières années avant sa demande d’assistance. Les ministres des Finances de la zone euro sont censés s’accorder avant la fin de l’année sur ce futur fonds de stabilisation régional.
La Première ministre britannique Theresa May a annoncé mercredi qu’elle retournerait à Bruxelles samedi, après une visite éclair qui n’a pas permis de percée décisive dans les négociations sur le Brexit, à trois jours d’un sommet entre les 27, censé sceller un accord final. Plusieurs dossiers ont cristallisé les tensions ces derniers jours, comme le sort du territoire britannique de Gibraltar, la nature de la future relation commerciale entre les deux parties, encadrée par une future ‘déclaration politique’, ou encore l’accès aux eaux britanniques des pêcheurs européens après le Brexit. Les deux parties disposeront pour négocier d’une période de transition, prévue jusqu'à fin 2020, qu’elles pourront prolonger si besoin. Par ailleurs, l’UE est d’accord pour «aboutir à une absence de droits de douane et de quotas». Mais sans que Londres s’affranchisse des règles de l’union douanière.
Le géant américain de la gestion d'actifs, dont les encours s'élèvent à quelque 5.300 milliards de dollars, dont 1.000 milliards sur les ETF, souhaite renforcer sa présence en Europe. Ce qui passe notamment par de la croissance sur le segment des ETF obligataires
Invesco Great Wall Fund Management, la joint-venture chinoise de la société de gestion américaine, a recruté Kevin Chen en tant que general manager adjoint, rapporte AsianInvestor. L’intéressé vient d’Axa Rosenberg où il était directeur des investissements pour l’Asie.
Le gérant actions allemandes Tim Albrecht a opéré un demi-tour sensationnel en choisissant de rester chez DWS alors qu’il avait accepté de rejoindre Berenberg en début d’année, rapporte Citywire Deutschland. L’intéressé était censé intégrer en janvier 2019 la banque privée. Mais il restera gérant de portefeuilles chez DWS.
Au 30 septembre 2018, l’Actif Net Réévalué de NextStage progresse de +1% à 222,8 millions d’euros contre 220,6 millions d’euros au 30 juin 2018, soutenue par la revalorisation de l’une des participations au regard de sa forte croissance. «Bien que les valorisations des participations non cotées soient semestrielles, en cas de survenance d’un événement jugé significatif, la juste valeur d’une participation peut être actualisée lors d’un calcul d’ANR trimestriel. De plus, quatre des quinze participations du portefeuille acquises en 2017 sont toujours valorisées à leur prix d’acquisition et bénéficient d’une dynamique solide de développement», précise Nextstage dans un communiqué. L’Actif Net Réévalué par action ordinaire au 30 septembre 2018 ressort à 115,56 euros, en hausse de 1%, après neutralisation des actions de préférence. L’ANR de 222,8 millions d’euros se répartit entre 161,1 millions d’euros de valorisation des 15 participations et 61,6 millions d’euros de trésorerie nette de Besoin en Fonds de Roulement (BFR). Après prise en compte du protocole d’investissement dans une nouvelle participation de 8,4 millions d’euros, en passe d’être finalisé, ainsi que du réinvestissement de 2,9 millions d’euros du 6 novembre 2018 dans Dream Yacht Charter, la trésorerie nette de BFR s’élève à 50,7 millions d’euros au 21 novembre 2018. NextStage porte ainsi à 41 millions d’euros le montant engagé à cette date sur l’objectif de 50 millions d’euros arrêté pour l’année 2018. NextStage confirme par ailleurs son projet d’augmentation de capital par placement privé d’ici à fin 2018 ou début 2019, sous réserve des conditions de marché.