BNP Paribas Asset Management a annoncé jeudi la nomination de Franck Nicolas en tant que responsable des solutions clients pour la France au sein du pôle de gestion multi-actifs, quantitatif & solutions. Franck Nicolas a effectué l’essentiel de sa carrière chez Ixis AM puis Natixis AM, devenu Ostrum, où il dirigeait depuis 2012 l’activité Investment & client solutions. Son départ pour BNP Paribas intervient dans un contexte de réorganisation de ces activités chez Natixis, qui a annoncé en septembre la création au sein de la holding Natixis IM d’un nouveau département, Dynamic Solutions (lire aussi en rubrique Nominations).
Le fonds de pension public suédois Första AP-fonden (AP1) lance un nouvel appel d’offres pour remettre en jeu une grande partie de son portefeuille dédié aux marchés émergents, nous apprend le magazine Responsible Investor. Les gestionnaires d’actifs ne tenant pas compte des considérations ESG ne passeront pas la première étape. Fin juin, le fonds, dont les actifs s'élèvent à 388 milliards de couronnes suédoises, avait sélectionné BlackRock pour gérer un mandat innovant qui visait à surmonter les difficultés liées à l’intégration des critères ESG en gestion passive. AP1 confirme dorénavant envisager de réallouer sept mandats dédiés aux actions de sociétés à grande capitalisation, et aurait déjà entamé des discussions pour conclure le processus d’appel d’offres au cours du premier trimestre de l’année prochaine. La valeur totale des actifs en jeu représente environ 4 milliards d’euros. «Nous sommes ouverts à différentes approches en matière de développement durable, mais s’il n’y a aucune prise en compte de cette composante, [les gestionnaires] ne passeront pas le premier tour», a déclaré Mikael Angberg, directeur des investissements chez AP1. La plupart des actifs d’AP1 sont gérés en interne, mais le fonds sous-traite la gestion de son portefeuille dédié aux marchés émergents à des gestionnaires externes, via 13 mandats, dont environ la moitié en passif et la moitié en actif. AB.
La société de gestion alternative Gruss Capital Management, spécialisée dans l’arbitrage de fusions/acquisitions a décidé de mettre la clef sous la porte après pas loin de deux décennies d’activité, rapporte l’agence Bloomberg. À la fin 2017, le hedge fund affichait des actifs sous gestion de 1,5 milliard de dollars. La société Gruss Capital, lancée en l’an 2000, fait partie de la dynastie Gruss, dont Joseph Gruss qui, dans les années 40 faisait partie des arbitragistes très connus de Wall Street, au même titre qu’Eugene Wyser-Pratte de Bache & Co. Le marché parlait à l’époque de « risk arbitrage », puis de « merger arbitrage » après la Deuxième guerre mondiale. Actuellement, les fonds « event-driven », qui font des paris sur les événements d’entreprise tels que les scissions ou des changements dans le management, représentent environ 26% des actifs sous gestion du secteur des hedge funds, pour un encours global de quelque 3.200 milliards de dollars.
La 19e édition des Grands prix de la Gestion d'Actifs (GPGA), établie par L'Agefi en partenariat avec Six Financial Information, a consacré jeudi soir comme chaque année les meilleurs fonds.
Cyril Charlot, Christine Kolb et Emeric Préaubert, tous trois co-fondateurs de Sycomore Asset Management, ont reçu le prix de l’AM Leader 2018 de L’Agefi, à l’occasion de la Grande Soirée de la Gestion d’Actifs organisée le 28 novembre sous la coupole du Printemps Haussmann.
Le média espagnol spécialisé sur l’industrie des fonds, Funds People, rapporte que le groupe bancaire espagnol Ibercaja vise une part de marché de 5% sur le marché des fonds espagnol en 2019. Selon la société, la part actuelle captée par Ibercaja s'élève à 4,65% avec des encours de 12,4 milliards d’euros fin octobre 2018. Un des focus actuels du gérant hispanique concerne l’investissement socialement responsable, segment sur lequel Lily Corredor, responsable de la gestion d’actifs, souhaite élargir la gamme de fonds d’Ibercaja.
Franck Nicolas a rejoint BNP Paribas Asset Management le 19 novembre en tant que responsable des solutions clients pour la France au sein du pôle de gestion Multi-Actifs, Quantitatif & Solutions (MAQS). L’intéressé vient de Natixis Asset Management où il était en charge de la direction de la Business Unit Investment & Client Solutions depuis 2012, après avoir exercé les fonctions de directeur de l’allocation globale et ALM en 2005 puis directeur de la stratégie et de la recherche en 2007. Chez BNPP AM, Franck Nicolas est en charge de l’élaboration de solutions sur mesure pour les clients, notamment la gestion du bilan, les solutions multi-actifs et les overlays et travaillera en étroite collaboration avec les équipes de ventes institutionnelles et de gestion. « Il se concentrera sur le marché français et capitalisera sur le large éventail d’expertises d’investissement de MAQS pour répondre aux besoins croissants des investisseurs en quête de solutions innovantes et sur mesure. MAQS propose une gestion « quantamentale » de premier plan, qui combine savoir-faire quantitatif et capacités d’analyse fondamentale, et place la gestion du risque au coeur de sa philosophie d’investissement », détaille un communiqué de presse. Franck Nicolas est rattaché à Anton Wouters, responsable solutions & client advisory. Au sein de MAQS, l’équipe solutions & client advisory offre des conseils et des solutions d’investissement dédiées, notamment des stratégies quantitatives et fiduciaires mais aussi la gestion actif-passif (Liability-Driven Investing) pour les investisseurs institutionnels tels que les fonds de pension et les compagnies d’assurances.
La société State Street a annoncé ce 29 novembre avoir été nommée par Swedbank pour lui fournir des services mondiaux de conservation de titres ainsi qu’une vaste gamme de services d’administration liés aux investissements. «Ce contrat constitue un nouveau partenariat stratégique, joignant les multiples fonctionnalités de State Street en matière de services aux investissements, de données et d’analyse financière, aux solides relations clients et à la profonde connaissance du terrain dont jouit Swedbank sur les marchés scandinaves et baltes», souligne un communiqué.
Les premiers fonds européens d’investissement de long terme (Feilt ou Eltif) vont bientôt voir le jour en Italie, rapporte Funds People Italia. Des sociétés de gestion comme Amundi et Kairos ont déjà fait part de leur intérêt pour cet instrument, sans en dire davantage. Eurizon, en revanche, est prêt à lancer son Eltif. « Le fonds sur lequel nous sommes en train de travailler, et qui a été soumis aux autorités compétentes, s’adresse à la clientèle privée mais aussi aux investisseurs retail, à condition qu’ils aient été conseillés par un gérant ou un distributeur », commente Massimo Mazzini, responsable marketing et développement commercial de la société.
AEW a annoncé ce 29 novembre la clôture de sa levée de capitaux pour le compte de Residys, un fonds ciblant des actifs immobiliers résidentiels en France et notamment en région parisienne. Avec l’entrée au capital de Residys de nouveaux investisseurs institutionnels français et internationaux, le fonds est à présent doté d’environ 370 millions d’euros de capitaux propres ce qui porte sa capacité d’investissement totale à plus de 600 millions d’euros. Depuis son lancement en 2017, le fonds a réalisé 15 acquisitions, principalement à Paris et en région parisienne, ce qui représente environ 50% de sa capacité d’investissement. Grâce à un important pipeline d’opportunités d’acquisitions, les nouveaux capitaux permettront à AEW de poursuivre le déploiement de la stratégie d’investissement du fonds et ainsi tirer profit de la dynamique positive du marché immobilier résidentiel français. «Cette levée de fonds réussie, auprès notamment de nouveaux clients internationaux, reflète l’engouement des investisseurs institutionnels pour cette classe d’actifs. Avec plus de 20 ans d’expérience en investissement résidentiel en France, Residys est notre premier fonds dédié à ce secteur. Le lancement de cette stratégie d’investissement repose sur la qualité de nos travaux de recherche et d’analyse sur les grandes tendances démographiques et les opportunités offertes par le projet du Grand Paris», commente Stéphane Sebban, gérant du fonds chez AEW.
Swiss Life tient aujourd'hui sa Journée dédiée aux investisseurs. Le groupe coté compte atteindre 600 à 650 millions de francs, de résultat lié aux frais et commissions d'ici fin 2021.
C’est la première privatisation d’une Landesbank allemande. La banque régionale publique allemande HSH Nordbank passe dans le giron d’un groupe d’investisseurs comprenant Cerberus, J.C. Flowers, Golden Tree Asset Management, Centaurus Capital ainsi que la société autrichienne Bawag, accompagnée en Bourse par Cerberus. La participation de 94,9% de HSH Beteiligungs Management dans la banque régionale est passée ce 28 novembre entre les mains du groupe d’investisseurs privés, après le feu vert accordé lundi dernier par les autorités de concurrence européennes. «Il s’agir là de la première privatisation d’une Landesbank. Peu d’observateurs auraient considéré cela comme possible», a déclaré Stefan Ermisch, le patron de HSH-Nordbank. La transaction devrait être bouclée en février et la banque sera alors inscrite dans le registre du commerce sous l’appellation «Hamburg Commercial Bank».
Actuellement poursuivi en France pour «complicité de blanchiment de fraude fiscale» et «complicité de démarchage bancaire illicite», le groupe suisse UBS souhaitait trouver un compromis avec la justice et payer une amende plutôt que d’aller au procès. «Face à un dossier vide, si UBS avait pu trouver un accord raisonnable avec le parquet national financier (PNF), nous l’aurions fait», a déclaré dans les colonnes du Temps le président d’UBS France, Jean-Frédéric de Leusse. Selon lui, «un accord à des conditions acceptables pour nos clients et nos actionnaires (...) aurait dû être la solution». Le dirigeant estime que la mise en cause pénale d’entreprises peut «devenir une peine de mort avant même que le jugement soit prononcé» - pour UBS, le verdict devrait tomber 20 février prochain - et que dans ce cas, la justice transactionnelle constitue la meilleure solution, comme cela s’est fait aux Etats-Unis et en Allemagne.
… d’euros. C’est le montant des prêts non performants (NPL) des banques grecques à fin juin. La Banque de Grèce a en projet de mettre sur pied un véhicule (SPV) de titrisation impliquant aussi des crédits d’impôt différés. Avec ce plan ambitieux, la banque centrale estime pouvoir transférer du bilan des banques dans ce SPV 40 milliards d’euros de créances douteuses. Le montant total de 89 milliards représente la moitié de l’encours de crédit au secteur privé pour une économie dont le PIB est de 200 milliards d’euros.
Officiellement, le dossier n’est pas en discussion à Bruxelles. Mais certains Etats membres veulent l’ouvrir avant de relancer les discussions sur la garantie des dépôts.
Diffusion. « L’ESG, la question n’est plus : ‘pourquoi ?’, mais : ‘comment ?’ », souligne Cyrille Collet (photo), directeur de la gestion actions de CPR AM. Le gestionnaire qui applique déjà cette approche à ses mandats institutionnels et une partie de ses fonds ouverts franchit une marche supplémentaire. Il applique sa méthodologie à sa gamme actions gérée selon un processus quantitatif : la méthodologie ESG par les risques dans la construction de l’univers d’investissement composé de 8.000 valeurs internationales. Après un premier niveau d’exclusion des entreprises les moins bien notées, le second niveau consiste, quant à lui, à exclure de cet univers préalablement filtré les entreprises les moins bien notées en prenant en compte, cette fois, une sélection de cinq critères ESG propres à chaque zone géographique. Pour tenir compte des enjeux majeurs auxquels chaque zone doit faire face de façon plus spécifique.
C’était la première introduction en Bourse au Belgrade Stock Exchange (acronyme et indice Belex) depuis la… Seconde Guerre mondiale. L’IPO, le 20 novembre, d’un développeur de parcs éoliens répondant au nom de Fintel Energija à 500 dinars l’action…, pour un volume de 440 titres, a réussi. Fondée en 1894, la Bourse serbe capitalise un montant minuscule. Il est vrai que son existence tient du miracle après les années du titisme et les guerres dans l’ancienne Yougoslavie. La Bourse et la survie.