Une nouvelle sociétéde gestion française est partie à l’assaut du marché suisse selon les informations deNewsManagers. A l’instar d’autres boutiques telles queRouvier Associés ouFlornoy & Associés Gestion, le gérant alternatif Phileas Asset Management a obtenu l’agrément de l’autoritédes marchés financiers suisses Finma courant novembre pour la commercialisation de son fonds Phileas L/S Europe. Lancé en avril 2011, ce fonds de performance absolueest géré par les co-fondateurs de Phileas AM,Ludovic Labal et Cyril Bertrand, et repose surune stratégie long/short market neutral sur les actions européennes. Ses encours s'élevaient à 238 millions d’euros fin octobre.
Thesis Asset Management s’apprête à lancerun family office séparé, rapporte Citywire Wealth Manager.La société de gestion de fortune basée à Chichester dispose déjà d’une offre de family officemais a confirmé au média britannique son intention d'établir un business séparé baptisé Thesis Private Office. «Nous travaillons depuis plus de 20 ans avec des family offices et continuons à aider les familles dans la gestion de leurs actifs. Au vu de notre expertise sur ce type de clients,Thesis Private Office nous semblait êtrel'évolution naturel du service afin de pérenniser les relations que nous avons avec eux dans un contexte incertain», a déclaré un porte-parole du groupe. Pour le moment, Thesis AM n’a pas communiqué d’informations supplémentaires, comme par exemple le montant minimum pour unticket d’entrée.
C’est fait. Julius Baer, qui envisageait de céder au groupe espagnol Santander ses activités au Venezuela, a bouclé la vente de l’ensemble de ses activités dans le pays au groupe espagnol, rapporte le quotidien suisse NZZ. Après avoir décidé en avril dernier de se séparer de tous ses clients dont le patrimoine financier était inférieur à 1,5 million de dollars, l’accord avec Santander comprend tous les clients avec un patrimoine sous la barre des 20 millions de dollars. Julius Baer met ainsi un arrêt définitif à l’ensemble de ses activités au Venezuela qui étaient sous les feux des projecteurs depuis quelques semaines. Et ce, en raison d’une procédure de l’Autorité fédérale de surveillance des marchés, laFinma, concernant le traitement de clients vénézuéliens classés PEP (personnes exposées politiquement), mais aussi de la condamnation d’un ancien collaborateur de Julius Baer à dix ans de prison aux Etats-Unis dans le cadre d’une affaire de blanchiment d’argent.
La société d’investissement allemande Universal-Investment renforce ses capacités de vente avec le recrutement de deux spécialistes, Boris Wetzk et Max Gutsche, qui auront la responsabilité de développer les activités avec les distributeurs de fonds nationaux et internationaux. Tous deux seront basés à Francfort etrattachés à Marcus Kuntz, responsable de la division Asset Manager Solutions. Boris Wetzk a plus de vingt ans d’expérience dans le secteur des fonds au service des gestionnaires de fortune et des investisseurs institutionnels. Il travaillait précédemment chezHansainvest où il s’occupait depuis 2006 des services aux investisseurs à Hambourg et au Luxembourg. Max Gutsche travaillait auparavant chez State Street Bank à Londres.
BMO Global Asset Management a signé un accord de distribution en Italie avec Banca Ifigest, rapporte Bluerating. Ainsi, par le biais du site Fundstore.it, la plate-forme en ligne de Banca Ifigest, les investisseurs privés et les conseillers financiers italiens pourront accéder aux 39 compartiments des deux Sicav de BMO Global Asset Management: BMO Investments (Lux) I Fund et BMO investments II (Ireland).
Les propriétaires de la banque publique régionale NordLB veulent se donner un peu plus de temps pour arrêter leur choix sur les investisseurs qui seront finalement retenus pour une éventuelle prise de participation minoritaire, rapporte le quotiien financier Handelsblatt. «Le dossier est bien avancé, mais il reste encore des détails à éclaircir», a indiqué un porte-parole ce 9 décembre à l’issue d’une réunion de la NordLB. Dans les prochains jours, la NordLB devrait arrêter son choix sur les candidats retenus pour les négociations finales. La NordLB a écarté l’un des prétendants, Advent, a rapporté l’agence Reuters, si bien qu’il ne reste plus que trois candidats à ce jour, à savoir Cerberus, Apollo et Centerbridge. Mais la NordLB avait déjà laissé entendre qu’elle pourrait prendre une décision seulement début 2019, fin janvier ou courant février. A côté des discussions sur l’entrée au capital d’un investisseur privé, il est aussi envisagé un rapprochement avecla Landesbank de Hesse-Thüringe.
Fidelity International songe à lancer un service de conseil automatisé au Royaume-Uni, rapporte le Financial Times fund management. La société gère déjà un service d’investissement où les clients choisissent leurs actions et leurs fonds, ainsi qu’une parte-forme pour les conseillers financiers. Elle a sorti en octobre un service digital en Allemagne pour les clients qui préfèrent ne pas choisir leurs titres et espère lancer un service similaire au Royaume-Uni.
Credit Suisse devrait annoncer un programme de rachat d’actions à hauteur du milliard de francs, mercredi lors de la journée des investisseurs à Londres, a indiqué la SonntagsZeitung dans ses colonnes. La banque pourraitaussi annoncer une augmentation de dividende, a poursuivi l’hebdomadaire, citant une source proche du patron Tidjane Thiam. Lors de la présentation des chiffres trimestriels, début novembre, Credit Suisse avait annoncé que les actionnaires recevraient à l’avenir 50% des bénéfices. Selon l’hebdomadaire, la banque donnera aussi des informations sur les «Coco-bonds» à taux élevés lors de la réunion de mercredi. Auparavant, elle avait signalé son intention de racheter de telles obligationsà hauteur du milliard pour réduire les coûts de financement.
La société de gestion Credicorp Capital Asset Management a annoncé, la semaine dernière, le lancement d’un fonds investi en actions et concentré sur les marchésdel’Amérique latine. Ce fonds Ucits, domicilié au Luxembourg,regroupe les meilleures idées d’investissement du gérant sud-américain et mise sur la croissance structurelle des entreprises. Appliquant les critères ESG, le véhicule privilégie les petites et moyennes entreprises d’Amérique latine. Le fonds Credicorp Capital Latin American Equity est géré par Santiago Arias, gérant principal, assisté de Galantino Gallo, responsable adjoint des investissements de Credicorp Capital AM et co-gérant, ainsi que de l'équipe de recherche. Credicorp Capital AM, filiale de gestion d’actifs du groupe financier péruvien Credicorp, gère ou conseille environ 20 milliards de dollars.
Le fonds de fonds compte désormais une vingtaine d’institutionnels présents à son tour de table, qui ont permis d’augmenter son encours de 50 à 100 millions d’euros.
Le Fonds de solidarité FTQ a annoncé le 6 décembre qu’il intégrera l’indice MSCI World Low Carbon ESG Target Screened Index (indice mondial cible de faible intensité en carbone et ESG de MSCI) dans la gestion d’un portefeuille de 1,3 milliard de dollars canadiens, avant la fin de son exercice financier le 31 mai 2019. Ce nouvel indice contribuera à l’engagement qu’a pris le fonds de réduire de 25 % l’empreinte carbone de ses investissements dans des entreprises cotées d’ici 2025. «Le Fonds de solidarité FTQ était à la recherche d’un indice de référence qui intégrait à la fois des facteurs ESG et de faible intensité en carbone, et MSCI a su concevoir un tel indice. Le nouvel indice MSCI World Low Carbon ESG Target Screened Index prouve que l’innovation peut faire partie des efforts que mène le secteur des services financiers dans la lutte contre les changements climatiques, a déclaré Mario Tremblay, vice-président aux affaires publiques et corporatives du Fonds de solidarité FTQ, et membre de la délégation du gouvernement du Québec à la COP24. Ce nouvel indice jouera un rôle important dans nos efforts en vue de la réduction de l’empreinte carbone du Fonds, alors que nous ferons notre part pour nous assurer que la transition énergétique est juste et équitable pour tous les travailleurs et toutes les collectivités.» Fondé sur l’indice MSCI World Index (indice mondial MSCI), l’indice MSCI World Low Carbon ESG Target Screened Index se compose d’actions de sociétés à grande et moyenne capitalisation de 23 pays à marchés développés. La méthodologie de base repose sur la réduction de l’empreinte carbone, y compris les exclusions standards d’actions de sociétés des secteurs du tabac, des armes controversées et du charbon thermique et de sociétés exclues à cause d’enjeux particuliers (red flag), à laquelle s’ajoute une composante d’amélioration de la cote ESG. AB.
En atteignant ce pallier symbolique, les équipes d'Amilton AM espèrent attirer davantage d'investisseurs institutionnels et porter l'encours du fonds à 150 millions d'euros courant 2019.
Le responsable adjoint des ETFet investissements indiciels de iSharessur le marché suisse, Marco Strohmeier, quitte la société pour rejoindre le groupe français Amundi, rapporte le site spécialisé finews. Après six années passées au sein du groupe BlackRock, Marco Strohmeier arrive chez Amundi pour prendre la fonction de responsable ETF/Indexing/Smart Beta (active) Switzerland.
La Financière de l’Echiquier a ouvert un bureau en Espagne, qui sera dirigé par Mathias Blandin, responsable du développement de LFDE sur l’Espagne et le Portugal depuis 2015. Mathias Blandin sera désormais baséà Madrid. L’information a d’abord été dévoilée par Funds People.
Ungérant diversifié et allocataire d’actifs d’OFI Asset Management a rejoint le groupe mutualiste Le Conservateur en tant que gérant diversifié, a appris NewsManagers. Clément Iséli a passé plus de 12 ansau sein d’OFI AM où il a débuté sa carrière en tant qu’analyste quantitatif en 2006. Il y gérait notamment des stratégies reposant sur des modèles quantitatifs à l’instar du fonds OFI RS Euro Equity Smart Beta. Le groupe LeConservateur dispose d’une filiale de gestion Conservateur Gestion Valor.
Le mois de décembre a vraiment très mal commencé. Durant la semaine au 5 décembre, les investisseurs ont réduit leur exposition sur la plupart des principales classes d’actifs,à l’exception notable des actions émergentes dont la cote de popularité ne semble pas faiblirmalgré les turbulences boursières. Les fonds d’actions émergentes ont ainsi enregistré une huitième semaine de collecte nette, cette fois pour un montantde 2,7 milliards de dollars, selon l'étude hebdomadaire de Bank of America Merrill Lynch Global Research. Selon les analystes de Bank of America Merrill Lynch, on observe depuis plusieurs semaines des sorties sur les fonds d’actions européennes qui se portent sur les actions émergentes. En l’occurrence, les fonds d’actions européennes ont subi une décollecte de 17 milliards de dollars sur les huit dernières semaines alors que les fonds d’actions émergentes ont attiré dans le même temps 17 milliards de dollars. Durant la semaine écoulée, les fonds d’actions européennes ont subi des sorties nettes de 0,7 milliard de dollars, les 38èmes sur les 39 dernières semaines. A l’exception des fonds d’actions émergentes, toutes les autres zones géographiques ont terminé dans le rouge. Les fonds d’actions japonaises ont affiché des sorties nettes de 1 milliard de dollars, les plus importantes des 19 dernières semaines, et les fonds d’actions américaines enregistrent des dégagements, certes modérés, de 3,5 milliards de dollars. Au total, les fonds d’actions bouclent la semaine au 5 décembre sur des sorties nettes de 5,2 milliards de dollars, reflétant des entrées de 5,3 milliards de dollars dans les ETF et des sorties de 10,5 milliards du côté des fonds ouverts. Les fonds obligataires ont continué sur la lancée des semaines précédentes avec des sorties nettes d’un peu plus de 8 milliards de dollars, les titres a priori moins risqués étant autant malmenés que les obligations considérées comme plus sûresLes fonds d’obligations high yield ont ainsi affiché des sorties nettes de 1,9 milliard de dollars mais les fonds d’obligations en catégorie d’investissement («IG») ont aussi subi des sorties nettes de 3,8 milliards de dollars. Et les fonds de dette émergente terminent une fois de plus dans le rouge pour un montant de 1,2 milliard de dollars.
Le third-party marketer(TPM) françaisAlfi Partners vient de recruter Sébastien Saba début décembrepour renforcerl’activité de son bureau luxembourgeois ALFILux Partners et sa couverture du Benelux, a appris NewsManagers. Sébastien Saba était auparavant responsable de l’ingénierie financièreet de la sélection de fonds pour le family-office du groupe Meeschaert en Belgique. Fondé en 2004, Alfi Partners dispose également d’une antenne à Genève.
Aberdeen Standard Investments a recruté Merijn Vegter en tant que directeur du développement aux Pays-Bas en novembre, selon le profil de l’intéressé. Il avait quitté Robeco au mois d’août après plus de 11 ans de carrière au sein du groupe néerlandais où il avait exercé diverses fonctions liées au développement de l’activité aux Pays-Bas et au Royaume-Uni. Il a commencé sa carrière chez NN IP en 2005.
La société de gestion suisse GAM a accueilli un nouveau directeur de clientèle pour la Belgique et le Luxembourg début décembre, révèle NewsManagers. La firme helvétique a en effet recruté Damien Armand, qui officiait depuis presque trois ans en tant qu’analyste et sélectionneur de fonds à La Financière de l’Arc, société de gestion basée à Aix-en-Provencequ’il a quitté courant octobre. Chez GAM, Damien Armand sera basé à Luxembourg et reportera à Jan Hein Alfrink, responsable de la distribution pour la France,Monaco, le Benelux, les pays nordiques, l’Autriche et l’Europe centrale.Il travaillera aux côtés de Christian Buechler qui travaille en tant queclient support executive.Damien Armanda démarré sa carrière dans l’analyse et sélection de fondsau sein de BNP Wealth Management à Paris.
Professionals are manoeuvring to win time, as part of a larger effort to convince the authorities to cancel the implementation of Packaged Retail Investment and Insurance-based Products (PRIIPS) regulations.
Le fonds d’investissement Baring Private Equity Asia, basé à Hong Kong, va renflouer le groupe d'électronique japonais Pioneer, en difficulté, à hauteur de 102 milliards de yens (785 millions d’euros), selon un communiqué publié ce 7 décembre par les deux sociétés. Le fonds d’investissement va prendre le contrôle à 100% de Pioneer.Le fonds va dans un premier temps investir 77 milliards de yens pour assainir rapidement les comptes de la société et lui permettre de continuer ses opérations.Ensuite, il prévoit d’acquérir l’ensemble des actions en circulation pour environ 25 milliards de yens et de sortir Pioneer de la Bourse, selon le communiqué. «Une fois la transaction bouclée, des changements significatifs vont être apportés pour redynamiser Pioneer, y compris un examen de toutes les lignes d’activités ainsi que des réformes structurelles et un remaniement de l’équipe dirigeante», indique le communiqué.La transaction, qui doit être bouclée en mars 2019, est soumise à l’approbation des autorités de la concurrence ainsi que des actionnaires, qui se réuniront en assemblée générale extraordinaire le 25 janvier.Résultat des nombreuses restructurations, les effectifs de Pioneer s'élèvent actuellement à moins de 17.000 personnes. L’entreprise a conclu l’exercice 2017/18 dans le rouge, pour un chiffre d’affaires tombé à 365 milliards de yens (2,8 milliards d’euros).