Morningstar vient de nommer Jochen Thiel en qualité de responsable Allemagne et Autriche à compter du 1er avril. Il sera basé à Francfort et rattaché à Christian Mesenholl, responsable Europe centrale de Morningstar. Jochen Thiel sera responsable de la stratégie et du développement des activités, auprès des grands comptes, des banques, des sociétés de conseil, des gérants d’actifs et des consultants. Jochen Thiel a plus de vingt-cinqans d’expérience dans le secteur des services financiers. Il était dernièrement co-directeur général et membre du conseil d’administration de Bayerische Börse AG, l’opérateur de la bourse de Munich. Il est également membre du comité consultatif de 12Tree GmbH, une société de gestion dédiée aux investisseurs institutionnels, qui investit dans l’agriculture durable en Amérique latine.
Les deux sociétés de gestion Aberdeen Standard Investments et J.P. Morgan Mansart Limited ont conclu un accord de coopération pour lancer un nouveau fonds, le Defensive European Equity Income Fund. Le fonds aura un capital de départ de 100 millions d’euros. Son objectif : du rendement à long terme et une protection du capital pour le compte d’investisseurs institutionnels qui devraient également bénéficier d’une réduction de la volatilité, des pertes et des exigences en capital de la directive Solvabilité II pour les assureurs européens. La stratégie sera gérée par Will James, qui pilote depuis 2009 la stratégie European Equity Income d’Aberdeen Standard Investments. La stratégie sera accompagnée d’une couverture overlay «collar», qui vise une réduction systématique du risque et qui sera pilotée par J.P. Morgan Mansart. La stratégie est transparente et basée exclusivement sur des options cotées en bourse. Will James investira principalement dans des entreprises européennes, à l’exclusion des sociétés britanniques. La priorité sera donnée aux entreprises à dividendes élevés, en progression ou sous-évalués. L’indice de référence sera le FTSE World Europe hors Royaume-Uni.
GAM will overhaul the pricing for one of its ranges of multi-asset class funds, Citywire Selector has learnt. The changes concern the MPS multi-asset class range, currently managed by Charles Hepworth and James McDaid. In an internal memo, the Swiss asset management firm states that the team will intensify its efforts to increase cost-efficiency, in order to continue to earn outperformance for clients. Commissions will be sharply reduced.GAM has also decided to add this “global” objective for all strategies in the range, as follows:GAM Star Global Defensive;GAM Star Global Cautious;GAM Star Global Balanced;GAM Star Global Growth;GAM Star Global Dynamic Growth.
GAM va revoir sa tarification pour l’une de ses gammes de fonds multi-classes d’actifs, a appris Citywire Selector. Les modifications concernent la gamme multi-classes d’actifs MPS, actuellement géré par Charles Hepworth et James McDaid. Dans une note interne, le gestionnaire suisse indique que l'équipe va intensifier ses efforts sur l’efficacité coûts afin de pouvoir continuer de dégager de la surperformance pour les clients. Les commissions devraient notamment être revues en forte baisse.GAM a également décidé de rajouter l’adjectif «global» à toutes les stratégies de la gamme comme suit :GAM Star Global Defensive;GAM Star Global Cautious;GAM Star Global Balanced;GAM Star Global Growth;GAM Star Global Dynamic Growth.
The software publisher eFront, an expert in alternative investment, will be integrated into Aladdin. Larry Fink, head of BlackRock, says that France is a key market.
BlackRock a annoncé vendredi avoir présenté une offre ferme et être en négociations exclusives pour acquérir 100 % du capital d’eFront à Bridgepoint et aux employés de la société, pour un montant de 1,3 milliard de dollars en numéraires. Fondé en 1999 par Olivier Dellenbach, eFront se présente sur son site Internet comme “le premier fournisseur de solutions logicielles dédiées à l’industrie financière ayant une expertise reconnue dans les investissements alternatifs et la gestion des risques. Les solutions eFront soutiennent les grandes entreprises des secteurs du private equity, de l’investissement immobilier, de la banque et de l’assurance». La société, qui sert 850 clients dans 48 pays, et compte 700 employés, avait été rachetée par Bridgepoint en 2015. Elle va désormais être associée à Aladdin, le système d’opérations des investissements de BlackRock utilisé par plus de 225 institutions. “Proposer les capacités de premier plan d’eFront à la communauté Aladdin va permettre aux clients d’accéder à une approche couvrant l’ensemble du portefeuille que seul Aladdin fournira”, souligne Rob Goldstein, directeur des opérations de BlackRock, cité dans un communiqué de presse. “La technologie et les alternatives liquides constituent deux piliers de la croissance de BlackRock, et cette transaction nous fournit une occasion unique d’accélérer notre positionnement dans ces deux domaines”, commente de son côté Laurence D. Fink, le président et directeur général de BlackRock. “Nous sommes particulièrement enthousiastes face à l’empreinte mondiale d’eFront, et notamment son siège à Paris qui est un marché clé en Europe continentale pour BlackRock”, affirme-t-il par ailleurs. “En tant que société de gestion mondiale, nous nous concentrons de plus en plus sur la compréhension des besoins uniques des clients au sein de chaque communauté où nous opérons. eFront renforce immédiatement notre présence et nos capacités technologiques en France, en Europe et à travers le monde”, poursuit-il. Par ailleurs, BlackRock annonce qu’il va racheter environ 3,1 millions de ses actions à un prix de 412,84 dollars par action dans le cadre d’une transaction privée. L’opération devrait être bouclée le 25 mars. A cette date, le groupe aura racheté environ 1,6 milliard de dollars d’actions en 2019 et aura atteint son niveau de rachats d’actions pour l’année.
La société de gestion Capital Croissance, bien connue pour ses fonds d’entrepreneurs, renforce son équipe d’investissement avec l’arrivée de deux analystes : Jeanne Duflot et Philibert Basquin, et d’un directeur associé, Julien Berger-Perrin. L'équipe d’investissement à Paris est désormais composée de neuf personnes. Pour renforcer sa proximité régionale avec ses investisseurs privés et les équipes de management, Capital Croissance ouvre également un deuxième bureau régional, à Lille, après Aix-en-Provence il y a un an. Augustin Motte sera chargé d’animer cette nouvelle antenne. Ce début d’année est aussi l’occasion pour Capital Croissance de structurer son middle et back office avec l’arrivée d’une secrétaire générale, Sophie Peyroutet. «C’est une étape importante pour Capital Croissance qui renforce ainsi considérablement ses moyens humains pour amplifier sa force de frappe en matière d’investissement, d’accompagnement sur-mesure des managers, et de services pour notre club d’investisseurs privés», a commenté Eric Neuplanche, président-fondateur de Capital Croissance. Enfin, parallèlement à ces recrutements, Maxime Peronnin, présent au sein de l'équipe depuis cinq ans, est promu directeur de participations et Cédric Boxberger, associé historique de la société de gestion depuis sa création en 2012, se voit confier la responsabilité transversale d’optimiser, et de coordonner le deal-flow de l'équipe et les relations avec les apporteurs d’affaires. Julien Berger-Perrin, 41 ans, a débuté sa carrière chez KPMG puis a rejoint le département «Transaction Services» de PWC avant d’intégrer les équipe de Cobalt Capital en 2007 où il était directeur.Sophie Peyroutet, 32 ans, a notamment travaillé chez Ardian et CM-CIC Caital Privé au contrôle interne avant d’intégrer le pôle «relations investisseurs» chez Omnesen 2015. Augustin Motte, 36 ans, a début sa carrière dans une société de gestion alternative en Californie où il a évolué pendant huit ans, puis a rejoint un fonds de fonds en Suisse, Signet Capital. Après deux ans en Suisse, il a racheté une PME dans le secteur des loisirs. Jeanne Duflot, 25 ans, a acquis une première expérience chez Associés en Finance puis chez Naxicap Partners et LGT European Capital. Enfin, Philibert Basquin, 25 ans, a fait ses premières armes chez 8Advisory et Deloitte avant de rejoindre Capital Croissance.
Farad Group lance le Water Security Fund, le premier fonds actions non thématique au monde qui vise à atteindre l’objectif #6 des objectifs de développement durable promus par les Nations unies: «eau propre et services hygiéniques sanitaires disponibles pour tous», rapporte Funds People Italia. Le fonds répliquera le Limeyard Water Risk US 50 Index, le premier indice créé ad hoc par Limeyard, basé sur l’exposition au risque hydrique de nombreuses sociétés cotées dans le monde. Water Security Fund sera un compartiment de la plate-forme Magnetica SICAV-RAIF, née en 2017 et gérée par Selectra Management Company, société de création, de gestion et de distribution des fonds du groupe Farad. Le fonds sera ouvert aux souscriptions à partir du deuxième trimestre 2019. Le ticket d’entrée sera de 125.000 euros. Le fonds sera aussi certifié LuxFlag.
The Swiss online bank Swissquote, known largely for its crypto-currency activities, has announced that it has completed its acquisition of the Luxembourg bank Internaxx. At a release of its 2018 results, the Swiss firm said that it received permission from the European Central Bank and the Luxembourg financial sector surveillance commission (CSSF) on 6 March this year. “The acquisition of Itnernaxx gives Swissquote unlimited access to European markets, and further strengthens its position as a preferred provider of online investments to institutional and private clients. The range of services from Internaxx will be enriched by a wider range of products and access to new investment platforms,” the firm says in a statement.
La banque en ligne suisse Swissquote, connue notamment pour son activité sur les cryptomonnaies, a annoncé la finalisation du rachatde la banque luxembourgeoise Internaxx. À l’occasion de la publication de ses résultats 2018, l'établissement helvétique avait indiqué avoir reçu l’autorisation de la Banque centrale européenne et de la CSSF (Commission de Surveillance du Secteur Financier) au Luxembourg le 6 mars dernier. «L’acquisition d’Internaxx donne à Swissquote un accès illimité aux marchés européens et renforcera encore sa position de fournisseur privilégié d’investissements en ligne pour les clients institutionnels et privés. L’offre de services d’Internaxx s’enrichira d’une gamme élargie de produits et d’un accès à de nouvelles plateformes d’investissement», précise la société dans un communiqué.
La société de gestion et d’investissementAllianceBernstein a obtenu la labellisation ISR de deux fondsaxés sur le développement durable : AB Sustainable Global Thematic Portfolio et AB Sustainable US Thematic Portfolio. La stratégie des deux fondss’aligne exclusivement sur les Objectifs de Développement Durable des Nations unies (ODD) qui proposent une définition complète du développement durable et mettent en évidence des domaines clés d’opportunité pour les entreprises du secteur privé. «Chaque entreprise en portefeuille doit contribuer directement à la réalisation d’un ODD au moins, et être validée par une analyse minutieuse de ses pratiques environnementales, sociales et de gouvernance», explique la société. «Chez AllianceBernstein, l’intégration ESG fait partie du processus d’investissement. Les fonds Sustainable Thematic vont au-delà, en sélectionnant uniquement des entreprises qui contribuent à l’atteinte des ODD. Lors de nos discussions avec nos partenaires et clients, notamment les assureurs pour leurs contrats en unités de compte, le besoin pour des fonds labellisés est apparu clairement. Nous avons souhaité répondre à ce besoin, en particulier pour les actions américaines où seulement deux autres fonds ont reçu le label ISR», indiqueOlivier Herson, vice president of retail and institutional sales France. La société gère actuellement547 milliards de dollars.
La société de gestion indépendante Capzanine,soutenue par le groupe AXA, et spécialiséedans les midcaps, annonce le renforcement de son équipe de direction avec la nomination de Renaud Tourmente au poste de directeur du développement, à compter du 6 mai 2019. Renaud Tourmente rejoint l'équipe en qualité d’associé et sera membre du comité exécutif. Dans cette fonction, ilcontribuera au développement international de Capzanine, poursuivra la diversification des produits de dette, et poursuivra le renforcement des liens avec les investisseurs. Son rôle comprendra également l'élaboration de nouveaux produits complémentaires à l’offre existante, développés organiquement et/ou par acquisition. Renaud Tourmente bénéficie de 20 ans d’expérience dans le secteur de l’investissement. Avant de rejoindre Capzanine, il codirigeait la plateforme internationale Loans & Private Debt chez AXA IM où il a développé une solide connaissance des classes d’actifs alternatives et en particulier des stratégies illiquides. Il avait précédemment exercé des responsabilités au sein de BNP Paris et West LB France, principalement depuis Londres. Il a également siégé aux conseils d’administration de la plateforme AXA IM Structured Finance et de la Loan Market Association à Londres. Laurent Bénard, directeur général de Capzanine, déclare : « Nous sommes très heureux d’accueillir Renaud Tourmente au sein de notre équipe. Renaud est un professionnel de l’investissement éminemment respecté qui comprend parfaitement Capzanine. Sa nomination est le résultat de nombreuses années de collaboration et de confiance mutuelles dans le cadre de la relation avec AXA. Son arrivée renforcera significativement notre équipe dans le cadre du développement actuel de notre plate-forme en France et en Europe continentale ». Capzaninegèreplus de 2,4 milliards d’euros d’actifs à fin 2018 à travers quatrestratégies d’investissement.
L’Anacofi, la Chambre Nationale des Conseillers en Investissements Financiers (CNCIF)et La Compagnie des CGPI ont annoncé dans un communiqué commun leur volonté d’unirleurs forces pour faire mieux connaître le métier de conseiller en gestion de patrimoine (CGP). Pour cela, les trois associations ont décidé d’un plan de communication commun, venant en complément de leurs actions propres, en direction des épargnants particuliers et professionnels. Cette action qui va, selon les associations, «recouvrir de nombreux moyens de promotion», fait suite à une demande unanimement exprimée par les professionnels lors de la dernière convention Patrimonia. «L’objectif de ce front commun sera triple : faire connaître davantage le métier de CGP, faire apprécier sa dimension forte en matière de conseil, et démontrer qu’un accompagnement dans la gestion et l’optimisation du patrimoine s’adresse au plus grand nombre», expliquent les trois associations. La future campagne de communication cross canal ciblera donc tant les particuliers, qui sont amenés à consulter le CGP pour leur patrimoine individuel familial, que les chefs d’entreprises pour leur patrimoine professionnel. Cette initiative, à laquelle d’autres organisations pourront, si elles le souhaitent se joindre ultérieurement, permettra «aux CGP d'être mieux identifiés et a vocation à rassembler la profession autour d’une action commune qui vise à renforcer l’image positive de la profession», concluent l’Anacofi, la CNCIF et la Compagnie des CGPI.
À l’occasion de la publication de son rapport annuel 2018 ce vendredi 22 mars, le Credit Suisse a dévoilé la rémunération de son management et notamment de son CEO Tidjane Thiam. Ainsi, l’an dernier, le patron de la banque privée suisse a émargé à 12,7 millions de francs suisses au total, soit une augmentation de 30 % par rapport à 2017 (9,7 millions). Dans le détail, la rémunération fixe du CEO a diminué de 3,5% sur un an, à 3,35millions de francs suisses quand sa part variable a elle bondi pour s'établir à 9,3millions contre 6,23millions en 2017. Dans son rapport annuel, la banque helvétique justifie cette augmentation par «le dépassement des objectifs de performance fixés pour la période sous revue». À titre de comparaison, en 2018,le patron d’UBS,Sergio Ermotti, a touché 14,1millions de francs suisses au total et BernardHodler, CEO de Julius Baer, a perçu quelques 6,16millions de francs. Pour rappel, en conformité avec les exigences de l’Ordonnance contre les rémunérations abusives dans les sociétés anonymes cotées en bourse (ORAb), les actionnaires votent séparément et avec force obligatoire, lors de l’Assemblée générale, sur la rémunération globale du conseil d’administration et du directoire. Pour 2018, les actionnaires de Credit Suisse ont approuvéla rémunération du conseil d’administration sur une base annuelle, lors d’un vote prospectif pour la période allant jusqu’à la prochaine assemblée générale ordinaire des actionnaires, c’est-à-dire jusqu’à l’Assemblée générale 2020. Le conseil d’administration a proposéaux actionnaires d’approuver une rémunération totale maximale du conseil d’administration de 12 millions de francs suisses. En outre, les actionnaires approuvent la rémunération du directoire sur une base annuelle. La rémunération se compose des éléments suivants: rémunération fixe, rémunération incitative variable à court terme et rémunération incitative variable à long terme. Pour l’assemblée générale 2019, le conseil d’administration a proposéaux actionnaires d’approuver le montant total de 30,6 millions de francs suisses lors d’un vote rétrospectif pour la rémunération incitative variable à court terme de l’exercice 2018, ainsi que le montant total de 30,2 millions de francs pour la rémunération incitative variable à long terme du directoire pour l’exercice 2019 avec une opportunité maximale de 57,5 millions de francs. Le conseil d’administration a proposéque les actionnaires approuvent un montant total maximal de 31 millions de francs pour la rémunération fixe du directoire pour la période allant de l’assemblée générale 2019 à l’assemblée générale 2020.
Equity funds continue to be unpopular on financial markets. After net inflows of over $14bn in the week ending on 13 March, equity funds on global markets have seen net outflows of $20.7bn in the week to 20 March, according to a weekly study by Bank of America Merrill Lynch, based on data from the global flow evolution monitoring specialist EPFR Global. Since the start of the year, emerging market credit and debt have led the dance, with approximately $63bn in net inflows. The exception is emerging market equities, which have seen $15bn in inflows since the beginning of the year, while US, European and Japanese equities have seen cumulative net outflows of $82bn. The situation in Europe as Brexit looms has not encouraged investors to be optimistic, and funds dedicated to European equties have seen outflows of $4bn. US equity funds, which had seen over $25bn in inflows one week earlier, finished the week with net outflows of $13bn. Meanwhile, funds specialised in Japanese equities had a sixth consecutive week of outflows, totalling $0.7bn. In bond markets, appetite for returns continues to mobilise investors. In all categories combined, bonds attracted $12.1bn, the highest total since January 2018. High yield bond funds in particular have seen net inflows of $3.2bn. Emerging market debt has seen a tenth week of positive net inflows, totalling $1.2bn. Funds dedicated to MBS saw $0.3bn in subscriptions, for an eleventh consecutive week in positive territory.
Union Investment a annoncé ce 22 mars l’acquisition d’un immeuble de bureaux, au 40, rue du Louvre, dans le premier arrondissement de Paris, auprès d’Oreima, une société spécialisée dans l’investissement immobilier. La transaction a été réalisée pour le compte du fonds immobilier ouvert Unilmmo:Deutschland. L’immeuble, entre autres HQE, BREEAM, BBC, développe 9.700 mètres carrés, dont 7.500 mètres carrés de bureaux. Le montant de la transaction n’a pas été divulgué. Union Investment détient désormais une vingtaine d’objets immobiliers commerciaux valorisés à environ 3 milliards d’euros, et pour la plupart basés à Paris.
Après huit années passées au sein d’UBS Asset Management, Fabien Perez quitte la société «pour poursuivre une nouvelle opportunité professionnelle début mai», selon un message de l’intéressé. Il était sales manager, au sein du département «wholesale», pour la France et Monaco, basé à Paris. Avant cela, il avait passé huit ans au sein de Société Générale Corporate and Investment Banking, comme spécialiste produits et ingénieur financier pour les dérivés de fonds, selon son profil LinkedIn.
Les cinq principaux actionnaires de GAM - Silchester International Investors, Kiltearn Partners, T Rowe Price, UBS et Credit Suisse - ont perdu près de 835 millions de francs suisses après la chute du cours de l’action de la société de gestion suisse dans le sillage de la saga Tim Haywood, rapporte le Financial Times, en se basant notamment sur des données de Bloomberg. Le titre GAM a chuté de 80 % depuis le pic de près de 18 francs suisses en début d’année dernière. Ensemble, ces investisseurs détiennent environ 36 % de GAM. Silchester, le plus gros actionnaire avec 19 %, a subi une perte virtuelle de près de 430 millions de francs suisses entre le pic de 2018 et la clôture des marchés mercredi. GAM affiche désormais une capitalisations boursière de 567 millions de francs.
Le conseil d’administration de Credit Suisse Group AG propose d’élire Christian Gellerstad et Shan Li en tant que nouveaux membres non exécutifs lors de l’assemblée générale ordinaire du 26 avril 2019, selon un communiqué diffusé ce matin à l’occasion de la publication du rapport annuel de gestion du groupe. Christian Gellerstad, anciennement chief executive officer (CEO) de Pictet Wealth Management, est un professionnel reconnu des services financiers disposant de plus de vingt ans d’expérience, notamment dansla gestion des activitésde private banking dans les marchés matures et en développement. Shan Li, CEO de Silk Road Finance Corporation Limited, Hong Kong,a lui aussi plus de vingt ans d’expérience, en particulier sur lemarché chinois. Après dix ans au conseil d’administration du Credit Suisse Group et plus de deux décennies dans différentes fonctions au sein de conseils d’administration et de comités consultatifs dans diverses entités du Groupe, Andreas Koopmann ne se présentera pas à la réélection lors de l’assemblée générale du 26 avril 2019. Par ailleurs, Alexandre Zeller a annoncé au conseil d’administration qu’il allait rejoindre Lombard Odier en tant qu’associé-gérant, et le conseil d’administration a accepté sa démission de ses fonctions au Credit Suisse Group et à Credit Suisse (Suisse) SA, avec effet au 28 février 2019, afin d’éviter tout conflit d’intérêts. Le président Urs Rohner et les autres membres du conseil d’administration sont candidats à la réélection pour un mandat allant jusqu’à la clôture de la prochaine AG.
Le capital-risque fait des émules chez les institutionnels, notamment du côté des fonds souverains qui ont investi des montants record l’an dernier sur ce segment du marché, rapporte l’agence Reuters. L’an dernier, 84 fonds souverains ont participé à 77 tours de table de capital-risque, selon une étude publiée par IE University et ICEX. Sur les cinq ans à 2018, on dénombre 220 tours de table contre seulement 14 durant la période précédente de cinq ans. Au cours des cinq dernières années, les secteurs de la biotech et de la santé ont dominé, représentant 20% des tours de table, mais les fintech, les services liés à la mobilité et l’agriculture suscitent de plus en plus d’intérêt. Les fonds souverains de Sinapour GIC et Temasek ont été les plus actifs, représentant 60% de tous les tours de table dans le capital-risque.
Des entrepreneurs et investisseurs, principalement gardois, viennent de créer un nouveau holding d’investissement sous l’impulsion de la plate-forme de financement nîmoise Fin-Touch, en partenariat avec Acci Plus Patrimoine et PVB Avocats, écrit Les Echos. Baptisé « Occipac », contraction d’Occitanie et de Paca, il prévoit d’injecter 3 millions d’euros en 2019 et le double l’an prochain dans des participations minoritaires au capital de PME. Il cible des sociétés « non cotées, en croissance, avec au moins trois ans d’ancienneté, ayant prouvé la viabilité de leur modèle économique et dont le chiffre d’affaires est compris entre 500.000 euros et 30 millions », explique André Hess, président d’Occipac, par ailleurs dirigeant de Sada Assurances. Les membres du comité de direction d’Occipac comprennent notamment Patrick Gounelle, ex-président d’EY Europe du Sud, Jean-Marc Natali (Urbanis), Estelle Everling (Ever-Link) ou André Sembelie, ancien DRH de Nestlé Waters France. Le fonds vise un niveau de rentabilité de 10 à 15 % pour les émissions obligataires et pour les investissements en actions, « nous souhaitons doubler la valeur de l’entreprise en quatre ou cinq ans », détaille le président. Le secteur géographique couvert s’étend de Marseille à Perpignan, «avec un coup de cœur pour le Gard».
Le fonds d’investissement Ares Life Sciences a lancé une offre publique d’achat sur le laboratoire Stallergenes Greer, rapporte L’Agefi suisse. La maison-mère d’Ares Life Sciences, Waypoint, a proposé de racheter en numéraire le capital restant pour 37 euros par action, soit un prix d’acquisition d’environ 117 millions d’euros, valorisant Stallergenes Greer à 730,1 millions d’euros. Il détient déjà 83,9% du capital de ce laboratoire spécialiste de traitements de désensibilisation aux allergies. Le prix proposé par action représente une prime de 42,9% par rapport au dernier cours de clôture de Stallergenes Greer. L’opération sera mise en oeuvre sous la forme d’une procédure de droit anglais, nécessitant d’être encore approuvée par les autres actionnaires de la société ce printemps, puis par la Haute Cour de justice d’Angleterre. Waypoint/Ares Life Sciences est l’actionnaire majoritaire de Stallergenes Greer depuis 2015. Etant donné la part limitée du capital flottant de Stallergenes Greer, Waypoint «a estimé que les avantages d’une cotation des actions sont limités, et que les coûts de maintien de cette cotation se sont pas justifiés pour les actionnaires».
Le fonds de pension de Taïwan a annoncé la sélection de cinq sociétés de gestion pour gérer son premier mandat discrétionnaire actions à l’international. La stratégie demandée par le fonds couvre l’univers des actions émergentes hors Taïwan, et ce avec une approche multifactorielle, avec pour benchmark le iEdge Rayliant EM Dynamic Multi-Factor Index, géré par la bourse de Singapour. Les cinq sociétés, qui se partageront à parts égales les 1,5 milliard de dollars singapouriens d’encours (environ 1 milliard d’euros), sont Amundi Asset Management, DWS Investments Hong Kong, Nomura Asset Management, Robeco Institutional Asset Management, et State Street Global Advisors Asia.
The French financial management association (AFG) on Thursday released the results of its annual study of employee savings. Net inflows were positive to the tune of €1.5bn in 2018, representing the best performance for the sector since 2011. Assets are down to €125.5bn due to negative market effects at the end of the year. Investment inflows to PEE and PERCO products were up 5%, to €15.2bn, breaking down as follows: €3.9bn for participation (+2%), €5.2bn for profit-sharing (+6%), €2.9bn for voluntary employee payments (+9%), and €3.2bn for corporate top-ups (+6%). Redemptions are down 12% to €13.7bn. 10.6 million clients are invested largely in employee savings funds (37%). Equities remain the most popular asset class within policies, representing more than 55% of assets (37% employee savings, 11% equity funds, and 7% via mixed funds). Equity and mixed funds have seen sharp increases in their net inflows (19% and 42%, respectively). At the same time, money market funds have seen a 12% decline. Assets in solidary funds are up to €7.9bn (+8%). Within PERCO products, steered management is the most popular formula (51% of employees, +3 points). 2.6 million people now hold these products, which show net inflows of €1.7bn. Investors have shown particular interest in the PERCO Plus formula, which redirects a part of investments to SMEs. Assets in these products now represent over 28% of total volumes (+38% in one year), at €4.7bn. Life annuity payments remain marginal (1% of the €1bn in outward payments in 2018), as savers have all but entirely preferred capital payouts.
L’Association française de la gestion financière (AFG) a publié ce jeudi les résultats de son enquête annuelle relative à l'épargne salariale. La collecte nette s’est révélée positive, avec 1,5 milliard d’euros collecté, ce qui constitue la meilleure performance du secteur depuis 2011. Les encours ont néanmoins baissé pour s'établirà 125,5 milliards en raison de l’effet marché de fin d’année. Dans le détail, les flux d’investissement dans les PEE et PERCO ont enregistré une hausse de 5% à 15,2 milliards d’euros. Les flux se décomposent ainsi : 3,9 milliards d’euros au titre de la participation (+2%), 5,2 milliards d’euros au titre de l’intéressement (+6%), 2,9 milliards d’euros au titre des versements volontaires des salariés (+9%) et 3,2 milliards d’euros au titre de l’abondement des entreprises (+6%). Le montant des rachats est lui en baisse de 12%, à 13,7 milliards d’euros. Les 10,6 millions de porteurs sont principalement investis dans des fonds d’actionnariat salarié (37%). Dès lors, les actions demeurent la première classe d’actifs au sein de ces contrats puisqu’elles représentent plus de 55% des encours (37% d’actionnariat salarié, 11% de fonds actions, et 7% via les fonds mixtes). Les fonds actions et les fonds mixtes ont connu une forte progression de leur collecte nette (respectivement 19% et 42%), quand, dans le même temps, celle des fonds monétaires a décru de 12%. L’encours des fonds solidaires a augmenté, lui, à 7,9 milliards d’euros (+8%). Au sein du PERCO, la gestion pilotée demeure la principale formule choisie (51% des salariés, +3 points). Le support, qui a enregistré une collecte nette de 1,7 milliard d’euros, est désormais détenu par 2,6 millions de personnes. Ces investisseurs se sont montrés particulièrement intéressés par la formule PERCO Plus, qui flèche une partie des investissement vers les PME. Leurs encours représentent désormais plus de 28% de la masse totale (+38% en un an) pour s'établir à 4,7 milliards d’euros. Dans ce produit, la sortie en rente viagère demeure anecdotique (1% des 1 milliard d’euros retirés en 2018), les épargnants ayant quasi exclusivement choisi la sortie en capital.
Assets at the Netherlands-based asset management firm Triodos Investment Management totalled €4.2bn as of the end of 2018, an increase of 21% year over year (€3.5bn as of the end of 2017). This increase is largely (18%) due to the internal integration of the asset management activities of three SRI funds from Triodos, and discretionary portfolios from Triodos Private Banking Netherlands. The funds of the Luxembourg Sicav Triodos I, which invest in publicly-traded equities and bonds which contribute to the sustainable transition, have seen an increase in their cumulative assets of 5.5%, to €1.48bn. The Triodos Organic Growth and Triodos Renewables Europe funds, which are not part of the Sicav, have seen increases in their assets of 18.5% (€83m in assets under management as of the end of 2018) and 12.3% (€55.3m), respectively. Last year, Triodos IM dissolved the Triodos Culture Fund, with assets of €86m at the time of the liquidiation, which resulted in a decline of 3% in assets under management for the Netherlands-based firm. Jacco Minnaar, chairman of the board of directors at Triodos IM, states: “With a growing SRI investment market, it is encouraging to see that the investment industry is moving in the right direction. But we need to pick up the pace. It is not enough to invest in the best companies in their sectors, which may be among the least polluting. By bringing asset management activities on board internally, we have integrated financial and sustainable analysis of publicly-traded equities and bonds, which will allow us to invest in companies which belong to a long-term trend and which actively contribute to a more sustainable society and a better world.” Impact Triodos IM has also revealed the environmental and social impact of its funds in 2018. According to the firm, funds were able to prevent the generation of two million tonnes of CO2 emissions (compared with 1.5 million tonnes in 2017), with 400,000 tonnes attributable to financing for renewable energy projects by Triodos IM. The energy produced is sufficient for the needs of 1.68 million homes. More than 104,000 persons [referred to in the French original as “small peasants”] in 13 countries which are considered emerging markets have been paid directly at fair prices. The equivalent of 8.8 million meals have eben produced by farmlands using organic management of European farms financed by the Netherlands-based asset management firms. Lastly, Triodos IM has financed 103 financial institutions with a focus on inclusive finance in Asia, Latin America and Africa. About 19.2 million people (20.3 million in 2017) were able to borrow from these institutions, while 11.1 million people living on low incomes used savings services from these institutions (compared with 15.1 people).
Les encours de lasociété de gestion néerlandaise Triodos Investment Management se chiffraient à 4,2 milliards d’euros à fin 2018, soit une progression de 21% sur un an (3,5 milliards d’euros fin2017). Cette hausse provient néanmoins en majeure partie (18%) de l’intégration en interne des activités de gestion des quatre fonds ISR de Triodos et des portefeuilles discrétionnaires de Triodos Bank Private Banking Netherlands. Les fonds de la Sicav luxembourgeoise Triodos I, qui investissent dans des actions et obligations cotéescontribuant à la transition durable, ont vu leurs encours cumulés augmenter de 5,5% pour s'établir à 1,48 milliard d’euros. Les fonds Triodos Organic Growth et Triodos Renewables Europe, qui ne font pas partie de la Sicav, ont connu des progressions respectives de leurs encours de 18,5% sur un an (83 millions d’euros d’actifs sous gestion fin 2018) et de 12,3% (55,3 millions d’euros). L’an dernier, Triodos IM a dissous le fondsTriodos Culture Fund dont les encours s'élevaient à 86 millions d’euros au moment de la liquidation, ce qui a entraîné une baisse de 3% des actifs sous gestion de la firme néerlandaise. Jacco Minnaar, président du conseil de direction deTriodos IM, a déclaré: «Avec un marché de l’investissement ISR grandissant, il est encourageant de voir que l’industrie de l’investissement va dans la bonne direction. Mais nous devons accélérer le rythme. Il n’est pas suffisant d’investir dans les meilleures entreprisesdans leurs secteurs, qui figurent peut-être parmi les moins polluantes. En rapatriant les activités de gestion d’actifs en interne, nous avons intégré l’analyse financière et durable des actions et obligations cotées, ce qui nous permet d’investir dans ces compagnies qui font partie d’une tendance de long-terme et qui contribuent activement à une société plus durable et un monde meilleur.» Impact Triodos IM a également dévoilé l’impact environnemental et socialde ses fonds pour l’année 2018. Selon la firme, ses fonds ont permis d'éviter la génération de 2 millions de tonnes d'émissions de CO2 (contre 1,5 million en 2017) dont 400 000 tonnes peuvent être attribués au financement de projets d'énergies renouvelables parTriodos IM. L'énergie produite équivaut auxbesoins d'électricité de 1,68 million de foyers. Plus de 104 000 petits paysans dans 13 pays considérés comme marchés émergents ont été payés directement et à des prix justes. L'équivalent de 8,8 millions de repas a été produit par les terres cultivées en gestion biologique sur les fermes européennes financées par le gestionnaire néerlandais. Enfin, Triodos IM a financé 103 institutions financières dont le focus se porte sur la finance inclusive en Asie, Amérique latine et Afrique. Environ19,2 millions de personnes (20,3 millions en 2017) ont pu emprunter auprès de ces institutions tandis que 11,1 millions de personnes vivant de faibles revenus ont utilisé les services d'épargne des institutions concernées (contre 15,1 millions de personnes).