On peut être européen de bien des manières, et toutes ne sont pas politiquement correctes. Du fédéralisme au souverainisme tempéré, la palette des opinions est aussi riche que le nuancier de la couleur bleue que l’Union a choisie pour se caractériser aux yeux des citoyens. Toutes ont en commun la foi en un projet politique radicalement original, d’ailleurs unique dans l’histoire du monde. 68 ans après que l’institution de la Communauté européenne du charbon et de l’acier l’a mise en branle, le terme de l’entreprise est toujours incertain ; les vents contraires l’assaillent, menaçant l’équilibre même du navire ; les Britanniques ont décidé de le quitter et les autres Européens hésitent sur la route à prendre. Pour certains, c’est l’instant où le vaisseau va s’échouer. Pour L’Agefi et son équipe au contraire, c’est maintenant que tout commence.
Qu’on se le dise, « les nations étrangères ne seront plus en mesure d’utiliser leur politique de change au détriment des travailleurs et des entreprises américaines ». Le département du Commerce américain a l’intention de paramétrer la bataille tarifaire que les Etats-Unis sont en train d’enclencher contre le reste du monde. Des droits de douane spécifiques pour les pays qui sous-évaluent leur monnaie par rapport au dollar, c’est la dernière idée. Dans le viseur : la Chine, le Japon, la Corée ou encore l’Allemagne et la Suisse… Si le projet voit le jour, il reviendra bien sûr aux Etats-Unis de dire si une devise est sous-évaluée et selon quels critères…
Notre Dame de Paris devrait être reconstruite en cinq ans. Ce délai assigné par le président de la République est jugé très court par les architectes et fait la part belle à la propension de l’homme moderne d’aller vite, trop vite. Avec un tel message, Emmanuel Macron n’aide pas les citoyens à se projeter dans l’avenir, le financement de leur retraite par exemple, lui qui veut tant les inciter à investir en actions, une classe d’actifs où il faut se donner du temps pour laisser fructifier ses investissements, pour choisir son moment d’entrée et de sortie. Sans parler du changement radical, du nouveau modèle de société, qu’appelle le réchauffement climatique et qui ne s’accorde pas avec les réflexes de type « tout, tout de suite ».
ATTENTES Le détail des TLTRO 3 (targeted long term refinancing operations) annoncé le 6 juin prochain, une décision sur la nécessité ou non d’adoucir les effets secondaires pour les banques de la zone euro du taux de dépôt de -0,4 % par un système de taux modulables (tiered system) prévue en septembre, les économistes attendent des réponses concrètes lors des prochaines réunions du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE). La majorité des centralbank watchers rappellent que les conditions techniques des TLTRO 3 dépendront du data flow, de l’état des données économiques et financières. Quelques-uns considèrent que ces conditions seront durcies par rapport aux TLTRO 2. Ces dernières ont permis aux banques, sous certaines conditions de croissance de leur production de crédit, de se financer à -0,4 % auprès de la banque centrale. Une chose est sûre, ces débats techniques mettent en lumière la fragmentation bancaire de la zone euro. D’un côté, les effets secondaires des taux négatifs sont en grande partie supportés par les banques du nord, françaises et allemandes (autour de 3 milliards d’euros pour chaque pays). Les taux négatifs représentent un prélèvement de 7,5 milliards d’euros sur les banques, soit 2,5 % de leurs revenu net d’intérêt. De l’autre, les opérations de refinancement à grande échelle bénéficient avant tout aux banques italiennes et espagnoles (415 milliards sur un total de 735 milliards). Le face-à-face des taux négatifs agrégés – « réserves excédentaires rémunérées au taux de dépôt négatif » contre « ensemble des TLTRO financées à - 0,4 % » – laisse une facture de l’ordre de 3 milliards au secteur bancaire, évaluent les économistes de Pictet WM. Le calcul est théorique et vaut pour une union bancaire en bonne et due forme. Dans le détail, chaque établissement de crédit trouverait à redire.
«Cette offre est l’aboutissement de notre décision il y a plus d’un an d’abandonner les rétrocessions pour passer sur un modèle 100 % honoraires et conserver le terme indépendant dans notre appellation», a déclaréGuillaume Lucchini, fondateur de Scala Patrimoine. Le cabinet de gestion patrimoniale indépendant présentaitce 29 mai sa nouvelle offre d’assurance-vie «cleanshare» assurée par Suravenir. Baptisée Scala Life, le contrat permet aux épargnants d’investir sur des parts d’unités de comptes en «cleanshare», c’est-à-dire sans frais de rétrocessions. Aucours de la présentation, le dirigeant a plusieurs fois faitréférence àla décision qu’il nous avait expliqué en avril 2018d’abandonnerles rétrocessions dans le cadre de la réglementation MIF2. Une décision qui semble porter ses fruits puisque la clientèle du cabinet grossit de plus en plus et avec elle la collecte. «Au premier trimestre 2019nous avons collecté 15 millions d’euros», nous a confié en marge de la présentation le fondateur de Scala Patrimoine. Colossal quand on sait que le cabinet comptait à peine 15 millions d’euros d’encours lorsque nous l’avions rencontré pour la première fois en juin 2015. Outre les 30 unités de compte «cleanshare» disponibles sur le contrat, les particuliers pourront également investir sur 32 ETF et sur un fonds en euros (l’actif général de Suravenir). D’autres fonds viendront par la suite enrichir le contrat. L’offre est accessible sans frais d’entrée avec un versement initial de 50.000 euros. Les versements libres ont été fixés à 1.000 euros minimum et les versements programmés à 100 euros parmois, 300 euros par trimestre, 600 euros par semestres et 1.000 euros par an. Les frais d’arbitrage sont de 40 euros. «Nous sommes en train de négocier leur gratuité qui devrait être mise en place rapidement», a toutefois précisé Guillaume Lucchini. L’offre sera exclusivement réservée à la clientèle de Scala Patrimoine et ne sera pas accessible sur internet. “Nous voulons revenir à l’essence du métier de conseil et bien connaitre nos clients”, a justifié Guillaume Lucchini. «Aujourd’hui, ni les associationsni même l’AMFne s’intéressent aux CGP qui ont abandonné les rétrocessions» Guillaume Lucchini Cependant, convaincu par sa démarche d’indépendance et ne voulant pas prêcher seul dans le désert, le dirigeant a annoncé que le contrat Scala Life pourrait à l’avenir être utilisé en marque blanche par d’autres cabinets de conseil ayant cette même démarche d’indépendance. Si le mode de rémunération enBtoBn’a pas encore été arrêté, la conviction de Guillaume Lucchini est forte. “Aujourd’hui, ni les associations [Scala Patrimoine est membre de l’Anacofi, ndlr], ni même l’AMFne s’intéressent aux CGP qui ont abandonné les rétrocessions. C’est à nous de réfléchir à la manière dont nous pouvons nous réunir et défendre cette position. Elle représente à nos yeux l’avenir de la profession”, a-t-il insisté. L’idée d’une nouvelle association pourrait donc bien se concrétiser dans un avenir proche. La première étape sera la mise en place d’outils pédagogiques afin d’expliquer la démarche d’indépendance de ces cabinets. C’est la raison pour laquelle Scala Patrimoine a mis en ligne ce mercredi 29 mai un site baptisé “CleanMyShare” (www.cleanmyshare.fr) dont le but est d’expliquer les cleanssharesaux particuliers. Le site met également à disposition des épargnants un outil comparatif. “Nous avons référencé près de 700 fonds sur lesquels les personnes pourront comparer les frais entre la partretailet la cleanshare”, a expliqué Guillaume Lucchini. L’arrivée de la loi PACTE et de ses répercussions pour l’épargne salariale pourrait également inspirer le cabinet à l’assureur à lancer des offres similaires sur des produits comme le PEE ou même le PERCO. Les deux partenaires travailleront avant cela sur le contrat de capitalisation.
Helmut Paulus, l’un des fondateurs et actuel président du directoire de Quoniam Asset Management, l’une des sociétés du groupe Union Investment, quitte la société pour raisons personnelles à la fin du mois de juin. Son successeur sera Nikolaus Sillem, directeur général d’Union Investment Institutional, responsable de l’ensemble des activités institutionnelles et internationales du groupe Union Investment depuis 2003. Sous sa houlette, les actifs sous gestion d’Union Investment sont passés de 38 milliards d’euros à environ 200 milliards d’euros. Nikolaus Sillem prendra ses nouvellesfonctions le 1er juillet prochain. André Haagmann, également responsable d’Union Investment Institutional et qui travaille au sein du groupe Union Investment depuis 2006, prendra en charge la partie institutionnelle pilotée jusqu’ici par Nikolaus Sillem.
Le groupeUBS s’est enfin dépêtrée d’un litige causé par la faillite retentissante du géant américain Enron remontant à 17 ans. Dans un décision datée du 24 mai, Un tribunal texan a rejeté une nouvelle fois une plainte collective d’actionnaires. L’instance judiciaire a confirmé les décisions rendues par voie arbitrale antérieurement, rapporte l’agence AWP. Les juges ont conclu que UBS ne pouvait être tenu pour responsable de la chute du cours d’Enron à la Bourse. Des anciens actionnaires et employés d’Enron avaient déposé cette plainte collective en août 2002, accusant la banque de les avoir induits en erreur. Quatre jours avant la faillite du groupe texan de courtage en énergie, UBS recommandait fermement le titre Enron à l’achat, avec une note «strong buy». Le géant américain a succombé en 2001 suite à des manipulations de bilan.
Le groupe Morningstar a annoncé ce 29 mai avoir conclu un accord définitif pour le rachat de DBRS, la quatrième agence de notation dans le monde, pour un montant de 669 millions de dollars. Cette opération, qui va permettre de rapprocher DBRS et les activités américaines de Morningstar Credit Ratings, doit enrichir lacouverture mondiale des classes d’actifs etproposer aux investisseurs une plateforme améliorée de recherche et d’analyse de l’univers obligataire. DBRS est présente en Europe, aux Etats-Unis et tout spécialement au Canada. La société évalue plus de 2.400 familles d'émetteurs et près de 50.000 titres dans le monde. Pour l’année à fin novembre 2018, DBRS a enregistré un chiffre d’affaires de 167 millions de dollars. Sur une base pro forma, si Morningstar contrôlait DBRS au 31 décembre 2018, les revenus de la notation crédit auraient représenté environ 17% du total des revenus de Morningstar, précise un communiqué. L'équipe dirigeante de DBRS reste en place. Morningstar prévoit de désigner un responsable pour le nouvel ensemble lorsque l’opération sera bouclée, normalement dans le courant du troisième trimestre 2019.
Julius Baer a annoncé mercredi 29 mai la nomination deLuigi Vignola, actuellement responsable mondial des produits structurés, à la tête des marchés et au conseil d’administration de la banque privée suisse. Cette nomination sera effective à compter du 1erjuillet 2019, date à laquelle,Peter Gerlach, actuel responsable de la division Marchés de Julius Baer, quittera ses fonctions. Ce dernier se consacrera alors au développement de nouveaux modèles commerciaux de gestion de patrimoine pour le groupe. Il deviendra membre du directoire de l'établissement helvétique.Il dirigera ces efforts d’innovation en étroite collaboration avec des unités spécialisées de la banque et rapportera directement au chef de la direction, Bernhard Hodler. Son successeur, Luigi Vignola, a rejoint le secteur produits structurés de la Julius Baer en 2009. En 2012, il s’est installé à Singapour pour diriger les équipes de produits asiatiques en tant que responsable des marchés et des solutions de conseil. En 2017, il a été nommé responsable mondial des produits structurés et est retourné en Suisse.
Galiléea annoncé ce 29 mai le lancement d’une plateforme d’aide à la sélection de fonds. BaptiséeGalilée Fund Advisor, il s’agit d’un outil d’aide à la décision destiné aux professionnels qui préconisent ou gèrent des allocations d’actifs. La plateforme se base sur le processusde sélection de fonds propriétaire décrypté dans le reportage vidéo de NewsManagers «Au coeur de la sélection d’un fonds» en mars dernier. La société a donc décidé de commercialiser son concept et son expertise vers l’extérieur. L’abonnement à Galilée Fund Advisor donne accès à trois types de services d’aide à la gestion de son portefeuille de fonds. Dans la rubrique « Analyses de fonds », des notes détaillées qui indiquent l’avis des experts de Galilée Fund Advisor sur les fonds étudiés, seront disponibles. «Ces notes sur les supports d’investissement répondent au mieux aux nouvelles exigences en matière de transparence et de justification du conseil apporté auprès du client et des autorités de tutelle», précise le groupe dans un communiqué. Les clients auront également accès à la rubrique « Allocation d’actifs » qui leurpermettra de recueillir le sentiment de marché des analystes de la plateforme sur les principales classes d’actifs. Enfin, dans la partie « Notre Sélection » l’utilisateur pourra retrouver directement une liste restreinte des fonds à utiliser pour créer ou arbitrer ses allocations. «Cela permet aux conseillers qui n’ont pas le temps de rechercher les meilleurs supports et de les analyser, de savoir immédiatement quels fonds sélectionner et pourquoi», expliqueRoni Michaly, associé du groupeet président de La Financière Galilée, la société de gestion du groupe Galilée. Actuellement, la plateforme Galilée Fund Advisor analyse plus de 1.600 fonds et fournit en permanence une sélection de 30 supports de toutes classes d’actifs.
Certains des plus grands gestionnaires d’actifs britanniques protestent contre la proposition selon laquelle ils doivent divulguer davantage de détails sur leurs discussions avec les conseils d’administration des sociétés dans lesquelles ils investissent, sur des questions telles que le changement climatique et le travail des enfants, rapporte l’agence Reuters.Le Financial Reporting Council (FRC), qui définit les meilleures pratiques de contrôle des fonds sur les entreprises dans lesquelles ils investissent via le code de gouvernance britannique, souhaite que les gestionnaires soient plus ouverts sur la manière dont ils abordent les problèmes environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) et publient un rapport chaque année sur leurs avancées. Mais certains des plus grands gestionnaires de fonds affirment qu’une trop grande divulgation pourrait nuire aux efforts visant à modifier le comportement des entreprises."Il y a (...) une distinction cohérente entre ce qui peut raisonnablement être rendu public sans nuire à la confiance sur laquelle repose l’engagement et ce qu’il est préférable de garder privé entre les parties afin de promouvoir au mieux le changement», a déclaré notamment BlackRock dans sa réponse aux propositions de la FRC.
Le numéro un mondial des ETF BlackRock/iShares est confronté à une nouvelle vague de départs sur le marché suisse. Après la série de défections enregistrées l’an dernier, la filiale suisse a enregistré de nouveaux départs cette année si bien que l’antenne suisse, qui était forte d’une quinzaine de collaborateurs, n’en compte plus que huit, rapporte le site spécialisé finews qui relaie des informations du blog financier Paradeplatz. Selon finews, certains de ces collaborateurs ont déjà signé chez la concurrence. A l’instar de cet expert non identifié qui devrait rejoindre Vontobel en juillet prochain au sein de la division Financial Products. Un ex-iShares doit début juin intégrer Amundi qui a déjà recruté Marco Strohmeier, l’ancien chef adjoint pour la Suisse d’iShares. Selon finews, le nombre de départs s’élèverait à cinq depuis avril dernier. BlackRock n’a pas démenti ces départs mais ajouté qu’il n’avait aucune difficulté à recruter du personnel qualifié. Mark Vallon, qui travaillait précédemment chez Bellevue Asset Management, rejoint ainsi BlackRock en juin. Et il est question de recruter à bref délai quatre personnes à Zurich et une à Genève. Ce qui porterait l’effectif suisse à 14 collaborateurs… Sans préciser le montant et l’évolution de ses encours sur le marché suisse, BlackRock relève que ces mouvements de personnel n’ont pas eu d’impact sur son activité suisse qui continue d’enregistrer une progression à deux chiffres.
BNP Paribas va s’opposer à ce que le liquidateur du fonds de Bernard Madoff puisse recouvrer 1,3 milliard de dollars auprès de la banque française, rapporte ce mercredi 29 mai Les Echos. BNP Paribas a émis, avec d’autres consoeurs, un recours devant la Cour suprême concernant une décision de justice datant de février, qui autorise le liquidateur à récupérer les sommes retirées du fonds et transmises auprès d’institutions non-américaines. Depuis plusieurs années, le liquidateur du fonds a intenté de nombreux recours contre BNP Paribas et ses filiales. «Ces recours [...] visent au recouvrement de fonds prétendument transférés aux entités du groupe BNP Paribas par BLMIS ou indirectement par le biais de fonds liés à BLMIS et dans lesquels des entités du groupe BNP Paribas détenaient des participations. Le liquidateur de BLMIS prétend [...] que les paiements effectués en faveur des entités du groupe BNP Paribas sont nuls et recouvrables», explique le groupe dans son document de référence. Celui-ci assure néanmoins disposer d’arguments très solides à opposer au liquidateur, et qu’il allait se défendre «vigoureusement».
Le journal espagnol El Confidencial rapporte que la succursale espagnole de la banque privée Edmond de Rothschild a procédé à un double recrutement. Deux banquiers privés, Juan Echenique et Carlos Vázquez, ont rejoint la firme. Tous deux travaillaient précédemment àAlantra Wealth Management depuis 2014. Juan Echenique a aussi éténommé sous-directeur du bureau de Madrid de la banque privée d’Edmond de Rothschild.
L'opération porte sur des actifs pour l'essentiel Prime situés dans le Quartier Central des Affaires (QCA) de Paris et valorisés à 1,7 milliard d'euros.
Norma Capital, a annoncé mardi 28 mai le lancement de son FPCI Quartz spécialisé sur le parc immobilier francilien. La stratégie consiste à acquérir des biens dévalorisés en Île-de-France (première et deuxième couronnes parisiennes), immeubles obsolètes, vacants ou partiellement occupés, ou avec une faible durée résiduelle de bail. Ces actifs seront ensuitetransformés pour les adapter aux nouvelles exigences des utilisateurs et les relouer à des loyers supérieurs. Enfin, la société de gestion pourra les revendreavec une plus-value. «Complétée par un effet de levier adapté, cette stratégie permet de viser des TRI supérieurs à 10% et de faire de Quartz un produit de capitalisation», assure Norma Capital dans un communiqué. Le ticket d’entrée de Quartz est de 100.000 eurosréservé àune clientèle professionnelle.
La société de gestion Turgot AM a annoncé mardi 28 mai l’acquisition de deux nouveaux biens pour le compte de son fonds viager de maintien à domicile des seniors ViaGénérations. Les deux nouveaux biens sont situés en région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA). Ils portent le nombre de biens détenus par la SCI à 50. Le premier bien est un appartement de 72 m² à Sanary-sur-Mer (Var) acheté 202.000 eurospour une valeur d’expertise de 375.000 euros. Le second est un appartement de 109 m² à Marseille (Bouches-du-Rhône) acheté 422.000 eurospour une valeur d’expertise de 570.000 euros. Par ailleurs, le fonds a recouvert la pleine propriété de trois appartements premium acquis en septembre 2017 : - un 70 m² à Paris : revendu 650 000 euros, permettant d’enregistrer une plus-value de près de 25 %, - un 105 m² à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine)estimé à 690 000 €, soit un gain de 54 %, - un 70 m² à Cabourg (Calvados) : côté à 260 000 € et présentant à date une valorisation de 132 % par rapport à son prix d’acquisition. Ces opérations permettent à l’unité de compte (UC) ViaGénérations d’augmenter sa valeur liquidative qui ressort à 108,30 eurosau 15 mai 2019 (contre104,23 euros un an auparavant). Le fonds est géré parCharlotte Evanguelidis et Isabelle-Claire Vergoz De Abreu.
Alantra CPA, la filiale conseil en crédit et conseil immobilier du gestionnaire d’actifs espagnol Alantra, a pris une part majoritaire au capital de urbanData Analytics (uDA). Créée en 2014, cette dernière est une entreprise digitale qui propose des services technologiques basés sur les big data et l’intelligence artificielle dans le secteur immobilier. Elle rassemble des informations de marché venant de plus de 40 sources publiques et privées, pour développer 190 indicateurs financiers et urbains, selon le communiqué. Elle opère en Europe du sud et en Amérique du Sud. Les termes de l’accord n’ont pas été divulgués.
Président de Finance for Tomorrow depuis 2 ans, Philippe Zaouati va quitter le rassemblement d’influence, a annoncé ce dernier. Le communiqué de l’initiative lancée en juin 2017 au sein de Paris Europlace assure que ce départ a été annoncé à ses membres en janvier dernier, «Philippe souhaitant consacrer davantage de temps à ses autres activités». Il est notamment directeur général de Mirova, un affilié de Natixis IM. «En accord avec les équipes et le Bureau de Finance For Tomorrow, il a assuré la présidence jusqu’en mai 2019", ajoute le communiqué. Pierre Ducret, membre du bureau de Finance For Tomorrow depuis la création de l’initiative, contrôleur général et conseiller climat du groupe Caisse des Dépôts et président de I4CE-Institute for Climate Economics, assurera la présidence par intérim jusqu’à l’élection du nouveau président. «Les élections pour la nouvelle présidence auront lieu à l’automne, le temps de préparer la saison 2 de Finance for Tomorrow. Le Climate Finance Day, qui aura lieu le 29 novembre, sera l’occasion d’introduire officiellement le nouveau président élu», précise l’organisation.
Generali Investments Partners a annoncé ce mardi 28 mai la nomination d’Anna Maria Reforgiato Recupero au poste de Head of Strategic Investors Group, et de Guido Maistri au poste de senior sales pour l’Italie. L'équipe dédiée aux investisseurs stratégiques est un hub pour les sociétés de gestion d’actifs du groupe Generali, dont les boutiques et les affiliés, en matière de négociations avec les partenaires externes stratégiques. L'équipe travaille entre autres sur la construction, la négociation et le développement de solutions d’investissements sur mesure et des activités de ventes croisées avec les firmes internationales désirant renforcer leurs relations avec Generali.
Eve Navarre a quitté Vestathena pour devenir gérante actions européennes chez HSBC Global Asset Management, a appris Citywire Selector. La gérante a quitté la boutique française le mois dernier. Elle y gérait les fonds Denim et AmaterrA. La gestion de ces fonds a été confiée à Claudio Arenas-Sanguineti.
Algebris Investments vient de lancer le fonds Algebris Quant Arbitrage, un compartiment d’Algebris UCITS. Le fonds sera géré par Gianluca Lobefalo, responsable des stratégiques quantitatives, et une équipe dédiée qui a rejoint la société de gestion de Davide Serra en novembre 2018. Le fonds a pour objectif de profiter des changements de régimes de la volatilité, quelle que soit la direction des marchés, via une stratégie d’arbitrage statistique quantitative. Le fonds a une approche systématique, basée sur un modèle propriétaire autour de paires de moyennes et grandes capitalisations aux Etats-Unis et en Europe. Le fonds est marché et secteur neutre.
Franklin Templeton vient de recruter Demis Todeschini comme ETF sales specialist à Milan, rapporte Bluerating. Il sera responsable du développement en Italie de Franklin LibertySharesTM, la plate-forme ETF de Franklin Templeton. Il est rattaché à Caroline Baron, responsable des ventes ETF dans la région Europe, Moyen-Orient et Afrique. Demis Todeschini vient de Borsa Italiana où il était responsable des ventes des ETF au sein de l’équipe de vente obligataire.
Schroders achète Blue Asset Management, une société allemande spécialisée dans l’immobilier et gérant 1,2 milliard d’euros. L’opération permet à la société de gestion britannique de se renforcer dans les actifs privés, un pôle qu’elle qualifie de «prioritaire». Basée à Munich, Blue a été créée en 2009 par Dr Artus Pourroy, Dr Thomas Wiegelmann et Tino Lurtsch, ses trois managing directors. Le trio rejoindra Schroder Real Estate, de même que les 17 employés de la société allemande. Blue gère des portefeuilles immobiliers pour le compte clients en Allemagne, mais aussi en Autriche et en Suisse. Ces clients continueront à être servis par l’équipe de Blue. Les investissements se composent d’immobilier commercial et résidentiel. «L’acquisition nous fournit une équipe solide de professionnels de l’immobilier et un bureau additionnel en Allemagne qui est le plus gros marché immobilier en Europe continental», se félicite Duncan Owen, responsable mondial de Schroder Real Estate, par le biais d’un communiqué. «Avec ce nouveau bureau à Munich, nous pouvons exploiter les marchés germanophones de l’investissement au sens large. Avec 4 milliards d’euros d’actifs sous gestion pour le compte de nos clients et une équipe d’une quarantaine de personnes en Allemagne, Autriche et Suisse, nous sommes bien placés pour continuer à faire grandir notre plate-forme», a commenté de son côté Philipp Ellebracht, co-responsable de Schroder Real Estate Allemagne. Au total, l’activité immobilière de Schroder représentait 17 milliards d’euros au 31 décembre.
Martti Forsberg, gérant spécialisé dans la dette des pays émergents, a quitté son poste chez Nordea Asset Management, rapporte Citywire Selectormardi 28 mai. L’intéressé rejoint la société de gestion Aktia AM, spécialisée dans la dette émergente. Martti Forsberg travaillait chez Nordea depuis 1997, où il a géré plusieurs fonds couvrant la dette desmarchés émergents, européens et nordiques.
Generali France a annoncé lundi 27 mai le lancement d’un service de diagnostic patrimonial et successoral développé en partenariat avec la startup Testamento. L’outil est destiné aux familles installées et aux seniors. Il est gratuit et disponible via les 1.300 conseillers commerciaux du réseau salariés de Generali France. Ce service qui est directement intégré à l’outil de gestion des conseillers permet: - d’établir un bilan patrimonial à partir du patrimoine financier, immobilier, professionnel et de la situation familiale, - de simuler les droits de succession à régler en cas de décès, - d’évaluer les objectifs du client ou prospect (réduire les droits de succession, couvrir les droits de succession, couvrir les frais d’obsèques) et lui proposer le cas échéant des solutions de prévoyance (assurance décès, obsèques) ou d’assurance vie adaptées à sa situation et ses objectifs. «Le nouvel outil que nous avons développé conjointement s’inscrit parfaitement dans le cadre de notre plan de transformation Excellence 2022, incluant l’approche «phygitale» de notre réseau. Il apporte une réelle valeur ajoutée à nos conseillers commerciaux, mais aussi à nos clients désireux d’être accompagnés dans la préparation de leur succession», se réjouit dans un communiqué Eric Lemercier, directeur du réseau salariés de Generali France.
La société de gestion Candriam a annoncé mardi 28 mai la signature d’un accord de partenariat avec le FC Forest Green Rovers, présenté comme «le club de football le plus écologique au monde» et le premier club professionnel à être certifié neutre en carbone par les Nations Unies. Le dispositif de partenariat inclut une présence publicitaire autour du terrain ainsi que l’organisation d’événements clients au sein du club. Forest Green Rovers, évolue en « League Two » (quatrième division du championnat d’Angleterre). Le clubbasé dans le comté de Gloucestershireen Angleterre a fait du respect de l’environnement son crédo.Alimenté par des sources d’énergies renouvelables, il sert une cuisine végane aux joueurs, au personnel et aux fans et joue sur un terrain biologique. En reconnaissance du travail accompli, ce dernier a reçu en 2018 une certification de l’ONU et a signéla charte « Climate Neutral Now », une convention-cadre des Nations Unies sur l’initiative relative au changement climatique. En avril 2019, le président du club, Dale Vince,a été nommé ambassadeur des Nations Unies pour associer le monde du sport à la lutte contre le changement climatique. «Nous sommes constamment à la recherche d’organisations qui ont une longueur d’avance en matière de respect de l’environnement, de la société et de promotion du développement durable. Candriam est fier de s’associer à la démarche pionnière des Forest Green Rovers et de l’accompagner dans son développement en devenant son premier partenaire non-britannique», déclare dans un communiqué Naïm Abou-Jaoudé, CEO de Candriamet Chairman deNew York Life Investments International.
Amundi fait évoluer sa gamme de fonds italiens avec Crédit Agricole Italia, avec la refonte des fonds multi-asset Amundi Best Selection qui sont renommés Amundi ESG Selection, rapporte Funds People Italia. Cela s’accompagne d’un changement de processus d’investissement pour la gamme, qui ne se base plus sur la sélection de fonds tiers, mais sur le choix de titres, actions et obligations, réalisé en appliquant la méthodologie ESG (environnementale, sociale, gouvernance) d’Amundi. La gamme se compose de trois fonds: Amundi ESG Selection Classic, Amundi ESG Selection Plus et Amundi ESG Selection Top. Chacun répond à un profil de risque différent. «Pour la première fois en Italie, nous offrons une gamme de fonds ESG multi-asset qui s’adapte aux différents profils de risque et qui, grâce aussi à leur nouvelle logique de gestion, permettra de réduire les coûts totaux pour nos clients dans l’optique MIF 2», commente Paolo Profil, responsable de la distribution retail d’Amundi.