Aviva Investors a annoncé ce jeudi 4 juillet le recrutement de trois collaborateurs au sein de son équipe de gestion actions américaines. Robert Plaza, jusqu’ici directeur de la recherche actions chez Key Private Bank, arrive en tant que gérant de portefeuille. Nick Nikitas et Adam Schmitz, qui viennent respectivement de Robert W Baird et Harris Associates, sont nommés analystes actions. Basés à Chicago, ils serontrattachés à Susan Schmidt, responsable de la gestion actions américaines chez Aviva Investors.
Inter Invest a annoncé ce jeudi 4 juillet le lancement de son second FIP Outre-mer. Ouvert aux souscriptions jusqu’au 30 juin 2020, le FIP investira dans les zones suivantes : l’arc Antilles-Guyane, les départements de l’Océan Indien et les collectivités de l’Océan Pacifique. Son premier FIP Outre-mer avait collecté 26 millions d’euros auprès de 4.000 investisseurs.
Woodford IM pourrait se séparer prochainement d’une partie de ses employés. Le gérant britannique, qui employait 45 salariés fin mars, a ainsi indiqué hier être en discussion « un certain nombre d’employés » en vue de leur départ, a relayé ce jeudi Les Echos. Woodford IM, qui est en proie à des problèmes de liquidité de ses fonds et de retraits de ses investisseurs, avait annoncé ce mardi le gel des retraits pour le mois de juillet.
Le fonds suédois EQT Partners, qui a atteint le septième rang mondial des sociétés de capital-investissement et le deuxième européen avec 40 milliards d’euros sous gestion, réfléchit à se coter en Bourse ainsi qu'à se développer en Asie-Pacifique, rapporte Reuters. En mars, EQT a levé la somme record de neuf milliards d’euros pour son quatrième fonds d’infrastructure. «L’Asie offre de formidables opportunités de croissance et nous avons l’intention d’y augmenter notre présence», a dit à Reuters Christian Sinding, le directeur général d’EQT. Il a également confirmé qu’EQT pourrait s’introduire en Bourse dans le cadre d’une revue stratégique lancée l’an dernier. Une décision à ce sujet devrait être prise après l'été. Des sources ont dit à Reuters qu’EQT envisageait une double cotation, à Stockholm et à Zurich, le centre financier abritant le deuxième siège du fonds. EQT a été fondé en 1994 en partie par Investor AB, le principal véhicule d’investissement de la famille Wallenberg. Investor AB est toujours l’investisseur de référence des fonds d’EQT, dont il détient environ 10% des plus récents.
Quinze ans après son introduction en Bourse, Azimut affiche 55 milliards d’encours dont 15,6 milliards (soit 28 %) dans 13 pays (Chine, Monaco, Suisse, Singapour, Brésil, Egypte, Mexique, Taïwan, Chili, Etats-Unis, Australie, Turquie et Emirats arabes unis), rapporte Il Sole – 24 Ore. En juin, la société a collecté 700 millions d’euros, grâce notamment à une acquisition en Egypte qui a permis d’apporter 400 millions. Depuis le début de l’année, les flux entrants étaient déjà à 2 milliards d’euros. L’international contribue de plus en plus aux bénéfices. Selon les estimations de Pietro Giuliani, le président d’Azimut, cette activité à l’étranger vaut environ 1,5 milliard d’euros. L’actuelle capitalisation boursière est de 2,4 milliards. Les investissements à l’étranger seront un moteur de développement également sur les cinq prochaines années. La part des encours gérés à l’étranger doit arriver à 35 % en 2024 contre 28 % actuellement. Une autre source de croissance sera l’expansion avec Azimut Libera Impresa dans les actifs alternatifs, dont le poids devrait passer de 1 % actuellement à 15 % des encours.
Le gestionnaire d’actifs immobiliers néerlandais MVGM a annoncé, le 2 juillet, le rachat des activités de gestion immobilière de John Lang Lasalle (JLL) en Europe continentale pour devenir un membre du top 5 européen dans le secteur. En outre, les deux compagnies ont noué un partenariat qui leur permettra de développer et de servir une clientèle mutuelle dans le futur. MVGM, qui se revendique gestionnaire d’actifs immobiliers numéro un aux Pays-Bas et parmi les plus importants en Allemagne, met ainsi la main sur 12 millions de mètres carrés qui s’ajoutent aux 6,4 millions de mètres carrés existants dans sonportefeuille. MVGM s'étend également surhuit nouveaux territoires (Espagne, Portugal, Belgique, Luxembourg, Pologne, République Tchèque, Roumanie, Slovaquie) et récupère 540 employés. Ses équipes néerlandaise et allemande se trouvent renforcées par la transaction. MVGM intégrera progressivement ces nouvelles activités car la firme doit procéder à la clôture de la transaction dans chaque pays séparément. L’opération devrait être finalisée en septembre prochain, au plus tard en décembre. Le prix et les détails du financement de l’acquisition n’ontpas été dévoilés.
JP Morgan Asset Management va supprimer la moitié des effectifs de son affilié Highbridge Capital Management d’ici le 30 septembre dans le cadre d’une restructuration, indique Citywire Americas, s’appuyant sur un document daté du 2 juillet. Selon unesourceprochedu dossier, les suppressions sont liées à la volonté de JPMAM de recentrer la stratégie d’investissement de son affilié new-yorkais. Mi-juin, Highbridge Capital Management avait indiqué la fermeture de plusieurs parties de son activité pour se concentrer exclusivement sur l’investissement endette d’entreprise. Le fonds multi-stratégies d’Highbridge (2,8Md$ d’encours) doit être converti en fonds crédit. JPMAM avait acheté55% d’HighBridge in 2004 pour 1,3 million de dollars avant d’acquérir le reste du capital en 2009. L’affilié fait partie de l’unité alternative de JP Morgan qui pèse 150 milliards de dollars et compte 650 employés.
HSBC Global Asset Management a fermé l’un de ses fonds actions Amérique latine, rapporte ce 3 juillet Citywire Selector. Le fonds concerné,HSBC GIF Latin American Equity, a été lancé en 2006. Il ne disposait à la fin avril que de 14 millions de dollars sous gestion après être monté jusqu'à 177 millions de dollarsd’encours en novembre 2013. Face à la faible demande client, la société de gestion de la banque britannique a donc décidé de fermerla stratégie. Lee Ray, gérant du fonds, garde la responsabilité d’un autrefonds (HSBC GIF Brazil Equity) et conserve sa position au sein de l'équipe marchés émergents.
Un îlot dans la zone euro. L’indice PMI IHS Markit pour l’industrie manufacturière de la zone euro affiche des plus-bas, parfois de 72 ou 73 mois, partout en zone euro avec les plus faibles performances pour l’Allemagne. Sauf… en France où le PMI de juin signale la plus forte croissance depuis neuf mois. « A contre-courant de la tendance générale », indique Markit. Une tendance à la contraction « marquée » des biens intermédiaires et des biens d’équipement et à la forte croissance des biens de consommation. Faiblesse d’un jour, force du lendemain.
AU LOIN Prévoir le très long terme est un exercice délicat auquel se livre chaque année le Congressional Budget Office (CBO), organisme du Congrès des Etats-Unis chargé de l’évaluation budgétaire. Le CBO réalise sa projection sur trente ans à 2049 sur le principe d’une législation fiscale quasiment inchangée. La dette publique fédérale américaine est attendue à 78 % du PIB cette année. La trajectoire budgétaire actuelle l’emmène à 144 % du PIB en 2049. Les prévisions d’endettement sont sensibles à des modifications mineures des facteurs sous-jacents comme la productivité et les taux d’intérêt. Si la croissance de la productivité de l’économie devenait inférieure d’un demi-point de pourcentage chaque année, la dette publique atteindra 185 % du PIB dans trente ans. Un demi-point plus haut et le ratio descend à 106 %. Dans le cas des taux d’intérêt, un point de pourcentage au-dessus de la projection centrale chaque année, emmène le ratio de dette à 199 %. Un point en dessous et la dette publique s’affiche à 107 %. Avec le scénario de base, la charge d’intérêt de la dette publique va plus que tripler au bout des trente ans, son montant excédant les économies budgétaires pouvant être réalisées par ailleurs. Le déficit public rapporté au PIB sera de 4,5 % dans dix ans (4,2 % cette année), de 6,8 % en 2039 et de 8,7 % en 2049. Tout en reconnaissant que les facteurs démographiques et de financement des programmes de santé peuvent faire dévier le scénario central, le CBO évalue à 66 % la probabilité que la dette fédérale soit comprise entre 71 % et 175 % du PIB en 2039. La perspective d’un tel niveau d’endettement représente des risques substantiels pour la nation américaine et constitue un immense défi à la classe politique actuelle, prévient le CBO.
Le gestionnaire, détenteur d’actifs illiquides dans ses fonds ouverts, doit rassurer ses investisseurs, malgré un contrôle des risques jugé insuffisant par certains.
L’homme serait plus honnête qu’on ne le pense. C’est du moins ce que conclut de ses expériences Alain Cohn, chercheur de l’Université du Michigan, qui a suivi les réactions de 17.000 personnes dans 40 pays prises au hasard face à des portefeuilles « égarés ou oubliés » dans un lieu public. Les portefeuilles ont été rapportés dans la majorité des cas et d’autant plus souvent qu’ils étaient plus garnis. Non pas qu’on ne rende qu’aux riches. Mais parce que le besoin d’être honnête se ferait plus fortement sentir quand la somme d’argent (de zéro à 94 dollars en devises locales) augmente. L’altruisme semble quasiment universel mais l’étude n’indique pas s’il faut remettre en cause les théories économiques fondées sur l’appât du gain et la poursuite des intérêts personnels. Il y a deux pays où les réflexes d’honnêteté ont été moins nombreux, dont… le Vatican. Les retours de portefeuilles ont aussi été moins spontanés aux abords de deux agences de lutte contre la corruption.
Bonne nouvelle, le taux d’absentéisme pour raison de santé des fonctionnaires territoriaux s’est stabilisé l’an dernier à 9,8 % (9,2 % hors congés maternité). L’année 2018 est celle qui a vu la réintroduction du jour de carence, précise Sofaxis, courtier en assurance du service public local. En contrepartie, la durée moyenne des arrêts augmente de 20 % en un an à 47 jours dans les collectivités locales. Ah, la froideur des statistiques...
Un spectre hante les marchés financiers, celui d’une évaporation brutale de la liquidité. D’éminents professionnels, comme Pascal Blanqué, le directeur des investissements d’Amundi, ont fait de cette question la pierre angulaire de leur raisonnement ces dernières années. Leur préoccupation pourrait sembler secondaire alors que les grandes banques centrales ont renoncé pour longtemps à refermer leurs vannes. Les mésaventures subies à des degrés divers par les gestionnaires GAM, Woodford IM et H2O AM témoignent pourtant de la sensibilité du sujet, et de la relative impréparation des régulateurs, aujourd’hui comme en 2007.
Pas facile. A gauche, Bruno Crastes, ou une certaine incarnation du « French flair » de la performance absolue ; à droite, Vincent Chailley, au flegme très britannique. Les deux dirigeants ont dû mouiller le maillot depuis le 18 juin pour défendre la politique d’investissement de leur société H2O Asset Management (lire aussi pages 5 et 32). Avec, en point d’orgue, cette vidéo de plus de 11 minutes publiée sur le site de la société de gestion, où les deux Français réaffirment quelques choix forts, comme leur volonté de ne jamais bloquer les demandes de rachats de leurs clients.
A l’heure des débats sur les perturbations que les cryptomonnaies pourraient entraîner pour les systèmes de paiement, il est utile de rappeler le montant des dépôts à vue en France : 1.069 milliards d’euros à la fin du mois de mai. Vu le faible niveau des taux d’intérêt rémunérant l’épargne de court terme, il n’y a rien d’étonnant à voir la liquidité sur les comptes courants gonfler au rythme de plus 10 % l’an. Et encore, ce chiffre ne tient pas compte des billets et des lingots d’or cachés dans les matelas ou sous les draps dans les armoires.
La Caisse d’Epargne, banque du groupe BPCE, et Seventure Partners, une société de gestion appartenant au groupe BPCE via Natixis, vont lancer un fonds d’investissement dédié à l'économie du sport et du mieux vivre baptisé«Sport & Performance Capital ». La Caisse d’Epargne qui est un partenaire «premium» de Paris 2024 (Jeux olympiques) compte investir à travers ce fonds doté de80 millions d’euros géré parSeventure Partners, dans le capital d’entreprises régionales françaises "à fort potentiel, sélectionnées pour leur caractère innovant ou pour leur savoir-faire spécifique dans le domaine du sport ou du bien-être». Cela peut-être par exemple des entreprises travaillant sur des textiles innovants, de nouveaux matériaux pour le sport, des matériels sportifs, de l’alimentation ou nutrition spécifiques, des objets connectés, des outils de tracking de performance, des outils de mesure de paramètres physiques, d’innovations digitales, de coaching sportif, de développement de lieux, d’équipements ou d’événements favorisant la pratique du sport. La période d’investissement de ce fonds s’étalera jusqu’en juillet 2024 et permettra de sélectionner unequinzaine d’entreprises qui composeront le portefeuille du fonds. Il s’appuiera sur un comité consultatif d’investissement composé de dirigeants des Caisses d’Epargne, de sportifs ou d’anciens sportifs de haut niveau, comme Sarah Ourahmoune, vice-championne olympique aux jeux de Rio et dirigeante fondatrice de Boxer Inside, et Tanguy de La Forest, athlète paralympique en para-tir (quatreparticipations), champion du monde par équipe et co-fondateur du cabinet Défi RH,ainsi que d’experts de Seventure Partners. Le fondsa vocation à être ouvert à d’autres investisseurs et notamment à l’ensemble des établissements du Groupe BPCE, dont les Banques Populaires.