Dans une interview vidéo donnée au média italienRepublicca, Pietro Giuliani, président et fondateur de la société de gestion italienne Azimut, a réaffirmé que cette dernière n'était «pas à vendre». «Si quelqu’un veut grimper (au capital, ndlr), asseyons-nous. Dans six mois, nous fonderons une autre société», a ajouté Pietro Giuliani. A propos d’une éventuelle acquisition de Banca Generali, Pietro Giuliani a indiqué que l’entité n'était pas en vente à sa connaissance et que tout dossier d’acquisitionserait évalué par Azimut. Iltrouvepar ailleurs peu d’intérêt aux sociétés dont la gestion se concentre essentiellement en Italie et en Europe. Début avril, Pietro Giuliani avait déclaré à Il Sole - 24 Ore que le projet de la firmene prévoyait «pas la cession d’Azimut, ni la création de l’une de ces prétendues joint-venture qui de fait sont des ventes déguisées». Peu avant ces déclarations, BlackRock avait augmenté sa participation dans le capital d’Azimut à 6,45 %.
Le gérant alternatif américain Värde Partners a annoncé ce lundi la nomination d’Ilfryn Carstairs au poste de co-directeur général, aux côtés du fondateur George Hicks. Il prendra son poste le 1er janvier 2020, et conservera ses fonctions de directeur des investissements monde. George Hicks, qui a fondé la société en 1993, souhaite s’orienter vers un poste de président exécutif en 2022. Ilfryn Carstairs est entré chez Värde Partners en 2006. Basé à Singapour, il est désormais partners, co-directeur des investissements monde depuis 2017, et président du comité d’investissement.
Carmignac a procédé à plusieurs recrutements en Allemagne et au Royaume-Uni. Outre Manche, la société de gestion a renforcé son équipe de commerciaux avec l’arrivée de David Beacham et Edward Aram-Dixon. Outre-Rhin,le gestionnaire s’est adjoint les services de Markus Kopp, 40 ans, en tant que responsable du développement wholesale. DavidBeacham rejoint Carmignac en tant que directeur du développement commercial, en charge des ventes régionales, tandis qu’Edward Aram-Dixon prend le poste de responsable du développement commercial. Le premier vient de Goji Investments et le second de Schroders. Ils sont placés sous l’autorité de David Robson, responsable de la distribution au Royaume-Uni pour Carmignac. La société de gestion précise que les deux commerciaux seront chargés de développer l’offre de Carmignac auprès des investisseurs britanniques et européens, en mettant l’accent sur la nouvelle gamme de fonds OEIC domiciliée au Royaume-Uni. Markus Kopp, quant à lui, vient de Santander Asset Management. Il sera placé sous la responsabilité de Nils Hemmer, patron pays de Carmignac pour l’Allemagne et l’Autriche.
Environ 20 gérants de portefeuille ont quitté le hedge funds de Steven Cohen cette année, dont plusieurs travaillaient avec le milliardaire depuis plus de 10 ans, rapporte le Wall Street Journal sur la base de personnes proches du dossier.Il s’agit d’un chiffre inhabituel pour la société qui marque la relance chaotique de son fonds. L’investisseur milliardaire âgé de 63 ans a lancé Point72 Asset Management l’année dernière après un scandale de délits d’initiés dans son ancien hedge fund SAC, qui lui interdisait de gérer de l’argent jusqu’en 2018. Au moins une douzaine de gérants sur une cinquantaine de la division Actions aux États-Unis et à Londres sont partis cette année. Parmi les partants, cinq sont allés chez le hedge fund concurrent Citadel. Parmi les raisons, le WSJ cite notamment un caractère bien trempé de Steven Cohen, de l’argent levé inférieur aux prévisions, des performances décevantes ou encore des salaires inférieurs à ceux qu’il payait chez SAC. La société s’est défendue de son côté en indiquant qu’elle avait recruté davantage cette année qu’elle n’avait subi de départs.
Invesco a récemment démarré la collecte à Hong Kong pour un fonds obligataire monde à maturité 2022. Il devrait être fermé à la souscription d’ici le vendredi 26 juillet. Le fonds, libellé en dollars, sera principalement investi en obligations investment grade (70% environ). La période d’investissement débutera le 26 juillet et se terminera le 28 janvier 2022. Il sera géré par le directeur des investissements fixed income pour l’Asie-Pacifique, Ken Hu.
La saison des résultats est lancée ! Après Citigroup, qui a ouvert le bal hier, plusieurs banques américaines ont dévoilé leurs chiffres clefs ce mardi 16 juillet. Parmi elles, Wells Fargo, dont l’activité de gestion d’actifs s’est stabilisée au second trimestre. Les encours de cette activité se sont établis à 495 millions de dollars à fin juin, soit une relative stabilité par rapport à l’an dernier. «L’appréciation des marchés actions et la collecte nette sur les fonds monétaires ont été contrebalancées par des sorties nettes sur nos stratégies actions et fixed income», a expliqué la banque américaine, précisant qu'à ces sorties c'était ajoutée la vente deRockCreek par Wells Fargo Asset Management (WFAM) en juillet 2018. L’activité wealth management a elle vu ses encours diminuer de 3 % en un an à 231 milliards de dollars. Une baisse expliquée par la banque par des sorties nettes de capitaux, seulement en partie compensées par la valorisation des marchés. Au niveau du groupe, le bénéfice net a atteint 6,2 milliards de dollars, soit 1,30 dollar par action, pour le trimestre d’avril à juin, contre 5,2 milliards de dollars, ou 98 cents par action, sur la période correspondante de l’exercice 2018. Le produit net bancaire (PNB) du groupe est quasiment resté stable au deuxième trimestre, à 21,6 milliards de dollars.
La société de gestion spécialisée dans le private equity idi Emerging Markets Partners a annoncé l’arrivée d’Abderahmane Fodil en qualité d’associé. Il sera notamment en charge du développement de l’activité de la sociétéaux côtés de Julien Kinic, managing partner. «Ce nouveau recrutement va contribuer non seulement à l’élargissement des réseaux d’investisseurs d’idi Emerging Markets Partners, qu’il s’agisse de clients institutionnels, de fonds souverains ou de family offices, mais aussi à l’identification de nouvelles opportunités d’investissement et le développement de nouvelles activités sur marchés émergents», assure la société de gestion dans un communiqué. Abderahmane Fodil a réalisé un large éventail d’opérations en capital-investissement sur marchés émergents avec la SFI, branche secteur privé du groupe Banque mondiale, prévient la société. Il anotammentsupervisé différentes transactions en tant que membre senior des divisions de capital-investissement de l’Abu Dhabi Investment Council (ADIC) et du Emirates Investment Authority (EIA), deux importants fonds souverains du Moyen-Orient. Idi Emerging Markets a récemment amorcé la levée de son fonds idi EM IV. Il apour objectif d’investir dans des PME de croissance dont le business model est éprouvé et fondé sur la consommation des classes moyennes émergentes. Le premier closing est prévu pour l’automne 2019. L’objectif de l’équipe est de lever, d’ici à mi-2020, 300 millions de dollars.
La société de gestion Barings a annoncé mardi 16 juilletla création d’un fonds miroir sur une plate-forme OPCVM Barings EU27 du fonds Barings Europe Select Trust, un fonds lancé en 1984, qui cible les petites et moyennes entreprises d’Europe continentale (Europe hors Royaume-Uni). Le fonds miroir, dénomméBarings Europe Select Fund, est domicilié en Irlande et a été créé conformément à la directive OPCVM. «Il a été créé pour limiter l’impact du Brexit pour les investisseurs dans le fonds britannique concerné, quel que soit l’issue des négociations relatives au Brexit entre le Royaume-Uni et l’UE27», précise Barings dans un communiqué.Le fonds a été enregistré pour placement auprès du public dans les pays européens. Il sera géré par la même équipe d’investissement que la version britannique du fonds et en reproduira les positions.
La banque Goldman Sachs a publié ce mardi 16 juillet les résultats de son activité pour le deuxième trimestre 2019. L'établissement américain a dévoilédes revenus de 1,59 milliard de dollars pour la partie gestion d’actifs, soit 2 % de plus qu’au premier trimestre 2019 mais 14 % de moins que l’an dernier pour la même période. Le groupe explique cetécart par «une baisse significative des frais d’incitation et des revenus transactionnels». En revanche, la banque note une augmentation des revenus liés à ses frais de gestion, notamment grâce à une augmentation de ses encours sous supervision. Au total, les encours sous supervision de la société ont progressé de 61 milliards de dollars pour s'établir à 1.660 milliards. Les produits liquides ont enregistré une hausse de 12 milliards de dollars tandis que ceux de long terme ont progressé de 49 milliards. Au sein de ces 49 milliards,32 milliards proviennentde l’appréciation des marchés et 17 milliards de la collecte nette."Ce sont avant tout les actifs fixed income qui ont progressé et attiré le plus de capitaux ce trimestre» note Goldman Sachs dans son rapport. Par ailleurs, la banque américaine a dévoilé un bénéfice net part du groupe de 2,42 milliards de dollars au deuxième trimestre contre 2,57 milliards de dollars un an plus tôt.Le produit net bancaire (PNB) a reculé de 2% par rapport à la période correspondante de 2018, à 9,46 milliards de dollars.
JPMorgan Asset Management a mis sur le marchédeux nouveaux ETF multifactoriels actions, l’un couvrant le monde, et l’autre la région Amérique. Logés en Irlande, les ETF JPMorgan Global Equity Multi-Factor UCITS (JPGL) et JPMorgan US Equity Multi-Factor UCITS (JPUS) sont disponibles sur les bourses anglaises, allemandes et italiennes. Les tailles des encours des ETF sont respectivement de 10,1 millions et 11,3 millions de dollars. Leurs gérants sont Joe Staines, Aijaz Hussain, Kartik Aiyar, et Steven Wu. Lesparticipants autorisés sont, dans les deux cas, les sociétés suivantes : Bluefin Europe, Citigroup Global Markets, Commerzbank, Flow Traders, Goldenberg Hehmeyer, Goldman Sachs International, HSBC Bank, IMC Trading, Jane Street Financial, Merrill Lynch International, Morgan Stanley & Co. International, Old Mission Europe, Optiver, RBC Europe, Société Générale, Susquehanna International Securities, et UniCredit.
UBS Asset Management a créé son premier fonds de hedge funds chinois, distribué sur le marché intérieur, a appris Citywire Asia. Dénommé «UBS (CN) A&Q China Diversified Fund of Funds», le fonds a été lancé par la WFOE (wholly foreign-owned enterprise, entreprise détenue à majorité par une société étrangère)d’UBS. La stratégie comprend une approche top-down pour l’allocation et bottom-up pour la sélection de gérants, avec pour objectif de combiner l’appréciation à long-terme du capital avec un beta modéré aux actions China A-Shares et une volatilité modérée, a précisé Xia Kun, le gérant du fonds.
BFT Investment Managers a annoncé mardi 16 juilletla création de BFT Partners, sa première Sicavà compartiments de droit français. La gestion du premier compartiment de cette Sicav a été confiée à la société de gestion VIA AM (Veritas Investment Associates). Ce lancement s’inscrit dans l’activité de Fund Hosting développée dans le cadre des prestations proposées par Amundi Services. Baptisé BFT Partners VIA Equity Europe SRI, le premier compartiment de la Sicav a pour objectif de réaliser une performance supérieure à celle de l’indice Stoxx 600 (dividendes nets réinvestis) représentatif des 600 premières capitalisations boursières européennes, libellé en euro, après prise en compte des frais courants. Le fonds intégrerales critères ESG dans le processus de sélection et d’analyse des titres, avec un focus sur la gouvernance. BFT Partners sera proposée à une large cible de clientèle : investisseurs institutionnels français, grandes entreprises, banques privées, distributeurs externes et réseaux bancaires partenaires du groupe Amundi. «La Sicava vocation à se développer en créant de nouveaux compartiments, et à enrichir ainsi l’offre de solutions d’investissement proposées à nos clients», précise dans un communiqué Gilles Guez, directeur général de BFT IM.
La société de gestion Muzinich & Co a annoncé ce 16 juillet le lancementd’un nouveau fonds obligataire investment grade. BaptiséGlobal Short Duration Investment Grade, le fonds a déjà des encours de 352 millions d’euros. Le nouvel OPCVMa pour objectifdegénérer une performance tout en limitant les risques de crédit et de taux d’intérêt. Proposé au sein d’une structure UCITS, il fournit une liquidité quotidienne et sera géré avec une duration maximale de 1,5 an et une notation moyenne minimum BBB. «Le fonds considère les facteurs ESG comme une partie intégrante du processus de recherche et respecte la liste d’exclusion de la Norges Bank Investment Management», précise Muzinich dans un communiqué. La gestion principale du fonds est assurée parTatjana Greil-Castro, qui dirige une équipe gérant13 milliards de dollars au sein des stratégies investment grade et crossover. «Nous pensons que le marché mondial des obligations investment grade offre de nombreuses opportunités pour les investisseurs adoptant une approche bottom-up sur le crédit, capables d’identifier des obligations d’entreprises de courte maturité dotées de fondamentaux solides», a commenté Tatjana Greil-Castro.
Fidelity International a nommé mardi 16 juillet Jenn-Hui Tan au poste deresponsable mondial de l’investissement durable. L’intéressé, qui travaille chez Fidelity International depuis 12 ans,était précédemment responsable des marchés de capitaux et de la gouvernance d’entreprise pour l’Asie-Pacifique. Il assurera la supervision de toutes les activités d’investissement responsable de Fidelity, incluant la stratégie mais également la politique d’engagement, de votation et l’intégration ESG. Basé à Singapour, il dirigera les équipes ESG européennes et asiatiques. Il sera placé sous la direction de Paras Anand, responsable de la gestion d’actifs Asie-Pacifique. «Fidelity continue de développer ses capacités dans cette zone, avec notamment le lancement récent de notre système de notation propriétaire, couvrant un univers investissable de 3.000 valeurs», a indiqué Paras Anand, dans un communiqué. Avant de rejoindre Fidelity,Jenn-Hui Tan a travaillé chez Norton Rose Fulbright en tant que solliciteur de 2001 à 2007.
Audrey Zau, ancienne directrice de la gestion de fortune de Rothschild & Co en Asie, va rejoindre les bureaux de Lombard Odier à Hong Kong en qualité de managing director et senior relationship manager, a appris le site finews.asia. Diplômée du Kings College de Londres, Audrey Zau fut notamment directrice de la gestion privée pour l’Asie du Nord chez Bank Hapoalim (2010-2015), avant d'être pendant quatre ans directrice de la gestion de fortune de Rothschild & Co en Asie.
Natixis Wealth Management a annoncé ce lundi la mise en place d’une nouvelle organisation, qui a pour objectif de favoriser un fonctionnement plus intégré entre la France, le Luxembourg et la Belgique. Audrey Koenig, jusqu’ici directrice de la gestion de fortune, est nommée directrice générale déléguée de Natixis Wealth Management. Elle sera chargée de la nouvelle direction «développement wealth», qui regroupe la direction commerciale, les expertises métier ainsi qu’un département business management, et ce pour la France, le Luxembourg et la Belgique. Dans le même temps, Philippe Guénet, jusqu’ici directeur des opérations, prend la direction générale des implantations de la banque au Luxembourg et en Belgique. Titulaire d’unDESS ingénierie juridique et financière, Audrey Koenig a débuté sa carrière en 1997, en tant que conseiller en gestion de patrimoine à la Banque Populaire, puis comme banquier privé au CIC (2000-2001). En 2001, Audrey intègre la Banque Privée Saint Dominique, devenue Banque Privée 1818 puis Natixis Wealth Management en 2017. Elle y exerce successivement les postes de banquier privé – Gestion de Fortune (de 2001 à 2011), directeur du développement – gestion de Fortune (de 2011 à 2013) et directeur de la gestion de fortune (de 2014 à ce jour). Diplômé de l’EM Lyon et titulaire d’un DECF, Philippe Guénet a commencé sa carrière en 1994 comme auditeur au département inspection de la CNCM (Confédération Nationale du Crédit Mutuel). Il rejoint en 1997 le Groupe IONIS, en tant que responsable de l’audit interne, puis responsable de la valorisation des OPC et des portefeuilles institutionnels. A partir de 2001, il exerce successivement différentes fonctionsdans plusieurs entités de Natixis : Responsable des risques et de la compliance puis directeur administratif chez VEGA Finance (de 2001 à 2005), directeur de la production bancaire à La Compagnie 1818 (de 2006 à 2008), secrétaire général chez Sélection 1818 (de 2008 à 2012) puis COO chez Natixis Wealth Management (de 2012 à ce jour).
LaSalle Investment Management a acquisun portefeuille de six biens de Makro Espagne (groupe Metro) pour un montant de 73 millions d’euros. L’opération a été réalisée pour le compte de l’Erafp (Établissement de retraite additionnelle de la fonction publique). Il s’agit d’une opération de sale and leaseback effectuéeentre LaSalle et Métro Properties, le gestionnaire immobilier du groupe Metro. Les six bâtiments resteront occupés par Makro Espagne selon les termes d’un bail fixe de 15 ans avec option de reconduction. Les bienssont situés dans les villes de Bilbao, Saragosse, Badalone, Valence, Alicante, et Palma de Majorque. Ils constituent pour chacun d’entre eux «le plus grand magasin grossiste de ces villes», précise un communiqué. Pour mémoire,LaSalle IM dispose, avecAXA Real Estate Investments Managers SGP, d’un mandat de gestion auprès de l’Erafp pour investir sur des actifs immobiliers en Europe.
Pictetpart au Brésil pour distribuer ses fonds. Le gestionnaire d’actifs suisse a signé un accord de distribution de fonds avec son homologue brésilien BTG Pactual pour entrer sur le marché brésilien, rapporte Citywire Americas. Les fonds seront distribués aux investisseurs institutionnels, family offices, clients fortunés et de banque privée au Brésil. Le fonds Pictet Global Megatrend Selection, géré par Peter Portner depuis son lancement en 2008, sera le premier à être distribué. D’autres gestionnaires d’actifs ont signé des partenariats de distribution de fonds avec BTG Pactual dont Robeco, MFS ou encore T. Rowe Price.
GAM Holding AG a annoncé le 15 juillet avoir reçu l’intégralité du produit de la vente des actifs restants de ses fonds obligataires ARBF, conformément à l’accord annoncé le 17 avril 2019. Cette vente se traduirait par une moyenne de 100,5% de la valeur liquidative retournée aux clients par rapport aux valorisations au moment du début de la liquidation des fonds. Pour rappel, GAM a souffert en 2018 de forts retraits d’actifs de la gamme des fonds ARBF gérés par Tim Haywood (environ 7 milliards d’euros). La société avait découvert, au cours d’une enquête interne, que le gérant obligataire à rendement absolu ne respectait pas toutes les mesures appropriées de gestion des risques. Cela avait provoqué une forte chute du titre. Un des actionnaires de GAM, Pavol Krupa, président de Krupa, un des 20 plus gros actionnaires de GAM, estime d’ailleurs que Tim Haywood devrait dédommager GAM, selon Financial News. GAM avait commencé son processus de liquidation en septembre 2018. La société explique que son objectif étaitde maximiser la liquidité et la valeur pour ses clients tout au long du processus de liquidation. Depuis cette date, les clients ont reçu des fonds en quatre tranches équivalant à 89–95% des fonds GAM Multibond sous réglementation luxembourgeoise et des fonds GAM Star sous réglementation irlandaise et 80–84 % des actifs des fonds maîtres des Caïmans et des actifs associés des fonds nourriciers des Îles Caïmans et de l’Australie. Les paiements finaux aux clients devraient être réalisés d’ici la fin juillet 2019. " Nous sommes ravis de réaliser le paiement final à nos investisseurs ARBF dans les prochaines semaines. Nous tenons à remercier tous nos clients pour leur patience durant le processus de liquidation. Nous sommes pleinement concentrés sur la poursuite de la stabilisation de nos activités pour assurer notre croissance future, la mise en œuvre de notre programme de restructuration et la création de valeur pour nos clients et nos actionnaires», commente dans un communiqué David Jacob, directeur général du groupe.
Le fonds souverain d’Abou Dhabi (Abu Dhabi Investment Authority, Adia) a indiqué vouloir à terme gérer 100% de son portefeuille obligataire de façon active, contre environ 40% actuellement. Adia entend procéder à un certain nombre de recrutements cette année, principalement dans les fonctions d’investissement et de recherche, indique le rapport 2018 du fonds souverain. Pour l’heure, environ 55% du portefeuille d’Adia, d’une taille estimée à environ 700 milliards de dollars, sont gérés par des sociétés externes, contre 60% en 2016.
La croissance du PIB est au plus bas depuis 1992. Les importations chutent de 7,3% alors que les droits de douane punitifs prennent pleinement effet en juin.
La branche française d’Invesco fait évoluer sa gouvernance en séparant les fonctions de président-directeur général, jusqu’ici occupées par Matthieu Grosclaude, a appris NewsManagers. Bernard Aybran, directeur de la multigestion, jusqu’ici directeur général délégué d’Invesco Asset Management SA, prend la direction générale, tandis que Jeffrey Andrews, directeur mondial de la distribution, prend la présidence. Matthieu Grosclaude conserve son poste de directeur des opérations pour l’EMEA à Londres. «L’objectif est d’harmoniser la gouvernance d’Invesco Asset Management SA avec les autres entités du groupe», a confié la société de gestion d’actifs à la rédaction précisant que cela ne modifierait pas le fonctionnement en interne.
Neil Constable, responsable mondial actions de la société de gestion Grantham, Mayo, Van Otterloo & Co (GMO)a quitté ses fonctions, rapporte Citywire Selector ce lundi15 juillet. Il s’apprête à rejoindre la fintech CircleUp en tant que directeur des investissements. Il travaillait au sein de GMO depuis 13 ans. La société de gestion américainea nommé Simon Harris au poste de responsable mondial actions par intérim.
La société de gestion franco-allemandeOddo BHF, a fait part de sa volonté de recruter «100 talents juniors» dans l’ensemble de ses lignes métiers et des fonctions support, tant en France qu’en Allemagne. Le groupe indépendant, qui compte 2.300salariés souhaite renforcer sa banque de financement et d’investissement avec une vingtaine de jeunes diplômés français, sa banque privée et sa gestion d’actifs. «Afin de créer une passerelle naturelle favorisant les recrutements, nous avons notamment créé une chaire d’enseignement en analyse financière avec HEC Paris qui a pour vocation de faire grandir ce métier clé et de former les étudiants de HEC Paris aux méthodologies d’analyse financière des entreprises, de leur valorisation à l’élaboration de recommandations, avec la participation des équipes de Oddo BHF», explique la société dans un communiqué.
Lord Paul Myners, ancien homme d’affaires et homme politique britannique passé par le ministère des finances de Gordon Brown, a questionné le gouvernement britannique et le régulateur financier pour savoir s’ils avaient approuvé les propos du patron de H2O, Bruno Crastes, concernant le fait qu’il ne gèlerait jamais les rachats de ses fonds d’investissements. La société de gestion britannique a été mise à rude épreuve dans le sillage d’un article du FT Alphaville relatif à la relation de Bruno Crastes avec un financier allemand et la concentration de positions illiquides dans des entreprises allemandes, ainsi que par la dégradation de la note de son fonds Allegro par Morningstar. La société de gestion avait perdu plusieurs milliards d’euros d’encours en quelques jours. «Aucun gérant d’actifs ne devrait jamais dire qu’il ne gèlera pas les rachats, car geler les rachats est un droit», a-t-il estimé, «visant à protéger les investisseurs». Selon le FT, Lord Myners demande dans ses questions écrites au gouvernement s’il avait été demandé à H2O de garantir ses déclarations avec une ligne de crédit ou une garantie (de la part de Natixis, sa maison-mère, qui a perdu 14% en deux jours suite à ces événements). Il demande également si le Trésor a diligenté une enquête sur la valorisation des actifs non cotés détenus par H2O et sur l’exactitude des propos de Bruno Crastes. Les fonds de H2O pouvaient cependant difficilement être fermés puisque leurs prospectus ne prévoyaient pas une telle option.