Legg Mason vient de trouver un remplaçant à Lenny Lim, qui devrait quitter son poste de responsable Asie hors-Japon pour partir à la retraite en mars 2020. Il s’agit d’Andy Sowerby, l’actuel responsable Australie et Nouvelle-Zélande de la firme. L’intéressé va conserver ses fonctions actuelles, et demeure rattaché à Terry Johnson, directeur mondial de la distribution et membre du comité exécutif. A son poste chez Legg Mason depuis 2016, Andy Sowerby avait auparavant évolué chez Martin Currie, un affilié de Legg Mason, de 2005 à 2016 en tant que directeur exécutif chargé des ventes, du marketing, et du service client. Il a également travaillé chez Investec AM (2000-2005) et Scottish Widows Fund Management (1988-2000).
BlackRock a noué un partenariat avec la fondation Ellen MacArthur pour lancer un nouveau fonds thématique, rapporte Citywire. La nouvelle stratégie, appelée BlackRock Global Funds Circular Economy, aborde les problématiques du changement climatique, de la perte de biodiversité, des déchets et de la pollution au travers de l’économie circulaire. Le fonds allouera au moins 80 % de ses actifs totaux dans des actions monde. Evy Hambro dirigera l’équiep de gestion.
Sofidy a annoncé ce 8 octobre l’acquisition de quatre lots en copropriété au sein de l’immeuble Le Saint-Clair à Caluire-et-Cuire en périphérie de Lyon, pour le compte des épargnants de sa SCPI EFIMMO 1 spécialisée dans l’immobilier de bureaux. Les quatre étages de l’immeuble Saint Clair acquis par Sofidy développent une surface de près de 2.585 m² de bureaux auxquels s’ajoutent 75 places de parking. Cet actif a été construit en 2005 par GFC Construction et s’étend sur 10 étages occupés par un hôtel et des espaces de bureaux. Directement relié par une passerelle piétonne à la Cité Internationale et au parc de la Tête d’Or, l’immeuble est situé à quelques pas du centre de Lyon. Les surfaces acquises sont entièrement louées par Némo Credit Management, filiale de Cabot Financial France, spécialiste du recouvrement de factures et du rachat de créances et TRANSDEV, multinationale française parmi les leaders mondiaux des transports publics. Les départements Capital Markets régions et l’agence de Cushman & Wakefield à Lyon ont conseillé Sofidy dans cette acquisition.
La société de gestion de fonds d’investissement en immobilier Mata Capital a annoncé ce 8 octobre l’acquisition d’un ensemble immobilier à usage de bureaux à Aubervilliers. Elle a acquis en «off-market» un immeuble de bureaux de près de 9.000 m² situé en bordure du canal Saint-Denis, et à 450 mètres de la future station de métro Aimé Césaire sur la ligne 12. L’immeuble, aujourd’hui loué à plus de 90% à plusieurs locataires, dont la société KDI, s’inscrit dans un secteur géographique du Nord de Paris en pleine mutation, qui concentrera à court terme des investissements publics massifs, notamment dans le cadre du Campus Condorcet, des Jeux Olympiques 2024 et du plan d’aménagement du Grand Paris. Dans le cadre de cette opération, Mata Capital a été conseillé par l’office notarial Allez & Associés, le cabinet Hogan Lovells et la société 7 Concept. Le financement de l’opération a été assuré par la Caisse d’Epargne Île-de-France, elle-même représentée par l’Etude Michelet et Associés.
BlackRock et Amundi font partie des sociétés qui ne dévoilent pas publiquement où elles en sont en matière de respect des objectifs de l’Accord de Paris sur le climat, rapporte Financial News, citant des données d’Arabesque S-Ray. Il s’agit d’un résultat embarrassant pour les deux géants de la gestion d’actifs qui font eux-mêmes pression sur les sociétés pour qu’elles affrontent les risques liés au changement climatique, observe le journal. D’autres sociétés de gestion sont dans le même cas de figure: Janus Henderson et Franklin Templeton. Arabesque note les entreprises cotées sur leur capacité à atteindre les objectifs de Paris. Les sociétés qui ne dévoilent pas leurs données sur les émissions, ou le font partiellement, se voient attribuer une note de 3C.
Le fournisseurs d’indices MSCI a annoncé ce 7 octobre le lancement de cinq nouveaux indices thématiques ayant pour objectif de répliquer les performances de «megatrends». Ils pourraient rapidement remplir le vide actuel en matière de benchmarking auquel sont confrontés les fonds thématiques. Les mega-tendances retenues sont le smart cities, l'économie digitale, la mobilité du future, les technologies disruptives, et les millenials. L’indice MSCI ACWI IMI Smart Cities Index couvrira les sociétés exposées au smart connectivity, smart infra, smart buildings and homes, smart safety and security, smart mobility, smart waste and water management Le MSCI ACWI IMI Digital Economy Index répliquera la performance des sociétés tirant des revenus importants de l'économie digitale, dont les paiements digitaux, la robotique, la cybersécurité, le e-commerce, l'économie du partage, les médias sociaux, et l’infrastructure en cloud. Le MSCI ACWI IMI Future Mobility Index prendra en compte les sociétés exposées aux technologies de stockage d'énergie électro-chimique, aux minières produisant le métal nécessaires aux batteries, aux véhicules autonomes et aux technologies liées, aux véhicules électriques et technologies liées, aux nouvelles méthodes de transports, et à la mobilité partagée. Le MSCI ACWI IMI Disruptive Technologies Index comprendra les sociétés liées au terme de technologie disruptive. Elles sont classées dans les catégories suivantes : impression 3-D, l’internet des choses, le cloud computing, les fintechs, le paiement digital, les innovations de santé, la robotique, la cybersécurité, l'énergie propre et le smart grids. Enfin, le The MSCI ACWI IMI Millennials Index incluera les sociétés exposées au panier de consommation des millenials. Cela couvre notamment les marques populaires au sein de cette génération, le santé et le fitness, les voyages et les loisirs, les médias sociaux et les divertissements, les biens domestiques, les services financiers, la restaurations, et la mode.
Schroders a recruté Peter Hetherington pour diriger Schroders Personal Wealth, sa joint venture créée avec Lloyds Bank, selon un communiqué diffusé le 7 octobre. L’intéressé était précédemment directeur général d’IG Group, une société financière offrant un service d’exécution d’ordres sur CFD. Il y a passé 24 ans avant de démissionner fin septembre 2018. Schroders annonce également avoir bouclé son investissement dans Schroders Personal Wealth dont il détient 49,9 %. Le reste est aux mains de Lloyds Banking Group. Dans le même temps, Schroders a fait part de la nomination de James Rainbow au poste de responsable de la distribution au Royaume-Uni et de l’Amérique latine. Jusqu’ici, l’intéressé travaillait sur la création de Schroders Personal Wealth. En Amérique du Nord, Karl Dasher, actuel CEO Amérique du Nord et coresponsable de l’obligataire, va quitter la société en fin d’année. Mark Brookman, qui a rejoint la société l’an dernier en tant que CEO adjoint de l’Amérique du Nord, prendra sa succession. Philippe Lespinard, qui travaille avec Karl depuis 10 ans sur la plate-forme obligataire, continuera d’être responsable de l’obligataire, sous la responsabilité de Charles Prideaux, responsable mondial des investissements. Karl Dasher restera jusqu’à la fin de l’année pour assurer une transition en douceur. A partir de janvier 2020, il sera conseiller de la société. Marc Brookman sera rattaché à Lieven Debruyne, responsable mondial de la distribution.
Man GLG a recruté Mike Corcell et son équipe pour développer une stratégie actions long-short US. L’intéressé vient de quitter RWC Partners où il a travaillé pendant 10 ans en tant que gérant actions américaines. Son équipe doit le rejoindre «le moment voulu».
Blackrock a recruté en interne son nouveau DRH, après avoir licencié le précédent DRH, Jeff Smith, en juillet, pour violation ducode de conduite interne du gérant d’actifs américain, selon le Financial Times, qui cite un mémo interne. Manish Mehta prend immédiatement ses nouvelles fonctions, après avoir occupé plusieurs postes de direction dans l’activité de l’indiciel. Il était auparavant chief operating officer de iShareset patron dufonds indiciel négociable en bourse ainsi que des marchésde placements indiciels.
Le succès de Pimco est dû à sa spécialisation dans les obligations, estime Manny Roman, son nouveau directeur général. Avec 1.800 milliards de dollars sous gestion, c’est la seule société de gestion dans le club des 1.000 milliards de dollars qui se concentre sur une seule classe d’actifs. «Nous n’essayons pas d’être tout pour tout le monde, comme Invesco, et nous n’essayons pas d’être un mélange de passif, actif et tout le reste comme BlackRock», déclare le Français. «Nous avons une stratégie bien définie». Manny Roman revient sur le scandale des admissions à l’université qui touche son prédécesseur, Douglas Hodge. Il aurait versé des pots de vin pour faire entrer deux de ses enfants à l’université et l’aurait envisagé pour un troisième enfant. Pimco a reconnu plus tard avoir invité William «Rick» Singer, le conseiller au coeur du scandale, à s’exprimer devant les salariés à deux occasions ces dix dernières années, mais n’a pas de relation formelle avec le conseiller. Manny Roman affirme que Douglas Hodge n’a pas d’avenir chez Pimco et déclare: «nous pensons sincèrement qu’il s’agissait d’un incident isolé dans sa vie personnelle, qui n’a rien à avoir avec Pimco».
La société américaine Raymond James Financial a annoncé la promotion de Jeff Dowdle en tant que responsable des opérations dans le cadre de la réorganisation de sa direction. Jeff Dowdle, présent au sein de Raymond Jamesdepuis 28 ans,était jusqu’alors responsable de l’administratif et président de la division de gestion d’actifs. Il sera rattaché au président et directeur général Paul Reilly. Erik Fruland a remplacé Jeff Dowdle au poste de président de l’unité de gestion d’actifs tandis qu’Al Caudullo reprend le rôle d’Erik Fruland en qualité de responsable des opérations des services de gestion d’actifs.
DWS a annoncé ce 7 octobreson objectif de réduire les émissions de carbone de 50% d’ici 2030 pour l’ensemble de son portefeuille d’immeubles de bureaux européens par rapport à l’année de référence 2017. La filiale de Deutsche Bank prévoit d’atteindre cet objectif en investissant dans l’efficacité énergétique afin d’optimiser la performance de ses immeubles et d’accroître son engagement auprès des locataires en matière d'économies d'énergie. La société développera également l’utilisation des énergies renouvelables grâce à des installations sur site, par exemple des panneaux solaires, et à l’acquisition de contrats d'énergie renouvelable. « En nous fixant pour objectif de réduire les émissions de carbone dans notre portefeuille, nous pouvons mesurer, gérer et suivre les progrès réalisés dans le cadre de cet engagement. Non seulement ce processus nous aidera à améliorer l’efficacité des immeubles de bureaux, mais nous nous attendons à ce que ces objectifs aient un impact positif sur le rendement pour nos investisseurs, en réduisant les coûts d’exploitation et en fournissant des immeubles plus attrayants et de qualité aux locataires et aux investisseurs », a commenté Clemens Schäfer, responsable de l’immobilier Europe chez DWS. L’objectif de réduction des émissions de carbone s’inscrit dans la stratégie environnementale, sociale et de gouvernance (ESG) plus large de DWS au sein de son expertise Real Estate. En fixant cet objectif de réduction pour son portefeuille de bureaux en Europe, les économies de 61 000 tonnes métriques d'émissions de carbone réalisées par DWS équivaudront à retirer environ 24 000 voitures diesel de la circulation ou à économiser environ 23 millions de litres de carburant diesel, selon les calculs du groupe. DWS envisage à l’avenir d'étendre cet engagement à d’autres secteurs et régions de son portefeuille immobilier. « L’engagement annoncé souligne l’ambition de DWS d'être un leader sur le marché de l’ESG », déclare Asoka Woehrmann, directeur général de DWS. « Nous intensifions constamment nos efforts pour placer la durabilité au cœur de nos activités, afin d’être les plus responsables possibles pour nos clients. » « L’accent au cœur de notre programme ESG est mis sur la mise en œuvre », déclare Jessica Elengical, responsable de la stratégie ESG pour le pôle Investissement Alternatifs de DWS. « Nous croyons qu’en tant que gestionnaires actifs, il est important d’investir dans la durabilité de nos propriétés afin de protéger et d’accroître leur valeur à long terme. » Pour atteindre son objectif, DWS indique qu’il s’appuiera sur son expérience et ses antécédents en matière d’ESG. En 2009, DWS est devenu membre fondateur de l’Urban Land Institute (ULI) Greenprint Center of Building Performance, une organisation de leaders de l’industrie immobilière engagés dans la réduction des émissions grâce à des bâtiments à haute performance. Elle est récemment devenue signataire de l’engagement historique du Better Building Partnership, qui s’attaque aux risques croissants du changement climatique par la livraison de portefeuilles immobiliers à zéro carbone net d’ici 2050. Actuellement, 31 milliards d’euros d’actifs immobiliers sous gestion de DWS ont obtenu la reconnaissance «Green Star» en 2019 par le Global Real Estate Sustainability Benchmark (GRESB).
L’Université de Lausanne (UNIL) et la Banque cantonale vaudoise (BCV) ont signé un partenariat pour allier leurs compétences au profit de la recherche sur la gestion des investissements responsables dans l'immobilier
Pictet Wealth Management a lancé une nouvelle équipe de 10 professionnelsdédiée à l’Amérique latine, rapporte Citywire Americas. Cette unité, basée à Zurich, s’ajoute aux deux équipes existantes à Genève et Nassau. Elle est composée d’anciens de Julius Baer et de Banco Itau et est dirigée par un ex-Julius BaerMarc Braendlin. Le focus de cette nouvelle division porte sur les clients fortunés au Brésil. Cependant, Alberto Valenzuela, le patron de l’Amérique latine chez Pictet, a déclaré à Citywire que le bureau s’intéressera fortement au marché mexicain dans le futur et que la possibilité d’ouvrir une nouvelle unité à Madrid était explorée. Pictet dispose déjà d’un bureau servant l’Amérique latine dans la capitale espagnole.
Lefournisseur de services financiers LumX (autrefois Gottex) a annoncé ce 7 janvier le départ deSonia Bhasin, directrice de la division juridique. L’intéresséequittera ses fonctions le4 janvier 2020, précise un communiqué. Sonia Bhasin travaillait depuis 2016 pour LumX. En plus de la fonction de directrice juridique, elle était aussi en charge de la Compliance et était membre du comité exécutif du groupe et directrice de LumX Asset Management (UK) et de LumX Asset Management (USA). LumX ne donne aucune indication surla succession de SoniaBhasin.
Le groupe Allfunds Bank a été sélectionnépar l’assureur suédois Folksam afin de bénéficier de son service deplateforme de fonds d’investissement B2B. Ainsi Folksam, qui figure parmi les plus grands investisseurs suédois, va accéder à l’univers des fonds d’investissement proposés par Allfunds, sa plateforme de trading de fonds automatisée, ses solutions de gestion de data de fonds ainsi qu'à son équipe de recherche de fonds. Allfunds, qui dispose d’un bureau à Stockholm,étend ainsi sa présence en Suède dans le domaine de l’offre defondstiers. La société avait acquis la plateforme de fonds concurrente Nordic Fund Market en mars dernier. Stig Harby, directeur régional Europe du Nord et Europe centrale chez Allfunds, a déclaré que la Suède était un important marché de croissance pour Allfunds et que les compagnies d’assurance demeuraient un segment de clientèle clé pour la firme. En Europe du Nord, Allfunds comptesur des accords de distribution avec une vingtaine d’entités.
L’action London Stock Exchange (LES) chute de 6,2% à 6.994 pence mardi, après que l’opérateur de la Bourse de Hong Kong, Hong Kong Exchanges & Clearing (HKEX), a renoncé à son projet d’acquisition du LSE, estimant «qu’il n'était pas dans l’intérêt des actionnaires de HKEX de poursuivre cette proposition».
Moody’s s’interroge sur les raisons pour lesquelles les gestionnaires d’actifs américains dominent les européens, aussi bien en termes de taille que de rentabilité.
La société de gestion suédoise Ohman Fonder veut participer à la concentration du secteur suédois de la gestion d’actifs, lequel représente 445 milliards de dollars d’encours, rapporte Bloomberg. «Le secteur va être en phase de concentration pendant quelques années supplémentaires et Ohman veut avoir un rôle actif en tant qu’acquéreur», a déclaré Jamal Abida Norling, devenu directeur général de la société de gestion en août. «En même temps, il est important que la société nous convienne». Ohman Fonder gère 100 milliards de couronnes, soit environ 10 milliards de dollars.
La société luxembourgeoise FundRock, dirigée par l’ancien secrétaire général adjoint de l’AMF Xavier Parain, a annoncé début octobre la nomination de Romain Denis et Gregory Nicolas aux postes de managing directors de FundRock Management Company S.A. Présent depuis dix ans chez FundRock, Grégory Nicolas a a occupé divers postes dans les stratégies de placement et la distribution, la gouvernance d’entreprise, ou encore dans les questions réglementaires. Depuis 2017, il était chef du contentieux du groupe spécialisé dans les services aux fonds. Romain Denis est lui présent depuis 2016 en qualité de directeur du département des systèmes d’information.
La société de private equity indienne Everstone Capital vient de recruter Vibhor Kumar Talreja, jusqu’ici directeur de l'équipe Inde du fonds souverain singapourien Temasek. Nommé managing director, Vibhor Kumar Talreja sera chargé de superviser le secteur des services financiers. Au sein de Temasek, le director couvrait les secteurs des services financiers, des biens de consommations, de l’immobilier, et des télécoms.
Partners Group a indiqué ce 7 octobreavoir conclu la vente de Vermaat Groep B.V. au nom de ses clients avec le groupe international de capital-investissement Bridgepoint. Le chiffre d’affaires de Vermaat est attendu à 300 millions d’euros (environ 327 millions de francs) en 2019. Le montant de la vente n’est pas connu. Vermaat, fondé en 1978 en tant qu'épicerie fine, est un «leader néerlandais des services de restauration et d’accueil haut de gamme pour de nombreux marchés». Le spécialiste suisseen capital-investissement l’a acquis en 2015, quand la société comptait 231 emplacements aux Pays-Bas pour 138 millions d’euros de ventes. Actuellement, l’entreprise dispose de 350 restaurants, bistrots, cafés et cantines aux Pays-Bas, avec une présence croissante en Allemagne. L’entreprise emploie plus de 4.000 personnes. La vente est soumise à l’approbation des autorités régulatrices. Partners conservera une participation minoritaire après la conclusion de l’opération.
L’assureur espagnol Mapfre, à travers sa branche de gestion d’actifs, a scellé une alliance avec le fournisseur de recherche sur les actions américaines Boyar Asset Management, dans l’optique de renforcer ses capacités de recherche et ses rendements sur cette classe d’actifs. Mapfre AM gère plus de 500 millions de dollars en actions américaines. Selon les termes du contrat, Boyar apportera sa recherche fondamentale sur les petites et moyennes capitalisations américaines à Mapfre et ses clients. En retour, l’assureur espagnol permettra à Boyar d’incorporer son expérience des actions européennes dans son analyse ainsi que son expertise en matière de stock-picking ESG.Il est également prévu que Mapfre distribue les capacités de gestion d’actifs de Boyar. Boyar AM a été établi en1983 par Mark Boyar et gère des portefeuilles de clients institutionnels et fortunés en appliquant une stratégie d’investissement value.Son unité de recherche compte plus d’une centaine de clients institutionnels à travers le monde. Mapfre a indiqué qu’il allait «continuer à chercher des alliances dans le domaine de la gestion d’actifs». D’autres partenariats scellés précédemmentpar Mapfre incluentla création d’une plateforme de services financiers indépendants et de distribution de fonds avec Abante Advisors ainsi que l’acquisition de 25% du capital du gestionnaire d’actifs françaisLa Financière Responsable.
Columbia Threadneedle Investments a annoncé ce 7 octobrela nomination, avec effet immédiat,d’Eva Maria Hintner au poste de directrice pour la Suisse, basée à Zurich. Dans ses nouvelles fonctions, ellesera chargée de favoriser et de développer les relations commerciales avec les partenaires de distribution et d’offrir des produits et des solutions de placement complets aux clients de distribution et institutionnels. Eva Maria Hintner sera placée sous la responsabilité de Gary Collins, directeur de la distribution EMOA et Amérique latine chez Columbia Threadneedle Investments. Eva Maria Hintner rejoint Columbia Threadneedle après avoir occupé la fonction de responsable clientèle distribution en Suisse pendant deux ans chez Aviva Investors Schweiz GmbH. Elle était responsable des relations clients et du développement, y compris avec les banques suisses, family offices et les institutions financières mondiales. Avant de travailler chez Aviva Investors, Eva Maria Hintner a passé cinq ans chez Amundi Asset Management à Zurich en tant que responsable clientèle, développant ainsi des relations à long terme au sein de la communauté financière et de l’investissement en Suisse. Parmi ses employeurs précédents, on compte également Fisch Asset Management et UBS SA, Global Asset Management, où elle a également passé cinq ans dans une fonctionde gestion des relations avec la clientèle.
Edmond de Rothschild vient d’annoncer la nomination de Ralf Kind au poste de responsable dette privée immobilière. Ce dernier était jusqu’ici directeur général et directeur financier de DEMIRE Deutsche Mittelstand Real Estate AG et directeur général de Fair Value REIT AG, deux sociétés allemandes cotées et spécialisées dans l’immobilier commercial. Il a également passé 12 ans chez Barclays Capital, à Francfort et à Londres, au sein de l'équipe de financements structurés, puis à la direction de la banque d’investissement en immobilier pour la région Allemagne, Autriche et Suisse. «En 2020, l’accent sera mis sur une approche de type «higher yield» avec une stratégie de placement pan-européenne. Cela permettra d’offrir aux emprunteurs des possibilités de financements privés auprès d’une source unique et de manière efficace. L’offre sera ensuite étendue avec une stratégie plus conservatrice de dette senior destinée à fournir aux investisseurs différentes options de financement sur toutes les tranches de risque. Cette offre répliquera ainsi celle de la plateforme de dette d’infrastructures de Edmond de Rothschild qui dispose actuellement de 2,6 milliards d’euros d’actifs sous gestion», a expliqué la société de gestion dans un communiqué diffusé le 7 octobre.
La firme américaine Invesco a supprimé 1.300 emplois depuis le début de l’année, a déclaré le patron Martin Flanagan au Financial Times. Cette réduction d’effectif, consécutive à l’intégration d’OppenheimerFunds en octobre 2018, dépasse largement les 850 suppressions prévues à l’origine. Cette vague de départs représente 12% des effectifs de la société à décembre 2018. Elle a permis une réduction des coûts d’environ 475 millions de dollars. Parmi les 1.300 départs, 850 correspondent à des fonctions administratives chez OppenheimerFunds, conformément aux annonces du groupe en mars dernier. Un des principaux départs fut celui de Keith Spencer, directeur du trading d’OppenheimerFunds, début octobre. Dans le même temps, le directeur des investissements d’OppenheimerFunds, Krishna Memani, a été promu vice-président des investissements d’Invesco, un rôle consultatif.