Le spécialiste de la croissance des PME Idinvest Partners a annoncé ce 17 octobre le closing final de son fonds d’investissement Idinvest Digital Fund III à 350 millions d’euros, dépassant ainsi l’objectif initial de collecte fixé à 300 millions d’euros. Le fonds a été très recherché, notamment par de nombreux investisseurs du fonds précédent qui ont multiplié par deux leur engagement dans ce nouveau véhicule. Idinvest Digital Fund III a également séduit de nombreux nouveaux LPs d’Europe, d’Asie, du Moyen-Orient et d’Amérique du Nord. À date, 85 millions d’euros ont d’ores et déjà été investis dans 15 entreprises européennes innovantes en forte croissance du secteur du digital, soit 24% du total engagé. Parmi elles, les sociétés Acinq, Kactus, October, Malt Community, Ornikar, Meero ou encore TeleClinic, qui inventent l'économie de demain dans différents secteurs du numérique : logiciels pour les entreprises, Fintech et Assurtech, Deeptech (intelligence artificielle, big data, réalité virtuelle, Internet des objets, cyber sécurité) et digital appliqué à la santé.
NN Investment Partner a recruté Matteo Ercole en tant que directeur des clients institutionnels au sein de son bureau italien, annonce un communiqué diffusé ce 16 octobre en Italie. L’intéressé vient de HSBC Global Asset Management où, depuis 2014, il a été chargé de relations clients, puis responsable des ventes institutionnelles. Avant cela, il a occupé différents postes à responsabilité au sein de Candriam Investors Group et dans la division CIB d’Intesa Sanpaolo. Matteo Ercole va travailler aux côtés de Matteo La Tassa sur le développement stratégique des canaux wholesale et institutionnel, sous la direction de Simona Merzagora, managing director de NN IP en Italie. Il se dédiera aussi au développement du segment assurances.
BNP Paribas Asset Management annonce avoir été mandatée pour gérer un fonds diversifié de dette privée pour le compte de Nest, un régime britannique de retraite professionnelle à cotisations définies. Le fonds pourrait atteindre jusqu'à 500 millions de livres sterling. Le régime Nest avait été créé lors de la réforme des retraites professionnelles du gouvernement britannique de 2008 afin de faciliter l’adhésion automatique des employés et la cotisation obligatoire des entreprises à un système d’épargne-retraite collectif, rappelle BNP Paribas AM. La filiale de BNP Paribas va créer un fonds ouvert diversifié de dette privée dans le cadre d’un partenariat avec l’entité de Leverage Finance US de BNP Paribas Corporate & Institutional Banking. Il sera dans un premier temps exposé à de la dette d’infrastructure, de la dette immobilière commerciale, à des prêts aux entreprises européennes et américaines de taille moyenne et à des prêts aux PME britanniques. Le fonds sera géré conjointement par le pôle de gestion Multi-Actifs, Quantitatif & Solutions (MAQS) et le pôle Dette privée et Actifs réels de BNPP AM (PDRA). MAQS gérera l’allocation d’actifs afin d’optimiser la prime d’illiquidité des classes d’actifs sous-jacentes et l’équipe spécialisée en Dette privée et Actifs réels se chargera de l’origination des transactions sur le marché privé. Ce fonds offrira une allocation d’actifs active de type evergreen, avec des remboursements et des intérêts réinvestis afin de fournir un rendement total aux adhérents de Nest. « L’évolution de Nest vers le crédit privé marque un tournant important dans le développement de notre stratégie et notre ambition de délivrer un retour ajusté du risqué à nos adhérents. Nous avons sélectionné BNP Paribas Asset Management à la suite d’un appel d’offres très compétitif car leur engagement en matière d’ESG et d’innovation les ont incontestablement distingués de leurs concurrents. Les équipes de BNPP AM ont établi une solution permettant à nos adhérents de bénéficier en toute confiance de la volatilité plus faible et des rendements plus élevés qu’offrent les marchés privés.», assure Mark Fawcett, CIO de Nest, dans un communiqué.
Amundi a annoncé ce 17 octobre le lancement de deux nouveaux ETF thématiques: Amundi Smart City UCITS ETF et Amundi Smart Factory UCITS ETF. Confrontées à une urbanisation croissante, qui verra d’ici 2050 les deux tiers de la population mondiale vivre dans des zones urbaines, les villes vont devoir s’adapter pour gérer de façon «intelligente» les défis auxquels elles sont confrontées. Les nouvelles technologies vont permettre aux villes devenues «villes intelligentes» d’améliorer la qualité de vie des citoyens en proposant des services mieux coordonnés, et plus efficients sur le plan économique et environnemental. Pour permettre aux investisseurs de bénéficier du potentiel économique qu’offrent ces villes du futur, six secteurs représentant différents aspects clés des villes «intelligentes» ont été sélectionnés pour l’ETF Smart City: les infrastructures urbaines, la domotique, l’e-commerce, la santé, les loisirs, les nouvelles technologies. Cet ETF, ainsi construit, rassemble près de 208 valeurs réparties sur ces 6 secteurs. Les nouvelles technologies révolutionnent aussi les processus de production en donnant naissance à une industrie 4.0, plus agile, plus efficace et plus compétitive. Pour la construction de l’ETF Smart Factory, Amundi a sélectionné un indice de 252titres répartis sur cinq secteurs clés de cette révolution technologique, conduisant à une nouvelle façon d’organiser les moyens de production: la robotique avancée, le cloud computing et le big data, la cybersécurité, la réalité augmentée et l’impression 3D, ainsi que l’internet des objets («IoT»). En privilégiant la diversification, les nouveaux ETF d’Amundi couvrent à la fois les marchés développés et émergents, et utilisent une approche multisectorielle qui permet de conjuguer plusieurs expositions thématiques. Les deux ETF répliquent des indices Solactive. Les nouveaux ETF sont cotés sur Euronext Paris et Amsterdam, et bénéficient tous les deux de frais à 0,35%.
Le gestionnaire de fonds immobiliers Sofidy a annoncé ce 17 octobrel’acquisition auprès de Redtree Capital de l’immeuble de bureau «Helys» à Suresnes (92), pour le compte des épargnants de ses SCPI historiques Immorente et Efimmo 1, de l’OPCI SOFIDY Pierre Europe et de la société civile SOFIDY Convictions Immobilières. L’immeuble, certifié HQE et situé au 1/3 Quai Marcel Dassault à Suresnes, a été construit en 2005. Les 21.650 m2 de bureaux et 2.400 m2 de terrasse qui le composent se répartissent sur quatreétages et deuxniveaux en sous-sol. L’intégralité des surfaces est louée pour une durée résiduelle ferme de plus de sixans à trois sociétésexerçant leur activité dans l’industrie parapétrolière, le nettoyage professionnel et les télécoms. «Le prix de l’immobilier de bureaux, encore inférieur à celui de l’immobilier résidentiel dans ce secteur, associé à l’appétence des entreprises pour les immeubles en bordure de Seine, ainsi que la faible exposition de ces immeubles aux cycles de marché, ont conforté notre idée qu’il s’agissait d’un investissement de qualité pour nos épargnants», a commentéOlivier Loussouarn, Directeur des Investissements chez Sofidy. La transaction a été réalisée par le département investissement d’Arthur Loyddans le cadre d’un mandat co-exclusif avec CBRE. L’acquéreur était conseillé par Maître Duparc de l’Etude R&D Notaires, Maître Santoni du Cabinet Racine, Maître Lemercier et Maître Delaunay du Cabinet Gide et la société Elanpour la partie technique. Le financement a été réalisé par la banque Berlin Hyp, conseillée par l’Etude Allez et le cabinet Fieldfisher. Le vendeur a été conseillé par l’Etude des Notaires Associés de Meudon.
L’ancienne directrice générale et directrice des investissements de Swiss Life Banque Privée, Alessandra Gaudio, vient de rejoindre Generali France en qualité de directrice en charge de la création et de la direction de la nouvelle plate-forme de solutions patrimoniales. Ce nouveau pôle sera constitué d’ingénieurs patrimoniaux et d’experts en allocation d’actifs (mandats dédiés, gestion pilotée et gestion conseillée), avec pour objectif d’accompagner l’ensemble des réseaux de Generali France dans le renforcement de la part investie en unités de compte, a expliqué la filiale hexagonale dans un communiqué. Au cours de sa carrière, Alessandra Gaudio fut notamment directrice des investissements d’Amundi Italie (2001-2007), directrice générale et directrice des investissements de Crédit Agricole Indosuez Gestion (2007-2013) et directrice des investissements de Banque Privée Edmond de Rothschild (2014-2015).
AEW annonce l’acquisition, pour le compte de l’Établissement de Retraite Additionnelle de la Fonction Publique (l’Erafp), auprès de vendeurs privés, d’une boutique de luxe située au 17 boulevard de la Croisette à Cannes. La boutique, situéesur le boulevard de la Croisette à Cannes, est occupée par l’enseigne de haute joaillerie Van Cleef & Arpels, Groupe Richemont, dans le cadre d’un bail long terme. Toujours pour le compte de l’Erafp, AEW a égalementacquis en Vefa leprojet immobilier tertiaire Open’R auprès d’Adim Nord-Picardie. L’actif est situé à Villeneuve d’Ascq, au cœur de la Métropole Européenne de Lille (MEL). En plus de la certification Breeam Excellent, avec l’installation de panneaux photovoltaïques, Open’R vise aussi à sa livraison le label E3 Bepos Effinergie 2017. «Les performances énergétiques de l’enveloppe du bâtiment permettront de répondre aux exigences de la RT 2012 améliorée de 40%», précise AEW. L’actif, conçu par l’Agence Maes Paris et développé par Adim Nord-Picardie (filiale de développement immobilier de VinciConstruction France) en partenariat avec AEW, se compose de 3 bâtiments indépendants qui s’élèvent sur 7 étages pour une surface totale de 17.486 m² à usage de bureaux. L’ensemble immobilier sera agencé en espaces collaboratifs, adaptés aux nouveaux usages de travail souhaités par le futur locataire Mobivia (leader européen de l’entretien et de l’équipement de véhicules avec ses réseaux Norauto, A.T.U, Midas et Carter-Cash) qui y installera son siège dès le second semestre 2021 dans le cadre d’un bail de 9 ans ferme. Lors de cette acquisition, AEW était conseillée par l’Etude Notariale Allez & Associés ainsi que par le cabinet d’avocats DLA Piper. AdimNord-Picardie était conseillée par Maitre Grégory Jacobsonne (Fontaine, Roussel et associés, groupe Monassier) à Lille.
DeA Capital Alternative Funds SGR lance son deuxième fonds dédié à l’alimentation, Taste of Italy 2, rapporte Il Sole 24 Ore. L’Espagne a été choisie comme pays où réaliser les prochaines acquisitions. Selon le journal italien, le fonds aura un objectif de collecte compris entre 250 et 300 millions d’euros. Il a l’intention de répliquer la stratégie d’investissement jusqu’ici adoptée avec Taste of Italy 1. Ce fonds né en 2015 avait levé 218 millions d’euros. Il s’agissait du premier fonds de private equity spécialisé sur le secteur agroalimentaire en Italie. Pour ce nouveau fonds, DeA Capital Alternative Funds a recruté Leopoldo Reaño à Madrid.
Sébastien Veynand, qui a quitté son poste de directeur général de Generali Luxembourg mi-septembre, vient de rejoindre La Mondiale Europartner en tant que directeur du développement et directeur général adjoint. Il sera en charge des équipes commerciales, du marketing, de l’ingénierie patrimoniale et du développement de produits d’assurance. Il est rattaché à Loïc Le Foll, directeur général de la filiale luxembourgeoise d’assurance-vie de La Mondiale Ce diplômé de Montpellier Business School a débuté sa carrière en 1996 au sein de Société Générale Bank & Trust Luxembourg. Il a ensuite rejoint successivement la Banque Populaire du Luxembourg en 1998 puis Euresa-life en 2000 avant de prendre la responsabilité des partenariats de la division des solutions d’investissement de Lombard International Assurances en 2005. Depuis 2012, Sébastien Veynand était directeur général de Generali Luxembourg.
Idinvest Partners a annoncé ce 15 octobre le lancement du FCPR Idinvest Entrepreneurs Club, un véhicule éligible au report d’imposition de la plus-value de cession. Ce fonds est destiné à financer l’expansion des entreprises européennes technologiques et en forte croissance. La loi de finance 2019 a rendu les fonds d’investissement éligibles au dispositif de remploi dans le cadre de l’apport cession prévu à l’article 150-0 B-Ter du code général des impôts. Il permet aux entrepreneurs cédant une participation dans leur entreprise de bénéficier d’un report d’imposition de leur plus-value lorsqu’ils réinvestissent 60% du prix de cession dans des actifs éligibles. Le FCPR, destiné aux investisseurs particuliers, est éligible à ce dispositif pour les cessions de participations réalisées à compter du 1er janvier 2019. Idinvest Entrepreneurs Club sera intégré dans un programme d’investissement de 1 milliards d’euros aux côtés du fonds Eurazeo Growth Fund III, réservé aux investisseurs institutionnels. Les deux véhicules co-investiront aux mêmes conditions financières dans les mêmes transactions. L’objectif de ce programme est de financer en capital des entreprises non cotées de technologie, européennes, et en forte croissance.
Le gérant autrichien C-Quadrat a recruté une équipe de gestion high yield en provenance de Jar Capital. La société a également acquis le fonds JAR ESG High Yield UI, un fonds UCITS basé au Luxembourg doté de 83 millions d’euros. L'équipe applique un filtre ESG à sa gestion obligataire depuis 2014, a précisé la société.
L’une des obligations illiquides au cœur de la crise qui a touché H2O Asset Management dans le courant de l’année va être remboursée totalement, rapporte le Financial Times. La Perla, le fabricant italien de lingerie, a en effet annoncé une augmentation de capital de 200 millions d’euros. La société de gestion basée à Londres a subi des rachats de 8 milliards d’euros après que le Financial Times a révélé l’ampleur de ses positions dans les obligations liées à Lars Windhorst. L’une de ces obligations venait de La Perla, une marque de lingerie de luxe déficitaire que le financier allemand a acquis en février 2018 à Silvio Scaglia. Lars Windhorst a levé 500 millions d’euros d’obligations pour financer l’acquisition. H2O détenait plus de 300 millions d’euros de cette dette fin 2018. Le remboursement pourrait aider à justifier la valorisation initiale de ces obligations par H2O AM. H2O a déprécié les obligations La Perla à seulement 25 centimes d’euros en juin, suite au flux de rachats, les ayant précédemment évaluées à une valeur supérieure à leur valeur nominale.
BFT Investment Managers a enregistré une collecte nette de 1 milliard d’euros au premier semestre, a annoncé le 16 octobre son directeur général Gilles Guez. Ses encours s’établissent désormais à une trentaine de milliards d’euros. L’activité a notamment été portée par les fonds de trésorerie, le fund hosting et l’investissement responsable, a détaillé le dirigeant. L’activité de fund hosting représente désormais 4 milliards d’euros. «Notre ambition dans ce domaine pour l’an prochain est de conserver notre position de leader en France et développer cette activité en France auprès des institutionnels et des sociétés de gestion»,a-t-il expliqué. Dans ce domaine, BFT IM travaille étroitement avec Amundi Services.
Crédit Mutuel Alliance Fédérale (qui inclut notamment les fédérations de l’Est de la France) doit lancer en début d’année prochaine un «centre métier de gestion d’actifs» appelé Crédit Mutuel Investment Managers, selon plusieurs sources. Cette nouvelle structure va rassembler toute l’offre du Crédit Mutuel Alliance Fédérale en matière de gestion d’actifs pour ses clients. Ce projet va impliquer la création d’une filiale qui réunira les forces commerciales des différentes sociétés de gestion du groupe. Parmi ces dernières figurent CM-CIC Asset Management, Banque du Luxembourg Investments, Cigogne Management, CM-CIC Private Debt… Cette entité commerciale devrait regrouper une cinquantaine de personnes. La création de ce centre métier de gestion d’actifs s’inscrit dans le plan stratégique 2019-2023 de Crédit Mutuel Alliance Fédérale appelé Ensemble#nouveaumonde et lancé en novembre 2018.
L’Union européenne et le Royaume-Uni ont trouvé un accord sur le Brexit, à quelques heures d’un sommet européen. La signature de l’accord a été annoncée par Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, et par le Premier ministre britannique Boris Johnson. Le texte comprend un protocole révisé au sujet des liens entre l’Irlande et l’Irlande du Nord, pour éviter le rétablissement d’une frontière interne sur l'île, et une déclaration politique révisée. La période de transition durera 14 mois jusqu'à fin 2020, et pourrait être prolongée, «peut-être un ou deux ans de plus» selon le négociateur en chef européen Michel Barnier, qui a tenu une conférence de presse à midi.
DOUANES « Au cours des deux dernières décennies, les tarifs appliqués dans la région Asie-Pacifique ont été réduits de moitié. En même temps, le nombre de mesures non tarifaires – sanitaires, phytosanitaires et obstacles techniques au commerce – a augmenté de manière significative », note la Cnuced (Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement) dans son rapport 2019 sur le commerce en Asie et dans le Pacifique. L’organisation estime le coût de ces obstacles à 1.400 milliards de dollars. Le coût commercial des mesures non tarifaires représente plus du double de celui des tarifs douaniers ordinaires, ajoute la Cnuced. Leur nombre a augmenté de 15 % en Asie en 2018 à 1.360 (sur 3.466 dans le monde). Elles étaient 522 dix ans auparavant. Reconnaissant que la plupart de ces mesures sont prises pour atteindre des objectifs de développement durable, la Cnuced conclut que si elles contribuent à l’accroissement des coûts commerciaux, « elles ne sont pas en soi bonnes ou mauvaises ». Mieux, une part importante de ces dispositifs a été imposée à la suite d’accords internationaux « comme le Protocole de Montréal (couche d’ozone) ou l’objectif 12 (consommation et production durables) ». Conclusion : « Une réglementation bien intentionnée portant sur une dimension de développement durable, peut, involontairement, nuire gravement aux autres dimensions. » Le coût combiné des mesures non tarifaires est estimé à 15,3 % en Asie quand les tarifs douaniers comptent pour 5,8 %. Tout n’est pas noir, car comme toute barrière, ces mesures ont probablement un impact positif sur les investissements directs étrangers (IDE), avance la Cnuced.
Le pire n’est jamais certain. En 2010, un organisme américain de prévisions économiques, le Center on budget and policy priorities (CBPP), tablait sur une telle poussée des déficits budgétaires outre-Atlantique qu’il projetait une dette publique/PIB de… 250 % en 2040. Aujourd’hui, le CBPP bat sa coulpe, reconnaît son erreur et se contente de prévoir un ratio de 111 % dans 20 ans. A sa décharge, le déficit budgétaire des Etats-Unis en 2010 dépassait allègrement les 10 % du PIB. Cela dit, il apporte de l’eau au moulin de tous les sceptiques de la prévision et de la statistique pour qui, en économie, les boules de cristal sont toujours diaphanes.
C’est le recul en glissement annuel des exportations chinoises aux Etats-Unis en septembre. En parallèle, les importations en provenance des Etats-Unis ont diminué de 16 %. L’excédent commercial bilatéral est de 26 milliards de dollars en faveur de la Chine. Les exportations totales ont décliné de 3,2 % exprimés en dollars tandis que les importations baissaient de 8,5 %. Le conflit sur les tarifs douaniers entre les Etats-Unis et la Chine n’est pas la seule explication de ces chiffres. Ils témoignent aussi du ralentissement de l’activité économique en Chine.
Il ne faut pas désespérer du multilatéralisme. Les propositions publiées le 10 octobre par l’OCDE sur la fiscalité des entreprises multinationales sont venues mettre du baume au cœur de ceux qui croient encore aux vertus de la coopération économique entre pays (lire l’Entretien page 6). Le Château de la Muette offre l’exemple bienvenu d’un possible compromis gagnant-gagnant à l’heure où la présidence américaine évide les institutions nées au lendemain du dernier conflit mondial, et lâche en rase campagne syrienne les intérêts de ses alliés.
En route pour la joie en Arabie saoudite. Cet homme s’adonne au plaisir de la réalité virtuelle (photo) à l’occasion du premier Joy Forum qui se tenait dans le pays les 13 et 14 octobre, un an après l’assassinat du journaliste Jamal Kashoggi à Istanbul. L’événement manifeste la volonté du royaume saoudien d’être une force qui compte dans l’industrie mondiale du divertissement, le tout dans le cadre de sa stratégie « Vision 2030 ». De Riyad au glamour d’Hollywood, il y a encore un pas. Pour fouler le tapis rouge de cette première édition, ce sont surtout de vieilles gloires de la série B des années 1980 qui avaient fait le déplacement : Jackie Chan et l’inénarrable Jean-Claude Van Damme.