Amundi et la Banque européenne d’investissement (BEI) ont annoncé lundi 9 décembre que le premier millésime du programme Green Credit Continuum a atteint 253 millions d’euros fin novembre 2019. Le programme, lancé en juillet 2019, vise à contribuer au déploiement des nouveaux financements nécessaires pour répondre aux engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris sur le changement climatique. L’objectif final est d’investir 1 milliard d’euros. À travers ce programme, Amundi et la BEI espèrent «améliorer le marché de la dette verte au-delà des obligations vertes existantes, et soutenir des projets verts de petite envergure ainsi que le financement de PME vertes». L’engagement initial de la BEI est de 60 millions d’euros. Le premier des trois millésimes prévus du programme réunit des investisseurs institutionnels engagés dans le développement de marchés de capitaux verts. Ils comprennent la Caisse des Dépôts, la Caisse Centrale de Réassurance et le régime de protection sociale Agrica, ainsi que le fonds de pension danois Lærernes. Le Groupe Crédit Agricole est également un investisseur central du projet, à travers 10 de ses banques régionales. Le premier millésime investira dans les segments verts naissants et contribuera à ouvrir le marché. Les millésimes suivants offriront à d’autres investisseurs une nouvelle possibilité de rejoindre ce programme. La période d’investissement du premier millésime commencera en décembre. Amundi ambitionne ensuite de lancer un deuxième millésime, dès que les fonds initialement levés auront été déployés et investis.
Finresp, une initiative pour la finance durable promue par les associations des différents acteurs du secteur financier en Espagne, a présenté son programme d’engagements, le 9 décembreà l’occasion de la COP25 se déroulant àMadrid. L’initiative vise notamment à aider les petites et moyennes entreprises espagnoles dans leur transition vers une économie durable et plus verte. Parmi les engagements annoncés par José María Roldán, président de Finresp, figure celui de promouvoir auprès des entreprises du secteur financier espagnoll’adhésion aux principes et standards pour une économie durable développés par les Nations Unies. Finresp propose notamment d’intégrer les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance dans la prise de décision et d’alerter clients et fournisseurs sur les enjeux de durabilité.Aussi Finresp envisage-t-elle la production d’un rapport annuel sur les progrès de la finance durable. Elle entend collaborer avec les autorités publiques espagnoles à la création et mise en oeuvre d’un cadre réglementaire pour parvenir à remplir des objectifs de lutte contre le changement climatique. Ángel Martínez-Aldama, le président de l’association des professionnels de la gestion d’actifs en Espagne Inverco, qui fait partie des associations soutenant Finresp, a déclaré que l’intégration de la durabilité, non seulement dans les choix d’investissement mais aussi dans la gestion du risque, était autant un challenge qu’une opportunité pour les gestionnaires d’actifs. «C’est une opportunité car cela renforce la perspective long-terme des investisseurs et des gestionnaires. Cela contribue à la construction de portefeuilles plus résilients et stimule la création d’une richesse durable pour les investisseurs et la société dans son ensemble.» Sur le plan de l’investissement responsable et durable, la gestion d’actifs espagnole se divise aujourd’hui majoritairement en deux catégories: les gestionnaires issus de grands groupes financiers qui intègrent les critères ESG, et les boutiques, notamment celles appliquant le style value dans leur gestion, davantageà la traîne sur l’intégration de ces critères.
Septsociétés de gestion étrangères vont faire leur entrée sur le marché onshore brésilien, rapporte Citywire Americas. Un porte-parole deCapital Strategies Partners, tierce partie marketeur établi à Madrid, a indiqué que la firme aidait actuellement les sept gestionnairesà créer des fonds domiciliés au Brésil, qui seraient des fonds nourriciers de leurs stratégies les plus plébiscitées par les investisseurs. Les sociétés de gestionsont les suivantes:William Blair Investment Management,GAM, RAM Active Investments,GSA Coral, Seilern Investment Management,DCIetCIFC. Capital Strategies distribue déjà les fonds de 15 gestionnaires étrangers sur le marché offshore brésilien dont ceux de Pimco, Bridgewater ou encore Schroders.
Le gérant de fortune zurichois Marcuard Heritage a pris une participation minoritaire chez son homologue genevois Atlantis Marcuard, a annoncé la première. Cette prise de participation doit permettre à Marcuard Heritage d’accroître sa présence sur la Romandie, et couvrir ainsi l’ensemble du territoire suisse. Outre Zurich, Marcuard Heritage est également présent à Londres, Singapour, Moscou, Auckland, et Limassol. Les équipes d’analyse et de gestion des deux institutions pourront également collaborer.
La société de gestion Bayview Asset Management a recruté James Ruane en qualité de directeur des situations spéciales pour l’Europe, indique ce dernier sur son profil LinkedIn. Le hedge fund américain, spécialisé dans le crédit, a attiré un proche du PDG de Deutsche Bank, souligne le FTfm. James Ruane était jusqu’ici directeur du corporate M&A au sein du géant allemand.
Varenne Capital Partners vient de signer un accord de partenariat exclusif avec le singapourien Alternative Capital Enterprises Pte Ltd , a appris ce vendredi 6 décembre Allnews. Alternative Capital Enterprises developpera la distribution des fonds de Varenne auprès d’investisseurs institutionnels asiatiques, et plus précisément des fonds de pension publics et privés japonais . Florent Bersani, analyste gérant, et François Bazin, directeur du développement international, épauleront Alternative Capital Enterprises depuis Tokyo.
OFI Asset Management complète et organise son offre OFI Responsible Solutions (OFI RS) autour de trois grandes familles de stratégies d’investissement responsable : les stratégies d’impact investing qui seront regroupées sous le nom de gamme Act4, les stratégies thématiques, et enfin les stratégies Best-in-Class. La gamme Act4 vise spécifiquement à générer, à travers les stratégies mises en œuvre et les investissements, à la fois un impact positif et mesurable sur l’environnement et/ou la société, et une performance financière. À la fin du premier trimestre 2020, la gamme Act4 regroupera trois stratégies à impact : • une stratégie axée sur le social, avec la prise en compte de la dimension humaine dans l’entreprise et sur toute la chaîne des parties prenantes (clients, fournisseurs), comme moteur d’impact social positif et de performance ; • une stratégie axée sur l’environnement avec pour objectif d’investir dans les entreprises apportant concrètement des solutions vertes et contribuant à réduire les émissions carbone au bénéfice de la transition énergétique et écologique ; • une stratégie axée à la fois sur des enjeux de protection de l’environnement et de l’individu intégrant la transition énergétique, la préservation des ressources naturelles, la santé et le bien-être, et l’inclusion sociale. Ces stratégies amènent à investir dans des acteurs de niche, de croissance ou innovants, qui ont la volonté de générer un impact positif sur l’environnement et la société, ce qui naturellement devrait se traduire par une performance financière sur le long terme.
A la suite de la suspension la semaine dernière de M&G Property Portfolio, un fonds immobilier ouvert destiné aux particuliers et gérant 2,55 milliards de livres à fin octobre, en raison d’importantes demandes de remboursement, d’autres fonds immobiliers subissent des demandes de rachats de la part des clients, mais leur poche de liquidité leur a permis d’éviter un gel, indique Moody’s dans une note sur le secteur publiée hier. Legal & General UK property Fund, le plus gros fonds du secteur avec 3,1 milliards de livres, détenait 25% de cash à fin octobre. «Toutefois, le risque de contagion est désormais élevé», souligne Marina Cremonese, vice president et senior analyst chez Moody’s. «La suspension est négative en termes de crédit pour M&G et pour les autres sociétés de gestion qui vendent des fonds ouverts investis dans des actifs illiquides comme l’immobilier, parce que cela attire l’attention sur le décalage de liquidité inhérent de ces tels fonds», note aussi Marina Cremonese. «Une telle attention risque de causer des dommages en termes de réputation et pourrait provoquer une action du régulateur».
Le baromètre Deeptinvest sur la pierre-papier met en lumière de nombreux points à améliorer. Frais élevés, risques, gouvernance, ESG, aucun sujet n’est épargné.
BlackFin Capital Partners a bouclé son 3e fonds de capital-développement spécialisé sur les services financiers européens, BlackFin Financial Services Fund III, à 985 millions d’euros. La société de gestion avait collecté 220 millions d’euros sur le premier millésime de ce fonds en 2011 et 410 millions pour le second en 2016. Pour ses investissements, BlackFin se focalise sur les métiers financiers les moins consommateurs de fonds propres et sur les opérations primaires où elle est est le premier investisseur financier à entrer au capital de la société. En 2019, elle a acquis 100% de Bonnfinanz, un réseau de distribution de solutions financières auprès de particuliers en Allemagne, 73% de Consultim, une plateforme de distribution de produits d’investissement en immobilier, et 100% d’une société de gestion spécialisée sur le marché des SCPI.
La plate-forme de distribution de fonds MFEX a nommé Torben Brandt Munch nouveau directeur général, rapporte le site suédois Realtid.se. Il prendra ses fonctions le 1er janvier 2020. Torben Brandt Munch succédera à Oliver Lagerström et Olivier Huby, les deux fondateurs, qui continueront à être actionnaires et membres du conseil d’administration. Auparavant, il était PDG du groupe Itiviti et avant cela PDG du groupe Orc. MFEX a vu ses encours distribués augmenter de 70 milliards à 260 milliards d’euros. La société dispose de 1.200 clients dans 50 pays.
Neuberger Berman a annoncé ce 9 décembre le lancement du fonds Neuberger Berman Macro Opportunities FX. Celui-ci vise un rendement positif brut de 5 à 6% par an au-dessus du cash, principalement en recherchant la valeur relative sur les marchés de devises des pays du G10. Le processus d’investissement du fonds utilise un système propriétaire établi pour analyser les opportunités de valeur relative sur les principaux marchés de devises internationaux. L'équipe applique des coefficients de pondération discrétionnaires aux indicateurs propres à chaque pays, tels que la croissance, les flux de capitaux, la stabilité et la politique monétaire. Ce processus permet à l'équipe de déterminer la valeur fondamentale de chaque devise, d’identifier toute dislocation potentielle des prix, de comprendre les facteurs du marché et de décider ensuite des positions d’investissement à suivre. La responsabilité du fonds a été attribuée à Ugo Lancioni, responsable des marchés de devises chez Neuberger Berman, avec le soutien d’une équipe dédiée composée de cinq professionnels en investissement.
Le 4 décembre, le M&G Property Portfolio, un fonds immobilier ouvert destiné aux particuliers et gérant 2,55 milliards de livres à fin octobre, a été suspendu car il ne pouvait plus faire face à d’importantes demandes de remboursement. D’autres fonds immobiliers subissent des demandes de rachats de la part des clients, mais leur poche de liquidité leur a permis d’éviter un gel, observe Moody’s dans une note sur le secteur publiée lundi 9 décembre. Les fonds immobiliers britanniques ont enregistré à fin octobre des rachats pour plus de 1 milliard de livres, selon des chiffres de l’Investment Association cités par l’agence de notation. Mais le Legal & General UK property Fund, le plus gros fonds du secteur avec 3,1 milliard de livres, détenait 25 % de cash à fin octobre. Le Janus Henderson UK Property PAIF, dont les encours étaient de 2,4 milliards fin mai, avait une poche de liquidités représentant 26,1 % de ses actifs. «Toutefois, le risque de contagion est désormais élevé», souligne Marina Cremonese, vice president et senior analyst chez Moody’s. «La suspension est négative en termes de crédit pour M&G (A2 stable) et pour les autres sociétés de gestion qui vendent des fonds ouverts investis dans des actifs illiquides comme l’immobilier, parce que cela attire l’attention sur le décalage de liquidité inhérent de ces tels fonds», note aussi Marina Cremonese. «Une telle attention risque de causer des dommages en termes de réputation et pourrait provoquer une action du régulateur».
Avec 10.000 milliards d’euros d’actifs, l’assurance-vie en Europe représente une opportunité intéressante pour les sociétés de gestion, écrit le Financial Times fund management. Les encours gérés pour le compte des assureurs sont appelés à croître encore plus, la faiblesse des taux poussant ces derniers à se diversifier. Les sociétés de gestion détenues par les compagnies d’assurance, comme Generali Investments, Axa Investment Managers et Aviva Investors, étaient traditionnellement les gestionnaires par défaut des actifs de leur maison-mère. Toutefois, les changements tectoniques qui surviennent dans le secteur européen de l’assurance posent des dilemmes aux sociétés de gestion des assureurs. La plupart des sociétés de gestion contrôlées par des compagnies d’assurance sont en retard par rapport aux sociétés de gestion indépendantes, plus agiles, et peinent à s’affirmer comme des concurrentes sérieuses. Indefi prédit que le montant des actifs externalisé par des assureurs européens aux sociétés de gestion non captives va dépasser 1.000 milliards d’euros d’ici à l’an prochain. La faiblesse des taux oblige les assureurs à diversifier leurs investissements pour le compte général, en faveur d’actifs alternatifs. Or, ces offres ne sont pas l’apanage des sociétés de gestion détenues par les assureurs. Autre grand changement pour les assureurs: le recours plus important aux unités de compte. A moins que les sociétés de gestion des assureurs aient une expertise qui leur permette de se distinguer, elles risquent d’être mises à l’écart en faveur de sociétés de gestion indépendantes proposant des offres plus concurrentielles.
Tobam a lancé en août dernier sa stratégie actions Anti-Benchmark Switzerland grâce à un investissement de départ de 75 millions de francs suisses d’un fonds de pension suisse. Cette nouvelle stratégie met en oeuvre l’approche Maximum Diversification au marché d’actions suisses. Tobam a également lancé en octobre la stratégie Anti-Benchmarkactions Monde ex-Suisse, avec un investissement de départ de 90 millions de francs suisses d’un investisseur institutionnel suisse.
La société suisse Vontobel a annoncé ce lundi 9 décembre une remise à plat de son business model. La nouvelle organisation, concentrée autour de la gestion d’actifs et la gestion de fortune, doit permettre à la zurichoise de devenir l’un des leaders de la gestion active dans le monde. Dans la foulée, Vontobel a modifié une partie de sa direction, a annoncé la société dans un communiqué. La banque suisse centenaire va ainsi se séparer de la majeure partie de ses activités de marchés de capitaux. Elles devraient être reprises par la Banque cantonale de Zurich, qui va maintenir l’ensemble des employés de Bank Vontobel Europe à Londres. La transaction devrait être finalisée d’ici la fin 2020. Vontobel, dont le nouveau mode d’organisation doit être mis en place d’ici la fin mars 2020, conserve cependant son activité de produits structurés et sa recherche actions suisses. Cette cession fait de Vontobel un pure-player de la gestion d’actifs et la gestion de fortune, où elle gérait à fin novembre 225 milliards de francs d’encours. Ce «positionnement clair», couplé à des synergies au sein du groupe et à un élargissement de la clientèle-cible grâce au digital, doit permettre à la société suisse de poursuivre sa croissance organique. Au sein de cette nouvelle organisation, la gestion de fortune visera désormais une clientèle très fortunée («UHNWI»), ayant des encours supérieurs à 30 millions de dollars. La division s’intéressera également aux entrepreneurs et aux décideurs du segment des petites et moyennes entreprises. Le groupe compte également s’appuyer sur ses divers plateformes et le métier de services en gestion de fortune pour nouer de futurs partenariats auprès des intermédiaires et des gérants externes, et sur le digital pour gagner de nouveaux clients. Les principaux marchés-cibles sont la Suisse, l’Allemagne, Hong Kong and Singapour. Mise en place d’un management «horizontal» La gestion d’actifs continuera, pour sa part, à couvrir une clientèle principalement institutionnelle, ainsi que l’univers du wholesale. La maison, qui conserve un modèle multi-boutiques, va accentuer sa couverture clients régionale, avec un focus particulier sur les Etats-Unis, le Japon, et la France. Ce changement implique la mise en place d’un management horizontal devant permettre une meilleure collaboration entre les business units, ainsi qu’une réduction des coûts de gestion. Un système unique d'évaluation de la performance des salariés, calibré sur la réussite d’objectifs liées aux attentes du client, sera par ailleurs mis en place. Dans la foulée de ces annonces, le directeur de la banque d’investissement Roger Studer a démissionné de ses fonctions. Il conserve néanmoins un siège au sein du conseil d’administration et devrait conserver un rôle non-opérationnel. Le directeur financier Martin Sieg Castagnola, le directeur juridique Enrico Friz, et la directrice des ressources humaines Caroline Knöri, intégreront pour leur part le comité opérationnel dès le 1er janvier prochain. Enrico Friz intégrera également le comité exécutif.
La société de gestion suisse Notz Stucki a annoncé ce lundi 9 décembre avoir racheté le spécialiste genevois de l’alternatif JAM Research. «Cette transaction s’insère dans le cadre du plan stratégique de croissance annoncé en juin dernier par Notz Stucki, qui entend participer activement au mouvement de consolidation du secteur en Suisse», a déclaré l’acquéreur dans un communiqué. Au sein de Notz Stucki, l’équipe de JAM se consacrera à la gestion et au développement de leur clientèle. De plus, elle apportera son expertise dans l’analyse et à la sélection de gérants alternatifs. La société sera intégrée opérationnellement à Notz Stucki dès le mois de janvier 2020.
Selon le baromètre de la société d’analyse financière indépendante Deeptinvest, seules 9% des SCPI de rendement respectent la parité dans leurs organes de direction et aucune dans les conseils de surveillance, un taux qui passe respectivement à 8% et 6 % pour les SCPI fiscales.
Mediolanum International Funds a l’intention d’augmenter la part de la gestion directe, de 15 % de ses encours actuellement à 30-40 %, a affirmé le CEO Furio Pietribiasi, lors d’une conférence de presse relayée par Funds People Italia. La société de gestion irlandaise du groupe italien va ainsi réduire la part de la multigestion. Pour cela, MIF veut renforcer son équipe d’investissement, qui se compose aujourd’hui d’une trentaine de professionnels. La société est aussi en quête d’autres boutiques avec lesquelles collaborer, voire dans lesquelles acquérir une petite participation. MIF gère 42 milliards d’euros d’encours.
George Soros a acquis en mai dernier une participation de 3 % dans GAM, via sa filiale SFM UK Management, rapporte Financial News. Cela avait alors dopé le cours de l’action de plus de 15 %. Mais depuis, le titre a abandonné environ 24 %. Selon les calculs de Financial News, cela représente une perte virtuelle de 4,4 millions de francs suisses ou 4,5 millions de dollars.
Muzinich & Co a réalisé le premier closing de son fonds Muzinich European Senior Secured Private Debt, à 104 millions d’euros d’euros. Le fonds s’attache à fournir des solutions de financement de la croissance auprès des PME-ETI européennes et intègre explicitement un suivi des considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) au sein du processus d’investissement. Avec un rendement net cible Euribor +4%, le fonds investira principalement dans des dettes senior secured de premier rang, libellées en euros et émises par des PME-ETIs européennes (hors Royaume-Uni). Muzinich gère huit véhicules de dette privée au sein du marché des entreprises de plus petite taille du Middle-Market avec, à ce jour, 54 investissements et un engagement brut de 1,8 milliard de dollars. La société dispose d’une équipe de 29 professionnels dédiés à l’investissement en dette privée répartis sur 8 marchés régionaux en Europe et aux États-Unis. Les membres de l'équipe travaillent directement au sein de leurs marchés locaux pour assurer le sourcing et l’origination des transactions.
BlackFin Capital Partners a annoncé avoir bouclé son 3e fonds de capital-développement spécialisé sur les services financiers européens, BlackFin Financial Services Fund III, à 985 millions d’euros. L’objectif de la société était de lever 750 millions d’euros après avoir collecté 220 millions d’euros sur le premier millésime de ce fonds en 2011 et 410 millions d’euros pour le second en 2016.
Le fonds Investindustrial VII a levé 3,75 milliards de dollars (3,4 milliards d’euros) auprès de plusieurs investisseurs institutionnels. Parmi ces derniers, figurent notamment le fonds de pension danois ATP, l’assureur écossais Standard Life Aberdeen, ou encore le fonds de pension de l’Etat de Floride (Etats-Unis), rapporte Private Equity News. Lancé cette année, le fondsInvestindustrial VII visait une taille de 3 milliards de dollars.Le véhicule se consacreau LBO mid-market, principalement en Italie et sur la péninsule ibérique, et cherche àcréer un portefeuille diversifié, en investissant dans des secteurs tels que la manufacture, les loisirs ou la santé.
Solus Alternative Asset Management, un hedge fund new-yorkais connu pour son rôle dans la faillite de Toys «R» Us, est sous la pression de ses investisseurs, insatisfaits de sa performance, rapporte le Wall Street Journal. En signe de mécontentement, certains souscripteurs ont demandé le remboursement de leur argent avant la fin de la date convenue. Solus semble sur le point d’enregistrer sa deuxième année consécutive de perte, selon des sources proches du dossier. Jusqu’à présent, les clients ont demandé le remboursement d’au moins 100 millions de dollars, selon ces sources. Il s’agit d’un montant relativement faible pour la société, qui gère environ 4 milliards de dollars. Toutefois, ces retraits s’ajoutent aux problèmes d’actifs de Solus, qui ont diminué d’environ un tiers depuis l’année dernière.
Tandis que la COP25 se déroule jusqu’au 13 décembre à Madrid, le quotidien Cinco Días relate que les fonds des sociétés de gestion espagnoles appliquantun style value figurent parmi les produits les moins engagés du marché sur la tendance de l’investissement socialement responsable. CincoDías s’appuie notamment sur les notes de durabilité données par Morningstar et cite le cas du fonds Azvalor Internacional, dont les encours s'élèvent à 872 millions d’euros. Ses gérants voient dans l’ISR «la conséquence de la prédominance d’une pensée politiquement correcte» excluant des secteurs «indispensables pour le maintien du niveau de revenu et de bien-être au niveau international», rapporte le quotidien. Le secteur minier représente 51,6% du portefeuille d’Azvalor Internacional. Cinco Días révèle qu’en plus du fonds Azvalor Internacional, d’autres stratégies value figurent parmi les 1% de fonds les moins engagés dans l’ISR, à savoirCobas Internacional,Magellan European Equity, Horos Value Internacional ou encore Valentum. Le fonds Bestinver Internacional est également cité parmi les 12% de fonds les moins engagés du marché sur l’ISR.
Le tribunal de première instance de Madrid a condamné, début décembre,Banco Santander à rembourser 500.000 euros à un couple qui avait investi en 2011 dans la dette subordonnée de Banco Popular et les avait perdus lors du rachat de Popular par Santander pour un euro le 7 juin 2017. Le journal El Independiente rapporte que le tribunal a considéré que le couple n’avait"pas été suffisamment informé» par Popular des risques qu’impliquaient l’investissement en dette subordonnée et que Santander se substituaitde facto aux responsabilités de Popular en tant que successeur de celle-ci.
Le pôle assurance vie et retraite de M&G a suspendu un fonds immobilier de 164 millions de livres, quelques jours après que la société de gestion a gelé son fonds phare sur l’immobilier britannique de 2,5 milliards de livres, rapporte Reuters. Cette décision concerne le Prudential M&G Property Portfolio Fund, un fonds pleinement investi dans le M&G Property Portfolio, suspendu le 4 décembre, a indiqué un porte-parole de M&G. ·
Goldman Sachs va proposer des services numériques de gestion de fortune aux individus à partir de seulement 5.000 dollars dès l’an prochain, rapporte le Financial Times. Joe Duran, fondateur de la société de gestion de fortune United Capital acquise par la banque américaine en mai, a indiqué au FT que son équipe était en bonne voie pour lancer un robo-advisor en 2020. Il explique que le service permettra à Goldman Sachs de créer une solution pour les clients ayant 5.000 dollars, 10.000 dollars ou 15.000 dollars à investir. Goldman Sacha propose déjà des services de gestion de fortune via sa banque digitale Marcus.
EWE et EWE-Verband ont signé ce 6 décembre un accord sur le transfert de 26% des parts d’EWE AG à Ardian. Une fois la transaction conclue, les partenaires travailleront ensemble pour accélérer la croissance d’EWE, en investissant notamment dans les domaines stratégiques des énergies renouvelables, des télécommunications et des réseaux d’énergie. Depuis l’automne 2015, EWE et EWE-Verband ont racheté progressivement les parts de leur ancien partenaire EnBW avec l’intention de trouver un nouvel investisseur. La finalisation de la transaction est soumise à l’approbation de l’Office fédéral allemand des ententes, qui devrait intervenir au cours du premier trimestre 2020. Les sociétés ne divulguent pas les détails financiers de la transaction. Une fois l’opération réalisée, les sociétés suivantes détiendront une participation dans EWE AG : EWE-Verband, avec 74% (59% Weser-Ems-Energiebeteiligungen GmbH, 15% Energieverband Elbe-Weser Beteiligungsholding GmbH) et Ardian avec 26%.