La fintech chinoise CreditEase, spécialisée dans les services aux clients fortunés, est en quête de nouveaux capitaux pour financer sa croissance, selon des personnes au courant du projet, rapporte l’agence Bloomberg. Le gestionnaire de fortune basé à Pékin développe ses capacités en matière de données et dans le cloud pour écarter la concurrence locale et étrangère sur un marché de la gestion de fortune en pleine croissance. La société envisage également de se développer à l’international, notamment en Asie du Sud-Est, afin de compenser le ralentissement de l’économie chinoise. Tang Ning, directeur général de la société par ailleurs propriétaire de la plateforme de prêts cotée à New York Yiren Digital, a indiqué qu’il préparait une introduction en Bourse en 2020. Fondée en 2006, la société accompagne plus de 50.000 clients fortunés et plusieurs milliers de clients «mass-affluent» (dont les actifs investissables s’échelonnent entre 1 million de yuans et 10 millions de yuans). CreditEase gérait plus de 150 milliards de yuan en septembre 2018 (un peu plus de 19 milliards d’euros).
Le Bureau de l’Avocat général de l'Étatespagnol a formé un pourvoi en cassation fin novembre devant letribunal suprême, suite aux nombreuses condamnations du fisc espagnolen 2019 par les instances judiciaires localesà rembourser des sociétés de gestion ainsi que des fonds souverains, des caisses de retraite et des Sicav. En mars 2019, le tribunal suprême espagnolavait reconnu dans un arrêtlecaractère discriminatoire du traitement fiscal réservé aux fonds d’investissement non domiciliés en Espagne. Selon les informations de Cinco Días, l’Etat espagnol s’est pourvu en cassation dans l’affaire l’opposant aufonds souverain norvégien géré par Norges Bank, auquel il doit restituer 3,02millions d’euros. Cette somme est calculée sur lesdividendes ponctionnés de manière inappropriée en 2008 à Norges Bank,via l’application d’uneretenue de 18% sur lesdividendes versés par les entreprises espagnoles au fonds souverain norvégien au nom de l’impôt sur le revenu des non-résidents (IRNR). L’Audience nationale a validél’argument de Norges Bank selon lequel le fonds souverain norvégien dispose d’une structurejuridique semblableà celle du fonds de réserve de la sécurité sociale espagnole, elle exonérée d’impôt, et doit être exonéré d’impôt également. Le tribunal suprême a accepté le pourvoi en cassation de l’Etat espagnol.
Richelieu Gestion n’entrevoit pas de récession économique en 2020. Alexandre Hezez, stratégiste et allocataire d’actifs du Groupe Richelieu, pense même qu’il y aura «un très léger rebond de la croissance» dans les pays développés. La croissance économique mondiale restera très faible en 2020, de l’ordre de 2,5-2,6 %. Cela est le résultat du «soutien sans faille» de la part des banques centrales.«Les bilans des banques centrales vont continuer à augmenter durant toute l’année 2020», note Alexandre Hezez. Les baisses de taux monétaires et les augmentations de bilan devront avoir pour effet des hausses de taux longs et une pentification des courbes de taux pour favoriser l’investissement et la croissance. Sur le front géopolitique, la situation restera instable, mais Alexandre Hezez table sur des avancées sur le front commercial entre la Chine et les Etats-Unis. Dans ce contexte, les thématiques à favoriser sont le secteur bancaire (crédit et actions), les petites et moyennes capitalisations et les entreprises capables d’activer le levier de la dette via leur bilan.
Le jeu de devinette pour savoir qui succédera à Warren Buffett en tant que CEO de Berkshire Hathaway s’est jusqu’à présent concentré sur Greg Abel et Ajit Jain, les vice-présidents, rapporte Financial News. Mais un autre gérant de Berkshire, Todd Combs, fait figure d’étoile montante. Cela s’est notamment illustré avec sa nomination en tant que CEO de Geico, la filiale assurance auto de Berkshire. La promotion de ce professionnel pourrait signifier que Warren Buffett veut lui donner une expérience managériale qui pourrait le positionner comme son successeur. Tedd Combs, âgé de 48 ans, a pris des responsabilités grandissantes ces dernières années au sein de Berkshire. Son rôle principal était de gérer une part du portefeuille actions de Berkshire en tandem avec Ted Weschler. Chacun gère environ 14 milliards de dollars du portefeuille.
Les hedge funds payent cher pour faire venir de nouveaux employés ayant des compétences de gestion quantitative, rapporte le Wall Street Journal. Un nouveau sondage du programme des ingénieux financiers du Baruch College montre que les nouveaux diplômés travaillant dans les hedge funds gagnent bien plus que leurs homologues travaillant dans les banques. Le programme de master de Baruch enseigne aux étudiants des compétences comme la science des données et la modélisation financière. Dans les hedge funds, les diplômés de Baruch gagnent entre 200.000 dollars à plus de 1 million de dollars. Pour ceux travaillant dans les banques, la rémunération va de 100.000 dollars à 400.000 dollars par an.
Il n’est pas bon que les entreprises imposent leur vision du bien à la société, a estimé Warren Buffett dans une interview au Financial Times. Qu’est-ce qui leur a fait penser qu’elles savent mieux que les autres? «C’est très dur à faire. Si vous me donnez les 20 plus grandes entreprises, je ne sais pas laquelle des 20 se comporte le mieux, vraiment. J’ai été administrateur de 20 sociétés cotées et je pense qu’il est très difficile d’évaluer ce qu’elles font… c’est très très dur. J’aime manger des bonbons. Les bonbons sont-ils bons pour moi ou pas? Je ne sais pas», répond-il. Et même si la direction de Berkshire savait ce qui était juste pour le monde, il serait erroné d’investir sur ces bases parce qu’ils sont juste les agents des actionnaires de l’entreprise. «C’est l’argent des actionnaires», dit-il. Warren Buffett pense que c’est la politique gouvernementale et non le capitalisme qui doit être le moteur du changement.
Le fournisseur d’indices FTSE Russell a annoncé, en milieu de semaine dernière, avoir augmenté sensiblement le nombre de titres en Chine et au Japon pour lesquels il allait fournir une note ESG. Le nombre de titres China A Share couverts va ainsi passer de 800 à 1.800. Sur l’Archipel, l’intégration de titres de small caps va faire grimper la couverture à 1.300 actions. Au total, FTSE Russell délivre désormais des notes ESG à 4.300 actions sur la région Asie-Pacifique.
Depuis plusieurs mois déjà, Bruno Le Maire affiche toute sa confiance dans les nouveaux dispositifs d’épargne mis en place par la loi Pacte. Le nouveau fonds eurocroissance en fait partie, et les décrets pour ce support ont été publiés, avec un peu de retard, au journal officiel du 26 décembre. Ils devront par ailleurs être précisés par des arrêtés qui devraient être publiés dans les prochains jours. Ce produit vient en complément ou en replacement des fonds eurocroissance qui avaient été lancés en 2014, mais qui n’ont pas connu le succès commercial escompté. Au total, Bercy fait état de seulement 2,3 milliards d’euros collectés sur ces produits en cinq ans, sur les 1.700 milliards d’euros d’encours que compte l’assurance vie. Cette nouvelle version de l’eurocroissance devrait pallier les difficultés rencontrées par l’ancienne version, à savoir une trop grande complexité de fonctionnement. L’eurocroissance nouvelle version offrira aux assurés une sécurité de l’investissement à l’échéance et une espérance de rendement supérieure à un contrat en fonds euros. Cette performance sera obtenue grâce à une diversification des investissements sur des actifs plus risqués ou de plus long terme. Il devrait être aussi assorti d’une information accrue par rapport aux anciens supports eurocroissance, notamment en cours de vie du produit. Actuellement, les fonds en euros ont procuré en moyenne un rendement de 1,8 % en 2018, égal à celui observé en 2017. Cependant, les assureurs, encouragés par les pouvoirs publics, devraient substantiellement baisser la performance de ces produits, sous peine de devoir se livrer à des opérations de recapitalisation. Certains assureurs, comme Swiss Life ou Generali, ont d’ailleurs déjà annoncé qu’une partie de leurs fonds en euros ne serviraient que 1 % cette année. Il est donc fort probable qu’ils conçoivent, comme ils ont fait avec le Perp, de nouvelles offres eurocroissance dans les prochains mois. A noter cependant que le nouvel eurocroissance, même simplifié, n’est pas assuré de collecter beaucoup plus que son prédécesseur. Car l’esprit de ces produits reste le même – le nom a d’ailleurs été conservé. En 2014, plusieurs assurés n’avaient pas vu l’avantage de ces offres, certaines unités de compte permettant déjà de limiter son exposition aux marchés risqués. Sans compter que, même s’il existe une garantie, il n’est pas certain que l’évolution des marchés d’actions ces prochaines années assure le rendement supplémentaire attendu.
Jeito Capital, une société de gestion fondée par Rafaèle Tordjman, a obtenu son agrément AMF le 5 décembre dernier, peut-on lire sur le site internet du régulateur français. Il s’agit d’un agrément AIFM (Alternative Investment Fund Managers). La société a été fondée en 2018 par l’ancienne partenaire-associée de Sofinnova, une société de capital risque qui investit dans les start-up de biotechnologie qui tentent de développer les médicaments du futur. Elle avait quitté cette dernière en mars 2017, après y être entrée au début des années 2000, pour se consacrer à l'époque à un «projet entrepreneurial». Ancienne médecin en oncologie et ancienne scientifique, Rafaèle Tordjman semble avoir repris un concept assez similaire pour sa société Jeito Capital. Cette dernière a la particularité d’avoir une équipe particulièrement féminine comparée à la majorité des sociétés de gestion françaises, avec notamment comme partenaires investisseurs Annette Clancy et Sabine Dandiguian, qui ont travaillé dans des grands laboratoires pharmaceutiques. La plupart des femmes qui participent à cette aventure sont par ailleurs membres de l’association WITH, créée en 2012 par Rafaèle Tordjman, qui regroupe environ 500 femmes dans le monde issus de la chaîne de l’innovation dans la santé. WITH signifiant «Women Innovating Together in Healthcare». La société se présente comme un mélange entre fonds et fondation. Du côté du fonds, il s’agit d’accompagner les entrepreneurs de la biotech dans le développement de leur entreprise y compris en termes de commercialisation auprès des patients. La fondation, elle, sera là pour «mentorer», coacher et financer, avec une approche non lucrative, les femmes entrepreneures dans le secteur des sciences de la vie, y compris dès l’université.
Selon la banque Vontobel, les autorités allemandes devraient clore la procédure engagée contre des employés de l’ex-banque privée Notenstein La Roche, reprise en 2018 à Raiffeisen par la banque privée suisse. Un nouveau chapitre du conflit fiscal entre l’Allemagne et la Suisse serait donc sur le point de se refermer. Il s’agit «d’anciennes procédures» qui remontent à la période précédant la vente de Notenstein La Roche à Vontobel, a déclaré ce 27 décembreà AWP un porte-parole de Vontobel, confirmant ainsi une information du site spécialisé «Inside Paradeplatz». Selon le porte-parole de Vontobel, Notenstein La Roche avait "à l'époque» constitué des provisions pour les charges liées aux procédures en cours en Allemagne. De plus, Raiffeisen et Vontobel avaient convenu contractuellement que Vontobeln’aurait pas à prendre en charge d'éventuels frais à ce titre. Les autorités allemandes mènent depuis plusieurs années des procédures contre des établissements bancaires suisses ayant géré des avoirs non déclarés par des clients d’outre-Rhin. A l’image de la banque Vontobel, plusieurs banques ont déjà réglé ces litiges, avec à la clef le versement de plusieurs millions de francs. Pour sa part, Vontobelavait dû s’acquitter d’un montant de 13 millions de francs en 2018.
La banque italienne Intesa Sanpaoloa annoncé trois changements majeurs au sein de son top management. Ainsi, Tommaso Corcos, responsable de la division gestion d’actifs, va prendre la tête de l’activité de banque privée. Il sera remplacé par Saverio Perissinotto, qui dirigeait la division internationale ISPB (International Subsidiary Banks Division) de la banque privée. Tommaso Corcos restera directeur général d’Eurizon Capital, la filiale de gestion d’actifs de la banque italienne, jusqu'à la date de l’assemblée générale des actionnaires, qui devra approuver les comptes 2019. A cette date, la nomination de Saverio Perissinotto en tant que directeur général d’Eurizon sera proposée aux organes de direction de la société. Paolo Molesini restera directeur général de Fideuram Intesa Sanpaolo Private Banking jusqu'à la prochaine assemblée générale des actionnaires. A cette date, la nomination de Tommaso Corcos en tant que directeur général deFideuram Intesa Sanpaolo Private Banking, et de Paolo Molesini en tant que président, sera proposée aux organes de direction de la société. Intesa Sanpoalo précise dans un communiqué que ces changements visent à «tirer pleinement parti des ressources internes du groupe» et «soutenir les objectifs du plan stratégique 2018-2021». Pour rappel, Tommaso Corcos avait été élu en mars dernier président d’Assogestioni, l’association italienne des professionnels de la gestion d’actifs, pour une durée de trois ans.
La société de gestion américaine Dimensional Fund Advisors (DFA) a annoncé une réduction de ses frais de gestion pour 77 de ses fonds ouverts américains à compter du 28 février 2020. La réduction moyenne sera de 8% sur une base pondérée par les actifs, précise un communiqué. La stratégie dédiée aux grosses capitalisations américaines («Enhanced U.S. Large Company Portfolio») voit même ses frais passer de 20 points de base à 12 points de base. «Nous évaluons en permanence les frais sur encours et les frais de gestion et nous faisons des ajustements si nécessaire», a commenté Dave Butler, co-CEO de la société, cité dans un communiqué. «Nous avons fait des réductions précédemment en 2015, 2017 et 2019», a-t-il ajouté. Les actifs sous gestion de DFA, dont la création remonte au début des années 80,s'élèvent à environ 580milliards de dollars.
Le géant de l’administration de fonds State Street a récemment recruté deux vétérans pour son équipe commerciale au Japon. Fumihiko Yonezawa, qui arrive de JPMorgan, prend la présidence adjointe, tandis que Ryo Nakamura, ex-Bloomberg, prend la direction des solutions sectorielles. Basées à Tokyo, les deux recrues sont rattachées à Jason Rich, directeur des solutions sectorielles pour l’Asie-Pacifique, et Mark Hamilton, président de l’entité japonaise.
Témoignage d’une année exceptionnelle réalisée par les Bourses américaines, l’indice Nasdaq a battu un nouveau record ce 26 décembre aux Etats-Unis. Il a dépassé en cours de séance la barre des 9.000 points pour la première fois de son histoire et clôturé à 9.022,33 points. Il gagne près de 36% depuis le 1er janvier. Il y a 10 ans, l’indice composite des valeurs technologiques traitait juste au-dessus des 2.200 points. A quelques jours de la fin de l’année, le S&P-500 gagne lui de 29% sur l’année 2019, et devrait réaliser sa plus importante hausse annuelle depuis six ans.
Le fonds d’investissement Cerberus devrait mettre un terme à sa double fonction d’actionnaire et de conseiller auprès de Deutsche Bank, selon le quotidien financier allemand Börsen-Zeitung. Le mandat de conseil auprès du groupe bancaire allemand, qui a démarré à la mi-2018, arrive à échéance à la fin de l’année et ne devrait pas être reconduit, estime-t-on dans les cercles financiers. Sans confirmer l’information, un porte-parole de Deutsche Bank a indiqué que le rôle de Cerberus en tant que conseiller a été «très important» dans le cadre du lancement de la restructuration de la banque allemande. «Désormais, il s’agit avant tout de mise en oeuvre», a ajouté le porte-parole. Le fonds d’investissement détient une participation de 3% au capital de Deutsche Bank.
Vauban Infrastructure Partners a obtenu son agrément AMF, peut-on lire sur le site internet du régulateur français. La date d’obtention de ce nouvel affilié de Natixis IM date du 10 décembre dernier. Vauban Infrastructure Partners est issu du transfert de l'équipe infrastructure de Mirova, un autre affilié de Natixis IM. La société avait annoncé sa création en juin dernier et attendait son agrément AMF pour le second semestre. Natixis IM, qui détient 85% de ce nouvel affilié, entendait doubler ses encours sous gestion d’ici deux ou trois ans, qui totalisaient alors 2,8 milliards d’euros.
Todd Combs, l’un des gérants de Berkshire Hathaway, va prendre la direction générale de l’assureur automobile américain Geico, a annoncé juste avant Noël cette filiale de Berkshire Hathaway. Ce proche de Warren Buffett va remplacer dès le 1er janvier prochain le vétéran Bill Roberts, actuellement président-directeur général de la firme représentée par un gecko vert dans de célèbres spots publicitaires outre-Atlantique. Spécialiste du marketing pendant trois décennies chez Geico, Bill Roberts va assurer la vice-présidence pendant une année, avant de prendre sa retraite. Todd Combs, qui a rejoint Berkshire Hathaway en 2010, continuera à y gérer parallèlement un portefeuille d’actifs d’une valeur de 14 milliards de dollars.
La Finra (Financial Industry Regulatory Authority), et les opérateurs boursier CBOE Global Markets, Nasdaq, la Bourse de New York et leurs bourses affiliées ont annoncé avoir imposé une amende de 6,5 millions de dollars (5,9 millions d’euros) à Credit Suisse Securities (USA) pour des infractions aux règles de surveillance et des violations à diverses dispositions des règles d’accès au marché. L’amende a été répartie entre la Finra et les Bourses. Entre 2010 et 2014, le groupe bancaire a offert à ses clients, parmi lesquels des courtiers et d’autres investisseurs institutionnels, dont certaines étaient des entités étrangères non enregistrées, un accès direct au marché à de nombreuses Bourses. Trois des clients ayant un accès direct au marché ont été à l’origine de la majorité des 50.000 alertes relatives à des activités potentiellement manipulatrices.
Tikehau Capital et Foncière Atland ont annoncé ce 26 décembre avoir cédé à Blackstone un portefeuille d’actifs immobiliers représentant 180.000 m². Les 22 actifs industriels étaient jusqu’ici détenus par Tikehau Real Estate 1, un fonds géré par Tikehau Capital, dont la gestion avait été confiée à Foncière Atland. Ils seront désormais la propriét L’opération concernait initialement la cession-bail en mars 2014 de 17 sites français en pleine propriété à usage principal de laveries industrielles, loués par le groupe Elis. Fin juin 2014, Tikehau Real Estate 1 avait acquis cinq sites supplémentaires lors d’une seconde opération, portant le total des sites en portefeuille à 22. L’investissement initial était sécurisé par des baux nets investisseurs de 15 ans fermes. Le portefeuille bénéficie ainsi d’une période ferme résiduelle sur les baux aujourd’hui supérieure à 9 ans.
BMO Global Asset Management (BMO GAM) vient de nommer Valentina Chen au poste de codirectrice de l'équipe de dettes émergentes. Elle vient épauler Jonathan Man, qui dirige le département depuis 2005. Valentina Chen supervisera notamment les investissements en devises locales. Avant de rejoindre la branche de gestion d’actifs de la Banque de Montréal, Valentina Chen était directrice exécutive sénior, et gérante de fonds obligataires émergents chez Vontobel. Entre 2006 et 2014, cette alumni d’Oxford et de Harvard a travaillé sur les marchés émergents chez Aviva Investors, en tant qu'économiste puis gérante.
Depuis 2017, State Street, qui supervise près de 2.700 milliards de dollars à travers ses activités de gestion, a mis en garde environ 1.350 entreprises dans le monde entier pour ne pas avoir une seule femme à leur conseil d’administration, rapporte le Wall Street Journal (WSJ). Quelque 580 ont depuis lors ajouté au moins une femme à leur conseil ou ont promis de le faire. L’année dernière, State Street a voté contre la réélection des membres du conseil d’administration de 667 sociétés qui n’en avaient pas. Pourtant, de grands gestionnaires d’investissements passifs comme State Street ont également fait l’objet d’un contrôle minutieux de la part de certains actionnaires militants, qui soutiennent qu’ils ne font pas assez pour rendre les conseils d’administration des entreprises responsables de leurs efforts en matière de diversité et de questions telles que la rémunération des cadres. State Street a d’ailleurs accepté de payer une amende de 5 millions de dollars auprès du Département du travail après qu’il ait été montré qu’il payait moins ses employés femmes et de couleur, rappelle le journal. «Cela nous a forcé à retourner le miroir vers nous, explique au WSJ Ronald O’Hanley, le directeur général de State Street depuis janvier dernier. Notre conseil d’administration passe beaucoup de temps là-dessus. Quand State Street Global Advisors publie des directives de vote par procuration, notre conseil est l’un des premiers à les lire. Par exemple, nous avions mis l’accent sur l’importance de la culture d’entreprise. Maintenant, nous nous posons cette question à propos de nous-mêmes». Le dirigeant estime cependant que les règles qui s’appliquent aux sociétés cotées, comme celles par exemple qui concernent les quotas de femmes aux conseil d’admnistration, doivent aussi s’appliquer aux sociétés non cotées. "[Toutes ces règles] sont une des raisons pour lesquelles les sociétés ne veulent plus aller en Bourse» note-t-il.
La sanction est tombée dans l’affaire GSD Gestion. La Commission des sanctions de l’AMF (Autorité des marchés financiers) a finalement infligé un blâme et une sanction pécuniaire de 50.000 euros à la société ainsi qu’une interdiction d’exercer l’activité de gestion d’actifs pour le compte de tiers et de gestion collective d’une durée de cinq ans à l’encontre de son président Jacques Gautier. Le directeur général Thierry Gautier écope pour sa part d’un blâme, a précisé l’AMF dans un communiqué. Les défendants évitent cependant les 100.000 euros d’amende requis contre la société et l’amende de 30.000 euros contre Thierry Gautier. L’AMF reprochait à GSD Gestion l’absence de dispositif opérationnel d’identification et de gestion des conflits d’intérêts, puisque la société utilisait un fonds maison, GSD France, dans des mandats de gestion sans l’indiquer à ses clients. Si le fonds ne représentait que 6,8% des encours totaux de ses mandats en 2016, la proportion des encours de l’OPCVM provenant de ces mêmes mandats était de 62%. De plus, les frais courant annuels du fonds étaient bien supérieurs à la moyenne du marché selon le collège l’AMF, avec 9,48% en 2016 pour GSD France, contre 2% en moyenne pour la concurrence. Et le collège a noté que plus de la moitié de ces frais (4,8%), provenaient de commission de mouvement, dont les trois-quarts revenaient à la société de gestion. La Commission a cependant écarté deux des trois manquements tirés de carences dans l’information délivrée aux mandants. Elle a estimé que les mandants étaient correctement informés de la gestion mise en œuvre par la société de gestion, et a considéré que «les textes applicables à l’époque des faits n’imposaient pas à la société de gestion d’informer les mandants, dans le relevé périodique de gestion, des frais liés aux instruments financiers détenus dans leur portefeuille». La Commission a en revanche retenu que la société de gestion avait omis d’informer ses mandants, dans ces mêmes rapports de gestion périodiques, qu’une ventilation détaillée des frais supportés pouvait leur être fournie sur demande. GSD Gestion gérait environ 40 millions d’euros sous mandat en 2016, auxquels s’ajoutaient 36 millions d’euros au sein de 5 OPCVM et 1 FIA (fonds d’investissement alternatif).
UBS va mettre en place une équipe Recherche, Analyse et Communication, a appris le site Finews.asia, qui a eu accès à un document interne. Elle sera dirigée par Juan Luis Perez, qui supervisait jusqu’ici le groupe Research, Evidence Lab and Data Analytics, désormais intégré dans la nouvelle équipe. Cette réorganisation engendre également plusieurs mouvements. Le directeur de la communication externe Mark Hengel prend par interim la communication corporate. La directrice de cabinet et responsable opérationnelle de l'équipe actuelle Communication & Branding, Kristina Lunoe, sera la prochaine directrice de cabinet de l'équipeRecherche, Analyse et Communication, et sera rattachée à M. Perez. La nouvelle entité travaillera de manière transversale avec le reste de la banque, en aidant notamment les différentes divisions dans leurs opérations journalières et en établissant des exemples de bonnes pratiques.
Niklas Adalberth, cofondateur de la fintech sudéoise de paiement Klarna, entend lever 100 millions d’euros d’ici au printemps pour un fonds à impact. Celui-ci a réalisé un premier closing d’environ 61 millions, rapportait le Financial Times lundi. Le fonds est hébergé par la Norrsken Foundation, créée il y a trois ans. Parmi ses promoteurs figurent Ramsbury ‒ le family office de la famille Persson (H&M) ‒, Carl Manneh ‒ le cofondateur du concepteur de jeux vidéo Mojang ‒ et Sebastian Knutsson ‒ celui de King Digital, l’éditeur de Candy Crush.
Julie Becker vient d'être nommée directrice générale adjointe du Luxembourg Stock Exchange, a annoncé l’institution en fin de semaine dernière. Le nouveau bras droit de Robert Scharfe, le CEO, sera chargé de l’internationalisation, de la finance verte, et de la digitalisation. La Française est entrée au Luxembourg Stock Exchange en 2013, et en est membre du comité exécutif depuis 2015. Elle y a notamment dirigé la création de la plateforme d’instrusments verts «Luxembourg Green Exchange». Depuis cette année, elle est également présidente de la Luxembourg Capital Market Association (LuxCMA), qui réunit les acteurs luxembourgeois des marchés primaires. Auparavant, cette juriste diplômée de l’université de Nancy a travaillé dans les départements juridiques de Dexia et de la Banque centrale du Luxembourg. Le Luxembourg Stock Exchange a par ailleurs annoncé l’entrée de Laurent Pulinckx, le directeur des services techniques et informatiques, au sein de son comité exécutif. Ce dernier est notamment en train de préparer la migration des infrastructures vers un système «cloud». Outre le CEO et la deputy-CEO, ainsi que M. Pulinckx, le comité comprend deux autres membres : le directeur financier Pierre Schoonbroodt, et le directeur des investissements Bernard Simon.