La société de gestion suisse Unigestion étend sa présence aux Etats-Unis après la signature d’un accord de délégation de gestion (sub-advisory) avec John Hancock Investment Management, qui appartient au groupe Manulife Investment Management. Le fonds Alternative Risk Premia d’Unigestion, géré par Jérôme Teiletche, est ainsi disponible depuis le 18décembre dernier sur le sol américain à travers la distribution dufonds John Hancock IM Alternative Risk Premia.
BlackFin Capital Partners a repris l’intégralité du capital de la société de gestion de SCPI Foncia Pierre Gestion. La société gère 5 SCPI, soit une capitalisation de près de 1,2 milliard d’euros. Foncia Pierre Gestion intègre l’ensemble des métiers liés à la gestion immobilière, et compte 500 actifs immobiliers gérés (bureaux, commerces, hôtels) pour environ 450.000m². L'équipe de Foncia Pierre Gestion, dont le siège est situé à Paris, est composée de 28 personnes. Avec cette opération, les forces commerciales et marketing de la société seront renforcées. Les dirigeants de Foncia Pierre Gestion comptent par ailleurs développer un portefeuille de clients institutionnels plus large et son réseau de distribution (conseillers en gestion de patrimoine, banques privées, sites internet spécialisés). BlackFin est également actionnaire du groupe Consultim (dont la plate-forme Cerenissimo) et de la plate-forme d’assurance vie Nortia.
Le graphique ci-contre représente les indices des directeurs d’achat (PMI) du secteur manufacturier de Markit et de l’ISM aux Etats-Unis ainsi que l’écart entre les deux (grisé). Ces enquêtes donnent des signaux divergents depuis quelques mois quant à la reprise ou l’affaiblissement de l’activité manufacturière aux Etats-Unis. Depuis octobre 2012, la corrélation avec la croissance de la production manufacturière (12 mois glissants) est de 50% pour Markit et 77% pour l’ISM. Cette récente divergence peut venir du panel sondé : 300 grandes sociétés pour l’ISM contre 800 sociétés de toutes tailles pour Markit. La «guerre commerciale» a en effet davantage touché les grandes entreprises exportatrices.
Les tableaux ci-contre présentent les meilleures et plus mauvaises performances en euros des fonds sur les marchés des fonds actions américaines et européennes en décembre 2019, mises en perspective par le calcul de la volatilité, du ratio de Sharpe sur trois ans d’historique, ainsi que du rendement depuis un an.
Cosevad, société de courtage d’assurance et de conseil en gestion de patrimoine, filiale de Generali France, et le coutier en ligne Altaprofits ont annoncé la finalisation de leur fusion sous la marque Altaprofits. Ils avaient annoncé leur intention de rapprocher leurs activités fin décembre. La nouvelle entité sera présidée par Rodolphe Plouvier, membre du comité exécutif de Generali France, et la direction opérationnelle sera confiée à Stellane Cohen, directrice générale de Cosevad. Les actuels dirigeants d’Altaprofits - François Leneveu, Elisabeth Andrey et Hervé Tisserand - resteront dans l’entité pour assurer la transition.
Varenne Capital Partners a enregistré en 2019 une collecte nette de 410 millions d’euros. Cela a permis à la société de gestion indépendante de continuer à augmenter ses encours, qui atteignent 1,67 milliard d’euros au 16 janvier, selon David Mellul, son directeur général, interrogé par NewsManagers en marge d’une conférence dédiée aux investisseurs. Varenne avait passé la barre du milliard d’euros d’encours pour la première fois en 2018. La société a été fondée en 2003 par Marco Sormani et Giuseppe Perrone. Sa gestion repose sur quatre «moteurs de performance»: le long actions, le short actions, les situations spéciales et les couvertures macro. Courant 2019, la boutique a continué à renforcer son dispositif de développement à l’international. Ainsi, elle a recruté Pierre Seydel, un ancien de Syz Asset Management et de BlackRock, en tant que responsable du développement pour le Benelux. Parallèlement, elle a noué un partenariat avec Alternative Capital Enterprises pour vendre ses fonds au Japon. Cette société basée à Singapour pourra également l’aider à couvrir d’autres pays asiatiques. Au Royaume-Uni, en revanche, Varenne Capital ne travaille plus avec son partenaire local. Pour autant, elle ne délaisse pas le marché et cherche un nouveau collaborateur ou partenaire spécialisé. Varenne travaille sur l’ESG Côté gestion, Varenne Capital Partners a recruté Nicolas Vargas en tant qu’analyste au sein de l’équipe «short & baskets». L’intéressé a rejoint la société en février 2019 en provenance de Comgest. Varenne Capital Partners a par ailleurs fusionné le fonds Varenne Global Sélection dans Varenne Sélection, un fonds FIA qui pèse aujourd’hui 170 millions d’euros d’encours. Sa gamme compte quatre fonds, dont deux Ucits. Interrogé sur l’ESG, David Mellul a indiqué travailler sur le sujet avec un consultant. «L’idée est savoir comment intégrer ces critères dans nos grilles de recherche et d’analyse», explique-t-il. Un «module complémentaire» pour les équipes de gestion sera lancé au premier trimestre. Une qualité de croissance moins bonne Concernant les perspectives 2020, Giuseppe Perrone s’est montré plutôt prudent. «L’an dernier à la même époque, tout le monde était pessimiste. Nous étions raisonnablement optimistes. Cette année, tout le monde est optimiste…», observe-t-il. «Le marché est cher. Nous réduisons notre exposition actions, nous utilisons beaucoup d’options», poursuit-il. «Nous abordons 2020 avec confiance quant à notre capacité à trouver des idées mais avec prudence quant au niveau de valorisation des marchés», indique Giuseppe Perrone. Pour lui, la qualité de la croissance est de moins en moins bonne. «Elle est soutenue artificiellement par des niveaux d’endettement élevés qui gonflent le prix des actifs. Cette fragilité du système doit être couverte», affirme-t-il.
Karel Van Eetvelt, directeur général de l’association du secteur financier belge Febelfin, compte donner sa démission et quittera ses fonctions le 31 mars prochain. Il prendra dès le lendemain - 1er avril 2020 - les fonctions de directeur général du club de football belge RSC Anderlecht. Il occupait les fonctions de directeur général de Febelfin depuisdeux ans et demi. Johan Thijs, président de Febelfin, a indiqué dans un communiqué:"Febelfin a traversé une transformation importante au cours des derniers deux ans et demi. Le secteur s’est consacré davantage à la valeur ajoutée qu’il génère pour la société (...)Le secteur fait en effet face à de grands défis: apporter une réponse adéquate aux attentes évolutives des consommateurs, tout en trouvant un équilibre approprié entre un cadre réglementaire fort et clair, qui laisse suffisamment de place aux membres pour s’adapter et devenir des opérateurs plus digitaux et actuels. En tant que fédération, nous devons porter attention à tous ces aspects et tendre vers un contexte plus efficace et praticable pour nos membres. Celui ou celle qui prendra la suite de Karel veillera à concrétiser et réaliser cette stratégie et cette vision.»
La société de gestion britannique M&G Investments a nommé AliciaGarcía en qualité de nouvelle responsable de M&G pour l’Espagne, le Portugal et Andorre. Responsable adjointe du gestionnaire pour la péninsule ibérique depuis 2017, elle prend la succession d’Ignacio Rodríguez Añino et est rattachée à Micaela Forelli, responsable de la distribution de M&G en Europe et directrice générale de M&G Luxembourg. AliciaGarcía supervisera une équipe de 12 personnes depuis Madrid. La firme gère 6 milliards d’euros dans la péninsule ibérique. Ignacio Rodríguez Añino a,lui,été promu au poste de responsable de la distribution de M&G Investments en Amérique et sera rattaché à Jonathan Willcocks, responsable global de la distribution au sein de la société de gestion britannique. Il sera basé à Miami.
PerialAsset Management, qui gère aujourd’hui plus de 4,3 milliards d’euros d’actifs immobiliers,a portéà plus de 725 millions d’eurosle volume global d’investissements réalisés ou engagés par ses fonds immobiliers au 31 décembre 2019. Précisément, 433 millions d’eurossont déjà réalisés alors que 292 millions d’eurossont engagés pour être investis dans les premiers mois de 2020. La société de gestion a également réalisé près de 200 millions d’euros d’arbitrages : 94 millions d’eurossont actés et 105 millions d’eurossont sécurisés pour le début de l’année 2020. PerialAsset Management porte ainsi à plus de 925 millions d’eurosle total des transactions immobilières réalisées ou sécurisées en 2019. Sur la même période, la société de gestion a enregistré pour ses 3 SCPI une collecte brute totale de plus de 525 millions d’euros. Cette collecte a été intégralement investie dans l’acquisition de nouveaux immeubles, avec un effet de levier positif pour la performance des fonds, tout en maintenant le taux d’endettement moyen des fonds en deçà de 20%. En 2020, PerialAsset Management a pour ambition de réaliser plus de 800 millions d’euros d’investissements pour le compte de ses fonds et mandats sous gestion, en France ainsi que sur les marchés européens déjà identifiés. Après l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Italie et l’Espagne, PerialAM dit observer le Portugal, l’Autriche et la Finlande en 2020. Avec l’évolution de la réglementation et la création en 2020 du futur label ISR immobilier auquel PerialAM souhaite rapidement soumettre sa SCPI PFO₂, puis l’ensemble de ses fonds, l’évaluation des immeubles au travers d’un «exigeante» grille de critères Environnementaux, Sociétaux et de Gouvernance (ESG) sera renforcée. Deux nouveaux fonds, dont un produit réservé à la clientèle institutionnelle, sont prévus courant 2020. Ils visent les secteurs du bureau et de l’hospitalité, et reposeront sur les thématiques de développement durable en Europe. A noter enfin quel’année 2020 marquera le déménagement du siège social du groupe Perial, au 34/36 rue Guersant dans le 17e arrondissement de Paris. L’immeuble à usage de bureaux, détenu en pleine propriété, développe une surface d’environ 5.700 m2. Le bâtiment est en cours de rénovation pour un emménagement prévu courant 2020.
Deutsche Bank vient d’annoncer la nomination de Siok Kuan Tham au poste de directrice de la gestion de fortune discrétionnaire pour le marché des pays émergents. Basée à Singapour, elle est rattachée à Gregor Hirt, le directeur monde de la gestion discrétionnaire, et Lavanya Chari, directrice mondiale des produits et solutions. Siok Kuan Tham était dernièrement gérante de portefeuille obligataire chez la filiale DWS, où elle présidait notamment le comité de construction de portefeuille obligataire sur l’Asie.
Cosevad, société de courtage d’assurance et de conseil en gestion de patrimoine, filiale de Generali France, et le coutier en ligne Altaprofits annoncent ce jour la finalisation de leur fusion sous la marque Altaprofits. Après avoir annoncé leur intention de rapprocher leurs activités fin décembre, Cosevad a finalisé l’acquisition d’Altaprofits à la date du 15 janvier 2020. « Ce rapprochement valide la vision stratégique partagée par les deux entités, convaincues que l’approche «phygital» est la réponse adaptée aux nouvelles attentes des épargnants et à un marché de l'épargne en pleine mutation dans un environnement de taux bas », précise un communiqué.
Dans un entretien au quotidien Le Parisien ce 16 janvier, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, annonce que la rémunération du Livret A va passer de 0,75 à 0,5 % le 1er février prochain.Il était fixé à 0,75% depuis 2015. Il aurait été «irresponsable et incohérent» de maintenir ce taux à 0,75% par rapport à «notre politique de diversification des placements» et aux «milliers de Français qui attendent un logement social», explique-t-il. Il ajoute que ce chiffre «tient compte des taux d’intérêt bas et du niveau de l’inflation» et qu’il constitue un plancher. Il a suivi en ce sens les recommandations du gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, qui s’est exprimé la veille dans un communiqué.
L’autorité des marchés financiers en Espagne, CNMV, a lancé une consultation publique sur la réforme du code de bonne gouvernance des sociétés espagnoles cotées, en vigueur depuis 2015. Bien que limitée dans sa portée, cette réforme contient quelques propositions importantes qui visent à lutter contre les conflits d’intérêts et les pratiques irrégulières au sein des entreprises cotées en Espagne. Ces futurs amendements au code de bonne gouvernance entendent également fixer un seuil de représentation minimal de 40% du «sexe le moins représenté» dans les conseils d’administration. Sans les nommer expressément, la CNMV vise ici la place des femmes largement sous-représentées dans les positions de management et les conseils d’administration des entreprises espagnoles. Un volet de cette réforme concerne la gestion responsable. La CNMV souhaite que soient inclues les notions de durabilité et de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance dans certaines recommandations faites dans le code de bonne gouvernance. Le régulateur propose à ce sujet la création d’une commission spécialisée au sein des entreprises espagnoles cotées qui serait composée uniquement d’administrateurs externes dont deux indépendants. La consultation publique s’achèvera le 14 février prochain.
Eric Pinon a été élu avant-hier au conseil exécutif du Medef, en qualité de représentant de l’Association Française de la Gestion financière (AFG). La fédération professionnelle de la gestion intègre cette haute instance décisionnaire du principal syndicat patronal dans le cadre d’un élargissement du nombre de ses membres, qui est passé de 45 à 51. «C’est une reconnaissance du rôle clé que joue l’industrie française de la gestion d’actifs dans l’économie de notre pays. J’aurai à cœur de porter au sein du Conseil Exécutif du Medef, la voix de notre profession et donc celle des investisseurs et des épargnants», a déclaré le président de l’AFG et senior advisor de La Financière de l’Echiquier sur son compte LinkedIn.
Dans sa lettre aux investisseurstraitant duquatrième trimestre 2019, le gestionnaire espagnol Bestinver évoque l’opérateur de marchéBolsas y Mercados Españoles (BME). BMEformait3,4% de son portefeuille d’actions espagnoles à fin décembre 2019. L’opérateur boursiera fait l’objet d’uneOPA de l’opérateur suisse SIXà l’automne 2019 etsuscite aussi la convoitise d’Euronext, qui réfléchit encore à une offre. Bestinver estime que BME est bien gérée et efficiente tout en notant qu’elle a souffert ces dernières années avec l’apparition de plateformes d’exécution alternatives. Selon la société de gestion, le marché ne voyait que les pressions concurrentielles subies par BMEet le risque que faisait peser unimpôt sur les transactions financières sur les volumes de transactions maisignorait la création de valeur que pouvait contenir un processus d’intégration.Or, selon Bestinver, BME a beaucoup à offrir à un opérateur international si son intégration est bien menée en termes desynergies de coûts etde revenus. Le gestionnaire évoque ainsi une création de valeur non négligeable pour les actions BME. Par ailleurs, le responsable des investissements de Bestinver, Beltrán de la Lastra, estime que l’année 2020 et les suivantes seront compliquées. Les risques géopolitiques, dont la peur d’une possible récession, peuvent temporairement affecter l’humeur de nombreux investisseurs. Cependant, la normalisation des politiques monétaires demeure l'élément principal qui animera les marchés. «En résumé, dans un système avec une dette massive des gouvernements, les investisseurs sont encouragés à se tourner encoreplus vers les actifs réels, y compris les actions. Il faut se préparer à affronter des montagnes russes de volatilité.»
Felix Capital, la société de capital-risque londonienne fondée parFrederic Court, a levé 300 millions de dollars (269 millions d’euros), qu’elle va investir dans des sociétésproposant des services ciblant directement le consommateur. Felixcompte actuellement 600 millions de dollars d’actifs sous gestion et 32 sociétés dans son portefeuille dans huit pays, basée en Europe et aux Etats-Unis. Jusqu'à présent, elle a investi dans des sociétés telles que la place de marché de mode Farfetch, la plate-forme Goop, développée par l’actriceGwyneth Paltrow,la start-up de bijoux Mejuri, et celle de fitnessPeloton.
Lors d’une réunion à Madrid, les membres du Comité consultatif international («International Advisory Board» ou IAB) pour la sélection de fonds ont conclu que les offres de liquidité quotidienne des fonds n’étaient pas adaptées à toutes les classes d’actifs. Après la crise de GAM, Woodford et H2O, des problèmes de liquidité ont refait surface parmi les fonds immobiliers britanniques, contraignant leurs gestionnaires parmi lesquels M&G à geler leurs actifs comme cela s’était produit après le référendum du Brexit. Selon le Comité consultatif international de la sélection de fonds, la raison principale pour laquelle des problèmes de liquidité de fonds surviennent et persistent est l’inadéquation quil existe actuellement entre la liquidité des fonds et celles de leurs actifs sous-jacents. Lors de sa réunion à Madrid, le Comité de sélection de fonds a reconnu que les mesures envisagées par les autorités réglementaires visant à trouver l’équilibre entre les exigences des investisseurs et les objectifs stipulés par le gestionnaire étaient de plus en plus difficiles à trouver du fait que l’accélération des rachats anticipés puisse nuire à la dynamique du fonds et remettre en cause son objectif initial. Par voie de conséquence, l’IAB estime que le renforcement de la gestion du risque de l’ensemble des composantes de gestion de fonds pourrait contribuer à apaiser les craintes des investisseurs. Le professeur Andrew Clare de la Cass Business School à Londres, également membre de l’IAB et responsable de la gestion des investissements, a estimé que « l’évaluation des opportunités et des risques propres à la liquidité des diverses classes d’actifs est une question de niveau de connaissances des investisseurs. Dans le cas de l’immobilier par exemple, la plupart des gens savent qu’ils ne peuvent pas se lever le matin et décider subitement de vendre leur maison à midi le jour même.» Il est tout simplement insensé de proposer une liquidité quotidienne dans le cas des fonds immobiliers «Or les investisseurs espèrent disposer d’une liquidité quotidienne au sein de leur portefeuille immobilier, c’est-à-dire d’avoir la possibilité de réaliser des transactions dans l’immobilier commercial lors d’un seul et même jour! Il est tout simplement insensé de proposer une liquidité quotidienne dans le cas des fonds immobiliers. Parmi l’ensemble des classes d’actifs, l’immobilier est probablement celle où l’inadéquation entre les produits et les actifs sous-jacents est la plus significative. À mon avis, le secteur doit accepter cet état de fait et expliquer aux investisseurs qu’ils ne peuvent pas bénéficier d’une liquidité quotidienne, notamment concernant les fonds immobiliers.»
La famille italienne Stevanato, qui dirige la société éponyme spécialisée dans l’emballage de médicaments, lance une société de gestion appelée Arsenale Sgr, rapporte Il Sole 24 Ore. Née en juillet, la société a obtenu le feu vert de la Banque d’Italie avant Noël. Elle est détenue à 100 % par Sfem, le family office de la famille Stevanato spécialisée dans les investissements immobiliers. L’objectif sera d’investir dans des projets de requalification et restructuration d’espaces de direction «créatifs» (comme les bureaux des multinationales tech, les campus, les grands espaces externes, les open space, les salles de sport internes…) dans les zones métropolitaines de New York, Boston, San Francisco et Los Angeles. Un premier fonds fermé et réservé sera lancé avec l’objectif de lever 150-200 millions d’euros sur 12 mois auprès d’une dizaines d’entrepreneurs de Vénétie. Il investira de manière opportuniste avec une optique value add sur la requalification de biens immobiliers de bureau et sur 3-4 ans. Le fonds s’appuiera sur un partenaire local basé en Californie, Montana Avenue Capital Partners. L’objectif de rendement est de 12-15 % pour 7 ans. «Avec Arsenale Sgr, nous avons voulu mettre à la disposition des investisseurs italiens les compétences développées au sein d’un segment très particulier et encore peu connu et peu accessible via l’offre actuelle de fonds en Italie. Nous ciblons les familles entrepreneuriales, les family office et multi-family office», commente Marco Stevanato, fondateur et président de la nouvelle société de gestion.
La start-up zurichoise Oviva, active dans les technologies de la santé, a clôturé untourde financement de série B à hauteur de 21 millions de dollars, rapporte L’Agefi suisse. Aux côtés des investisseurs AlbionVC, F-Prime Capital, Eight Roads Ventures et Partech, figurent de nouvelles entités internationales telles que MTIP, et Earlybird. La nouvelle injection de capital soutiendra les activités de développement et de croissance des technologies et des plateformes en Europe.À ce jour, Oviva a levé un total de 34 millions de dollars. Oviva propose une solution numérique pour arrêter la progression et inverser le diabète de type 2 et les conditions liées à l’obésité.Les patients reçoivent des conseils nutritionnels sur mesure et un coaching personnalisé via leur téléphone.Le traitement soutenu par la technologie d’Oviva adémontré une meilleure absorption, rétention et résultats des patients à moindre coût par rapport à la thérapie en face à face.
Sans une provision pour litiges de plus de 1 milliard de dollars qui déprime son bénéfice, Goldman Sachs affiche des résultats plutôt satisfaisants, notamment dans ses activités de gestion d’actifs. Ses encours sous supervision se sont accrus l’an dernier de 317 milliards de dollars pour atteindre le niveau record de 1.860 milliards de dollars, dont 108 milliards de dollars d’entrées nettes dans des actifs de long terme. La collecte totale ressort à 173 milliards de dollars, l’apport lié à la bonne tenue des marchés représentant 144 milliards de dollars. Dans la division Asset Management, les revenus se sont élevés à 3 milliards de dollars au quatrième trimestre, en hausse de 85% par rapport au troisième trimestre 2019 et de 52% par rapport au quatrième trimestre 2018. Une évolution due notamment à la progression du chiffre d’affaires sur les actions et à une hausse des commissions. Sur l’ensemble de l’année, les revenus s’élèvent à près de 9 milliards de dollars, pour l’essentiel inchangés par rapport à 2018. Dans la nouvelle division «Consumer & Wealth Management» , qui, outre la gestion de fortune traditionnelle, comprend la banque en ligne Marcus, la carte de crédit Apple et la société de gestion de fortune United Capital, dont l’acquisition avait été annoncée en mai dernier, les revenus s’élèvent à 1,41 milliard de dollars, dont 1,18 milliard de dollars pour les seules activités de gestion de fortune. Sur un an, les revenus totalisent 5,20 milliards de dollars, dont 4,34 milliards de dollars pour la gestion de fortune. Pour l’ensemble du groupe, le résultat net du quatrième trimestre s’est contracté à 1,72 milliard de dollars contre 2,32 milliards de dollars un an plus tôt malgré une progression des revenus de 23% sur un an à 9,96 milliards de dollars. Les investisseurs seront probablement très intéressés par le jugement de David Solomon, directeur général de Goldman Sachs, qui pour la première fois organise une journée investisseurs vers la fin du mois où il présentera ses objectifs stratégiques et financiers.
La société de conseil en gestion Kiplink Finance vient de recruter Anne Berry au poste directrice de l’ingénierie patrimoniale, a annoncé cette dernière sur son profil LinkedIn. Elle quitte Natixis Wealth management, où elle a occupé un poste équivalent pendant douze ans. Avant de rejoindre Natixis, Anne Berry avait déjà passé onze ans dans l’ingénierie patrimoniale chez Neuflize OBC.
Sycomore Asset Management a annoncé ce matin l’inscription de sa mission dans ses statuts. Cette mission est la suivante: «nous investissons pour développer une économie plus durable et inclusive et générer des impacts positifs pour l’ensemble de nos parties prenantes. Notre mission: humaniser l’investissement». Dans ce cadre, Sycomore AM s’engage à obtenir le label ISR pour 100% de sa gamme de fonds actions «long only» d’ici fin 2020. Parallèlement, la société de gestion veut poursuivre ses travaux de recherche et développement visant à mieux mesurer les impacts sociétaux et environnementaux de ses investissements. De plus, Sycomore entend reverser une partie de ses frais de gestion à des associations qui soutiennent des porteurs de projets à fort impact sociétal «dans une logique de croissance partagée et en accord avec la stratégie de son fonds Sycomore Shared Growth qui cherche à investir dans des entreprises dont les produits et services contribuent au bien commun et affichent un comportement citoyen», selon Sycomore. Enfin, Sycomore AM a déposé une demande de certification BCorp «afin d’obtenir une vérification par un tiers externe de la sincérité de sa démarche». La formalisation de la mission est aussi l’occasion pour Sycomore AM de définir ses priorités stratégiques. Celles-ci sont d’intégrer systématiquement des enjeux du développement durable dans l’analyse fondamentale des entreprises de son univers d’investissement; un engagement actionnarial visant à contribuer à la diffusion des meilleures pratiques de développement durable et de gouvernance; un reporting en constante amélioration afin de rendre compte de la contribution de nos investissements à une économie plus durable et inclusive; une participation active au développement de l’investissement responsable à travers les initiatives de place et le partage d’outils de mesure tels que la NEC. Le comité Mission et Développement Durable, créé en 2018, sera l’organe de gouvernance veillant à la mise en œuvre concrète de la mission. Composé de représentants des métiers de Sycomore AM, il définit et suit les engagements et objectifs. Il rend compte au comité de Pilotage de Sycomore AM, garant de l’alignement de la stratégie avec la mission. «Devenir une entreprise à mission, dont les principes sont en parfaite adéquation avec notre démarche d’investisseur responsable, s’impose naturellement et correspond à notre engagement de construire une société plus durable et plus inclusive», commente Christine Kolb, associée-fondatrice de Sycomore AM.
La société Ring Capital, spécialisée dansl’investissement dans les entreprises tech en croissance, renforce son expérience de soutien opérationnel au service de ses participations avec le programmeRing2Success, piloté par Thibaut Bechetoille, operating partner du fonds, qui, près de deux ans après son lancement, compte 10 investissements et un encours de 165 millions d’euros provenant d’acteurs institutionnels, tels que Tikehau Capital et BPI France et d’investisseurs familiaux ou privés. En accompagnant ses participations, Ring Capital indique s'être forgé la conviction que l’accélération de la croissance et la création de valeur reposent sur 3 facteurs clés lors de la phase de passage à l'échelle :une réflexion stratégique solide permettant d’identifier les critères de valeur de l’entreprise afin d’aligner la stratégie et l’opérationnel,un investissement significatif sur les ventes et le marketing, ainsi qu’uneattention particulière portée à la fonction RH sur les sujets de recrutement, de culture d’entreprise, de valeurs, de mobilité interne, etc. «La volonté affichée par les fonds d’accompagner les entrepreneurs est complexe à mettre en œuvre par manque de temps et en raison d’un défaut d’expérience entrepreneuriale.Avec Ring2Success, nous modélisons un programme véritablement taillé sur les entreprises et sur leurs besoins avec d’un côté une approche fondée sur l’alignement de la stratégie et de l’opérationnel et de l’autre la mise à disposition d’experts adaptés aux spécificités de chacune. Injecter des fonds ne suffit pas, il faut soutenir nos entrepreneurs pour les aider à devenir des leaders sur leur marché», a commentéThibaut Bechetoille, cité dans un communiqué.
Le géant américain Capital Group vient de recruter Debbie Fok en qualité de directrice marketing pour les intermédiaires financiers à Hong Kong et en Asie du Nord. Ce poste nouvellement créé est rattaché à Hannah Aymé, directrice du marketing pour les intermédiaires financiers en Europe et en Asie. Debbie Fok arrive de Matthews Asia, chez qui elle était responsable du marketing pour l’Asie. Elle a également travaillé chez JPMorgan AM et Fidelity Investments.
C’est la probabilité désormais « pricée » par le marché d’une baisse de 25 points de base (pb) du taux directeur de la Banque d’Angleterre lors de sa prochaine réunion le 30 janvier. Les contrats futures sur le Sterling Overnight Index Average pointent un taux de 0,59 % à cette échéance, soit 16 pb de moins que le taux directeur actuellement en vigueur de 0,75 %. La probabilité était encore inférieure à 25 % vendredi dernier. Après le gouverneur Mark Carney jeudi dernier, les membres du comité de politique monétaire Silvana Tenreyro et Gertjan Vlieghe ont tous deux adopté un discours accommodant, estimant qu’une baisse des taux pourrait s’avérer nécessaire si le ralentissement économique britannique perdure.
Alors qu’une vingtaine d’entreprises du numérique sont assujetties dans l’Hexagone à ce nouvel impôt, la taxe Gafa devrait faire rentrer dans les caisses de l’Etat 352 millions d’euros en 2019 et 459 millions d’euros en 2020, selon L’Express, qui cite le projet de loi de finance (PLF). Selon l’hebdomadaire, qui cite une étude du cabinet juridique Taj, 26 acteurs seraient touchés et pas uniquement ceux de nationalité américaine. Calculé à hauteur de 3% du chiffre d’affaires des entreprises du numérique réalisant plus de 750 millions d’euros dans le monde et 25 millions dans l’Hexagone, cet impôt affecte Google, Apple, Facebook ou Amazon mais aussi le français Criteo, les Allemands Zalando et Axel Springer, ou encore le chinois Alibaba.