AXA Investment Managers a nomméAndreas Hecker au poste de responsable de la clientèle wholesale en Allemagne et en Autriche, avec effet au 2 janvier 2020. Il remplace Uwe Diehl, qui a quitté la société de gestion en août 2019.Andreas Hecker est rattaché àAndré Thali, responsable de la clientèle allemande pour le groupe pour l’Allemagne, l’Autriche et en Suisse. Avant de rejoindre AXA IM, Andreas Hecker travaillait chez BNP Paribas AM en qualité de senior sales manager et directeur de l'équipe wholesale pour l’Allemagne. Il a également exercé les fonctions de senior sales manager chez BlackRock et de directeur des ventes retail au sein de l'équipe de due diligence en Allemagne. Andreas Hecker a également passé 14 ans chez Crédit Suisse.
Amundi et LCL ont levé 130 millions d’euros pour le premier closing du fonds de dette privée Amundi LCL Leveraged Midcap Loans. L’objectif est d’atteindre 250 millions d’euros. LCL est investisseur en fonds propres dès ce premier closing, assurant un alignement d’intérêt avec les autres investisseurs du fonds. Le montant investi est de 50 millions d’euros. Le fonds ALL Midcap Loans est le premier compartiment d’un fonds commun de titrisation destiné exclusivement aux investisseurs professionnels. Il sera investi en euro dans des créances senior (premier rang) bénéficiant de garanties sur les actifs des sociétés financées. Il accompagnera des PME et ETI essentiellement en France (80 %), en répondant à leurs besoins généraux, de refinancement, d’acquisitions et de développement. Le portefeuille cible devrait comporter environ 30 transactions, couvrant tous les secteurs à l’exception des sociétés financières. Le fonds a vocation à répondre aux critères d’éligibilité du label « Fonds de Prêts à l’Economie ». La gestion du portefeuille vise à générer un rendement brut de l’ordre de 4% à 4.2% au-delà de l’Euribor 3 mois. Le fonds bénéficie «d’un accès privilégié au sourcing de LCL, 1er financeur de dette LBO de moins de 250 millions d’euros depuis 2015 en France, et de la sélectivité rigoureuse ainsi que de la capacité d’exécution d’Amundi en dette privée», selon le communiqué.
Aviva Investors a annoncé ce 28 janvier le lancement d’un fonds européen crédit haut rendement, dénommé AI European High Yield Bond. Le fonds investira dans des obligations à haut rendement notées B ou BB, ou dans des obligations moins bien notées par le biais d’une allocation tactique. L'équipe de gestion, qui comprend Sunita Kara et Chris Higham, effectuera une analyse ESG et appliquera des filtres d’exclusion pour les producteurs de tabac et d’armes controversées. Le fonds sera distribué auprès de clients institutionnels en Allemagne, en Autriche, en Finlande, en France, en Italie, au Luxembourg, aux Pays-Bas, en Espagne et au Royaume-Uni.
Asoka Wöhrmann fait le point dans Financial News sur ses premiers mois en tant que directeur général de DWS. «L’important pour nous a été de retrouver une véritable culture de la performance. J’ai été directeur mondial des investissements et à ce titre je défendais la performance. En tant que CEO, je veux la même culture», affirme-t-il. L’une de ses premières décisions en tant que directeur général a été de stopper un accord d’administration de fonds avec BNP Paribas Securities Services seulement six mois après son annonce. «Je trouvais que cela augmentait la complexité, et ne la réduisait pas», commente-t-il. Il souligne le besoin d’avoir une certaine taille pour survivre et concurrencer les rivaux mondiaux. Christian Sewing, le directeur général de Deutsche Bank, veut que la société de gestion devienne l’un des dix principaux fournisseurs au monde. Pour cela, Wöhrmann devra croître les actifs de DWS et renforcer sa présence sur les marchés de croissance comme l’Asie. DWS devra exploiter davantage sa participation de 30 % dans Harvest Fund Mangaement. «DWS a oublié de s’appuyer sur cela. Nous réfléchissons à comment nous pouvons bâtir quelque chose en Chine». DWS a déjà repoussé deux opérations, avec UBS AM et Allianz Global Investors, selon des sources. «Beaucoup de gens sont venus. Mais nous ne voulons pas être dans le top 10 en faisant des choses stupides. J’ai vu trop de choses qui n’ont pas bien marché ou qui ont pris beaucoup trop de temps à produire des résultats».
Ofi Asset Management a enregistré une collecte nette de 1,2 milliard d’euros en 2019, a indiqué à NewsManagers Jean-Marie Mercadal, directeur général délégué en charge des gestions du groupe, en marge d’une conférence de presse. En ajoutant un effet marché positif de 4,8 milliards d’euros, les encours sont passés à 72 milliards d’euros à fin 2019.
Lancé en avril 2018, Bridge 4, le dernier programme de dette infrastructures d’Edmond de Rothschild Asset Management (Edram), a levé 1,25 milliard d’euros, dépassant l’objectif initial de 750 millions d’euros. Cette levée de fonds porte à 2,6 milliards d’euros les actifs levés auprès d’investisseurs sur la plateforme Bridge, née en août 2014. Dans le cadre de cette levée de capitaux, Bridge 4 a recherché des engagements tant pour des instruments de dette senior (800 millions d’euros) que de dette junior (450 millions).
Ofi Asset Management a enregistré une collecte nette de 1,2 milliard d’euros en 2019, a indiqué à NewsManagers Jean-Marie Mercadal, directeur général délégué en charge des gestions du groupe, en marge d’une conférence de presse. En ajoutant un effet marché positif de 4,8 milliards d’euros, les encours sont passés à 72 milliards d’euros à fin 2019. A périmètre comparable par rapport aux chiffres communiqués en décembre dernier, les 72 milliards d’euros auraient été 75,88 milliards fin 2019. L'écart résulte de la sortie des encours d’Infravia, qui n’est plus une filiale du groupe depuis mars 2019, mais une participation. «Nos clients sont allés massivement sur le monétaire et le non coté», détaille Jean-Marie Mercadal. En revanche, ils ont délaissé les actions malgré «une année boursière 2019 exceptionnelle», selon le dirigeant. Des marchés vulnérables L’année 2020 s’annonce difficile sur les marchés, alors que ces derniers ont abordé la nouvelle année avec des niveaux d’optimisme record. «Tout va un peu mieux, mais tout est un peu cher», résume Jean-Marie Mercadal. «La conjoncture s’est améliorée, mais les marchés ont déjà monté. Tout est intégré dans les cours», précise-t-il. En conséquence, «les marchés sont vulnérables et la moindre mauvaise nouvelle inattendue peut les faire déraper», analyse Jean-Marie Mercadal. Les turbulences de ces derniers jours provoquées par le virus chinois en sont un très bon exemple. En bref, «nous nous attendons à une année où il ne se passera pas grand-chose», a indiqué Jean-Marie Mercadal. «Ce sera une année de stabilité, de stock picking, de marchés peu volatils», ajoute-t-il. Sur les actions, le segment des micro-caps européennes et les valeurs value, cycliques et financières pourraient toutefois surperformer légèrement. Côté taux, Ofi AM anticipe une relative stabilité des rendements obligataires 10 ans US (autour de 2 %) et allemands (autour de 0 % pour le Bund). La société estime que les spreads investment grade et les obligations high yield sont devenus chers globalement. Les obligations émergentes sont les plus attrayantes, en restant sélectifs. Le risque d’inflation pourrait refaire surface Enfin, sur les devises, Jean-Marie Mercadal anticipe un dollar sans grande tendance. Les devises émergentes pourraient dès lors se stabiliser. Trois éléments sont toutefois à surveiller, selon Jean-Marie Mercadal. Le premier est l’environnement politique et géopolitiques, et notamment l’élection présidentielle américaine. «Une défaite de Trump pourrait provoquer une correction très violente», estime-t-il. Ce scénario est toutefois peu probable, selon lui. Les deux autres risques sont ceux liés à l’endettement et à la qualité du crédit et le risque d’inflation. «Ce dernier pourrait refaire surface dans un contexte de plein emploi aux Etats-Unis», selon Eric Bertrand, directeur adjoint des gestions en charge des gestions taux, diversifiées et quantitatives.
Trente-cinq sociétés de gestion ont répondu à l’appel d’offres pour la création de fonds de Place dédiés au Climat, indiquait lundi la Caisse des dépôts à l’Agefi. Lancé en novembre dernier par 10 investisseurs institutionnels français*, sous l’impulsion de la CDC, cet appel d’offres concerne deux véhicules investis en actions européenneset un troisième exposé auxobligations européennes «investment grade». Tous devront intégrer la lutte contre le réchauffement climatique dans leur gestion financière. Ces produits pèseront à eux trois, 500 millions d’euros.Ces 35 maisons de gestion ont agi seules ou en groupement. 32 offres en actions et 15 en obligations (soit 47 au total) ont été déposées. Ces véhicules devraient être montés en février ou mars. *La Caisse des Dépôts, EDF, Allianz France, Aviva France, Axa France, BNP Paribas Cardif, CNP Assurances, Macif, Maif et Société Générale Assurances.
Les investisseurs espagnols ont connu une baisse de moral pour le deuxième trimestre d’affiléeen perdant 2,13 points lors du quatrième trimestre 2019, selon l’indice de confiance trimestriel deJPMorgan Asset Management. 41% des participants au sondage de JPM AM pensent qu’une chute des marchés actions devrait intervenir dans les prochains mois, tandis que 21% des sondés voient davantage une hausse des marchés actions. Les facteurs affectant le plus la confiance des investisseurs espagnols sont la crainte d’une prochaine récession (40.5%) et le climat d’instabilité politique en Espagne (33.2%).
BlackRock a lancé le Global Unconstrained Equity Fund, un fonds actions non contraint. Le portefeuille sera concentré autour de 20 à 30 valeurs avec un faible taux de rotation. Les titres détenus au sein du portefeuille devront «avoir une solide position sur le marché, des atouts structurels, des rendements élevés et des équipes de direction efficaces», indique un communiqué. Le fonds ciblera les marchés développés, en particulier l’Europe et les États-Unis, et ne prendra pas en compte les indices de référence lors de la sélection des investissements. Conformément à l’engagement de BlackRock d’intégrer la durabilité dans tous les investissements, le fonds adoptera également une approche ESG fondée sur une stratégie d’exclusion et intègrera les critères ESG directement dans le processus d’investissement. Le fonds est géré par Alister Hibbert et Michael Constantis.
L’autorité des marchés financiers en Espagne, CNMV, a publié un document dans lequel elle demande expressément aux gestionnaires d’actifsd’envoyer à leurs clients un rapport annuel détaillant les coûts de leurs fonds d’investissement et ce, d’ici le 31 mars 2020. Les gestionnaires doivent ainsi expliquer en termes absolus à leurs clients ce qu’ils paient pour la gestion de leurs fonds. La mesure, qui se veut en ligne avec la directive MiFID II, était déjà en vigueur l’an dernier mais seule une poignée de sociétés de gestion s’y étaient pliées.
Santander Asset Management, filiale de gestion de Banco Santander, a confié le poste nouvellement crééde responsable de la stratégie de marché et ESG pour l’Europe à Ana Rivero. Elle sera rattachée àJosé Mazoy, directeur des investissements internationaux de Santander AM. Entre autresmissions, elle devra produire des rapports d’informations sur les marchés et coordonner l'équipe ESG de la société. Jusqu’alors, Ana Rivero occupait le poste de directrice de la stratégie au sein du gestionnaire espagnol.
Marc Romano va rejoindre Rothschild & Co Merchant Banking pour y gérer un nouveau fonds de private equity d’impact. Il travaillera avec Mireille Klitting, managing partner de Five Arrows Secondary Opportunities au sein du groupe. Marc Romano quitte donc Rothschild & Co Asset Management où il était associé gérant depuis janvier 2016. Contactée par NewsManagers, la société n’a pas indiqué s’il y serait remplacé. Marc Romano avait rejoint le groupe Rothschild en septembre 2012 pour y diriger Rothschild HDF Investment Solutions après avoir été CEO de Schroders New Finance Capital, filiale de Schroders spécialisée dans la multigestion alternative. Par le passé, il a exercé diverses fonctions au sein du groupe Crédit Agricole, dont celles de chief executive officer (CEO) des multigestions de Crédit Agricole Asset Management, deputy CEO de Crédit Agricole Structured Asset Management et managing director de Calyon.
La Finma, le régulateur financier suisse, étudierait le rôle de Tidjane Thiam, le CEO de Credit Suisse, et ceux de ses principaux collaborateurs, dans les affaires d’espionnage de collaborateurs partis à la concurrence, selon deux sources proches du dossiers citées par Reuters. L’enquête n’en est cependant qu'à ses débuts. Selon les conclusions, la Finma pourrait forcer le départ de dirigeants et d’administrateurs de Credit Suisse, s’il s’avérait qu’ils n’avaient pas agi de manière «juste et appropriée». Le régulateur n’a pas encore commenté ce nouvel épisode du feuilleton des filatures, qui a notamment impliqué l’ex-star Iqbal Khan, parti chez UBS. Selon la défense de Credit Suisse, Tidjane Thiam ne fut jamais au courant de ces pratiques, qui ont forcé le directeur des opérations Pierre-Olivier Bouee à démissionner. L’enquête interne de la banque suisse avait permis de déterminé que ce dernier, un proche de Thiam, avait cherché à savoir si M. Khan cherchait à recruter des ex-collègues. Un événement isolé, selon les mots de M. Thiam.
Axa IM, BNP Paribas Asset Management, Mirova et Sycomore Asset Management lancent un appel à manifestation d’intérêt en vue de développer et mettre en œuvre un outil de mesure de l’impact des investissements sur la biodiversité. «Cet appel vise à faire émerger un acteur capable de réaliser une notation à grande échelle en matière d’impact biodiversité», expliquent les sociétés de gestion dans un communiqué commun. A ce jour, les outils de mesure des impacts des investissements restent principalement axés sur la problématique climatique. «La préservation des espèces et des écosystèmes est pourtant également cruciale, et les scientifiques sont unanimes : 1 million d’espèces sont menacées d’extinction. Le rôle de la biodiversité est essentiel et son effondrement mettrait en péril l’avenir de nos sociétés. C’est donc pour sensibiliser la communauté financière à ce sujet et développer les outils nécessaires qu’AXA IM, BNPP AM, Mirova et Sycomore AM s’unissent aujourd’hui sur ce thème», indique le communiqué. Cette coalition d’investisseurs souhaite travailler avec un fournisseur de données ESG capable de développer et de mettre en œuvre une méthodologie permettant de mesurer l’impact des activités des entreprises sur la biodiversité, afin de créer à terme une base de données spécifique. Afin de fournir une évaluation la plus significative et utile possible pour les investisseurs, la méthodologie devra répondre aux principes suivants : - Mesure de l’impact : la méthodologie devra fournir un indicateur « physique » (ex : l’indice kilométrique d’abondance, la part d’espèces potentiellement disparues, etc…). - Approche « cycle de vie » : la méthodologie devra prendre en compte toute la chaîne d’approvisionnement, l’utilisation et la fin de vie des produits. - Estimations par secteur : des grilles d'évaluation sectorielles devront permettre de réaliser des estimations adaptées aux spécificités de chaque secteur. - Facilité d’utilisation, à des fins variées : communiquer les impacts sur la biodiversité, offrir un reporting plus large, etc. - Flexibilité et transparence : la méthodologie devra pouvoir être intégrée dans les taxonomies publiques existantes et dans les systèmes internes d'évaluation environnementale déjà utilisés, qu’ils soient propriétaires ou open-source. - Agrégation et communication : les données fournies devront simplifier l'évaluation de la performance d’un portefeuille par rapport à un indice. - Champ d’application : la méthode devra être appliquée aux sociétés présentes dans les principaux indices de marché (actions cotées et titres à revenu fixe) et idéalement être compatible avec d’autres classes d’actifs (actions cotées et non cotées, titres à revenu fixe, infrastructures, immobilier…). - Matérialité financière : le niveau d’exposition des sociétés aux enjeux de biodiversité sera évalué en complément de l’impact physique. Les fournisseurs de données intéressés seront évalués sur la qualité et la transparence de leur approche et leur expérience du traitement de données environnementales. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 31 mars prochain.
Le fonds indépendant allemand Digital Leaders Fund a annoncé ce 27 janvier la signature d’un partenariat avec Patriarch Multi-Manager GmbH afin d'être commercialisé auprès de conseillers indépendants et de courtiers en Allemagne et en Autriche. Patriarch Multi-Manager est un multigérant et TPM spécialisé dans les gestions actives. Le fonds Digital Leaders, lancé il y a deux ans, investit exclusivement dans des actions profitant de la digitalisation. Il gérait près de 40 millions d’euros d’encours au 24 janvier.
Poste Italiane a lancé le fonds Poste Investo Sostenibile, un fonds de sa société de gestion BancoPosta Fondi SGR qui adopte une approche d’investissement responsable et dont la gestion est déléguée à Amundi, rapporte Bluerating. Il s’agit d’un fonds obligataire diversifié. La part actions représente en moyenne 30 % du portefeuille et peut aller jusqu’à 50 %. La poche obligataire est investie principalement en obligations d’Etats et d’entreprises libellées en euros. Des critères ESG sont pris en compte pour la sélection des émetteurs. Le fonds ne prévoit pas de frais d’entrée, ni de commissions de performance. Les frais de gestion sont de 1,20 % par an.
La société de capital-risque allemand Paribus a annoncé, ce 27 janvier, l’acquisition de son homologue MHC Marble House Capital. L’objectif de Paribus est d'élargir son offre de fonds de private equity. Fondée en 2005, MHC a lancé 13 fonds, tant sur les marchés primaires que secondaires, pour 240 millions d’euros investis. A termes, les deux entités doivent fusionner en une seule entreprise, qui sera localisée à Hambourg. L’ensemble des collaborateurs de MHC sont conservés par l’acquéreur. Paribus, qui gère 2,7 milliards d’euros d’encours, investit principalement dans des actifs réels, l’immobilier et le rail, pour le compte d’investisseurs institutionnels. Elle dispose aussi d’une équipe de private equity.
Lancé en avril 2018, Brige IV, le dernier programme d’infrastructures d’Edmond de Rothschild Asset Management, a levé 1,25 milliard d’euros, dépassant l’objectif initial de 750 millions d’euros. Cette levée de fonds porte à 2,6 milliards d’euros les actifs levés auprès d’investisseurs sur la plateforme Bridge, née en août 2014. Dans le cadre de cette levée de capitaux, Bridge IV a recherché des engagements tant pour des instruments de dette senior que de dette junior par le biais de sous-fonds distincts. S’agissant de la dette senior, environ 800 millions d’euros ont été levés ; quant au premier compartiment de dette junior (Bridge Higher Yield), 450 millions d’euros ont été levés, alors que l’objectif initial de cette nouvelle stratégie était de 250 millions d’euros. Par ailleurs, l’équipe Bridge a remporté la gestion d’un fonds dédié significatif pour le compte d’un assureur allemand. Edmond de Rothschild Asset Management a aussi clôturé un premier compartiment de dette junior de 150 millions d’euros destiné aux investisseurs sud-coréens, élargissant son univers d’investisseurs. En 2019, l’équipe Bridge de 13 collaborateurs basée à Londres et à Genève, dirigée par Jean-Francis Dusch, a continué de déployer ses fonds, avec un montant d’environ 600 millions d’euros investis dans une quinzaine d’actifs en Europe répartis dans différents secteurs, regroupant à la fois des opérations de financement d’infrastructure emblématiques et d’autres plus propriétaires. La plateforme a également la possibilité d’investir dans quelques pays de l’OCDE situés en dehors de l’Europe. 2020 marquera le lancement de Bridge V.
Le gérant de fortune zurichois Sound Capital vient recruter un directeur de la gestion de portefeuille en la personne de Christian Luchsinger, a appris Finews. Celui-ci arrive de Falcon Private Bank, où il était gérant senior. La firme a également recruté deux banquiers seniors : Markus Sola, qui proposera du conseil en gestion active, et Peter Silberschmidt, gérant de fortune senior. Le premier arrive d’UBS, où il était conseiller senior en gestion active de portefeuille. Le second était jusqu’ici directeur des investissements de Julius Bär Nomura Wealth Management.
Après l'achat de Sabadell AM par le groupe français, les opportunités de croissance externe pour les gestionnaires étrangers cherchant à s’étendre dans la péninsule ibérique deviennent plus rares.
Legal & General Investment Management vient de lancer à la Bourse de Milan le L&G US Equity (Responsible Exclusions) Ucits ETF, rapporte Bluerating. Cet ETF a été conçu en partenariat avec le fournisseur d’indices londonien Foxberry. Il fait suite au lancement l’an dernier du L&G Europe Equity (Responsible Exclusions) UCITS ETF à la Bourse de Londres et sur Borsa Italian. Le nouvel ETF réplique l’indice Foxberry Sustainability Consensus US Total Return. Il a recueilli 500 millions d’euros de Varma, un institutionnel finlandais.
La société de gestion suédoise AR Scandinavia a recruté Stefan Hilton en tant que responsable de la distribution. L’intéressé vient d’Allianz Global Investors, où il était ces huit dernières années responsable de la distribution en Europe du Nord depuis Stockholm. Il a aussi travaillé pour Barclays Capital, Commerzbank, Citigroup et Fidelity. AR Scandinavia est une boutique qui a été créée en 2017 et qui est basée à Malmö. Elle est spécialisée dans l’investissement thématique sur certains secteurs spécifiques de la technologie comme la réalité augmentée.
Le mois de novembre au été un mois à oublier pour les organismes de placements collectifs (OPC) domiciliés en France. Selon les dernières statistiques publiées par l’AFG (Association française de la gestion financière), ces derniers ont enregistré une décollecte nette de 9,6 milliards d’euros en novembre, faisant passer la collecte globale dans le rouge depuis le début d’année. Elle s'établissait à -2,8 milliards d’euros fin novembre alors qu’un mois plus tôt elle était encore positive de 6,8 milliards d’euros. Les encours totaux ont donc à peine progressé de 4 milliards sur un mois, l’effet marché compensant les rachats, pour atteindre 1.964,6 milliards d’euros. Ce sont les fonds monétaires qui ont le plus pesé sur les autres classes d’actifs avec une décollecte nette pour novembre de 6,1 milliards. Mais les fonds obligataires, à formule et diversifiés ont aussi enregistré des rachats en net. Seuls les fonds actions ont enregistré des souscriptions nettes positives. Reste que depuis le début de l’année, ces derniers enregistrent une décollecte nette supérieure à 21 milliards.
La banque privée italienne Cassa Lombarda va proposer à sa clientèle le fonds BlackRock Private Equity Opportunities ELTIF de BlackRock, dédié aux investissements dans le private equity, annonce un communiqué diffusé en Italie. Le portefeuille inclura 30-40 co-investissements directs dans des sociétés non cotées. Les investissements seront diversifiés entre Europe (60 %), Amérique du Nord (30 %) et Chine et Corée du Sud (10 %). Le programme d’investissement est de quatre ans.
Pour la troisième année consécutive, les sociétés de private equity et de hedge funds au Royaume-Uni n’ont pas réussi à augmenter le nombre de femmes associées dans leurs rangs, selon une étude du cabinet d’avocats Fox & Partners citée par Financial News. L’étude, qui a couvert la totalité des «partnerships» régulés par la Financial Conduct Authority, montre que les femmes ne représentent que 14 % des employés senior. Les chiffres, qui ont peu varié par rapport à 2018, suggèrent que les sociétés de gestion alternative sont bien à la traîne par rapport aux entreprises cotées.
Intesa Sanpaolo Private Banking vient d’ouvrir à Côme une agence dédiée à la clientèle fortunée détenant un patrimoine de plus de 10 millions d’euros, rapporte Bluerating. Le groupe a déjà huit filiales «high net worth individuals» en Italie: à Milan, Turin, Padoue, Bologne, Florence, Rome, Naples, Cuneo, Novara et Gênes. La nouvelle entité emploie 19 professionnels, dont un responsable de siège, un relationship manager, des banquiers privés et du personnel administratif. Sur 109 milliards d’euros administrés par Intesa Sanpaolo Private Banking, plus de 50 % viennent du segment HNWI.
Axa Investment Managers vient de lancer le fonds WF Framlington All China Evolving Trends, un fonds mégatendances géré par sa filiale AXA IM Framlington Equities. Basé au Luxembourg, le fonds investira dans des actions de Chine continentale cotées aux Bourses de Hong Kong, de Shanghai et de Shenzhen, ainsi que dans les actions chinoises cotées dans le monde entier. Le gérant, William Chuang, se concentrera principalement sur les thématiques de démographie, de robotique et de technologie, précise un communiqué.
Le gérant finlandais Evli a annoncé ce lundi 27 janvier une inflexion dans ses réflexions stratégiques, en y plaçant désormais l’investissement responsable en priorité. Les objectifs visés par ce nouveau positionnement sont l’amélioration du reporting ESG sur les fonds d’Evli comme sur les investissements des clients, l’approfondissement de l’intégration ESG dans la gestion de portefeuille, le lancement de nouveaux fonds d’investissement responsable, et la fixation des objectifs en matière d’impact climatique. Evli exclura désormais les fabricants de tabac de l’ensemble de ses fonds dans une limite de 5 % de revenus. Les fabricants d’armes controversées étaient déjà exclus des investissements. Les principes d’investissements d’Evli en matière de lutte contre le changement climatique seront également renforcés, l’extraction de sables bitumineux étant ajoutée aux secteurs exclus dans une limite de 30% des revenus. Ces objectifs et leur mise en œuvre seront pilotés par une nouvelle équipe dédiée à l’investissement responsable d’Evli, dénommée «Responsible Investment Executive Group». Elle comprendra des gens qui ne seront toutefois pas entièrement dédiés à cela et qui seront issus de divers métiers puisqu’il s’agit de Maunu Lehtimäki, le PDG de la société, ainsi que les cadres du service juridique et de la gestion des risques, des départements dédiés aux clients institutionnels et privés, de l’équipe de gestion et de celle d’investissement responsable.