Banca Generali a publié des actifs sous gestion au 31 décembre 2019 de 69 milliards d’euros, en hausse de 20 %. Ce niveau constitue un record pour la banque privée italienne. Le groupe explique avoir collecté en net 5,1 milliards d’euros sur l’année, particulièrement grâce à sa Sicav luxembourgeoise LUX IM, et bénéficié d’un effet positif de marché de 4,2 milliards d’euros, ainsi que de 2,2 milliards d’euros venus de la consolidation des sociétés Nextam Partners et Valeur, récemment acquises en Suisse. Les actifs sous supervision ont progressé pour atteindre 4,7 milliards d’euros (+105%) à la fin décembre, soit 6,8% du total des actifs. Elle précise par ailleurs que les flux nets en janvier 2020 se sont élevés à 438 millions d’euros. " À la lumière de ces résultats, nous envisageons les objectifs de notre plan triennal et les défis de 2020 avec un optimisme croissant», a commenté dans un communiqué le directeur général Gian Maria Mossa.
Matthias Schellenberg, 55 ans, a informé le président du conseil de surveillance de Merck Finck Privatbankiers AG qu’il n’est pas disponible pour un autre mandat en tant que président du directoire de la banque, annnce un communiqué. Matthias Schellenberg quittera l’entreprise lorsque son contrat actuel prendra fin le 31 décembre 2020. «Je respecte la décision de M. Schellenberg, qui après trois ans chez Merck Finck souhaitait relever de nouveaux défis», a déclaré le président du conseil de surveillance de la banque privée allemande, Georg Freiherr von Boeselager. Le conseil de surveillance indique qu’il désignera un successeur «en temps utile», au plus tard à la fin du mois de juin.
La société de gestion La Financière de l’Echiquier (LFDE)a officialisé, lundi 10 février,un partenariat avec le tierce-partie marketeur Unicorn Strategic Partners pour distribuer ses fonds au Chili. Au mois de décembre, la boutique parisienne avait enregistré trois fonds auprès de laCCR, l’instance de supervision du risque financier au Chili qui dressela liste des supports dans lesquels les investisseurs institutionnels chiliens sont autorisés à investir. Ces fonds sont les suivants: Echiquier Agenor SRI Mid Cap Europe, Echiquier Major SRI Growth Europe, Echiquier World Equity Growth. Mathias Blandin, responsable de LFDE pour la péninsule ibérique et l’Amérique latine, a indiqué qu’entrer sur le marché chilien était une conséquence logique du processus du développement international de la firme. LFDE gère environ 10 milliards d’euros.
Credit Suisse Asset Management a annoncé le 10 février le lancement de trois ETF en Europe. La société de gestion suisse revient ainsi sur ce marché très concurrentiel sept ans après en être sorti par la vente de son activité ETF à BlackRock. A l’époque de l’annonce de la transaction, en janvier 2013, Credit Suisse gérait plus de 13 milliards d’euros dans ce secteur. Avec ses trois nouveaux ETF, Credit Suisse AM explique vouloir apporter «un complément» à sa gamme de fonds indiciels. «Les nouveaux ETF seront lancés dans des secteurs où ils présentent des gains d’efficacité par rapport aux fonds indiciels», souligne un communiqué. Les nouveaux ETF seront d’ailleurs le fruit d’une conversion de fonds indiciels existants. Ces nouveaux produits sont le CSIF (IE) MSCI USA Blue UCITS ETF, le CSIF (IE) MSCI USA ESG Leaders Blue UCITS ETF et le CSIF (IE) MSCI World ESG Leaders Blue UCITS ETF Ils seront cotés en Suisse, en Italie et en Allemagne. L’introduction d’ETF dans la gamme indicielle «vise à mieux répondre aux besoins d’investisseurs, comme les fintechs, qui orientent leurs systèmes et leurs processus vers les transactions boursières», précise CSAM dans son communiqué. « Nous analysons en permanence le marché, les nouvelles tendances et les besoins des clients afin de leur fournir des solutions appropriées. Les ETF sont appelés à jouer un rôle de plus en plus stratégique à l’avenir car les plateformes de vente numériques gagnent en importance », commente Michel Degen, responsable de Credit Suisse Asset Management Suisse et EMEA.
Intesa Sanpaolo Vita va transférer 3,3 milliards d’euros d’actifs à Eurizon Capital Real Asset, la nouvelle société de gestion d’Eurizon et d’Intesa Sanpaolo Vita consacrée aux actifs réels, rapporte Bluerating. La société a été créée en décembre 2019. Silvana Chilelli, responsable des investissements alternatifs et projets spéciaux d’Intesa Sanpaolo Vita, a été nommée directrice générale d’Eurizon Capital Real Asset SGR. La société sera présidée par Tommaso Corcos, qui s’apprête à quitter la direction générale d’Eurizon Capital SGR. Les autres membres du conseil d’administration sont Emanuele Carluccio,Ines Gandini,Giuseppe Loforese,Alessandro SolinaetPaola Tagliavini. Eurizon Capital Real Asset est détenue à 51 % par Eurizon et 49 % par Intesa Sanpaolo Vita.
Une nouvelle société de gestion s’est établie dans le 17ème arrondissement de Paris, a appris NewsManagers. La firme, dont l’activité couvre la gestion de portefeuilles collectifs et individuels d’instruments financiers pour le compte de tiers ainsi quela fourniture de conseil en investissement, senommePhi Investment Managers. Elle a obtenu son agrément le 24 janvier 2020. Dans l’organigramme de Phi Investment Managers, on retrouve Roman Kowalczyk, précédemment co-fondateur et directeur général d’Expert et Finance Investment Managers, à la présidence, et Denis Khamphou, ancien membre del'équipe de multigestion chezRothschild & Co Asset Management, à la direction générale. Alexandre Hollmann,associé fondateur de Via Wealth Management, y figure également en qualité de membre du comité de contrôle. Au sein de l'équipe, la responsabilité du middle et back office a été confié à Julie Bechet, qui exerçait jusqu’ici chez WiseAM. Pour rappel, Phi est une lettre de l’alphabet grec symbolisant le nombre d’or en mathématiques.
Quilvest Switzerland va se détacher de Quilvest Wealth Management (QWM), et sera désormais directement rattaché à la tête du groupe, a appris Allnews. Le directeur des investissements de l’entité suisse, Matthias Jenzer, a été promu directeur général. Dans l’opération, le co-actionnaire de QWM, Vauban Participations, a vendu à Quilvest ses actions indirectement détenues dans Quilvest Switzerland, et a obtenu en échange une augmentation de sa participation dans QWM. Quilvest Wealth Management regroupe désormais uniquement Quilvest Banque Privée S.A., située à Paris, et la Compagnie de Banque Privée Quilvest, basée au Luxembourg.
Les locaux de BlackRock France, situés rue du 4 Septembre à Paris, ont été saccagés ce lundi matin par des militants. L’information a été relayée par des vidéos et différents posts sur Twitter. L’action était revendiquée sur Twitter notamment par PeupleRevolte et Youth For Climate (les jeunes pour le climat). C’est la deuxième fois que des opposants à BlackRock entrent dans le siège parisien du gérant d’actifs américain. La dernière fois, seulement le bas de l’immeuble avait été envahi par des syndicalistes qui protestaient contre la réforme des retraites. Cette fois, les manifestants sont entrés dans les bureaux. L’immeuble est occupé par diverses entreprises.
Rothschild & Co Asset Management Europe a réorganisé son offre de fonds ouverts, annonce la société de gestion ce lundi 10 février. Sa maison mère Rothschild & Cie Banque avait fusionné avec Martin Maurel Banque en 2017. La gamme tournera désormais autour de quatre «marques fortes» : Conviction, Valor, Thematic et 4Change. La gamme Conviction regroupe les fonds mettant en œuvre une gestion active en actions, taux et diversifiés. «Elle se caractérise par des prises de position fortes des gérants au regard de leurs anticipations de marchés et de l’analyse des valeurs composant leurs univers d’investissement. Les fonds sont investis principalement en euros et dotés d’un indice de référence», détaille un communiqué. La gamme Valor se caractérise par une gestion « carte blanche », sans contrainte d’indice de référence ou de zone géographique. Ces portefeuilles sont investis sur l’ensemble des classes d’actifs, sans biais sectoriel ou de style. La gamme Thematic recouvre les fonds actions ou obligations investis sur des thématiques comme l’immobilier coté, le vieillissement de la population ou encore les mines d’or. Elle inclut les fonds Martin Maurel Pierre Capitalisation, renommé R-co Thematic Real Estate, Martin Maurel Senior Plus, renommé R-co Thematic Silver Plus, R-co Mines d’Or, renommé R-co Thematic Gold Mining, et R-co Families and Entrepreneurs, renommé R-co Thematic Family Businesses. Deux autres projets sont à l’étude, l’un sur les actions, l’autre sur les obligations, précise une porte-parole de la société interrogée par NewsManagers. Enfin, 4Change rassemble les fonds visant à allier performance financière, sélection ESG renforcée et recherche d’impact au cœur de leurs stratégies. Elle se compose notamment des fonds climat R-co 4 Change Climate Equity Europe et de R-co 4Change Climate Credit Euro. En octobre dernier, la société avait aussi lancé le compartiment R-co 4Change Impact Finance, dédié au financement des institutions de microfinance dans les pays émergents. « Si les marques Conviction et Valor s’entendent davantage comme des stratégies de cœur de portefeuille, les fonds Thematic et 4Change constituent de véritables outils de diversification», explique Didier Bouvignies, associé gérant, directeur des gestions, Rothschild & Co Asset Management Europe. En complément, deux gammes supplémentaires sont disponibles pour les besoins de clientèles spécifiques : la gamme OPAL, dédiée aux réseaux de distribution cherchant des solutions d’investissement en architecture ouverte ; la gamme RMM (pour Rothschild Martin Maurel), conçue pour la clientèle privée du groupe. Dans le sillage de cette réorganisation, la société de gestion a renommé plusieurs fonds «afin d’améliorer leur lisibilité, tant sur la stratégie mise en place que sur l’objectif du produit», selon le communiqué. Les fonds destinés principalement à la distribution en Europe adoptent le préfixe « R-co » puis le nom de la gamme. Les expertises de Rothschild & Co Asset Management Europe étant vendues à l’international, l’essentiel des noms des fonds a été traduit en anglais. On notera aussi la disparition de la mention «Martin Maurel» pour les fonds initialement gérés par cette maison. La réorganisation n’a pas donné lieu à la fermeture de fonds, assure une porte-parole de la société.«Nous étudierons au cas par cas la possibilité de fusionner certains fonds aux profils semblables», ajoute-t-elle.
Luca Caramaschi, l’ancien administrateur délégué et directeur général de Banca Leonardo, a donné naissance à Wm Associati, une nouvelle boutique de gestion de fortune, rapporte Bluerating. La société a été créée avec Giovanni Lamberti-Zanardi et Carlo Corlaiti. La majorité est détenue par Luca Caramaschi (55 %), tandis que Givanni Lamberti-Zanardi détient 35 % et Carlo Coraiti 10 %. Luca Caramaschi avait dirigé la division gestion de fortune de Deutsche Bank entre 2004 et 2015. Il a rejoint CA Indosuez Wealth (Europe) en 2015 en tant que directeur général de CA Indosuez Wealth (Europe) Italy Branch (qui a acquis Banca Leonardo).
Les locaux de BlackRock France, situés rue du 4 Septembre à Paris, ont été saccagés ce lundi matin par des militants. L’information a été relayée par des vidéos et différents posts sur Twitter.
La société de gestion italienne Pramerica SGR lance le fonds alternatif Pramerica Iter. Ce fonds fermé, réservé aux investisseurs institutionnels, sera investi dans les infrastructures. Par ailleurs, un fonds d’infrastructures, au format Eltif, est en cours d’agrément par la Banque d’Italie. Il sera dédié à la clientèle privée. Avec ces deux fonds, Pramerica SGR ambitionne de se positionner comme acteur de référence dans la gestion d’actifs d’infrastructures en Italie. Pramerica Iter sera investi en Italie et en Europe du Sud. Il se concentrera sur les infrastructures traditionnelles ou celles visant à satisfaire de nouvelles exigences sociales. Outre les infrastructures traditionnelles (énergie, transport, environnement, technologies de l’information), Pramerica Iter s’intéressera aussi au secteur de la santé, notamment dans l’univers de la «silver economy». La société de gestion s’appuiera sur Iter Capital Partners pour sélectionner les opportunités d’investissement. Cette société a été fondée par Vito Gamberale et Mauro Maia. Pramerica sera aussi attentif aux critères ESG dans ses choix d’investissement. Un comité des investissements dédié au fonds sera créé. Il sera présidé par Salvatore Rossi.
BNY Mellon Investment Management lance le BNY Mellon Sustainable Global Real Return Fund, la version durable de la stratégie Global Real Return. Géré par Newton Investment Management, filiale de BNY Mellon IM, ce fonds fait l’objet d’une gestion active et intègre un objectif de performance absolue. Le fonds est construit autour d’un cœur de portefeuille stable composé principalement d’actifs de rendement classiques et complété par une couche de positions protectrices contre le risque destinée à atténuer la volatilité et préserver le capital. Le fonds sera investi dans les classes d’actifs traditionnelles, comme les actions, les obligations d’entreprises, les emprunts d'État, les instruments monétaires et les produits dérivés, et pourra accéder à d’autres placements tels que les énergies renouvelables ou des titres négociables, dans le respect des critères de durabilité de Newton. Son objectif est une performance totale supérieure à l’indice de référence du marché monétaire Euribor 1mois de 4% par an sur une période de cinq ans.
Edmond de Rothschild Asset Management a obtenu la labellisation de son fonds Edmond de Rothschild Fund Global Sustainable Convertibles. Il s’agit du premier fonds d’obligations convertibles internationales labellisé ISR en France, d’après la société de gestion. «L’intégration des critères ESG à des obligations convertibles permet d’offrir selon nous une double protection à la baisse grâce à la nature convexe de cette classe d’actifs et au fait que les sociétés ayant adopté une politique ESG sont plus susceptibles de présenter de meilleures performances à l’avenir», observe Edram.
Les temps sont instables pour les dirigeants de sociétés de gestion traditionnelles. Les changements de directeurs généraux ont atteint de nouveaux sommets en 2019, observe le Financial Times fund management. D’autres départs sont inévitables en 2020. Le FTfm cite le nom de directeurs généraux qui lui semblent particulièrement vulnérables: Marty Flanagan d’Invesco, Keith Skeoch de Standard Life Aberdeen et Dick Weil de Janus Henderson. Le journal évoque aussi la nomination de plusieurs patrons par intérim «qui sont des leaders improbables sur le long terme»: George Gatch chez JPMorgan, Gérald Harlin chez Axa IM et Nico Marais pour Wells Fargo AM. Le FTfm estime que les successions vont subir un test grandeur nature en 2020. Ainsi, Edouard Carmignac devrait passer la main à sa fille Maxime. Le journal cite aussi le cas de Jennifer Johnson chez Franklin Templeton. Enfin, le journal se demande quand Yves Perrier va passer la main. De même, les élections aux Etats-Unis pourraient conduire à des changements à la tête de BlackRock.
La branche française d’Unigestion connait du mouvement au sein de son conseil d’administration. Le créateur et ancien président du Matif, M. Gérard Pfauwadel, vient de reprendre la présidence non-exécutive d’Unigestion AM France, trois ans après l’avoir cédée à l’ancien associé-gérant de Rothschild & Cie Gestion Jean-Louis Laurens, a appris Newsmanagers. Ce dernier a quitté le conseil d’administration fin 2019. Gérard Pfauwadel retrouve un fauteuil qu’il avait occupé pendant treize ans, comme PDG d’Unigestion AM France. Ce polytechnicien et énarque est parallèlement partner au sein de la société de conseil en transition X-PM. La direction générale d’Unigestion AM France, qui avait été séparée de la présidence en 2017, est occupée depuis lors par Thomas Du Pasquier. Dans le même temps, le conseil d’administration d’Unigestion AM France a intégré un nouveau membre en la personne de Laurent Lellouche, partner et coresponsable du bureau de Goldman Sachs à Paris, chargé des activités de marché pour la France, la Belgique et le Luxembourg.
Dans la même semaine, l’Allemand Patrizia a annoncé avoir racheté la plateforme digitale BrickVest, et avoir conclu un partenariat avec Pi Labs. Ce parternariat lui pemettra d’investir dans son troisième fonds qui visera les jeunes pousses européennes dites «PropTech», un terme utilisé pour désigner les start-up qui incitent à de nouveaux comportements dans l’univers immobilier. BrickVest, basée à Londres,fondée par le français Emmanuel Lumineau en 2014, est une plateforme de fonds immobiliers en ligne entièrement régulée en Europe avec une licence AIFM Full Scope. Elle a ouvert des bureaux à Nice et Paris ainsi qu'à Berlin dans le cadre du Brexit pour pouvoir continuer à exercer en Europe continentale. «BrickVest met directement les investisseurs en relation avec un portefeuille étendu et facilement accessible de solutions d’investissement en actifs réels de différentes sociétés d’investissement. Notre objectif est clairement de faire participer davantage d’acteurs du secteur et d’attirer sur la plateforme un large éventail d’opportunités d’investissement en actifs réels», explique Dr Manuel Käsbauer, directeur de la technologie et de l’innovation chez Patrizia. Dans son communiqué, Patrizia s’engage à laisser BrickVest indépendante tout en lui permettant de profiter de ses expertises. «En reconnaissance de son modèle d’exploitation éprouvé et de la profonde expertise technologique de l’entreprise, le management et les activités de BrickVest resteront totalement indépendantes de Patrizia et la plateforme continuera d'être ouverte à tous les types d’investisseurs et de sponsors», précise-t-elle.
Neuberger Berman a annoncé la souscription d’une ligne de crédit renouvelable liée au développement durable. Le coût de la dette de la société sera plus élevé ou plus faible en fonction de ses performances sur la base d’indicateurs clés ESG. " Neuberger Berman est la première société de services financiers nord-américaine à s’engager dans un tel accord sur le crédit», assure l'établissement.Cette ligne de crédit de 175 millions de dollars, qui arrivera à échéance le 4 février 2025, sera évaluée chaque année en fonction de plusieurs principes, notamment :- L’alignement avec l’intérêt des clientsAligner à 100% le régime de rémunération différée des salariés avec les portefeuilles des clients.S’engager à rester une entreprise indépendante détenue par ses salariés.Développer l’actionnariat salarié au sens large, sans concentration autour d’un actionnaire unique.- Intégration ESG objectiveMaintenir la note «A» ou plus pour la qualité de l’intégration ESG sur chaque module pour lequel l’entreprise est notée par les Principes pour l’investissement responsable des Nations Unies (UN PRI).Continuer à augmenter la part des positions en actions sur lesquelles elle pratique un engagement fort sur l’ESG par le biais d’un dialogue direct et par téléphone, en utilisant la définition de l’engagement des PRI comme l’intention d’influencer (ou d’identifier le besoin d’influencer) les pratiques ESG et/ou d’améliorer la publication de reportings ESG.- Mettre l’accent sur la diversitéAugmenter la diversité sur les postes seniors de manière générale (au niveau des Vice-Présidents et au-dessus). «En établissant un lien entre les performances de la société et la matérialité des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance, nous améliorons notre alignement avec l’intérêt de nos clients et montrons notre engagement en faveur de l’investissement responsable. En atteignant les objectifs de durabilité, nous serons récompensés par des coûts d’emprunt moins élevés et, bien sûr, pénalisés dans le cas contraire », explique George Walker, directeur général de Neuberger Berman.Neuberger Berman précise publier par ailleurs ses propres émissions de gaz à effet de serre, disposer d’un programme continu de réduction de sa consommation énergétique et avoir entièrement compensé toutes ses émissions de gaz à effet de serre provenant des voyages d’affaires.
La société d’investissement Meeschaert Capital Partners a recruté Charles de Guerry comme directeur associé au sein de l’équipe Real Estate. L’activité est actuellement en cours de levée d’un nouveau fonds avec une stratégie value-add, dédié à des opérations immobilières valorisées jusqu’à 150 millions d’euros. La société, créée en 2015, a déjà levé deux fonds immobiliers discrétionnaires et indique avoir «des ambitions grandissantes pour son activité Real Estate». Elle compte trois pôles d’activité spécialisés en Private Equity et en Real Estate et gère près de 600 millions d’euros avec près de 30 salariés. Charles de Guerry a une expérience de près de 14 ans en immobilier dont 12 années passées au sein de MGPA devenu BlackRock Real Estate en 2013. Il y a exercé différentes fonctions, tant en asset management qu’en acquisitions, avant de prendre en charge la plateforme française d’investissement immobilier. Charles de Guerry est diplômé de l’EM Lyon
Près de 1.200 milliards d’euros dépérissent dans des fonds «zombie» dans le monde, rapporte le Financial Times, citant une étude de Broadridge. Les sociétés de gestion peinent à transformer leurs lancements de fonds en succès. Plus des deux tiers des fonds nouvellement lancés ne parviennent pas à drainer 100 millions d’euros, le minimum requis pour qu’un fonds parvienne à l’équilibre. Les fonds «zombie» sont particulièrement courants en Europe. 424 milliards d’euros dorment dans des fonds de moins de 100 millions d’euros, auxquels s’ajoutent 205 milliards d’euros d’actifs de fonds transfrontières.
La société de gestion espagnole BBVA Asset Management a procédé à plusieurs changements au sein de sa division de gestion d’actifs et de gestion de fortune internationale. Le gestionnaire hispanique souhaite une plus grande intégration de ses équipes à l’international et des synergies entre ses différentes ressources tant nationales que locales. Ainsi, Javier Marsal, qui était jusqu’alors directeurdes investissements de BBVA AM pour l’Europe, est nommé responsablede la gestion des investissements. Il aura pour mission de coordonner les activités de gestion d’actifs sur tous les territoires où est présent BBVA AM et assumera la supervision directe des équipes de la firme en Argentine, au Pérou, en Colombie ainsi qu’en Turquie. Pour les équipes basées au Mexique et en Europe, il travaillera en collaboration avec le responsable des investissements mondial de BBVA AM, Eduardo Garcia Hidalgo. Le poste de responsable des investissements en Europe échoit àTomás Pérez, par ailleurs responsable des investissements des fonds actifs obligataires et actions, en plus des fonds garantis et passifs. Autre nomination, celle de José Luis Segimón en qualité de directeur des investissementsdans les marchés privés. L’intéressé était jusqu'à présent responsable de l’analyse et de la sélection de fonds de Quality Funds. Javier Marsal, Tomás Pérez etJosé Luis Segimón sont rattachés à Eduardo Garcia Hidalgo, directeur des investissements à l’international de la division de gestion d’actifs et de fortune internationale de BBVA AM. Gisela Medina devient la nouvelle responsable d’analyse et de sélection de fonds de l'équipe Quality Funds et est rattachéeà Belén Blanco. Enfin, BBVA AM a créé une unité d’investissements responsables qui sera dirigée par Alberto Estévez. Il sera responsable pour la gestion des solutions ISR et supervisera l’intégration de ladurabilité dans les investissements de BBVA AM. Il est rattaché àJaime Martínez, directeur global de l’allocation d’actifs.
Les gérants star gagnant des rémunérations colossales n’ont plus leur place dans le secteur actuel des hedge funds, a indiqué Luke Ellis, le directeur général de Man Group, au Financial Times. «Ceux qui disaient «je suis le maître de Mayfair» n’existent plus et n’existeront plus dans l’avenir du secteur», a-t-il ajouté. Au contraire, Luke Ellis pense que les meilleurs gérants d’aujourd’hui font profil bas, gèrent de plus petits montants d’argent et ont appris à mieux travailler avec la technologie. «Vous pouvez être brillant, mais vous n’allez pas être quelqu’un sur lequel tous les journaux veulent écrire un article», dit-il. «Vous n’allez pas acheter des îles et des avions privés».
L’ancien directeur général de la société de gestion Pimco,Doug Hodge, a été condamné à neuf mois de prison pour son rôle dans le scandalede fraude auxadmissions d’universités américaines qui a impliqué 32 parents d'élèves. La décision de justice a été renduevendredi 7 février par une cour fédérale de Boston selon plusieurs médias américains dont Bloomberg et le Wall Street Journal. Bloomberg observe qu’il s’agit de la plus longue peine de prison décidée par la justice américainesur les 14 condamnations de parents déjà rendues. De son côté, le Wall Street Journal indique que Doug Hodge devra régler une amende de 750.000 dollars et qu’il devra effectuer 500 heures de travaux d’intérêt général. En outre, il fera l’objet d’une liberté surveillée durant deux ans. Doug Hodge avait tenté de faire entrer deux de ses enfants à l’université de Georgetownen falsifiant leurs candidatures et y aurait songé pour un troisième enfant.
Banca Generali vient de recruter Alessandra Pogliana au poste de sélectionneuse de fonds, a appris Citywire Italy. Elle est rattachée à Marco D’Orazio et est basée à Milan. Alessandra Pogliana était jusqu’ici sélectionneuse de fonds actions chez Nextam Partners, une société londonienne rachetée par Generali cet été.
Le groupe Syz vient de céder la majorité des parts de Syz Bank (Bahamas) à la direction de cette filiale de gestion d’actifs. La société s’appellera désormais Nexor Asset Management. Les dirigeants actuels, Daniel-Marc Brunner (CEO) et Werner Gruner (vice-président), deviennent actionnaires majoritaires de l’entité. Nexor AM va poursuivre son activité de gestion de portefeuille et de services de conseil en investissement pour une clientèle privée. Elle va également conserver des liens étroits avec le groupe Syz, désormais minoritaire, notamment en matière de conservation des actifs au sein de la plateforme suisse, précise un communiqué.
Les dossiers de candidature pour des licences de gestionnaires de fonds à Singapour sont en hausser, alors que les gérants d’actifs sauver leurs opérations en Asie, entre les manifestations contre le pouvoir en place et l'épidémie de coronavirus. L’Autorité monétaire de Singapour, la banque centrale de Singapour, a reçu 200 dossiers de candidature de gérants de fonds l’an dernier, contre 180 l’année précédente, selon le Financial Times. Trois hedge funds basés à Hong Kong, Myriad Asset Management, Nine Masts et Pinepoint, ont confirmé au quotidien qu’ils avaient de nouvelles entités basées à Singapour. Cela montre que les manifestations menacent Hong Kong sur son statut de principale place financière d’Asie.
La banque suisse Mirabaud a annoncé le départ de l’un de ses associés, Michael Palma, confirmant auprès d’AWP des informations du Temps. Le fils de l’ancien associé et ex-directeur général Antonio Palma va quitter la société un an seulement après son arrivée, pour des «raisons personnelles». Le collège des associés est désormais composé d’Yves Mirabaud, associé-gérant senior, Lionel Aeschlimann, Camille Vial et Nicolas Mirabaud.
Les principales classes d’actifs ont profité de volumineux investissements hebdoomadaires. Pour la semaine achevée au 6 février, les fonds en actions ont attiré 14,3 milliards de dollars, les fonds obligataires 16 milliards, et les fonds investis sur l’or 1,8 milliard, selon le «Flow Show» hebdomadaire de BofA Global Research, qui publie chaque semaine les flux mondiaux dans les fonds d’investissement. Cependant, quelques sous-classes ont connu une semaine noire. L’importante collecte sur les fonds actions n’est résolument pas similaire entre les fonds actifs et les ETF, des fonds cotés gérés de manière passive. Les premiers ont perdu 4,2 milliards de dollars, tandis que les seconds ont attiré 18,9 milliards de collecte nette. Les flux continuent de s’accumuler sur les actions américaines (+12,7 milliards, principalement sur les grosses capitalisations et la santé) et japonaises (+2,2 milliards), tandis que les européennes (-3,8 milliards) et les émergentes (-1,7 milliard) ont accusé de sévères sorties de capitaux. Selon les analystes de BofA Global Research, les fonds en actions américaines du secteur de la santé ont enregistré leur deuxième meilleur flux hebdomadaire de l’histoire. Elles ont simultanément profité de l’arrivée du coronavirus et de la débâcle de la primaire démocrate dans l’Iowa, car certains candidats proposent des politiques de financement publique de la santé susceptibles de pénaliser les entreprises du secteur. A l’inverse, les actifs émergents, que ce soit les actions ou les obligations, semblent avoir été pénalisés par le coronavirus. Dans l’obligataire, la catégorie investissement («investment grade») a connu sa deuxième meilleure collecte avec 12,7 milliards de dollars, tandis que les titres municipaux en sont à leur 57è semaine de collecte positive d’affilée, avec 1,4 milliard. Il en est de même pour les titres adossés à des créances hypothécaires («mortgage-backed securities» ou MBS), avec 56 semaines positives sur les 57 dernières, et une collecte de 2,1 milliards de dollars ces 7 derniers jours. Les analystes pointent par ailleurs du doigt l’existence de «bulles jumelles» sur l’obligataire et les valeurs de croissance, alimentées par l’excès de liquidité. Ils notent notamment, parmi les faits marquants de ces derniers jours, que la prime des CDS sur les obligations d’entreprises européennes «investment grade» était, avec 42 points de base, à un plus bas historique. Les Credit Default Swaps, ou CDS, sont utilisés comme des assurances contre le risque de défaut d’un emprunteur. Les analystes ont dénombré, en cumulé, 800 baisses de taux depuis la chute de Lehman Brothers toutes banques centrales du monde confondues. Le niveau des encours sur des obligations à rendement négatif a grimpé, lui, de 3.000 milliards de dollars ces deux dernières semaines, pour atteindre 14.000 milliards.