Les fonds obligataires restent toujours aussi tendances. Entre le 13 et le 20 février, les flux nets dans la classe d’actifs se sont élevés à 18,1 milliards de dollars, soit le quatrième résultat le plus important de l’histoire du «Flow Show» hebdomadaire de BofA Global Research, qui recense chaque semaine les flux mondiaux dans les fonds d’investissement. La semaine dernière, les fonds obligataires avaient été encore plus attractifs, avec 23,9 milliards. En conséquence, depuis le début de l’année, la classe d’actifs a collecté 130 milliards de dollars, un record absolu sur une période de sept semaines. Plus fou encore, sur un an, le montant net s’approche du millier de milliard ($966mds) ! Cet engouement, que les analystes de BofA qualifient de «bulle», a été principalement alimenté par les investissements dans les fonds positionnés sur les obligations d’entreprises bien notées (IG, investment grade), avec 11,8 milliards d’euros nets cette semaine, et 605 milliards sur les 12 derniers mois. La bulle se nourrie, selon les chercheurs, d’un niveau de défaut des obligations «investment grade» à un plus bas historique, et de taux d’intérêts au plancher, ces derniers ayant notamment provoqué le pire rendement sur dix ans des fonds monétaires depuis la crise de 1929. Sur la semaine étudiée, l’ensemble de la classe obligataire fut attractive, puisque seuls les fonds de dettes bancaires ont décollecté, de 1,1 milliard de dollars. Les fonds positionnés sur les obligations des pays émergents (+2,1 milliards) et les fonds investissant dans les titres souverains (+2 milliards) ont pris les deuxième et troisième places du classement hebdomadaire. A l’inverse, l’intérêt pour les fonds actions a décéléré par rapport à la semaine dernière, avec seulement 2,2 milliards de dollars de flux nets. Les ETF (fonds passifs cotés en Bourse) ont récolté 2,6 milliards, tandis que les fonds actions gérés activement ont rendu 0,4 milliard. En termes d’exposition, seules les valeurs technologiques américaines ont dépassé le milliard de dollars de flux entrants, avec 1,9 milliard. Mais, à l’instar du marché de taux, les auteurs de l'étude évoquent une bulle sur les valeurs technologiques, en raison du record historique des flux annualisés sur ce segment, à 62 milliards, loin devant les 17 milliards de 2017. Malgré cette bonne santé des GAFAM et autres titres «tech», les marchés américains ont subi des rachats de 0,5 milliard, tandis que l’Europe a enregistré 0,9 milliard de souscriptions. Les actions émergentes ont particulièrement souffert, avec 2,7 milliards de dollars de retraits.
La société de gestion Altixia Reim vient d’annoncer un changement dans la composition de son capital. Aux côtés de Sonia Fendler, sa présidente, Frédéric Atthar, directeur général, Benoit Girardon, directeur de la Relation Client et Luc Bricaud, directeur du Fund Management entrent au capital de la société de façon majoritaire. Cette opération était prévue dès l’arrivée de Sonia Fendler fin 2018, en accord avec l’actionnaire historique Heraclès Investissement et son fondateur Xavier Alvarez Roman, indique un communiqué. L’objectif suivi consiste à associer au développement de l’entreprise les salariés dirigeants ayant contribué au lancement de son offre d’épargne immobilière auprès du Grand Public et répond également à la volonté d’Altixia d’initier une démarche ESG qu’elle souhaite organiser et développer sur l’ensemble de son activité.
Michel Cicurel va lancer un fonds dédié à la «tech for fin», écrit Les Echos.«Il sera disponible au printemps», explique le fondateur de La Maison, un club d’investisseurs multimillionnaires. Le fonds sera doté dans un premier temps de 150millions de dollars. Environ 50millions de dollars ont déjà été sécurisés auprès de plusieurs acteurs traditionnels français. La «tech for fin» consiste, pour les start-up, à proposer des briques technologiques pour permettre aux acteurs de la finance traditionnelle d’améliorer leurs services et leur rentabilité. La Maison espère attirer jusqu'à 10 partenaires pour son fonds réservé à des banques et assureurs.«La mutualisation des moyens permettra de mobiliser des montants qui, sans être considérables, autorisent la création d’un écosystème intéressant, dont le partage amical ne souffre aucune rivalité entre les partenaires», veut croire l’ancien patron de la banque privée Edmond de Rothschild.
Advenis Real Estate Investment Management (Advenis REIM), la société de gestion des SCPI du groupe Advenis, a réalisé en 2019 une collecte de 232 millions d’euros sur sa gamme de SCPI, un chiffre en progression de 80% par rapport à 2018. La capitalisation de la société de gestion atteint environ 620 millions d’euros fin 2019. «Advenis REIM a de nouveau réussi à gagner des parts de marché l’an dernier grâce à son positionnement paneuropéen sur les SCPI d’entreprise, commente Jean-François Chaury, directeur général d’Advenis REIM. Cette stratégie paneuropéenne constitue une réelle solution de diversification pour les investisseurs. Désormais, notre objectif est d’atteindre 1 milliard d’euros de capitalisation dans les 18 prochains mois. " Advenis REIM prévoit d’investir en Europe entre 400 et 500 millions d’euros en 2020. Estimant que «le marché de l’immobilier d’investissement va encore rester bien orienté en 2020", elle vise essentiellement l’Allemagne et l’Europe d Sud sur ce segment. Sur le marché de la dette immobilière, elle vise essentiellement les bureaux en Allemagne et Espagne.
La banque suisse J Safra Sarasin a annoncé ce 21 février la nomination d’Andy Chai à la direction générale pour l’Asie. Il remplace à ce poste Enid Yip, qui intègre les comités de direction de J Safra Sarasin Holding AG et J Safra Sarasin. Andy Chai sera épaulé par Vinay Gandhi, qui vient d'être promu directeur général adjoint de l’Asie, en remplacement de Yelandur Nagendra, qui quitte la société. Vinay Gandhi conserve parallèlement son rôle de directeur général pour Singapour. Andy Chai arrive de BNP Paribas Wealth Management, chez qui il fut un bref co-directeur général pour l’Asie fin 2019. Il avait rejoint la firme française en 2011 comme responsable du marché hongkongais, puis avait gravit les échelons.
Les actifs gérés pour le compte de tiers (hors sociétés d’assurance du groupe) ont augmenté de 250 milliards d’euros par rapport à la fin de 2018, pour atteindre 1.686 milliards d’euros, ce qui constitue un record absolu, annonce le groupe Allianz. Les effets de marché ont eu un effet positif de 138,6 milliards d’euros et la collecte de 75,8 milliards d’euros. Les effets de conversions de devises étrangères ont été également positifs à 24,6 milliards d’euros et des opérations de consolidation ont permis d’accroître de 11 milliards d’euros supplémentaires les encours. En marge de la présentation, on peut lire toutefois que la collecte diverge fortement entre ses deux filiales de gestion, Pimco, aux Etats-Unis, et Allianz Global Investors en Europe. Ainsi, la première a collecté 83,3 milliards d’euros sur l’année tandis que la seconde a subit des rachats nets de 7,5 milliards d’euros. Pimco a vu ses encours progresser de 19% à 1.329 milliards d’euros et Allianz GI a enregistré une hausse de 12% de ses actifs qui atteignent 357 milliards. Le total des actifs sous gestion du groupe Allianz est de 2.268 milliards d’euros et le ratio coûts/revenus a légèrement diminué de 0,2 point de pourcentage pour atteindre 62,3 % en 2019, en raison d’une plus forte croissance des revenus d’exploitation par rapport à une plus faible augmentation des dépenses d’exploitation. Le résultat d’exploitation de l’activité de gestion a augmenté de 6,9 % pour atteindre 2,7 milliards d’euros.
La société de gestion Keren Finance a recruté Clément Toraille, il y a quelques mois au sein du département Gestion Privée et Stéphane Pasqualetti, au sein du pôle de gestion en tant que gérant actions. Les deux viennent d’UBS. Au sein de la banque suisse, Clément Toraille évoluait jusqu’ici en gestion privée sur la clientèle haut de gamme. Stéphane Pasqualetti y fut quant à lui successivement analyste buy-side sur le fonds CCR Microcap (2012) puis gérant du fonds devenu LMDG SMID CAP (2015). Stéphane Pasqualetti, rejoint Keren Finance pour gérer le fonds Keren Essentiels, fonds de petites et moyennes capitalisations. Raphaël Veverka l’appuiera en tant qu’analyste sur ce fonds. Crée en 2001, Keren Finance gère aujourd’hui près de 1,5 milliard d’euros.
Nicholas Burdett a rejoint le broker et tierce-partie marketer espagnolCapital Strategies au poste nouvellement créé de responsable des produits et de l’analyse. Il présidera le comité de produits et supervisera l’offre produits de la firme ainsi que les relations avec les investisseurs. Il apportera son concours à l’adaptation des produits de Capital Strategies aux différentes exigences réglementaires, opérationnelles et fiscales. Basé à Madrid, il est rattaché à Daniel Rubio, associé et directeur général de Capital Strategies. Nicholas Burdett occupait jusqu’alors les fonctions de responsable du conseil financier aux clients fortunés chez Standard Chartered Private Bank à Londres.
Le fonds de private equity new-yorkaisSycamore Partners a acquis 55% du capital de la célèbre marque de lingerie féminine Victoria’s Secret pour 525 millions de dollars (486 millions d’euros). L Brands conserve 45% du capital de la firme et a estimé la transaction nécessaire pour revigorer Victoria’s Secret ainsi que pourla ramener à ses niveaux de croissance et de rentabilité historiques.
La société de gestion américaine Janus Henderson a promu Ignacio de la Maza en qualité de nouveau responsable des intermédiaires financiers pour l’Europe, le Moyen-Orient, l’Afrique ainsi que l’Amérique latine. Il remplace Greg Jones parti l’an dernier. Ignacio de la Maza a intégré Henderson en 2009lorsque la firme a racheté New Star. Il était depuis 2017 responsable des ventes de Janus Henderson pour la péninsule ibérique et l’Amérique latine et du canal retail pour l’Europe continentale.
Swiss Life Asset Managers Luxembourga mandaté Societe Generale Securities Services (SGSS) pour la reprise de ses activités de Représentant Local (LRA) et d’Agent de Transfert Local (LTA). Le périmètre de migration concerne 19 fonds luxembourgeois distribués en France, précise le communiqué.
La banque centrale de Suède, la Riksbank a annoncé mener un projet pilote avec Accenture visant à élaborer une proposition de solution technique pour une monnaie électronique. L’objectif est de créer, dans un environnement de test isolé, une couronne numérique simple et conviviale baptisé e-couronne. La solution technique sera basée sur la technologie blockchain (DLT). «Le principal objectif du projet pilote est de permettre à la Riksbank d’améliorer ses connaissances sur la couronne numérique émise par la banque centrale», explique un communiqué. Si cette monnaie était mise en circulation, elle serait utilisée pour des activités bancaires traditionnelles comme les paiements, les dépôts et les retraits via par exemple une application pour téléphone mobile, explique la banque centrale suédoise. «Le but du projet est de montrer comment une e-couronne pourrait être utilisée par le grand public», souligne la Riksbank dans un communiqué. Les tests devraient durer a minima jusqu’en février 2021.
Le gestionnaire suisse, marqué en 2018 par l’affaire Tim Haywood, a annoncé jeudi un plan de relance et de restructuration à l’occasion de la présentation des résultats annuels. Le groupe veut ainsi baisser ses coûts d’environ 40 millions de francs suisses (30 millions en 2020 et 10 en 2021). GAM, qui ne versera pas de dividende cette année, a subi une forte décollecte de 11,1 milliards de francs suisses l’an dernier. Les encours s'élèvent désormais à 48,4 milliards de francs.
Le directeur des opérations de Mirabaud AM, François Leyss, a été promu directeur des opérations du groupe Mirabaud, a annoncé ce 20 février la société. Il entrera en fonction le 1er mars, et sera responsable des activités IT, opérations et trading pour l’ensemble des lignes de métier. Il est dans le même temps remplacé par Raphaël Ducret en tant que COO de Mirabaud AM. Ce dernier était jusqu’ici responsable de l’organisation de Mirabaud. François Leyss a passé sept ans dans la direction des opérations de SYZ AM (2005-2016). Auparavant, il a travaillé chez BearingPoint, l’auditeur Andersen, et UBS Investment Bank. Raphaël Ducret a débuté sa carrière au Crédit Agricole en tant que business analyst (2011-2014). Il est entré chez Mirabaud en 2014 et en était le responsable de l’organisation depuis 2016.
Boutros Thiery a rejoint Mercer, en qualité de directeur des Solutions d’Investissement pour la France. L’ancien directeur Institutionnel pour Allianz Global Investors en France sera placé sous la responsabilité de Michael Lernihan, leader Europe des solutions d’investissement de Mercer. Boutros Thiery est responsable du développement et de l’adaptation de l’offre de solutions d’investissement de la société de conseil auprès des assureurs, des caisses de retraites, des entreprises, des banques et des gérants privés ainsi qu’auprès d’autres intermédiaires distributeurs de produits financiers en France, indique un communiqué. Avant de travailler chez Allianz GI où il était membre du groupe de distribution Assurance EMEA en charge du développement de solutions de gestion d’actifs pour les assureurs, il avait intégré Natixis Investor Servicing en 2006 en tant que responsable du Développement de la plateforme de reporting et de mesure de performance. Il avait ensuite rejoint en 2008 Natixis Asset Management en tant que responsable de l’Animation Commerciale, puis responsable du développement des nouveaux clients Institutionnels pour Natixis Investment Managers en France et Monaco.
La valse de départ de directeurs généraux de sociétés de gestion se poursuit en Europe. L’italien Anima vient d’annoncer queMarco Carreri, son directeur général et administrateur délégué depuis 11 ans, avait fait part à son conseil d’administration «de sa décision de ne pas solliciter un nouveau mandat de trois ans à l’occasion du prochain renouvellement du conseil», qui doit être décidé par l’assemblée des actionnaires prévue pour le 31 mars 2020. «J’ai 58 ans et je ressens le besoin de redéfinir au moins partiellement les priorités de ma vie, en regardant avec curiosité les nouveaux défis que la vie, pas nécessairement la vie professionnelle, me réserve comme cadeau», a-t-il expliqué dans un communiqué. La plus grosse société de gestion indépendante en Italie a confirmé par ailleurs les chiffres publiés en janvier, indiquant qu’elle avait réalisé une collecte nette de 300 millions d’euros au titre de l’exercice 2019. La société de gestion italienne, cotée en Bourse, précise que ce montant exclut les mandats d’assurances de Classe 1. Ses actifs sous gestion s'établissaient à environ 185,7 milliards d’euros à fin décembre grâce notamment à une performance moyenne des fonds mutuels de plus de 8,5%. Les commissions nettes ont atteint 284,0 millions d’euros (+1 % par rapport à 2018) ; les commissions de performance se sont élevées à 48,2 millions d’euros (en forte hausse par rapport aux 20,3 millions d’euros en 2018). En tenant compte de ces commissions ainsi que d’autres revenus, le montant global des revenus s’est élevé à 358,3 millions d’euros (+11 % par rapport à 2018). Le résultat net ajusté (hors produits ou charges exceptionnels, et/ou éléments non monétaires tels que les amortissements incorporels) s’est élevé à 185,1 millions d’euros (+13 % par rapport à 2018). La société mère Anima Holding a fait état d’un bénéfice net record de 148,8 millions d’euros, contre 126,7 un an auparavant.
Après une année 2018 cataclysmique, marquée par l’affaire Tim Haywood, le gérant suisse GAM n’a pas su sortir la tête de l’eau en 2019. Avec un résultat net négatif et une baisse de 13,7% des encours, la société n’a pas pu proposer de dividende pour l’exercice. Son patronPeter Sanderson a présenté un nouveau plan stratégique pour 2022. L’année a été marquée par un reflux de 170 millions de francs suisses (-34%) des frais et commissions, désormais à 330 millions, en raison du recul des encours sous gestion. Parallèlement, les bonus des salariés ont baissé de 33%. Le bénéfice avant impôt, qui était encore de 126,8 millions de francs suisses en 2018, a quasiment disparu lors du dernier exercice, à seulement 10,5 millions de francs suisses. Cela se traduit par une perte comptable nette de 3,5 millions de francs suisses, toutefois moindre que l’année précédente, durant laquelle la reconnaissance d’une dépréciation importante avait provoquée une perte de 918 millions. En conséquence de ces mauvais chiffres, Peter Sanderson a refusé son bonus annuel de 250.000 CHF. Le groupe a également subi une forte décollecte de 11,1 milliards de francs suisses. Les encours s'élèvent désormais à 48,4 milliards de francs suisses. La majorité des flux nets négatifs se sont concentrés sur le fixed income (-5,1 milliards), et notamment sur les fonds GAM Greensill Supply Chain Finance, GAM Local Emerging Bond et GAM Emerging Bond. Les fonds actions ont également perdu 3,3 milliards de CHF, principalement les fonds AM Star Continental European Equity, GAM Japan Equity, GAM Star China Equity, GAM Europe Focus Equity et GAM Euroland Value Equity. Cette baisse a néanmoins été compensée par une bonne tenue de la division Private Labelling, qui fournit des services d’administrations de fonds pour gérants externes. Les encours sous administration ont ainsi crû de 7,2 milliards de CHF (+11%), dont 1,1 milliard en collecte nette, pour atteindre 84,3 milliards. Un plan stratégique fondé sur l’efficacité, la transparence et la croissance Le cours de bourse de GAM étant à un plus bas historique, il était temps pour la direction de proposer un nouveau plan stratégique. Le directeur général Peter Sanderson a énoncé trois axes : efficacité, transparence, croissance. Efficacité : le groupe veut ainsi baisser ses coûts d’environ 40 millions de francs suisses (30 millions en 2020 et 10 en 2021) tout en améliorant le service client. Transparence : la société veut clarifier son fonctionnement, améliorer sa comptabilité et mieux rémunérer les parties prenantes. Cela doit répondre notamment à l’amende de la bourse suisse SIX relative à une mauvaise intégration comptable des commissions latentes d’une filiale récemment acquise, Cantab Capital Partners. Croissance, enfin : elle veut attirer les meilleurs talents, faire repartir la collecte nette, et atteindre 100 millions de francs suisses de bénéfices avant impôts. La société a également annoncé plusieurs changements organisationnels au sein de son conseil d’administration et de son comité de direction. Elle va ainsi proposer la nomination d’un nouveau membre au sein du conseil d’administration, en la personne de Thomas Schneider, actuel président de la Banque cantonale de Bale. Il possède un profil d’auditeur (27 ans chez EY, ex-chef de l’audit interne chez Credit Suisse Switzerland) qui doit rassurer les investisseurs, après de nombreuses affaires réglementaires et comptables qui ont fragilisé GAM. L’assemblée annuelle aura lieu le 30 avril prochain. Dans le même temps, trois membres quitteront en avril le comité de direction, qui sera désormais restreint à quatre personnes. Les partants sont Tim Rainsford, directeur des ventes et de la distribution, Rachel Wheeler, directrice des affaires juridiques, et Martin Jufer, directeur de PLF et de l’Europe continentale. Ils ne quittent cependant pas la société. Les membres restants sont le DG Peter Sanderson, le directeur financier Richard McNamara, le directeur des risques Elmar Zumbuehl, et le directeur opérationnel Steve Rafferty.
A l’occasion de la publication de ses résultats 2019, l’assureur Axa a délivré des chiffres sur sa filiale de gestion Axa Investment Managers. La collecte nette en gestion d’actifs s’élève à +13 milliards d’euros, reflétant essentiellement une collecte nette positive en fonds général (+18 milliards d’euros) notamment liée à l’intégration du groupe XL* (+8 milliards d’euros), ainsi qu’une collecte nette positive provenant des clients tiers (+4 milliards d’euros), partiellement annulées par une décollecte des co-entreprises en Asie (-9 milliards d’euros), explique Axa. Les actifs sous gestion d’Axa IM s’élèvent à un niveau record de 801 milliards d’euros, en hausse de 71 milliards d’euros par rapport à fin 2018. Le chiffre d’affaires diminue de 2% pour s’établir à 1,2 milliard d’euros, essentiellement lié à une baisse des commissions de performance reflétant la non-récurrence de niveaux exceptionnels en 2018. Le ratio d’exploitation opérationnel diminue de 0,2 point et s’établit à 72,0%, la baisse du chiffre d’affaires étant plus que compensée par une baisse des coûts. Le résultat opérationnel baisse de 3% à 264 millions d’euros, en conséquence de la baisse du chiffre d’affaires et de la hausse des impôts, partiellement compensées par la réduction des coûts. «En 2019, Axa IM a prouvé sa capacité de résilience dans un contexte difficile de taux d’intérêts bas pour l’ensemble de l’industrie. Nous avons renforcé davantage l’expertise de notre offre de produits d’investissements alternatifs, déjà reconnue et centrale dans la proposition de valeur pour nos clients», a déclaré Gérald Harlin, président exécutif d’Axa Investment Managers depuis octobre. Concernant la filiale de gestion aux Etats-Unis du groupe Axa, AB, en cours de cession, elle a participé aux résultats d’Axa jusqu'à mi-novembre. Sa participation au résultat d’exploitation de l’assureur s'élève à 126 millions d’euros. Axa IM doit récupérer d’AB 14 milliards de dollars de mandats d’investissement fixed income au cours du premier semestre 2020. Chiffres clés d’Axa IM *Axa XL inclut les activités d’assurance et holdings du Groupe XL, dont l’acquisition aux Etats-Unis a été finalisé le 12 septembre 2018, Axa Corporate Solutions Assurance (assurance) et Axa Art (assurance).
UBS n’aura pas tardé à trouver le remplaçant de son directeur général alors que des rumeurs de presse indiquaient il y a quelques jours que Sergio Ermotti, son directeur général depuis moins de 10 ans souhaitait quitter le groupe. La banque suisse a annoncé la nomination de Ralph Hamers en tant que directeur général pour le remplacer. Ralph Hamers est l’actuel patron d’ING. Sa nomination sera effective au 1er novembre 2020. Ralph Hamers rejoindra UBS en tant que membre du comité exécutif du groupe le 1er septembre 2020 «afin d’assurer une transition en douceur de la direction», explique un communiqué. «Ralph est le bon directeur général pour conduire notre entreprise vers son prochain chapitre. Banquier chevronné et respecté, doté d’une expertise éprouvée en matière de transformation numérique, Ralph a un parcours impressionnant à la tête du groupe ING depuis plus de six ans. Alors que le secteur subit des changements fondamentaux, Ralph est la personne qu’il faut pour diriger la transformation continue d’UBS et s’appuyer sur sa stratégie réussie de premier et unique gestionnaire de fortune véritablement mondial et de première banque universelle en Suisse, renforcée par sa banque d’investissement et sa gestion d’actifs». a commenté le président du conseil d’administration Axel Weber. Il ajoute : «Le conseil d’administration remercie sincèrement Sergio pour son engagement exceptionnel et sa contribution au succès de l’entreprise depuis son entrée en fonction il y a près de neuf ans. Je tiens à remercier personnellement Sergio pour notre collaboration pendant toute cette période et pour sa collaboration constructive pendant le processus de succession».
Le gestionnaire d’actifs italienindépendantAnima a annoncé l’arrivée de Philippe Minard et Andrea Cappuccio pour développer son activité sur les marchés privés. Une société de gestion dédiée sera établie. Anima a également nommé Fabio Fois, jusqu’alors chef économiste de la zone euro chez Barclays,au sein de son équipe de direction des investissements dans le but de bâtir et diriger une équipe de recherche interne. Fabio Fois est rattaché à Filippo Di Naro, directeur général adjoint d’Anima et directeur d’investissements.
La société d’investissement et de gestion de fortune SingAlliance, basée à Singapour et à Genève, a annoncé ce 19 février le recrutement de Luc Cardyn au poste de senior advisor. Ce dernier était jusqu’ici directeur général de BNP Paribas Indonésie. Il travaillera depuis Singapour au renforcement de la branche de gestion de fortune en Asie Luc Cardyn a réalisé l’ensemble de sa carrière chez BNP Paribas. Il entre chez Paribas en 1982 dans le trading, avant de migrer vers la banque d’affaires et la syndication au cours des années 90. En 2008, il prend la tête de la filiale vietnamienne. Depuis 2015, il dirigeait les activités en Indonésie.
Les encours de l’industrie des fonds au Portugal s'élevaient à 13,21 milliards d’euros fin janvier 2020, selon les données du régulateur local CMVM. Les fonds Ucits ont enregistré une hausse deleurs actifs sous gestionde 218,1 millions d’euros en janvier (+1,7% par rapport à fin décembre 2019)pour ressortir à 12,86 milliards d’euros. Une progression de 0,4% (+1,5M€) a été constatée dans les encours des fonds alternatifs portugais qui atteignaient 355,7 millions d’euros fin janvier.
Le fournisseur de services aux fonds d’investissements et investisseurs IQ-EQ vient d’annoncer l’acquisition de son homologue américain Blue River Partners, spécialisé sur la clientèle de gérants alternatifs. Les 200 salariés de la firme servent environ 400 sociétés de private equity et hedge funds. Ce rachat implique également une réorganisation du groupe, puisque l’ensemble des activités d’IQ-EQ aux Etats-Unis seront désormais dirigées par les fondateurs de Blue River Partners, MarkFordyce (DG) et MichaelMinces (président).
La huitième plaie d’Egypte s’abat sur la Corne de l’Afrique. Pas de sauterelles ici mais une invasion de criquets pèlerins que cette résidente de Mathiakani, au Kenya, essaie de faire fuir (photo). La conjonction de vents défavorables et de cyclones, pourvoyeurs de l’humidité nécessaire au développement des insectes, a provoqué cette propagation sans précédent depuis 15 ans dans la région. La précédente invasion avait nécessité 600 millions de dollars de dépenses pour pulvériser 12 millions d’hectares de champ. Les Nations unies sont mobilisées pour éviter que la catastrophe ne se transforme en fléau et provoque une catastrophe humanitaire majeure.
On le sait, dévaler les pentes enneigées a un coût. Forfaits, spatules, équipements, logement... c’est souvent la douche froide. Pour amortir le choc, acheter son appartement apparaît comme l’une des solutions : d’autant que la montagne peut ravir les familles en hiver tout comme l’été. Enfin, 6 à 8 semaines par an. Le site Trouver-un-logement-neuf.com dresse un classement par prix des stations du Jura aux Alpes du Sud en passant par la Savoie. Grand écart assuré. Alors qu’à Megève, un 3 pièces coûtera environ 500.000 euros, il faudra en débourser plus de 570.000 pour une surface équivalente à l’Alpe d’Huez, 256.000 à la Plagne, et seulement 163.000 à Vars. Reste à sauter le pas et accepter, à l’heure de l’investissement responsable, de devenir propriétaire en plein milieu d’une montagne et... trouver la neige.